Condamnations du RN : saturation de la comm’, discrédit de l’État de droit



À la Une des grands médias, le traitement de la vaste affaire politico-financière dite des « assistants FN au Parlement européen » a tourné au fiasco journalistique. De spectacularisation en partis pris enflammés en défense du RN et de Marine Le Pen, en passant par une personnalisation quasi systématique des enjeux, cette séquence met à jour le niveau d’emprise du journalisme politique et de la communication sur l’information et le débat public, mais aussi l’ampleur de la banalisation du parti d’extrême droite et de la délinquance en « col blanc » dans une large partie de l’éditocratie.

D’ici et d’ailleurs


L’affaire Quatennens et les hypocrisies du journalisme politique


La DGSI perquisitionne et embarque quatre grévistes de RTE


Vers la fin des restaurants universitaires ?


Naufrages en Grèce : au moins 17 morts, dont 16 jeunes femmes africaines


L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri en grève de la faim contre sa détention administrative

Présidentielle 2022 : Soirée mondaine entre éditocrates sur France 2


Dix-sept éditorialistes réunis pour une même émission ? Ni BFM-TV, ni C8, ni RMC n’avaient osé. France 2… si. Présentée par Léa Salamé et Laurent Ruquier, l’édition spéciale de « On est en direct », samedi 2 avril, a réussi – en moins de deux heures – la synthèse du journalisme politique moderne : polarisation du débat autour de l’extrême droite, commentaire permanent et dépolitisation, entretenus par une bande de « stars de médias » socialement homogène et en représentation pour elle-même, aussi déconnectée qu’inconséquente.

Lire ICI

La présidentielle dans le 20h de France 2 : le format contre l’information


Six mois durant, du 1er septembre 2021 au 28 février 2022, nous avons observé comment le 20h de France 2 a traité de l’élection présidentielle, des pré-campagnes et des campagnes des candidats. Bilan : hormis quelques dispositifs spéciaux abordant le fond des programmes, le pire du journalisme politique dominant se donne à voir (micro-sujets, focalisation sur les jeux d’appareils escamotant les programmes, dépolitisation…).

Lire ICI