Tout le monde a gagné, à part le grand perdant: le peuple



Conflit Israël-Iran : le cessez-le-feu proposé par Donald Trump accepté, la « guerre des 12 jours » prend fin


Le Moyen-Orient aura tremblé pendant douze jours, et le monde avec lui. Un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur mardi 24 juin entre l’Iran et Israël, après l’annonce d’une trêve par Donald Trump quelques heures plus tôt.

Dans la soirée, le président iranien Massoud Pezeshkian a annoncé « la fin de la guerre de 12 jours imposée à son pays« . « Après la résistance héroïque de notre grande nation, qui écrit l’histoire par sa grande détermination, nous sommes témoins de l’instauration d’une trêve et de la fin de cette guerre, imposée par l’aventurisme et la provocation« , a-t-il précisé. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a pour sa part déclaré avoir « obtenu une victoire historique« . L’armée israélienne a indiqué qu’elle allait de nouveau se concentrer sur Gaza, où des frappes ont fait plusieurs dizaines de morts la veille de ces annonces, d’après la Défense civile de l’enclave palestinienne.



La guerre Israël / Iran : J+12

Par Bahareh Akrami, illustratrice


Aujourd’hui ce peuple est plus seul que jamais. Dans un pays déjà en crise économique, aux infrastructures détruites… Et le pire c’est que le plus dur commence maintenant.



Majd Kayyal : à Haïfa, « tout ce qui songe à prononcer le mot Palestine est aussitôt rappelé à l’ordre »


« Le calme est revenu aujourd’hui », soupire Majd Kayyal, « après deux semaines très, très compliquées. Cette nuit encore, avant le cessez-le-feu… C’était comme si ils voulaient utiliser toutes leur dernières munitions ! »

Haïfa se remet en effet ce matin des frappes iraniennes qui l’ont secouée cette nuit. Les magasins sont encore pour la plupart fermés, mais la vie semble reprendre sont cours, tant bien que mal. « C’est une situation très paradoxale pour nous, Palestinien-nes de Haïfa, de devoir craindre des frappes iraniennes tout en pleurant chaque jour le génocide israélien à Gaza. On se sent piégés, doublement piégés par le régime israélien, qui affame et tue nos frères et sœurs là-bas, et nous met en danger ici. »



Les médias français et la CIJ : quand l’absence devient un choix éditorial


Amina Kalache est journaliste indépendante. Pour Le Média, elle couvre régulièrement les mobilisations en soutien du peuple palestinien et anime des entretiens. Tout récemment, elle a par exemple organisé la table ronde « 500 morts en 72h : Gaza massacrée et affamée, la France silencieuse » (20/05), qui réunissait Jean-Francois Corty, président de Médecins du Monde, Christophe Oberlin, chirurgien français, Khadija Toufik, reporter en Cisjordanie et Rafaëlle Maison, professeure en droit international. Elle nous livre ici un témoignage sur la désertion médiatique des audiences de la Cour internationale de justice consacrées à la question palestinienne.

Bande de Gaza : 30 personnes tuées par des tirs israéliens, selon la défense civile



Depuis l’ouverture des centres d’aide gérés par la Gaza Humanitarian Foundation, les distributions dans la bande de Gaza sont marquées par des violences meurtrières.

La défense civile de la bande de Gaza a affirmé que 30 personnes avaient été tuées par l’armée israélienne, mercredi 18 juin, dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre et menacé de famine.

Le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que onze personnes avaient été tuées et plus de 100 autres blessées par « les forces d’occupation [l’armée israélienne] [qui] ont ouvert le feu et tiré plusieurs obus entre 2 h 30 et 6 heures sur des milliers de citoyens rassemblés » dans le centre de la bande de Gaza, notamment à Nousseirat, dans l’attente de l’ouverture de centres de distribution d’aide. « Les victimes cherchaient à obtenir de l’aide alimentaire et de la farine », a-t-il précisé.



Gaza : une « inflexion » médiatique en trompe-l’œil


Tout au long du mois de mai, à mesure que certains gouvernements occidentaux et l’Union européenne adoptaient un positionnement plus critique à l’égard d’Israël, certains grands médias ont accordé une attention croissante à la population palestinienne…. tout en continuant de servir de haut-parleur à la propagande israélienne. D’autres maintiennent une ligne jusqu’au-boutiste, totalement alignée sur l’extrême droite israélienne (et française). Panorama du mois de mai.



Israël. Les universités, maillon essentiel de l’entreprise coloniale


Dans son ouvrage Towers of Ivory and Steel : How Israeli Universities Deny Palestinian Freedom, l’anthropologue israélienne Maya Wind, chercheuse à l’université de Colombie-Britannique au Canada, décortique le rôle structurel des universités dans l’entreprise coloniale et l’apartheid israéliens. Un plaidoyer argumenté en faveur du boycott académique. Orient XXI l’a rencontrée à l’occasion de son passage par Paris.



Netanyahou, les Lions et les Chariots : comment le Premier ministre israélien s’inspire de la Bible pour ses opérations militaires


Des « Chariots de Gédéon » au « Lion qui se lève »… Le Premier ministre israélien ne cesse de citer la Bible dans ses discours et s’inspire du Livre saint pour choisir le nom de ses opérations militaires.

Gaza: au moins 50 Palestiniens tués après des tirs israéliens près d’un centre d’aide



Ce qui devait être une nouvelle distribution alimentaire de la Gaza Humanitarian Foundation, pilotée et financée par les États-Unis et Israël, s’est une fois de plus transformée en massacre. Ce mardi 17 juin au matin à Khan Younès, au moins 51 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées, selon la Défense civile de la bande de Gaza. Les témoins de la scène assurent que l’armée israélienne a fait feu, avec des tanks et des drones, sur les civils venus chercher de la nourriture.



« Obeida est mort. Il avait 18 ans »

par Rami Abou Jamous



Il s’appelait Obeida. Il avait 18 ans. C’était l’aîné des fils de la sœur de Sabah, ma femme. Elle avait six enfants, trois fils et trois filles.

Obeida est mort. Il a été tué dans ces Hunger Games1 qu’Israël nous fait jouer dans la réalité.

À Gaza, le « jeu » consiste à demander à de jeunes gens d’aller chercher de l’aide humanitaire, avec le risque d’être tués s’ils vont trop loin à droite ou à gauche, dans un espace dont seul l’occupant connaît les limites.



Prisonniers palestiniens, la face cachée de la répression israélienne


La longue litanie des morts palestiniens se poursuit à Gaza et en Cisjordanie. Mais l’enfer se trouve aussi chez ceux qui survivent dans l’enceinte des prisons israéliennes. Ils sont plus d’une dizaine de milliers enfermés, dont plusieurs centaines de mineurs. Les témoignages racontent des actes de torture et des conditions de détention inhumaines, au mépris du droit international. 



La folle fuite en avant de Netanyahou


En déclenchant une vaste offensive contre l’Iran, Benyamin Netanyahou s’est lancé dans une stratégie de la guerre perpétuelle pour ressouder l’opinion publique israélienne et invisibiliser les images des massacres à Gaza. Mais cette politique est loin d’être dénuée de risques.

Guerre Israël-Iran: «L’Iran apparaît comme un moyen de faire oublier Gaza et les crimes qui ont été commis»


Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a prévenu que son armée allait frapper « tous les sites du régime » en Iran. De son côté, le président iranien Massoud Pezeshkian avertit d’une riposte « plus forte » en cas de poursuite des frappes israéliennes. Pour Bernard Hourcade, directeur au CNRS du centre de recherche sur le monde iranien, la guerre qui se déroule entre Israël et l’Iran est une guerre « asymétrique ».



Offensive contre l’Iran. Israël plonge le Proche-Orient dans le chaos


Comme le président américain Georges W. Bush, lançant son armée à l’assaut de l’Irak en 2003, Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre et crime contre l’humanité, vise, bien au-delà de l’Iran, à « redessiner la carte du Proche-Orient ». Si les néoconservateurs pensaient que la prise de Bagdad ouvrirait une ère démocratique dans toute la région, les dirigeants de Tel-Aviv se voient dans une lutte d’apocalypse contre « le Mal », avec pour alibi la défense de la soi-disant « civilisation judéo-chrétienne ». Mais cette nouvelle agression israélienne alimente les flammes des conflits qui vont rendre la région et les pays invivables. Israël se vante de mener une guerre sur « sept fronts » : Gaza, le Liban, la Cisjordanie, l’Irak, l’Iran, le Yémen et la Syrie ; il aurait pu ajouter Jérusalem-Est où l’expansion des colonies et la confiscation de propriétés palestiniennes s’intensifient.



Iran : le géopolitologue Dominique Moïsi se demande si « vu d’Israël, il ne paraît pas plus facile de changer le régime plutôt que de détruire le potentiel nucléaire »


Israël a lancé, depuis vendredi, une offensive aérienne d’une ampleur inédite sur le territoire iranien. Dominique Moïsi, géopolitologue, conseiller spécial à l’institut Montaigne indique que « l’Iran n’a jamais été aussi faible à l’extérieur. »

Quatre jours après les premières frappes israéliennes sur l’Iran, « vu d’Israël, on se demande s’il ne paraît pas plus facile, en réalité, de changer le régime plutôt que de détruire le potentiel nucléaire iranien », estime lundi 16 juin sur franceinfo, Dominique Moïsi, géopolitologue et conseiller spécial de l’institut Montaigne. L’armée israélienne mène depuis vendredi une série de frappes sans précédent sur l’Iran avec l’objectif affiché d’empêcher la République islamique d’obtenir la bombe atomique. L’Iran réplique avec des salves de missiles balistiques et de drones.  



Israël: sous la pression de la guerre, l’État hébreu connaît une fuite des cerveaux


Entre la guerre à Gaza et le nouveau conflit entre Israël et l’Iran, de plus en plus de familles israéliennes quittent le pays. Un choix difficile au sein d’une nation où le patriotisme est de mise.



Un Palestinien dans les médias français


Nous publions ci-dessous, sous forme de tribune [1] et avec son accord, un texte de l’écrivain franco-libano-palestinien Jadd Hilal, paru initialement le 14 juin sur son blog Mediapart. (Acrimed)

J’entends souvent dire que les choses ont changé. C’est « incomparable » aujourd’hui. La Palestine a sa place dans les médias français, l’opinion a basculé du tout au tout. Un tel revirement a de quoi étonner et pour cause, il n’en est pas un. La façon dont la Palestine est racontée aujourd’hui n’est pas méliorative, elle est normale. Il n’y a aucune compensation, aucun favoritisme envers la Palestine qui viendrait équilibrer un passif discriminatoire dans le traitement médiatique.



Ce matin à Troyes, manifestation du collectif aubois pour la Paix

MB



Prise de parole du Collectif aubois pour la Paix

Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Ce mercredi 11 juin, des tirs israéliens ont fait une trentaine de morts et 200 blessés près d’un centre d’aide humanitaire, annonce la Défense civile de de Gaza.

Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe.

La situation est catastrophique, la population s’entretue pour de l’eau et n’a désormais quasiment plus rien à manger. L’ONU a d’ailleurs dénoncé l’utilisation de la famine par Israël comme arme de guerre. D’après la Croix rouge la situation humanitaire est au bord de l’effondrement, chaque jour qui passe, les cas d’émaciation sévère augmentent. Le taux de malnutrition chez les enfants a ainsi bondi de « 172 % au premier trimestre de 2025 » par rapport à la même période l’an dernier. Pour couronner le tout, vendredi 2 mai un bateau de l’ONG la flottille de la liberté transportant des vivres pour les Gazaouis a été attaqué par des drones israéliens. Un Gazaoui sur cinq – risquent de mourir de faim dans les prochains mois, y compris des dizaines de milliers d’enfants. Plus de 2 700 enfants de moins de 5 ans ont été diagnostiqués comme souffrant d’une malnutrition aiguë à Gaza, selon l’UNRWA, tandis qu’il n’y a qu’« un seul point médical partiellement fonctionnel dans le nord de Gaza ».

Le 4 mai dernier, Netanyahou a confirmé son plan de déplacement massif de la population et sa volonté de conquête du territoire en expliquant qu’il compte « promouvoir le plan Trump ». « C’était la recommandation du chef d’état-major, pour détruire le Hamas. Il pense que cela nous aidera à libérer les otages, et je suis d’accord avec lui », a déclaré Benyamin Netanyahou précisant que ses troupes occuperaient le territoire et que la population gazaouie serait déplacée vers le sud.

En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.

Il faut prendre des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours.

MB


Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré il y a quelques semaines que la reconnaissance de l’état de Palestine pour le France « pourrait » avoir lieu en juin, en se basant notamment sur la conférence de l’ONU. Mais qu’attend-il de plus pour agir ?  L’urgence est là, la France doit prendre ses responsabilités. En plus de la reconnaissance de l’état, le président français doit agir pour débloquer l’arrivée de l’aide humanitaire et exiger que des sanctions soient prises à l’échelle européenne contre le gouvernement d’extrême-droite israélien. Mais visiblement les priorités du gouvernement français sont ailleurs ! Il préfère criminaliser celles et ceux qui se mobilisent en soutien au peuple palestinien notamment en demandant la dissolution d’Urgence Palestine. Le message est clair : faire taire les voix de la paix et s’en prendre à celles et ceux qui défendent la solidarité internationale. Le collectif pour la Paix s’oppose évidemment à cette dissolution.

Le collectif soutient également la flottille de la liberté et dénonce les agissements de l’armée israélienne qui a stoppé le bateau et interpellé ses occupants dans les eaux internationales au mépris encore une fois du droit international. Les militantes et militants présents à bord ont été envoyés en détention et y sont pour certains depuis des jours, cette situation est inacceptable et nous exigeons que le président Macron prenne ses responsabilités pour exiger la libération des ressortissants français détenus de manière arbitraire ainsi que de tous les autres militants.


 Le gouvernement israélien les accuse d’avoir pénétré illégalement le territoire israélien, ce qui est faux puisqu’ils étaient dans les eaux internationales et de toute façon Gaza n’est pas le territoire israélien ! Gaza a le droit de recevoir de l’aide humanitaire !

En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.

Le mouvement de solidarité prend de l’ampleur en France et partout dans le monde. De nouvelles voix s’élèvent pour dénoncer et s’opposer aux massacres ; De plus en plus de personnalités, de structures prennent position et élargissent le mouvement. À Genève, lors de la 113e session de la Conférence internationale du travail, les membres ont voté largement en faveur d’un statut d’État observateur non-membre pour la Palestine. Une nouvelle victoire diplomatique, avant l’initiative française à l’ONU dans quelques semaines.


Ces prises de positions viennent opportunément rappeler la justesse de notre mobilisation face à tous ceux qui depuis des mois nous traitent d’antisémites et appellent à notre répression parce que nous manifestons notre solidarité avec le peuple palestinien massacrés par le colonialisme génocidaire du gouvernement israélien. Elles justifient notre exigence de l’abandon immédiat de la procédure de dissolution d’« Urgence Palestine » ainsi que de toutes les procédures disciplinaires et/ou de police en cours au fallacieux prétexte d’apologie du terrorisme.

En Israël également les mobilisations s’accentuent, le peuple israélien manifeste chaque semaine pour l’arrêt de la guerre et le retour des otages.

En France, le mouvement de solidarité perdure et se renforce et nous ne lâcherons rien. Plus de 4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.

Le Collectif exige :

  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
  • Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !  Arrêt des livraisons d’armes à Israël !
  • Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !
  • Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un État Palestinien !
  • Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.

Lecture de poèmes gazaouis / MB

Le fou de guerre: qui arrêtera Netanyahu ?


Sites nucléaires visés, hauts gradés tués, réplique de Téhéran… Ce que l’on sait des frappes menées par Israël en Iran


L’attaque sur l’Iran a mobilisé « 200 avions de combats », a affirmé vendredi le gouvernement israélien. Pour justifier ses raids, l’armée israélienne affirme disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique.



Frappes israéliennes contre l’Iran: onde de choc diplomatique en Europe


Les frappes israéliennes contre l’Iran et ses installations militaires et nucléaires provoquent une vague de réactions à travers le monde, sur fond d’inquiétudes militaires et économiques. Le président des États-Unis, Donald Trump, y voit le moment pour l’Iran de conclure au plus vite un accord sur le nucléaire civil. Les réactions s’accumulent aussi en Europe où ces frappes provoquent une onde de choc diplomatique.



« La France réaffirme le droit d’Israël à se protéger et à assurer sa sécurité », réagit Emmanuel Macron après les frappes israéliennes en Iran


Le président de la République rappelle que Paris a « plusieurs fois condamné » le programme nucléaire iranien, comme avant lui le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

« La France réaffirme le droit d’Israël à se protéger et à assurer sa sécurité », a déclaré Emmanuel Macron, vendredi 13 juin, après les frappes israéliennes en Iran. Le président de la République rappelle avoir « plusieurs fois condamné » le programme nucléaire iranien, dans son message posté sur la plateforme X(Nouvelle fenêtre). « Pour ne pas mettre en péril la stabilité de toute la région », ajoute-t-il, j’appelle les parties à la plus grande retenue et à la désescalade », a-t-il ajouté.



Le programme nucléaire iranien, une obsession de 20 ans pour Netanyahu


L’attaque israélienne de vendredi contre l’Iran marque l’aboutissement de menaces agitées depuis près de vingt ans par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, quitte à froisser les Etats-Unis, premier allié d’Israël, mais peut-être seulement en apparence.

Ces frappes surviennent alors qu’une rencontre avait été annoncée pour dimanche entre Etats-Unis et Iran à Oman, pour tenter de parvenir à un accord sur la question nucléaire iranienne.


Israël vient de modifier le droit foncier en Cisjordanie. Voici ce que cela signifie.


Le gouvernement israélien a légalisé l’annexion de plus de 60 % de la Cisjordanie, mais personne n’en parle. Voici ce que cela signifie pour les Palestiniens.













Gaza. La poésie contre l’apocalypse


Gaza, y a-t-il une vie avant la mort ? C’est la question que posent Abdellatif Laâbi et Yassin Adnan en titre de leur Anthologie de la poésie gazaouie d’aujourd’hui aux éditions Points. Vingt-six voix d’autrices et d’auteurs disent l’enfer du génocide et l’indifférence du monde mais aussi la détermination des Palestiniens à rester sur leur terre.





Gaza : L’armée israélienne a commis des crimes de guerre en occupant des hôpitaux



Privations de soins, évacuations forcées aux conséquences fatales, destruction de structures médicales. Les forces armées israéliennes ont causé des décès de patients palestiniens et des souffrances évitables quand elles ont occupé des hôpitaux dans la bande de Gaza lors des hostilités qui se poursuivent, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui ; ces actes ont constitué des crimes de guerre.


Plus de 50000 morts dans la bande de Gaza: «C’est une opération de dévastation»


« Le bilan de l’agression israélienne atteint 50 021 martyrs et 113 274 blessés depuis le 7 octobre 2023 », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ce dimanche 23 mars. Des statistiques jugées fiables par les Nations unies.  



«La presse est attaquée»: en Cisjordanie occupée, la répression israélienne contre les journalistes s’aggrave


L’armée israélienne multiplie les raids dans les camps de réfugiés palestiniens et ceux-ci s’accompagnent souvent de destructions de maisons et de déplacements forcés de population. La présence de journalistes semble gêner l’État hébreu Arrestations, détentions, matériel détruit, interdiction de se déplacer, notamment à Jérusalem. On savait le quotidien des reporters et des photographes très dangereux à Gaza, mais il l’est aussi en Cisjordanie occupée.



Israël: le gouvernement entame une procédure pour destituer la procureure générale et aggrave la crise avec la justice


En Israël, le bras de fer entre l’exécutif et le judiciaire se poursuit. Après le limogeage du chef des renseignements intérieurs, un Conseil des ministres spécial s’est réuni dimanche 23 mars pour engager un processus de destitution de la conseillère juridique du gouvernement qui est également la procureure générale. Ce faisant, beaucoup accusent Benyamin Netanyahou de conflit d’intérêts, car le Premier ministre est visé par une procédure pour corruption.



L’extrême droite européenne en Israël pour parler antisémitisme, une invitation controversée


Une conférence internationale sur la lutte contre l’antisémitisme se déroulera fin mars à Jérusalem. Pour la première fois, des dirigeants et eurodéputés d’extrême droite européens sont invités à y prendre la parole. Une présence condamnée par de nombreux spécialistes de la question qui ont choisi de ne pas y participer.



Des frappes israéliennes sans précédent depuis le début de la trêve font des centaines de morts à Gaza



Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 330 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Après près de deux mois de trêve, la guerre a repris.



Guerre Israël-Gaza: après une nuit d’horreur, les services de santé sont «débordés»


La guerre a repris à Gaza cette nuit. Le bilan provisoire s’élève à 413 morts. Dans la foulée, Israël a ordonné aux Gazaouis d’évacuer les zones frontalières. Pris de court par ces bombardements, les habitants ont partagé sur les réseaux sociaux des témoignages de leur nuit d’horreur.



Guerre entre Israël et le Hamas : ce que l’on sait des frappes qui ont fait plus de 400 morts dans la bande de Gaza, après deux mois de cessez-le-feu


Ces bombardements, menés dans la nuit de lundi à mardi, font suite « au refus répété du Hamas de libérer nos otages », a déclaré le gouvernement israélien. Le mouvement palestinien, lui, considère que Benyamin Nétanyahou a décidé de « reprendre la guerre ».



Offensive israélienne contre Gaza : « J’ai été saisi par une peur terrible, une très grande angoisse », raconte le frère d’un otage toujours détenu par le Hamas


Ilay David, dont le frère, Evyatar, a été kidnappé par le Hamas le 7-Octobre, s’inquiète mardi sur franceinfo que les nouveaux bombardements d’Israël sur Gaza mettent en danger les otages.

Alors qu’Israël a procédé à des frappes sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi 17 mars à mardi 18 mars, Ilay David, le frère d’un otage israélien toujours détenu par le Hamas confie à franceinfo mardi avoir été « saisi par une peur terrible, une très grande angoisse ». Son frère, Evyatar, a été kidnappé par le mouvement islamiste palestinien lors du festival Nova, à Réïm, le 7 octobre 2023.



En Israël, un parti d’extrême droite fait son retour dans la coalition de Benyamin Nétanyahou


Itamar Ben Gvir, alors ministre de la Sécurité nationale, et deux autres ministres avaient annoncé leur départ le 19 janvier, dénonçant l’accord de trêve « scandaleux » avec le Hamas entré en vigueur ce jour-là.

Le parti d’extrême droite Force juive d’Itamar Ben Gvir va revenir au sein de la coalition au pouvoir en Israël deux mois après l’avoir quittée, a annoncé mardi 18 mars le Likoud, le parti du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.



Des ministres israéliens d’extrême droite se félicitent de l’assaut sur Gaza


Itamar Ben-Gvir, qui avait quitté le cabinet lors de la signature de l’accord de cessez-le-feu en janvier, a réintégré la coalition gouvernementale après la reprise des combats.

Le ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, et l’ancien ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ont salué l’assaut israélien de mardi sur Gaza, qui a tué plus de 400 Palestiniens jusqu’à présent.



Bombardements sur Gaza : «ce n’est pas une attaque d’un jour», assure le ministre des Affaires étrangères d’Israël


Israël a mené dans la nuit de lundi au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Elles ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien.

Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou – avec l’aval des Etats-Unis –, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain», affirme un communiqué du gouvernement israélien.

Le Hamas accuse Israël de «torpiller» la trêve et d’avoir «décidé de sacrifier» les otages restant dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste estime aussi que Benyamin Nétanyahou se sert de la guerre comme d’une «bouée de sauvetage» face à ses problèmes politiques.

L’armée de l’Etat hébreu a ordonné ce mardi matin à la population de Gaza d’évacuer les zones frontalières. De son côté, la défense israélienne a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’école en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.

Lire ICI

« Rendre Gaza inhabitable faisait partie du plan »


Denis Sieffert, journaliste et chercheur associé à l’Iris, revient sur l’ampleur de la destruction de la bande de Gaza par l’armée israélienne. Selon lui, Benyamin Netanyahou et son gouvernement ont délibérément rasé la zone afin de pousser les Palestiniens à l’exil.



Gaza: le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, une personnalité du secteur de la santé, a été torturé


Décrit par Amnesty International comme « la voix du secteur de la santé dévasté de Gaza », Hussam Abou Safiya, le directeur de l’hôpital Kamal Adwan arrêté fin décembre dernier dans l’enclave, a été torturé par les Israéliens pendant sa détention au centre Sde Teiman, dans le sud d’Israël, affirment des avocats qui ont pu le rencontrer. Soupçonné par l’armée israélienne d’être un « opérateur du Hamas », celui-ci est aujourd’hui incarcéré à la prison militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée. 



« Les rôles sont toujours inversés »

Le journal de Rami Abou Jamous pour Orient XXI


Après le cinquième échange de prisonniers, il y a deux jours, les Israéliens se sont retirés de l’axe de Netzarim, qui séparait depuis le début de la guerre le Nord de la bande de Gaza du Sud. Cet « axe » n’était pas seulement une route. C’était un de terrain d’une superficie de 75 km² et de 7 km de large, qui traversait la bande d’est en ouest, du rond-point Naboulsi jusqu’au pont de Wadi Gaza. 



Troyes: rassemblement et manifestation

Samedi 22 février à 10h30

Place Jean-Jaurès

à l’appel du Collectif aubois pour la Paix

Liban: l’inquiétante fragilité du cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël



Une dizaine de personnes ont été blessées par des tirs israéliens dans le sud du Liban depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, mercredi 27 novembre à l’aube. La multiplication de ces incidents intervient alors que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a rappelé jeudi qu’il avait « parlé de cessez-le-feu (non) pas de (la) fin de la guerre » et a menacé d’une « guerre à grande échelle si les lignes rouges de l’accord sont franchies ».

Ces incidents, qui montrent la fragilité du cessez-le-feu, inquiètent les Libanais car les tirs israéliens ne répondaient apparemment à aucune provocation de la part de combattants du Hezbollah.



La diplomatie peine à se faire entendre au Liban



Salué par la plupart des dirigeants de la planète, le cessez-le-feu entré en vigueur cette semaine au Liban entre Israël et le Hezbollah intervient après une guerre ouverte depuis près de deux mois. Les diplomates vont donner de la voix pour faire perdurer cette trêve, en tentant notamment de se faire entendre des forces militaires engagées sur le terrain libanais.   


France : ça ne tourne vraiment pas rond



« Immunité » de Netanyahou face à la CPI : « C’est un manque de connaissance juridique et une faute morale »


La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt la semaine dernière, notamment contre Benyamin Netanyahou. Etat partie de la CPI, la France a estimé que le dirigeant israélien bénéficie d’une « immunité ». Une annonce qui renforce le « deux poids, deux mesures » puisque le mandat d’arrêt pour Vladimir Poutine sera appliqué, juge Mathilde Philip-Gay, professeure de droit public.



« On parle d’humains, pas de poissons » : la gauche indignée que le ministre de la Mer réponde sur un naufrage de migrants


A l’Assemblée nationale, la députée communiste Elsa Faucillon a interrogé le gouvernement sur les naufrages de migrants dans la Manche.

Alors qu’elle s’adressait à Michel Barnier et à son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en charge de la politique migratoire, c’est le ministre de la Mer et de la Pêche qui a répondu.



Des associations écologistes dénoncent des violences « intolérables » d’agriculteurs et annoncent porter plainte


Des plaintes ont été déposées pour des faits survenus mardi dans la Manche et dans l’Indre, et vont l’être jeudi concernant des faits advenus dans les Hautes-Alpes, a affirmé le mouvement France Nature Environnement.

Trois associations de protection de l’environnement ont été ciblées par des agriculteurs au cours des dernières vingt-quatre heures, a dénoncé, mercredi 27 novembre, le mouvement France Nature Environnement (FNE) qui les chapeaute.



Les quartiers, angle mort de la santé mentale en France ?


La santé mentale a été érigée grande cause nationale pour 2025 et nous sommes tous concernés. En France, une personne sur cinq souffrirait d’un trouble psychique ou d’une maladie mentale. Mais quid de la situation quand on habite un quartier difficile ? Et plus largement, sommes-nous tous égaux devant l’accès aux soins ?

C’est le sujet de notre discussion avec Mama Sy, conseillère régionale, Dr Makasso, ethno-psychologue, et Kathia Idri, sophrologue.



Education à la sexualité : après les propos du ministre délégué Alexandre Portier, la Ciivise et le Planning familial répliquent aux pressions conservatrices


Mercredi au Sénat, ce membre du gouvernement a estimé que le projet de programme d’éducation à la sexualité n’était, « en l’état, pas acceptable », se rangeant aux côtés d’organisations conservatrices.

« Des informations mensongères » et « dangereuses ». Plusieurs organisations, telles que le Planning familial et la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), ont dénoncé jeudi 28 novembre la fronde conservatrice contre le futur programme d’éducation à la sexualité. « Des voix isolées mais véhémentes se font entendre pour attaquer ce programme et le vider de son contenu, voire pousser le gouvernement à y renoncer », déplore cette dernière dans un communiqué publié sur X, après la prise de parole remarquée du ministre délégué à la réussite scolaire, Alexandre Portier (LR), mercredi au Sénat.



« Violence inouïe », « abattoir » etc : des journalistes dénoncent les méthodes de France TV


Suite à la suppression des journaux nationaux de France 3, branle-bas de combat à France Télévisions. Depuis plusieurs années, conséquence de la fusion des rédactions nationales de France 2 et France 3, des journalistes se retrouvent placardisés et relégués à faire des micros-trottoirs. Beaucoup d’entre eux se sentent dépossédés de leur métier et parlent de violence sociale. Une dérive qui se répercute sur la qualité de l’information et sur les choix éditoriaux. Malgré les alertes, notamment de la Société des journalistes de France 3, la direction ne semble pas prendre la mesure du problème.



Entre dîners clandestins et deals politiques, le RN tisse sa toile pour intégrer les cercles de pouvoir


Dans les cercles de l’élite parisienne comme chez les notables locaux, on ouvre de nouveaux accès au parti d’extrême droite, jusqu’alors cantonné à la marginalité.

Sébastien Chenu est à son aise. Le très sélect Cercle de l’Union interalliée, rue du Faubourg Saint-Honoré, reçoit du beau monde, ce soir de novembre. Coupe de champagne à la main, il badine avec l’ancien président du Medef Pierre Gattaz, salue l’ex-ministre macroniste Muriel Pénicaud, aperçoit Denis Ranque l’ancien patron de Thales. On remet, ce jour, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur à Ross McInnes, le président du conseil d’administration de Safran, et « vieil ami » de Sébastien Chenu, qui l’a naturellement convié. L’élu est le seul représentant du Rassemblement national, mais sa présence ne défrise pas l’assemblée, qui réunit ce que Paris produit de mieux dans le monde politique et entrepreneurial. C’est peut-être un détail pour vous. Mais le lieutenant de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale le note : c’est la première fois qu’il est invité à un tel événement.

Une trêve bien fragile au Liban et aucune avancée pour Gaza



« Netanyahou n’a aucune envie de jouer le rôle d’un artisan de la paix »
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Aucune avancée à prévoir sur Gaza, aucune garantie d’une paix durable au Liban…

Netanyahou: cafouillages en France



Mandat d’arrêt de la CPI : Benyamin Nétanyahou bénéficie d’une « immunité », estime le ministère des Affaires étrangères français


Mardi, Michel Barnier avait affirmé que la France appliquerait « rigoureusement les obligations qui lui incombent » si le Premier ministre israélien se rendait sur le territoire, sans donner davantage de précisions.



Que faire de Netanyahou ?


La décision des juges de la Cour pénale internationale (CPI) de délivrer un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou agit comme un révélateur pour toutes les capitales occidentales. Et dans l’attitude à adopter, la France semble avoir choisi le mauvais camp.



Arrêter Netanyahou ou pas ? Valls, Glucksmann : le bal des hypocrites


Peut-on parler de double standard en matière de justice internationale, quand on compare le traitement dont font l’objet Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahou ? La CPI peut-elle encore faire face à la pression diplomatique ? Beligh Nabli décortique ces enjeux avec finesse et précision.