L’islamiste politique ne décide jamais d’une révolution, mais de comment la parasiter

Par Kamel Daoud

Kamel Daoud en 2019. Durant la décennie 1990-2000, il a été rédacteur en chef au Quotiden d’Oran.• Crédits : ULF ANDERSEN / AURIMAGES – AFP

Tribune |Comment la Religion arrive-t-elle presque toujours à voler nos révolutions ? Comment opère-t-elle ce hold-up des espoirs et des soulèvements ? L’écrivain Kamel Daoud livre une analyse subjective, personnelle, « impliquée », de son aventure intellectuelle et artistique depuis quatre décennies.

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Discours d’Emmanuel Macron : « On attendait peut-être une parole un peu plus forte, qui prend du recul », déplore Arié Alimi

Me Arie Alimi, avocat au barreau de Paris et membre de la Ligue des Droits de l’Homme, le 12 janvier 2020. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

L’avocat de la Ligue des droits de l’Homme s’inquiète « des appels à viser des musulmans » émanant d’ « une grande partie des forces politiques françaises ». En faisant cela, on fait le jeu des islamistes qui tentent de « stigmatiser les musulmans pour créer encore plus de radicalisation et éventuellement d’engouement terroriste ».

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« Nos autorités ont laissé se développer ce qui allait devenir l’islamisme »

Les collègues, la hiérarchie, l’éducation nationale

Par la rédaction de CHARLIE HEBDO.fr

Ne pas jeter d’huile sur le feu. C’est un sujet sensible. Ne pas heurter les convictions des élèves et des familles. Surtout ne pas risquer d’être soupçonné de racisme. Attention à ne pas imposer une vision trop stricte de la laïcité. Si certains élèves refusent d’aller à certains cours, pourquoi ne pas leur proposer une solution de remplacement ? Pas de provocation. Moins on en parle, mieux on se porte… Souvent, la difficulté qu’ont les enseignants à aborder les thèmes de la laïcité, de la liberté d’expression, des attentats islamistes, à parler de Charlie à l’école, est aussi liée à l’attitude désespérante de leurs collègues, qui baissent les bras ou, pire, anticipent les « tabous » réels ou supposés des élèves. A l’attitude de leur hiérarchie, qui ne les soutient pas. Ou à celle, enfin, d’une institution qui préfère « ne pas faire de vagues ». Témoignage d’un retraité de l’Éducation nationale.

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