
Partager la publication "Troyes : pour une paix juste et durable"

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Aujourd’hui se déroule une manifestation nationale de solidarité avec le peuple palestinien. Nous y répondons ici à Troyes, avec le Collectif pour la paix. Montrons la force de notre mobilisation pour les droits du peuple palestinien et pour un monde fondé sur le droit et sur le respect de notre humanité commune.Le 9 octobre, il y a plus d’un mois maintenant, un accord de cessez- le-feu à été signé entre Israël et le Hamas; le plan Trump se met en marche, les otages israéliens ont été en quasi-totalité libérés. Mais comme il fallait s’y attendre, le cessez le feu n’est pas effectif. Israël ne cesse de le violer. “Dès que le Hamas aura libéré les otages la guerre s’arrête” nous a-t-on répété inlassablement dans les médias. Aujourd’hui, toute la fausseté de cet argument éclate au grand jour.
On ne cesse de retrouver des corps, 572, retirés des décombres, portant l’estimation du nombre total de morts à plus de 69 500 depuis le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, 312 gazaouis, dont des enfants, ont été tués par l’armée israélienne.
Il faut se rendre à l’évidence : le génocide est toujours en cours avec son cortège de souffrances et de morts.
L’acheminement de l’aide alimentaire est toujours entravé, l’absence d’assainissement provoque de nombreuses maladies, l’accès au soin, aux médicaments n’est pas assuré. Loin d’avoir renoncé à l’expulsion de la population, Israël est conforté par le plan américain visant à diviser Gaza en deux zones, une verte pour la reconstruction sous contrôle militaire et laissant l’autre partie à l’est, la zone rouge en ruine forçant la population au déplacement.
La colonisation s’accélère en Cisjordanie, avec plus de 260 attaques de colons pour le seul mois d’octobre. Privés peu à peu de leur terre, privés de leur moyen d’existence. Sans cesse entravés par la présence de plus en plus grande de checkpoints rendant la circulation presque impossible.
Le Liban est de nouveau soumis à des frappes sur sa capitale et de nouveaux murs sont construits
Le plan américain n’attaque en rien la racine du problème : l’expulsion des Palestiniens de leur terre. Il ne s’attaque en rien à la cause profonde de la violence : le siège, l’occupation et le nettoyage ethnique perpétrés par Israël.
Nous lançons un cri d’alarme : le génocide est toujours en cours. Ce qui est en jeu c’est l’extermination d’un peuple massacré et expulsé de ses terres. D’ores et déjà, c’est par dizaines de milliers que nous comptons les morts. Le plan Trump ne fait qu’organiser la poursuite du génocide et s’il n’y est pas mis obstacle, c’est en centaines de milliers que le sinistre décompte devra se faire.
Nous affirmons qu’une paix durable ne pourra se réaliser qu’en garantissant le droit au retour des Palestiniens et la reconnaissance effective de leur droit à l’autodétermination.
Nous affirmons que l’avenir des Palestiniens doit être décidé et construit par eux même, que seule l’égalité des droits et la justice apporteront une paix juste et durable.
Nous affirmons que le plan Trump n’ayant qu’une perspective sécuritaire pro-israélienne ne fournit rien d’autre qu’un horizon de guerre permanente à tous les peuples de la région.
Pour ces raisons, nous appelons à rejeter ce plan et nous exigeons :• l’entière auto-détermination du peuple palestinien qui doit être l’acteur de son propre destin et le droit au retour des réfugiés palestiniens
• la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU
• des sanctions contre Israël
- sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
- Par la suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël
• un cessez-le-feu définitif et la fin du génocide, l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza et de la reconstruction sous direction palestinienne
Nous vous appelons à la prochaine manifestation sur Troyes le samedi 13 décembre.
Troyes, 29/11/2025
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Voici la stratégie d’Israël pour poursuivre la guerre contre Gaza : trouver un prétexte, aussi infondé soit-il, l’utiliser pour tuer des dizaines de civils et de combattants, cesser les tirs et prétendre respecter le cessez-le-feu. Puis recommencer.
L’armée israélienne a annoncé mardi qu’un soldat avait été tué par des tirs à Rafah. Avant même que la source des tirs puisse être confirmée, Netanyahu a accusé le Hamas et a donné l’ordre à l’armée de lancer des « frappes puissantes » sur Gaza. La reprise des bombardements israéliens a tué plus de 100 personnes, dont 46 enfants et 20 femmes, selon le ministère de la Santé de Gaza mercredi.
Rédigé par le secrétariat d’État américain, ce rapport qui reste classifié parle de « plusieurs centaines » de violations des droits humains par l’armée israélienne. Révélé par le Washington Post, il prouve que les États-Unis livrent des armes à Israël en pleine conscience des crimes commis. Et en violation de ses propres lois.
La journaliste palestinienne Plestia Alaqad a été l’un des principaux témoins du génocide à Gaza. Dans un entretien accordé à Jacobin, elle explique comment les fausses représentations des médias occidentaux ont favorisé les crimes commis par Israël.
Dans The Eyes of Gaza: A Diary of Resilience (les yeux de Gaza : un journal de résilience), la journaliste palestinienne Plestia Alaqad livre un témoignage direct des premières semaines du bombardement de Gaza. Publié aux États-Unis en septembre 2025 par Workman Publishing, le livre est rapidement devenu un best-seller du New York Times.
Par Rami Abou Jamous
Nous avons de la chance. Après le cessez-le-feu annoncé le 9 octobre 2025, nous sommes rentrés chez nous, dans notre appartement de la rue Charles-de-Gaulle. Il était toujours intact. Dans notre quartier de Rimal, quelques tours ont été détruites, mais pas la nôtre. On ne peut pas en dire autant des autres quartiers de Gaza.

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Guerre dans la bande de Gaza : ce que l’on sait des bombardements israéliens, qui interrogent sur l’avenir du cessez-le-feu.
Plus de 100 Palestiniens ont été tués par ces frappes, selon les hôpitaux de Gaza et la défense civile. L’armée israélienne dit avoir réagi à une attaque du Hamas dans laquelle un de ses soldats a été tué, mardi.
Cisjordanie 2025 : la phase finale de la barbarie du colonialisme israélien.
Alors que le monde fait semblant de regarder vers Gaza où un cessez-le-feu factice n’a de cesse d’être violé par le régime génocidaire israélien, la Cisjordanie s’enfonce dans une nuit sans fin, tous les jours un plus rongée par le cancer du colonialisme sioniste et ses attaques insidieuses et barbares. Derrière les check-points, les routes de contournement et les drapeaux bleus et blancs qui se multiplient sur les collines, une colonisation violente et systématique poursuit son œuvre : celle d’un effacement progressif du peuple palestinien de sa propre terre à grand coups de harcèlement par les colons, de pogroms, de pillages, de vols, de spoliations et même de meurtres.

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Au moins 82 personnes sont mortes à Gaza dans des bombardements israéliens depuis le début de la journée, a annoncé, jeudi, la Défense civile palestinienne. La plupart dans le gouvernorat de Khan Younès, dans le sud de l’enclave.
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Mardi 15 avril 2025.Cela fait plus de 45 jours que nous sommes sous blocus total, hermétique. Rien ne passe, ni importations du secteur privé ni aide humanitaire. Le 18 mars, Benyamin Nétanyahou a violé l’accord de cessez-le-feu et repris la guerre avec des violences et des massacres jamais vus. Je voudrais vous parler de ma vie quotidienne dans cette grande cage avec la continuation de ce génocide.
La bande de Gaza était une prison à ciel ouvert. Aujourd’hui, c’est une cage à ciel ouvert. D’après les déclarations du ministre de la guerre israélien, Israël a annexé à peu près 30 à 35 % de la bande. Chaque jour, l’armée d’occupation annonce de nouvelles zones à évacuer.


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Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 330 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Après près de deux mois de trêve, la guerre a repris.
La guerre a repris à Gaza cette nuit. Le bilan provisoire s’élève à 413 morts. Dans la foulée, Israël a ordonné aux Gazaouis d’évacuer les zones frontalières. Pris de court par ces bombardements, les habitants ont partagé sur les réseaux sociaux des témoignages de leur nuit d’horreur.
Ces bombardements, menés dans la nuit de lundi à mardi, font suite « au refus répété du Hamas de libérer nos otages », a déclaré le gouvernement israélien. Le mouvement palestinien, lui, considère que Benyamin Nétanyahou a décidé de « reprendre la guerre ».
Ilay David, dont le frère, Evyatar, a été kidnappé par le Hamas le 7-Octobre, s’inquiète mardi sur franceinfo que les nouveaux bombardements d’Israël sur Gaza mettent en danger les otages.
Alors qu’Israël a procédé à des frappes sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi 17 mars à mardi 18 mars, Ilay David, le frère d’un otage israélien toujours détenu par le Hamas confie à franceinfo mardi avoir été « saisi par une peur terrible, une très grande angoisse ». Son frère, Evyatar, a été kidnappé par le mouvement islamiste palestinien lors du festival Nova, à Réïm, le 7 octobre 2023.
Itamar Ben Gvir, alors ministre de la Sécurité nationale, et deux autres ministres avaient annoncé leur départ le 19 janvier, dénonçant l’accord de trêve « scandaleux » avec le Hamas entré en vigueur ce jour-là.
Itamar Ben-Gvir, qui avait quitté le cabinet lors de la signature de l’accord de cessez-le-feu en janvier, a réintégré la coalition gouvernementale après la reprise des combats.
Israël a mené dans la nuit de lundi au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Elles ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien.
Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou – avec l’aval des Etats-Unis –, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain», affirme un communiqué du gouvernement israélien.
Le Hamas accuse Israël de «torpiller» la trêve et d’avoir «décidé de sacrifier» les otages restant dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste estime aussi que Benyamin Nétanyahou se sert de la guerre comme d’une «bouée de sauvetage» face à ses problèmes politiques.
L’armée de l’Etat hébreu a ordonné ce mardi matin à la population de Gaza d’évacuer les zones frontalières. De son côté, la défense israélienne a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’école en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.
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