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Les abus contre les travailleurs migrants au Qatar se poursuivent un an après la Coupe du monde de football de 2022, a accusé, jeudi, l’organisation de défense des droits humains, Amnesty International.
Les abus contre les travailleurs migrants au Qatar se poursuivent un an après la Coupe du monde de football de 2022, a accusé, jeudi, l’organisation de défense des droits humains, Amnesty International.
Depuis le début du Mondial de football dimanche, des journalistes, politiques et joueurs ont contesté l’interdiction de la Fifa d’arborer le brassard « One love », censé protester contre les discriminations anti LGBT+ au Qatar. Passage en revue.
Les équipes européennes qui avaient prévu de porter le brassard arc-en-ciel en faveur de l’inclusion et contre les discriminations ont renoncé lundi face à la menace de «sanctions sportives», lors du Mondial au Qatar.
Dans ce nouvel épisode de notre série « Dis, Oncle Obs », le journaliste François Reynaert s’intéresse à la géopolitique du sport avant le lancement de la Coupe du monde au Qatar. Pourquoi les régimes dictatoriaux ou autoritaires tiennent-ils tant à organiser des compétitions sportives ? Des Jeux Olympiques organisés par Adolf Hitler à la Coupe du monde de football en Argentine, de nombreux régimes ont tenté de redorer leur image par le sport, avec plus ou moins de succès. On rembobine.
Publié le 11-11-2022 par NouvelObs Montage
Si le constat d’un manque de considération des travailleurs de la part des autorités qataries est vrai, il n’explique pourtant pas pourquoi des centaines de milliers d’hommes et de femmes ont afflué au Qatar depuis les années 1990 et continuent à vouloir s’y rendre.
D’autant que certains s’endettent pour payer les agences de recrutement : 1300 dollars pour obtenir un contrat qui n’est, en fin de compte, pas du tout respecté. Les postes attribués n’ont rien à voir avec ce qui est proposé, le salaire est souvent moins qu’annoncé, sans parler de la pénibilité de la tâche à accomplir.
«Nous étions censés travailler 8 heures par jour, mais en fait, c’était plutôt 13 ou 14 heures avec dix minutes de pause, le temps d’avaler à manger et à boire», témoigne l’un d’eux.
Une enquête publiée par le journal britannique révèle que l’ancien patron du football européen, Michel Platini, et la sénatrice Nathalie Goulet ont été ciblés par des hackeurs.
La fédération internationale du football devrait s’engager à créer un tel fonds, projet qui bénéficie d’un soutien croissant, avant le début de la Coupe du monde.
Ils vivent sans eau, sans électricité, dans des dortoirs surpeuplés sous 50 degrés. Ils travaillent 12h par jour, sept jours sur sept. Pour eux, le droit du travail n’est qu’une illusion et le travail forcé leur quotidien.
Oui nous parlons bien des travailleurs migrants « employés » pour la Coupe du Monde 2022. L’événement sportif le plus suivi au monde a causé l’exploitation de centaines de milliers de personnes… en toute impunité. Paradoxalement, il a aussi permis de mettre les projecteurs sur leurs conditions de travail et de vies indignes.
Ils ont construit les stades, les routes et les hôtels qui accueilleront la prochaine Coupe du monde de football au Qatar. Mais à quel prix ? Des centaines de milliers de travailleurs africains décrivent un système d’exploitation et de maltraitance.
Selon le journal britannique, The Guardian, depuis dix ans, 6 500 travailleurs migrants originaire le plus souvent d’Afrique et d’Asie sont morts sur les chantiers au Qatar. Quentin Müller journaliste indépendant a enquêté sur les conditions de vie des africains qui travaillent sur les chantiers du prochain mondial de football.
Une coalition internationale appelle à des dédommagements financiers pour décès et vols de salaires.
Le « maquis Alsace-Lorraine » organise ce dimanche 19 décembre une seconde action coup de poing dans le centre-ville de Strasbourg. En ligne de mire de cette coalition citoyenne, le boycott d’une compétition dont la mise en œuvre a coûté la vie à plus de 6 500 travailleurs migrants – pour construire les stades de ce Mondial de la honte.
Sept Australiennes, voyageant sur Qatar Airways, préparent une action en justice après avoir subi des examens gynécologiques fin 2020 pour retrouver la mère d’un bébé abandonné dans les toilettes de l’aéroport.
DUBAI, 29 juillet (Reuters) – L’émir du Qatar a approuvé jeudi une loi électorale pour les premières élections législatives du pays, qui doivent se tenir en octobre, a annoncé son bureau.
Le vote, un an avant que l’État arabe du Golfe n’accueille le tournoi de la Coupe du monde de football, concernera les deux tiers, soit 30 membres, du Conseil de la Choura de 45 sièges, pour lequel une nouvelle loi a également été approuvée par l’émir Cheikh Tamim bin Hamad. al-Thani jeudi.
L’émir continuera de nommer les 15 membres restants.
Lors d’un référendum en 2003, les Qataris, qui ne représentent que 10 % de la population du pays, ont approuvé une nouvelle constitution qui prévoyait des élections partielles pour le conseil, dont les membres sont actuellement tous nommés. Les scrutins avaient été retardés depuis lors.
Le Qatar, qui comme d’autres pays du Golfe interdit les partis politiques, a déjà des élections municipales. Il a cherché à redorer son image, notamment en améliorant les droits des travailleurs migrants, à la suite d’allégations d’abus de travail et d’un embargo diplomatique, commercial et de voyage de trois ans et demi imposé par les autres États arabes à la mi-2017.
La nouvelle loi stipule que les citoyens âgés de 18 ans et plus, et dont le grand-père est né au Qatar, ont le droit de voter dans les districts où réside leur tribu ou leur famille. Les candidats doivent être d’origine qatarie et avoir au moins 30 ans.
La nation petite mais riche, premier producteur mondial de gaz naturel liquéfié, sera divisée en 30 circonscriptions électorales, avec un candidat à élire pour chaque circonscription.
Les Qataris qui ont été condamnés « par un jugement définitif pour un crime impliquant des turpitudes morales ou de la malhonnêteté » ne peuvent ni voter ni se présenter « à moins d’être réhabilités conformément à la loi ».
Ceux qui ont rang de ministre, les membres des organes judiciaires, les militaires et les membres du conseil municipal ne peuvent se présenter tant qu’ils occupent ces postes.
La loi a limité les dépenses de campagne à 2 millions de riyals (549 450,55 $). (1 $ = 3,6 400 rials qatariens)
Reportage de Ghaida Ghantous; Édité par Timothy Heritage
(traduction automatique)
Ou comment même le foot peut faire avancer (à petits pas) la démocratie… au prix toutefois de la mort de plus de 6500 ouvriers migrants…
Alors que le début du tournoi de qualification pour la Coupe du monde de football est imminent, le Qatar continue d’exploiter et de maltraiter les travailleurs et travailleuses migrants. Sans véritable action, cet événement sportif sera largement terni.