Tout (ou presque) sur l’IA



En Europe, les étrangers premières victimes de l’intelligence artificielle


Alors que s’ouvre à Paris cette semaine le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, chefs d’État, chefs d’entreprise, chercheurs et société civile sont appelés à se prononcer sur les risques et les limites de ses usages. Des biais discriminatoires et des pratiques abusives ont déjà été observés, en particulier dans la gestion européenne de l’immigration.



Sommet à Paris : les travailleurs, victimes inégales de l’IA


Patrons, syndicats et organisations internationales se sont réunis ce lundi 10 février lors d’une table ronde pour échanger sur l’avenir du travail et la menace de l’automatisation qui pèse sur les emplois.

Des robots à la place des profs ? Des algorithmes au lieu de caissiers ? Et des chatbots plutôt que des médecins ? Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle est tout juste lancé ce lundi 10 février à Paris qu’il s’attaque à une thématique épineuse : l’avenir du monde du travail à l’heure où ChatGPT et compères s’installent dans certaines entreprises.




« Les sacrifiés de l’IA » : dans son documentaire, Henri Poulain révèle les coulisses d’une industrie qui exploite la misère humaine


Le réalisateur Henri Poulain dans son documentaire « Les Sacrifiés de l’IA », diffusé mardi sur France 2, lève le voile sur les conditions de travail de celles et ceux qui alimentent la matrice, une image bien loin de cet esprit universel espéré.

« L’estimation de la Banque mondiale, c’est entre 150 et 430 millions de personnes en 2023« , ce sont les chiffres du nombre de data workers qui à travers le monde recueillent des milliards de données, les datas, afin d’alimenter l’intelligence artificielle (IA), rapporte Henri Poulain.



L’IA nous promet-elle un monde meilleur ? On en parle avec A. Ayari, G. Grallet et C. Dansette


C’est une révolution telle que certains la comparent à l’électricité ou au chemin de fer : l’intelligence artificielle (IA). Elle est au cœur du sommet qui vient de s’ouvrir à Paris, en présence de nombreux dirigeants politiques et patrons de la tech. Depuis quand l’IA est-elle entrée dans nos vies ? Est-elle un miracle technologique ou une menace pour nos sociétés ? 



« Ce n’est pas de la science-fiction, ça se passe en ce moment » : comment l’IA abîme-t-elle nos démocraties ?


L’intelligence artificielle fascine autant qu’elle divise. Tandis que certains placent beaucoup d’espoir en elle dans des applications comme la médecine ou la décarbonation de l’industrie, d’autres pointent les risques que font peser sur nos démocraties. L’ouverture du sommet mondial sur l’action pour l’intelligence artificielle ce lundi 10 février à Paris a relancé les débats sur les conséquences de la course au développement de ces technologies. 



Intelligence artificielle : les 7 choses qu’on ne vous dit pas


Les 10 et 11 février, la France accueille le Sommet mondial sur l’Intelligence Artificielle (IA). Au programme : une vitrine sur l’avenir qui n’exposera pas les dangers de l’IA. Bien que ces technologies offrent des avancées dans plusieurs domaines dont celui de la médecine, elles présentent aussi des menaces pour les droits humains. Avec plusieurs organisations de la société civile, nous listons ici les faces cachées de l’IA, celles qui ne seront pas présentées pendant le sommet.



RSF et l’Alliance lancent le rapport Spinoza : un usage responsable de l’IA est possible dans les rédactions


Alors que s’ouvre à Paris le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, Reporters sans frontières (RSF) et son partenaire l’Alliance pour la presse d’information générale (l’Alliance) publient le rapport “SpinozIA, vers un journalisme augmenté et éthique”, restituant les observations et conclusions de l’expérimentation du projet Spinoza, premier outil d’intelligence artificielle (IA) conçu en collaboration avec des journalistes et des éditeurs de presse.  Spinoza montre que l’innovation dans les médias est possible, mais qu’elle ne peut s’accomplir qu’en impliquant les journalistes dans le processus et en mutualisant cette innovation technologique entre plusieurs rédactions. 



Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle : pour une prise en compte des droits fondamentaux


Les 10 et 11 février, la France accueille un sommet international consacré à l’intelligence artificielle (IA). Les évolutions technologiques et scientifiques majeures auxquelles elle correspond entraînent des changements de société profonds. Le Défenseur des droits insiste pour que les droits fondamentaux ne soient pas oubliés dans ce moment important.



« À chaque innovation numérique, on constate une recrudescence des conflits au Congo »


Les Congolais replongent dans la guerre sur fond de pillage de leurs ressources pendant qu’un sommet sur l’IA se tient à Paris en présence des industriels de la tech. Quel est le lien entre ces deux actualités ? Le sociologue Fabien Lebrun nous répond.



L’intelligence artificielle va accroître les inégalités entre hommes et femmes dans le travail, prévient le directeur de l’OIT


Le directeur général de l’Organisation internationale du Travail a alerté ce lundi, lors du sommet sur l’IA à Paris, sur le fait que « la plupart des emplois qui seront automatisés seront des emplois dans lesquels nous avons une majorité de femmes qui travaillent ».



IA générative à l’école ou quand ChapGPT pense pour moi


ChapGPT analyse et produit du discours. Une apparence de « pensée » en libre accès dont les élèves ont déjà compris tout l’intérêt qu’elle pouvait avoir pour faire leurs devoirs à la maison, en particulier dans les matières qui supposent rédaction de réponses. Et une catastrophe en marche pour la formation intellectuelle des jeunes.



La justice peut-elle contrer Donald Trump ?



Les Bourses mondiales sont en net recul ce lundi (3 février 2025), secouées par l’ampleur des droits de douane annoncés par Donald Trump. Cela fait partie des nombreuses mesures prises au pas de charge par le nouveau président américain qui n’a eu de cesse de signer des décrets depuis son investiture. Parmi ces décisions, beaucoup font déjà l’objet de plaintes et de recours en justice. À quel point Donald Trump a-t-il les mains libres pour imposer sa politique ? Jusqu’où la justice est-elle compétente sans menacer la séparation des pouvoirs ?



Rétention de migrants à Guantanamo: «Une perspective inhumaine et illégale» dans une zone de non-droit


Le président Donald Trump veut faire de la base américaine de Guantanamo, connue pour sa prison militaire ouverte après le 11-Septembre, un centre géant de rétention pour 30 000 migrants sans papiers. Une annonce qui suscite de vifs débats et rappelle des souvenirs douloureux. Entretien avec Brian Concannon, avocat aux États-Unis et directeur de l’Institut pour la justice et la démocratie en Haïti.



Nouvelles sanctions des États-Unis contre la Cour pénale internationale : un frein colossal à la lutte contre l’impunité


Véritable menace pour la CPI, la loi dite « Illegitimate Court Counteraction » a pour conséquence directe et voulue d’entraver l’efficacité de la Cour dans la poursuite et la sanction des crimes dits « internationaux ». Si Donald Trump a perdu son premier pari de l’adopter avant la visite de Benjamin Netanyahu à Washington le 4 février, Il n’y a toutefois pas matière à crier victoire hâtivement. Par Emmanuel Daoud et Marie Lehmo



Aux Etats-Unis, une juge fédérale prolonge la suspension du gel des subventions publiques décidé par Donald Trump


Selon la magistrate, la Maison Blanche n’a pas justifié la nécessité de priver « des millions d’Américains de ressources vitales » avec « moins de vingt-quatre heures de préavis ».

Une juge américaine a prolongé, lundi 3 février, la suspension du gel des subventions publiques décidé la semaine dernière par le président Donald Trump. Dans un mémo, publié le 27 janvier, la Maison Blanche avait demandé aux ministères et aux agences fédérales de geler des dépenses d’« assistance » – subventions et allocations notamment – et d’en faire une revue d’ensemble afin de s’assurer de leur conformité avec « les priorités présidentielles ».



La politique du «big deal» de Trump


Le « big deal » : la grosse affaire ou encore le marchandage comme arme politique… C’est l’un des joujoux favoris du président américain. Il tempête, il exige, il menace pour négocier ensuite au mieux. Bref, il bluffe, pour reprendre le terme utilisé par Le Monde. Et ça passe… tout juste…



Guerre en Ukraine : Donald Trump lorgne sur les métaux précieux ukrainiens en échange de l’aide américaine


A l’automne dernier, Kiev avait ouvert la porte à une « exploitation commune des ressources stratégiques » de l’Ukraine avec ses partenaires internationaux.

Des armes contre des métaux précieux ? Le marchandage est lancé. Le président américain, Donald Trump, a réclamé, lundi 3 février, « des assurances » de la part de l’Ukraine pour mettre la main sur ses « terres rares », des métaux très utilisés dans l’électronique, en contrepartie de l’aide américaine



Suspendre les transferts d’armes à Israël pour mettre fin à la complicité dans des abus israéliens


Des armes fournies par les États-Unis sont liées aux atrocités commises par Israël à Gaza.

Les États-Unis se rendront complices des graves violations commises par le gouvernement israélien à Gaza tant que Washington continuera à lui fournir des armes et d’autres formes d’aide militaire, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui, alors que le président Donald Trump s’apprête à accueillir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.



Le gel de l’aide internationale américaine par Donald Trump plonge le journalisme mondial dans le chaos


Le président Donald Trump a gelé des milliards de dollars de subventions d’aide internationale à travers le monde, dont plus de 268 millions de dollars alloués par le Congrès pour soutenir les médias indépendants et la libre circulation de l’information. Dénonçant une décision qui plonge les ONG, les médias et les journalistes, qui font un travail essentiel, dans le chaos de l’incertitude, Reporters sans frontières (RSF) appelle les soutiens publics et privés internationaux à s’engager pour la pérennité des médias indépendants.



La cancel culture à la sauce Trump


Le 47e président des États-Unis a lancé sans attendre une vaste politique de censure, faisant retirer des pages Internet des sites fédéraux concernant les droits des personnes LGBT, la santé, le réchauffement climatique…



Des organisations de presse demandent au gouvernement de renforcer le secret des sources des journalistes



Depuis l’adoption de la loi Dati, il est possible de lever le secret des sources en invoquant un « impératif prépondérant d’intérêt public ».

Plus de 80 organisations de presse demandent lundi 13 janvier au gouvernement de « garantir la protection du secret des sources », avant la possible mise en examen d’une journaliste du média d’investigation Disclose visée par une enquête sur des atteintes au secret défense. Ariane Lavrilleux est convoquée vendredi par une juge d’instruction, a précisé Disclose, qui dénonce « un nouveau cap » franchi « dans les pressions exercées contre les journalistes qui enquêtent sur des affaires d’Etat ».

France : ça ne tourne vraiment pas rond



« Immunité » de Netanyahou face à la CPI : « C’est un manque de connaissance juridique et une faute morale »


La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt la semaine dernière, notamment contre Benyamin Netanyahou. Etat partie de la CPI, la France a estimé que le dirigeant israélien bénéficie d’une « immunité ». Une annonce qui renforce le « deux poids, deux mesures » puisque le mandat d’arrêt pour Vladimir Poutine sera appliqué, juge Mathilde Philip-Gay, professeure de droit public.



« On parle d’humains, pas de poissons » : la gauche indignée que le ministre de la Mer réponde sur un naufrage de migrants


A l’Assemblée nationale, la députée communiste Elsa Faucillon a interrogé le gouvernement sur les naufrages de migrants dans la Manche.

Alors qu’elle s’adressait à Michel Barnier et à son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en charge de la politique migratoire, c’est le ministre de la Mer et de la Pêche qui a répondu.



Des associations écologistes dénoncent des violences « intolérables » d’agriculteurs et annoncent porter plainte


Des plaintes ont été déposées pour des faits survenus mardi dans la Manche et dans l’Indre, et vont l’être jeudi concernant des faits advenus dans les Hautes-Alpes, a affirmé le mouvement France Nature Environnement.

Trois associations de protection de l’environnement ont été ciblées par des agriculteurs au cours des dernières vingt-quatre heures, a dénoncé, mercredi 27 novembre, le mouvement France Nature Environnement (FNE) qui les chapeaute.



Les quartiers, angle mort de la santé mentale en France ?


La santé mentale a été érigée grande cause nationale pour 2025 et nous sommes tous concernés. En France, une personne sur cinq souffrirait d’un trouble psychique ou d’une maladie mentale. Mais quid de la situation quand on habite un quartier difficile ? Et plus largement, sommes-nous tous égaux devant l’accès aux soins ?

C’est le sujet de notre discussion avec Mama Sy, conseillère régionale, Dr Makasso, ethno-psychologue, et Kathia Idri, sophrologue.



Education à la sexualité : après les propos du ministre délégué Alexandre Portier, la Ciivise et le Planning familial répliquent aux pressions conservatrices


Mercredi au Sénat, ce membre du gouvernement a estimé que le projet de programme d’éducation à la sexualité n’était, « en l’état, pas acceptable », se rangeant aux côtés d’organisations conservatrices.

« Des informations mensongères » et « dangereuses ». Plusieurs organisations, telles que le Planning familial et la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), ont dénoncé jeudi 28 novembre la fronde conservatrice contre le futur programme d’éducation à la sexualité. « Des voix isolées mais véhémentes se font entendre pour attaquer ce programme et le vider de son contenu, voire pousser le gouvernement à y renoncer », déplore cette dernière dans un communiqué publié sur X, après la prise de parole remarquée du ministre délégué à la réussite scolaire, Alexandre Portier (LR), mercredi au Sénat.



« Violence inouïe », « abattoir » etc : des journalistes dénoncent les méthodes de France TV


Suite à la suppression des journaux nationaux de France 3, branle-bas de combat à France Télévisions. Depuis plusieurs années, conséquence de la fusion des rédactions nationales de France 2 et France 3, des journalistes se retrouvent placardisés et relégués à faire des micros-trottoirs. Beaucoup d’entre eux se sentent dépossédés de leur métier et parlent de violence sociale. Une dérive qui se répercute sur la qualité de l’information et sur les choix éditoriaux. Malgré les alertes, notamment de la Société des journalistes de France 3, la direction ne semble pas prendre la mesure du problème.



Entre dîners clandestins et deals politiques, le RN tisse sa toile pour intégrer les cercles de pouvoir


Dans les cercles de l’élite parisienne comme chez les notables locaux, on ouvre de nouveaux accès au parti d’extrême droite, jusqu’alors cantonné à la marginalité.

Sébastien Chenu est à son aise. Le très sélect Cercle de l’Union interalliée, rue du Faubourg Saint-Honoré, reçoit du beau monde, ce soir de novembre. Coupe de champagne à la main, il badine avec l’ancien président du Medef Pierre Gattaz, salue l’ex-ministre macroniste Muriel Pénicaud, aperçoit Denis Ranque l’ancien patron de Thales. On remet, ce jour, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur à Ross McInnes, le président du conseil d’administration de Safran, et « vieil ami » de Sébastien Chenu, qui l’a naturellement convié. L’élu est le seul représentant du Rassemblement national, mais sa présence ne défrise pas l’assemblée, qui réunit ce que Paris produit de mieux dans le monde politique et entrepreneurial. C’est peut-être un détail pour vous. Mais le lieutenant de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale le note : c’est la première fois qu’il est invité à un tel événement.

L’Arcom inflige 150 000 euros d’amendes à la chaîne CNews pour avoir diffusé des propos inexacts sans vérification ni contradiction



La chaîne d’information est notamment sanctionnée pour avoir présenté l’avortement comme la « première cause de mortalité dans le monde ».

Deux programmes de la chaîne CNews ont fait l’objet d’amendes de 100 000 et 50 000 euros en raison de plusieurs manquements, a révélé l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, jeudi 14 novembre;



L’ESJ Paris rachetée par des investisseurs de droite, nouvelle étape de la bollorisation des médias


La plus ancienne école de journalisme au monde a été rachetée par un groupe d’investisseurs conservateurs, dont le milliardaire d’extrême droite Vincent Bolloré. Faisant craindre qu’elle ne se transforme en pépinière pour médias bollorisés.



Les départs du Guardian et de La Vanguardia de X sont le symptôme de l’échec des régulations des plateformes


Les deux titres d’information générale vont cesser de publier sur X, en raison de la place prépondérante de la désinformation sur cette plateforme. Pour Reporters sans frontières (RSF), c’est la révélation tonitruante de l’échec des pouvoirs publics à construire, jusqu’à maintenant, un cadre de régulation des plateformes protégeant l’information fiable. 

Le Liban accuse Israël de «refuser» tout cessez-le-feu après de nouvelles frappes



Après plus d’un mois de conflit entre Israël et le Hezbollah, les émissaires américains ont rencontré le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu pour essayer de trouver une solution vers un accord de cessez-le-feu entre les deux parties. Mais ce vendredi, la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a été à nouveau visée par des frappes israéliennes.



L’OMS condamne une attaque israélienne contre un hôpital de Gaza, le nord d’Israël sous la menace


Le patron de l’OMS a condamné, jeudi, une nouvelle attaque israélienne sur l’hôpital de Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, qui a fait des blessés et causé d’important dégâts. Au moins 39 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes dans le nord de Gaza. Côté israélien, sept civils ont été tués par des roquettes tirées depuis le territoire libanais sur la ville de Metoula, dans le nord du pays.



La vaccination contre la polio reprendra samedi au nord de Gaza, annonce l’OMS


Les demandes des Etats-Unis ont été entendues. La campagne de vaccination contre la polio doit reprendre samedi 2 novembre dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé le patron de l’Organisation mondiale de la santé vendredi. « Nous sommes assurés de la pause humanitaire nécessaire dans la ville de Gaza pour mener à bien la campagne », écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social X



L’économie d’Israël mise à mal par les guerres à Gaza et au Liban


Le gouvernement israélien a présenté jeudi 31 octobre son projet de budget pour 2025, un budget d’austérité prévoyant une réduction des dépenses publiques et une hausse d’impôts pour faire face à un effort de guerre sans précédent. Car les différents conflits menés par Israël pèsent sur l’économie du pays.



La censure israélienne


Le témoignage de Rami Abou Jamous, journaliste qui a reçu, pour son « Journal de bord à Gaza », deux récompenses au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre, dans la catégorie presse écrite et prix Ouest-France et un autre pour le reportage « Gaza, fuir l’enfer ».



De l’importance des récits médiatiques


Depuis octobre 2023, les frappes israéliennes sur le Liban ont tué plus de 2.700 personnes – dont 1.600 au cours des cinq dernières semaines –, blessé 13.000 et déplacé 1.3 million, soit le cinquième d’une population dont 82% vit sous le seuil de pauvreté : pour décrire l’ampleur de cette violence et ces atrocités, les mots comptent.




Plus exposés, toujours réprimés : RSF appelle à soutenir les journalistes travaillant sur les droits des femmes et les violences de genre dans le rapport “Le journalisme à l’ère #MeToo”



Sept ans après le momentum médiatique déclenché par la première enquête journalistique sur l’affaire Weinstein aux États-Unis, Reporters sans frontières (RSF) publie le rapport “Le journalisme à l’ère #MeToo”. Des médias sont nés dans le sillon de ce mouvement de libération de la parole qui a endossé différents slogans à travers le monde, des rédactions ont repensé leurs pratiques, et des réseaux de journalistes se sont créés. Toutefois, enquêter sur les droits des femmes reste dangereux. À l’aune de cette étude exclusive, RSF émet plusieurs recommandations pour soutenir les journalistes qui travaillent sur les droits des femmes et les violences de genre. 

Lire le rapport

Bande de Gaza: 365 km² anéantis par Israël en 365 jours, «une volonté de détruire une mémoire»



La bande de Gaza n’est plus qu’un macabre théâtre de ruines. En une année, l’armée israélienne a tué près de 42 000 palestiniens dans l’enclave et en a blessé près de 100 000, en majorité des femmes et des enfants. Elle a aussi détruit la majeure partie d’un territoire devenu aujourd’hui inhabitable et qui perd toute mémoire.



Cisjordanie occupée: le camp de Tulkarem, cible de la violence de l’armée et des colons israéliens


Voilà un an que l’armée israélienne a lancé une vaste offensive sur Gaza, mais aussi en Cisjordanie, Israël affirmant lutter contre le Hamas après l’attaque du 7 octobre. Début septembre, la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, craignait que la « violence génocidaire d’Israël » ne s’étende de Gaza en Cisjordanie. Ce territoire palestinien est occupé illégalement par Israël, et l’armée israélienne mène de violentes incursions dans les villes et camps de réfugiés, tels que celui de Tulkarem. 



Guerre au Proche-Orient: les travailleurs migrants dans l’œil du cyclone au Liban


Les frappes israéliennes contre le Liban ont entraîné la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes et les bombardements de l’armée israélienne poussent les habitants de Beyrouth à quitter leurs maisons. Des dizaines de milliers de migrants originaires d’Asie ou d’Afrique travaillent au Liban et parfois cherchent à quitter le pays. Parmi eux, de nombreux employés de maisons, souvent des femmes, qui se retrouvent livrées à elles-mêmes.



Liban : « C’est une véritable course contre la montre, il faut agir vite »


Depuis fin septembre 2024, la situation au Liban s’est dégradée à une vitesse alarmante. Plusieurs régions du pays sont le théâtre de bombardements, notamment, le sud, l’est avec la plaine de la Békaa et la banlieue sud de Beyrouth.

Édouard Beigbeder, représentant du bureau de l’UNICEF au Liban, livre son constat alarmant.

Depuis le 23 septembre 2024, la guerre au Liban a pris une tournure dramatique. Quelle est la situation sur place ?

En octobre 2023, les impacts se concentraient principalement au sud du pays, mais aujourd’hui, les répercussions se font ressentir à l’échelle nationale. Je préfère vous fournir des chiffres qui illustrent clairement l’ampleur de la situation.

Depuis le début de la guerre, plus de 127 enfants ont été tués, dont 100 les 11 derniers jours, et plus de 890 enfants ont été blessés, dont 690 les deux dernières semaines. Plus de 350 000 enfants ont été déplacés à l’heure actuelle, mais le chiffre ne cesse d’augmenter.



Une quarantaine de sociétés de journalistes réclament de nouveau l’accès à Gaza


Un an après le 7-Octobre, de nombreuses sociétés de journalistes et rédactions, dont la SDJ de Mediapart, demandent dans une tribune collective aux instances internationales et aux dirigeants de tous les pays d’appeler à l’ouverture de ce territoire à la presse pour qu’elle y exerce son métier : informer.



7 octobre : un an de désinformation sur le conflit israélo-palestinien


Arme de guerre à part entière, la désinformation entourant le conflit israélo-palestinien inonde les réseaux sociaux et parfois les médias traditionnels. Depuis l’attaque du 7 octobre, cette guerre de l’opinion publique s’exporte jusque dans l’hexagone.

Guerre au Proche-Orient : escalade au Liban


Depuis octobre 2023, les tirs de roquettes et de missiles quasi quotidiens entre Israël et la branche armée du groupe libanais Hezbollah se sont considérablement aggravés.

1. Une situation catastrophique
2. Nos actions sur place
3. Le Liban, au bord du gouffre




Un an à Gaza : comment Israël a orchestré le blackout médiatique sur une région en guerre


Des journalistes ciblés et tués, des rédactions détruites, Internet et l’électricité coupés, la presse étrangère bloquée : depuis le début de la guerre à Gaza, les forces israéliennes ont méthodiquement détruit l’infrastructure des médias sur le territoire et étouffé le journalisme. Reporters sans frontières (RSF) est solidaire des journalistes de Gaza et réitère ses appels urgents à la communauté internationale pour les protéger.

Quand la presse locale se livre aux manipulations les plus grossières…


Réponse d’Olivier Girardin, maire de La Chapelle saint-Luc, Vice-Président de la communauté d’agglomération Troyes Champagne Métropole, Conseiller départemental du canton Troyes 3, candidat du Nouveau Front Populaire aux élections législatives sur la 3ème circonscription du département de l’Aube:

« Faire les petites moqueries habituelles sur les politiques à 24h d’un scrutin aussi tendu et décisif… C’est plus que discutable mais… C’est leur droit, leur liberté… Jusque-là. Les tricasseries sont une « institution ». Gentiment irrévérencieuse, dans le style « fou du roi propre sur lui » … Parfois c’est drôle, parfois moins… Parfois cela moque nos petits (ou grands) travers, parfois c’est juste taquin… C’est rarement malveillant et encore moins l’expression d’un choix éditorial ou polémique… Et pourtant, ce matin… Je lis une fois, deux fois… Je ne vois rien de drôle dans ce qui est raconté me concernant. C’est juste malveillant jusqu’au contresens, avec une conclusion visant explicitement à tenter de disqualifier ma candidature pour cause de cynisme et/ou de tromperie. L’objet : La hausse des salaires et du point d’indice… J’ai dit depuis le début de la campagne que je voulais répondre à l’inquiétude légitime que j’aurais pu moi aussi partager pour ma commune S’IL N’Y AVAIT pas de compensation à cette forte hausse immédiate... Mais que, bien évidemment, celle-ci était prévue et que c’est justement à cela que servait entre autres, la taxation des 370 familles françaises les plus riches de France qui contribuent deux fois moins que chacun d’entre nous au service de la Nation. On peut en débattre, on peut le combattre, mais pas escamoter le raisonnement pour me faire apparaître comme un menteur et un cynique. Je suis d’autant plus à l’aise pour l’affirmer que je prends EXACTEMENT le même exemple dans le débat sur canal 32 jeudi soir et que chacun peut donc vérifier ce que je dis et la manipulation grossière de l’EE ce matin ».

Etudiant·e·s en journalisme, nous demandons un meilleur traitement médiatique du conflit israélo-palestinien



Étudiant·e·s en journalisme, nous réclamons un traitement médiatique à la hauteur des enjeux du conflit israélo-palestinien. Depuis des mois, nous observons avec effroi, dans ces médias où nous travaillerons plus tard, des fautes déontologiques graves qui participent à la déshumanisation du peuple palestinien et à la normalisation de crimes de guerre.

Peut-on prétendre couvrir sérieusement ce conflit en passant sous silence les bombardements continus de civils, participant à leur invisibilisation ?

Si nous prenons la parole, c’est que nous croyons au rôle fondamental du journalisme, mais ne nous reconnaissons pas dans ces pratiques. Après sept mois d’horreur dans la bande de Gaza, nous appelons à un sursaut éthique de la profession.

Loi sur l’audiovisuel public : les grains de sable que Dati n’avait pas prévus



Construire un grand ensemble audiovisuel, c’est la priorité de la ministre de la Culture. Rachida Dati a commencé vite et fort, mais voilà que plusieurs embûches se dressent sur son chemin.

La route semblait toute tracée par le bulldozer Dati : la ministre de la Culture mène pied au plancher la réforme de l’audiovisuel public. Dans son schéma, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’Audiovisuel seront d’abord réunis sous une holding le 1er janvier 2025, puis fusionnés le 1er janvier 2026. Un patron ou une patronne dirigera l’ensemble. Le dispositif doit être prêt au 1er septembre 2026, au moment où débutera l’année présidentielle. Mais voilà que les embûches se multiplient.



Une cinquantaine de personnalités signent une pétition contre la fusion de l’audiovisuel public


Un collectif de salariés et d’auditeurs de l’audiovisuel public demande au gouvernement, dans une pétition diffusée le mercredi 29 mai, de retirer son projet de «BBC à la française». Parmi les premiers signataires, des artistes et des intellectuels.

Alors que l’examen du projet de loi visant à fondre les médias de l’audiovisuel public dans l’entité «France Médias» a été reporté une semaine plus tôt, un collectif de «personnels et auditeurs de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA» a lancé une pétition afin d’empêcher cette fusion. Une cinquantaine de personnalités publiques, artistes, syndicalistes ou intellectuels y ont apporté leurs signatures. Parmi eux, le DJ Martin Solveig, les syndicalistes Sophie Binet et Laurent Berger, les interprètes Laure Calamy et Vincent Dedienne, le réalisateur François Ozon ou encore la militante Camille Etienne. La pétition a récolté plus de 5 000 signatures.



Pourquoi Radio France et France TV suppriment-ils des émissions sur l’écologie ?


Alors que l’écologie fait partie des principales préoccupations des Français·es, de nombreux contenus dédiés disparaissent des antennes du service public. Hasard des calendriers ou signe d’un désamour pour ces sujets ? On fait le point sur la question, posée par les lectrices et lecteurs de Vert.

Depuis quelques mois, c’est l’hécatombe pour les programmes dédiés à l’écologie sur le service public. Après la disparition en décembre (notre article) de média Nowu, puis l’annulation du magazine d’enquête Vert de rage en avril, plusieurs émissions des antennes de Radio France ont été menacées, voire carrément arrêtées, ces dernières semaines. Retour en arrière et explications.



France Inter : après sa blague sur Nétanyahou, le sort de Guillaume Meurice tranché ce jeudi


L’humoriste de la radio publique s’explique ce jeudi 30 mai devant une commission de discipline et risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». La décision ne pourrait être connue que dans les prochains jours.

Après douze ans sur France Inter, Guillaume Meurice sera-t-il licencié pour avoir qualifié Benyamin Nétanyahou, dans un sketch, de «nazi sans prépuce» ? C’est ce jeudi, à 14h30, que l’humoriste passe devant une commission de discipline réunie par la direction de Radio France, qui lui reproche d’avoir répété sa blague malgré une première mise en garde de l’Arcom. Il risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». L’issue ne devrait pas être connue immédiatement. «Aucune décision définitive de sanction» ne sera «notifiée moins de deux jours ouvrables après la tenue de la commission», avait indiqué la direction début mai. L’éventail des possibilités comprend aussi un abandon de la procédure, un blâme ou une mise à pied de plusieurs semaines avec suspension de salaire.

Palestine et mobilisations étudiantes : calomnies médiatiques en série



En mars, dans le cadre des mobilisations étudiantes en soutien du peuple palestinien, Sciences Po suscitait une première fois l’hystérie politico-médiatique : une « surenchère d’accusations d’antisémitisme » sur la base de fausses informations et un emballement survenu en grande partie sous l’impulsion du Premier ministre – Gabriel Attal s’étant déplacé en personne pour tancer la direction de l’établissement, trop timorée à son goût face aux étudiants mobilisés. Un mois plus tard, à la faveur d’une amplification du mouvement étudiant coordonné par le Comité Palestine, l’école parisienne – ses déclinaisons en province, mais aussi la Sorbonne – se retrouve de nouveau sous les feux médiatiques. Meilleur du pire.

Bombardement à Rafah : « Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », dénonce MSF


Selon les autorités palestiniennes, la frappe israélienne sur un camp de Rafah dans l’extrême sud de la bande de Gaza ont fait au moins 40 morts.

« Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », a dénoncé lundi 27 mai sur franceinfo Guillemette Thomas, coordinatrice médicale mission Palestine pour Médecins sans frontières France alors que l’État hébreu a frappé un camp près de Rafah faisant plusieurs dizaines de morts. La présidence palestinienne évoque un « atroce massacre ».



Benyamin Nétanyahou qualifie la frappe israélienne sur un camp de déplacés à Rafah d' »incident tragique »


Le Premier ministre israélien a précisé qu’une enquête était en cours pour lever le voile sur les circonstances de cette frappe qui a fait au moins 45 morts selon les autorités palestiniennes.

Le Premier ministre israélien a déclaré, lundi 27 mai, que la frappe israélienne qui a touché un camp de déplacés à Rafah dimanche était « un incident tragique »« A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un incident tragique s’est produit hier », a déclaré Benyamin Nétanyahou au Parlement israélien devant des familles d’otages détenus dans la bande de Gaza.




RSF dépose une troisième plainte devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes




Dans sa troisième plainte déposée devant la plus haute cour de justice internationale, la Cour pénale internationale (CPI),  Reporters sans frontières (RSF) appelle le procureur à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024, et  plus largement à se saisir des plus de 100 journalistes tués par l’armée israélienne à Gaza



PAS DE VOS SALADES À LA FÊTE DES PLANTES !

Par Rémy Dufaut




Nous rééditons aujourd’hui cette publication (parue dans le corps de l’article consacré hier soir à la journée des plantes à Bergères) et qui reflète, de notre point de vue, plus objectivement la réalité. Il semble que notre chère presse locale ait recruté en la circonstance ses pigistes parmi les jeunes pousses du RN pour les laisser relater librement l’événement venu perturber hier la fête des amoureux des plantes, de la nature et de la vérité, en taclant non seulement la macronie mais, au point d’oser se livrer à du lèse-majesté, également François Baroin, ce qui n’est pas dans ses habitudes…

Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…

Ca bouchonne à Bergères


Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail  de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…

Nos tracteuses en action…


Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.

C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.



3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un  très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin  était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.



Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.

Une équipe de choc


Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.

Sur la route du retour, recouvrement des affiches du RN.


RD

Marine Le Pen s’invite à la journée des plantes

Davantage de journalistes que de partisans…


Le traditionnel marché aux plantes du village de Bergères (Aube) aura une saveur politique cette année. À un mois des élections européennes, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale est venue le visiter ce jeudi 9 mai. Mais sa venue n’a pas fait l’unanimité.

En pleine campagne pour les élections européennes, les visiteurs ne sont pas dupes « elle est venue chercher des voix » lâche l’un d’entre eux, qui est étonné de la voir ici mais qui n’y voit pas d’inconvénient.



Pas de vos salades à la fête des plantes !

Par Rémy Dufaut

Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…

Ca bouchonne à Bergères


Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail  de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…

Nos tracteuses en action…


Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.

 C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.



3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un  très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin  était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.



Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.

Une équipe de choc


Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.

Sur la route du retour, recouvrement des affiches du RN.


RD

La liberté d’informer attaquée de toutes parts


Le gouvernement israélien a interrompu, dimanche, la diffusion de la chaîne qatarie Al-Jazira, accusée de menacer la sécurité du pays. Un assaut en règle contre la liberté d’informer alarmant contre lequel les Etats-Unis et l’Union européenne doivent protester davantage.

Deux jours après la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, le gouvernement israélien a décidé à l’unanimité de réduire au silence la chaîne d’information qatarie Al-Jazira au nom de la sécurité du pays. Cette décision s’est traduite immédiatement par l’arrêt pour une période reconductible de quarante-cinq jours de la diffusion des programmes de la chaîne, que le premier ministre Benyamin Nétanyahou a qualifiée de « terroriste », et par la fermeture de ses bureaux sur le territoire israélien. Elle s’est accompagnée de la confiscation de ses équipements.



Italie: en grève, les journalistes de la RAI refusent de devenir « TV Meloni »


L’audiovisuel public transalpin est en grève ce lundi 6 mai. Les journalistes protestent contre la censure et la volonté de contrôle du gouvernement Meloni.

« Nous ne sommes pas le mégaphone du gouvernement. » Les mots sont signés du syndicat Usigrai, majoritaire dans l’audiovisuel public italien. Ils justifient la grève déclenchée ce lundi 6 mai au sein des treize chaînes de télévision et des trois radios nationales que compte la RAI, le mastodonte dédié à l’information et au divertissement. Une mobilisation de 24 heures, qui a commencé à 5h30.



Morandini-Praud-Hanouna, porte-voix de la fachosphère

 

Le 30 avril, la journaliste Nassira El Moaddem (Arrêt sur images, ex-i-Télé, ex-France Inter) tweete en réaction à une décision de la Fédération française de football [1] : « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte. » Ce qui lui vaut d’être prise pour cible par l’extrême droite sur les réseaux sociaux et de subir menaces et insultes racistes et sexistes. La campagne se déroule ensuite sur les plateaux de la TV Bolloré, qui décuplent le torrent de haine.

Jean-Marc Morandini est le premier à dégainer. Le 1er mai, sur CNews, il introduit le sujet en précisant que ce tweet l’a mis « hors de [lui] », avant de tendre le micro à… Julien Odoul (RN) qui appelle Radio France à la suspendre (alors qu’elle n’y travaille plus) et conclut : « Si elle n’est pas contente, elle se casse. » Problème, comme le révèle Morandini qui s’enorgueillit d’avoir mené l’enquête – une enquête de basse police sur les « origines » de Nassira El Moaddem : « Elle est née dans le Loir-et-Cher, c’est une journaliste française. Ses parents sont marocains, ses parents sont originaires du Maroc. » Courtois avec l’élu RN qui pense comme lui, Jean-Marc Morandini se fait ensuite plus mordant – c’est le moins que l’on puisse dire – avec son autre interlocuteur, Rost, qui se refuse à « condamner » les propos de Nassira El Moaddem, même s’il dit ne pas les reprendre à son compte.

Liberté d’expression à Radio France

A France Inter, journalistes et producteurs s’inquiètent pour leur liberté d’expression

Alors que plusieurs journalistes travaillant pour les programmes voient leurs collaborations diminuées ou supprimées, la direction de Radio France défend des décisions inspirées, pour certaines, par la nécessité de faire des économies. En interne, l’argument ne convainc pas.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/03/a-france-inter-journalistes-et-producteurs-s-inquietent-pour-leur-liberte-d-expression_6231399_3234.html

Guillaume Meurice serait-il l’arbre qui cache la forêt ? Alors que l’humoriste a révélé jeudi 2 mai être convoqué à « un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire » pouvant aller jusqu’à son licenciement, plusieurs voix de France Inter ont été convoquées, ces derniers jours, pour apprendre que leurs émissions ou chroniques étaient supprimées.

« Nous refusons ce qui nous apparaît comme une atteinte grave au pluralisme de l’antenne de France Inter », revendique leur très long communiqué commun . La liste des griefs commence par « le signe très inquiétant pour la liberté d’expression » envoyé par la direction avec la convocation de Guillaume Meurice.

Pressions sur les journalistes

Les pressions politiques sur les médias augmentent dans le monde, s’inquiète RSF

https://rsf.org/fr

Globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays de la planète, rapporte l’ONG de défense des journalistes dans son rapport annuel.

La France, elle, passe de la 24ᵉ à la 21ᵉ place par un effet mécanique, alors que les indicateurs du pays « stagnent ».

Cette édition 2024 met en exergue une moindre protection du journalisme par les Etats, quand ce n’est pas un rôle actif de ceux-ci dans la désinformation.
Cette édition 2024 met en exergue une moindre protection du journalisme par les Etats, quand ce n’est pas un rôle actif de ceux-ci dans la désinformation. 

Les pressions politiques sur la presse augmentent dans le monde, alors même que la moitié de la planète vote cette année, alerte Reporters sans Frontières (RSF).

La Norvège reste en tête de la 22e édition de ce classement de la liberté de la presse, tandis que l’Erythrée arrive en dernière position, 180e, après la Corée du Nord les deux années précédentes.

Globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays. RSF dénonce en particulier l’« absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes » à Gaza.

Plus de 100 reporters palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, dont au moins 22 dans l’exercice de leurs fonctions, rappelle l’ONG.

En Europe, la liberté de la presse est « éprouvée par les majorités au pouvoir en Hongrie, à Malte et en Grèce ».

Les reculs les plus importants en matière de liberté de la presse s’observent en Afghanistan sous l’empire des talibans (178e, -26 places), au Togo (113e, -43) et encore en Equateur (110e, -30).

Cette étude de RSF a été réalisée sur la base « d’un relevé quantitatif des exactions commises envers les journalistes » d’une part et « d’une étude qualitative » de l’autre. Cette dernière se fonde « sur les réponses de centaines d’experts de la liberté de la presse (journalistes, universitaires, défenseurs des droits humains) à une centaine de questions ».

Le journal « Le Monde » suspendu au Burkina Faso

Cette décision du Conseil supérieur de la communication (CSC) burkinabé, qui n’a pas été notifiée officiellement, est une nouvelle atteinte au droit d’accès à l’information dans le pays.

Dans un article intitulé « Au Burkina Faso, “les soldats voulaient s’assurer qu’il n’y avait pas de survivants” » publié le 25 avril, notre journal a rapporté de façon circonstanciée la manière dont au moins 223 civils, dont une cinquantaine de femmes et d’enfants, ont été massacrés par leur propre armée dans des villages du nord du pays.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/04/29/le-monde-denonce-l-annonce-de-sa-suspension-au-burkina-faso_6230664_3212.html?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR3PjJutBVOa-Oe6jM3sdvG1idwXahte0sfs4g-3DA6RkprZxDzxiTz97WI_aem_Aem-l_yTaL7RER-PoGpRS9VO2PxWTTgekdgydB7Z6Lc67DYcoDrpccQ1z2h1SNO6xYCr5-_RGQaAaDxaSdX5XcL0