À Lyon, l’État refuse d’héberger des femmes exilées enceintes ou avec des bébés, en toute illégalité



Malades, enceintes ou avec des enfants en bas âge… À Lyon, plus de 460 femmes en demande d’asile ont été laissées à la rue par l’État depuis 2023. Au mépris de la loi, l’administration ignore les signalements des travailleurs sociaux et les appels à l’aide répétés de ces femmes vulnérables, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.




Violences contre les travailleuses du sexe: les migrantes en première ligne




Une trentaine de personnes se sont rassemblées mardi 17 décembre près de l’Assemblée nationale pour rendre hommage aux travailleuses du sexe victimes de violences et réclamer une meilleure protection. Les agressions envers ces femmes ont explosé en 2024, avec une augmentation alarmante de 6% par rapport à 2023. Parmi les victimes, la majorité sont des migrantes en situation irrégulière et qui n’osent pas porter plainte.


Aux côtés des mères et de leurs enfants obligés de dormir à la rue faute d’hébergement d’urgence



Environ 3000 enfants et leurs mères sont obligés de passer la nuit à la rue en France, faute de places d’hébergement d’urgence. Certaines femmes sont enceintes, ou viennent d’accoucher. Reportage.

Violences sexuelles: l’épreuve des femmes migrantes, transgenres et travailleuses du sexe qui portent plainte en France



En France, accéder à la justice pour les femmes victimes de violences sexuelles reste un véritable parcours de combattantes. Mais comment espérer obtenir justice quand il existe tant d’obstacles au dépôt de plainte ? Ces freins touchent de manière disproportionnée les femmes migrantes, transgenres et les travailleuses du sexe. Surexposées aux violences, elles hésitent néanmoins à franchir les portes d’un commissariat.

Droit d’asile : enfin la reconnaissance du groupe social des femmes !


La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) vient de reconnaître, dans un arrêt du 16 janvier 2024, que la violence à l’encontre des femmes fondée sur le genre est une forme de persécution pouvant donner lieu en tant que telle à une protection. Il s’agit d’un pas important dans la reconnaissance du caractère structurel des violences faites aux femmes et de leurs droits à être protégées. 

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En France, les demandeuses d’asiles face aux risques de violences sexuelles


En France, les demandeuses d’asile ont 18 fois plus de risques d’être violées au cours de l’année que les autres femmes : conclusion d’une étude de santé publique, menée à Marseille, qui dévoile pour la première fois l’ampleur des violences sexuelles subies par les migrantes en France.

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25 novembre : JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES



A l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.

Le collectif féministe aubois créé en 2020 et constitué d’associations (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles, Solidarité femmes Aube, Aux Adelphes, Travailleuse du texte, Artisans du monde, MRAP, Ligue des droits de l’homme, Agui à La Chapelle-Saint-Luc), de la CGT et de militantes indépendantes

se mobilise et appelle à un rassemblement

place de la Libération (devant la préfecture)

ce samedi 25 novembre de 14 h à 16 h

 Nous vous invitons à rejoindre demain ce rassemblement


La France enregistre une hausse de 15 % des violences conjugales en 2022


« Il n’y a pas de dispositifs sécurisants » : les victimes de violences conjugales hésitent toujours à porter plainte


Violences faites aux femmes durant le parcours migratoire


« Une véritable arme à portée de main » : quand le spectre de la soumission chimique plane sur les violences faites aux femmes


Javier Milei, un nouveau président argentin qui menace le droit des femmes


Les femmes particulièrement touchées par la pauvreté qui s’aggrave en France


Violences faites aux femmes : l’ANDRH et l’ONU Femmes France s’engagent


L’aide financière d’urgence « est déjà une reconnaissance de ce que vivent » les victimes de violences conjugales, estime la Fondation des femmes


Classées sans suite : chronique lecture

Les femmes, inégalement représentées dans les populations migrantes

L’égalité entre hommes et femmes semble compter parmi les grands absents de la future loi immigration.

Il s’agirait de favoriser une immigration choisie, visant à régulariser des travailleurs sans papiers et à attirer des talents dans des secteurs en tension comme le bâtiment, la restauration, ou encore la santé.

Silence quant aux moyens qui pourront être mis en place pour garantir que la France accueillera, dans les années à venir, autant d’hommes que de femmes.

De grandes disparités existent entre les pays d’origine. Dans certains, par exemple en Afrique subsaharienne, les hommes émigrent bien plus que les femmes. Pour le Brésil, Madagascar ou les Philippines, c’est l’inverse. Ces femmes partent souvent faire des ménages et garder des enfants dans les pays riches.

Politiques d’immigration s’avérant être avant tout un volet de la politique économique pour réduire la pénurie de main-d’œuvre dans des secteurs à dominante masculine mais occultant l’importance de l’équilibre entre les genres au sein de la population.

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