Journée du Refus de la misère – 19/10/19

Communiqué de la section, Nantes le 17/10/19

La section de Nantes et du pays nantais de la LdH soutient les initiatives prises notamment samedi 19 octobre à l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère.

Journée du Refus de la misère (télécharger le tract )
Samedi 19 octobre place du Bouffay à partir de 11h
repas partagé, ouvreurs de paroles, interventions artistiques, débats populaires

Rappel des dates d’actions des prochaines semaines :
  • Mardi 22 octobre à 11h : conférence de presse pour manifestation du 26 octobre
    Inter collectif « Personne à la rue » – Salle A du Bâtiment central de la Maison des Syndicats (présence souhaitée d’une personne (max) par asso ou collectif)
  • Manifestation PERSONNE A LA RUE
    Samedi 26 octobre départ 15H Square Daviais
  • les 10 ans du DAL : samedi 2 novembre – à partir de 14h à Pol’n
  • Rassemblement Mensuel « Personne à la Rue » – mercredi 6 novembre de 17h à 19h – centre ville
  • 1eres Assises de l’Hébergement pour Toutes et Tous – samedi 23 novembre de 9H30 à 17h – Maison des Syndicats – avec Forum des associations (besoin d’une équipe logistique)

Soutien aux militants politiques algériens – Rassemblement

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais, Nantes le 24/09/19

Nous vous avions déjà informé du soutien de la Ligue des droits de l’Homme à la militante algérienne emprisonnée pour ses opinions Louisa Hanoune. Nous vous rappelons ci-dessous ce communiqué du 17 juin 2019.

A cette occasion nous vous avions invités à participer à un rassemblement organisé le 20 juin devant le consulat d’Algérie à Nantes.

Dans le contexte de répression qui s’installe de plus en plus en Algérie ces temps-ci, nous vous invitons à participer à

Un rassemblement pour la libération de Louisa Hanoune

et des prisonniers politiques

devant le consulat d’Algérie le 26 septembre à 18h

(57 Boulevard du Général Buat – 44000 Nantes)

Rappel du communiqué national du 17 mai 2019

voici le texte qui a été lu à cette occasion :

La LdH, section de Nantes et du Pays nantais, exige la libération immédiate et sans conditions des détenus d’opinion en Algérie.

 

En Algérie, malgré des interdictions de manifester, une bonne partie de la jeunesse (notamment) est dans la rue, réclamant l’éviction « de responsables politiques corrompus, corrupteurs et prédateurs  », « l’ouverture d’une société bloquée ».

Les manifestants et manifestantes revendiquent « le droit d’avoir un avenir » et « le droit d’avoir des droits ».

Ce sont des centaines de manifestant-e-s qui ont été arrêté-e-s ( certain-e-s relaché-e-s ) depuis le début des manifestations, ces mois derniers.

De nombreux militant-e-s sont emprisonné-e-s pour avoir exprimé, manifesté leurs opinions politiques.

Parmi ceux-ci, Louisa Hanoune, célèbre figure politique de l’opposition depuis des décennies, est emprisonnée depuis le 9 Mai.

Son expression, son action politiques sont criminalisées. En effet, elle vient d’être jugée et condamnée à 15 ans de prison pour « Atteinte à l’autorité militaire » et « Complot contre l’Etat » !

Elle fait appel de ce jugement.

Qui est Louisa Hanoune ?

. Elle est députée, d’ailleurs élue à 5 reprises.

. Elle a été 3 fois candidate aux élections présidentielles dès que  « l’ouverture au multipartisme » a rendue la chose possible.

. Elle dirige un parti politique trotskiste, le Parti des  Travailleurs (PT).

. Féministe, elle dénonce Le code de la famille.

Ses revendications capitales pour l’Algérie sont : les instaurations d’une Démocratie et du respect des Droits de l’Homme.

Par quels moyens parvenir à ces instaurations ?

Il s’agirait pour elle et pour bon nombre de militants à ses côtés, de mettre en place – d’élire – une Assemblée Constituante destinée à rédiger une Constitution nouvelle, visant donc, un changement de régime, de système et pas seulement un changement de responsables politiques, d’ailleurs perpétuellement puisés dans cette même oligarchie  militaire toute puissante.

Louisa Hanoune emprisonnée est mise hors course.

Toute expression et toute action politiques lui sont ainsi interdites y compris lors des relatives ouvertures à la parole que pourrait constituer  la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 14 décembre prochain.

Souvenons-nous : en 1987, déjà, la jeunesse était dans la rue. La répression fut mortelle.

Deux chefs historiques de la Guerre d’Algérie -Ahmed Ben Bella (MDA) et Hocine Aït Ahmed (FFS)- n’ont pu accepter que l’armée tire sur cette jeunesse. Ils ont réussi à faire taire leurs antagonismes pour s’allier et construire pour la première fois depuis 1962, une alternative démocratique au régime d’Alger. L’avocat Ali Mécili, cheville ouvrière de cette initiative, a été assassiné en Avril 1987, à Paris.

Et tant d’autres manifestations ont été violemment réprimées depuis…

Toute alternative démocratique serait-elle, hier comme aujourd’hui, interdite aux Algériens ?

La section de Nantes et du Pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme exige la libération immédiate et sans conditions des détenus d’opinion en Algérie.

L’antisémitisme n’est pas une opinion mais un délit !

Communiqué de la section, Nantes le 3 septembre 2019

Spectacle de Dieudonné près de Nantes, le 7 septembre ?

L’antisémitisme n’est pas une opinion mais un délit !

La Ligue des droits de l’Homme (LdH) de Nantes et du pays nantais appelle chacun à la lucidité et à la vigilance face à « l’humoriste » Dieudonné qui prétend au droit et à la liberté d’expression pour inciter à la haine raciale, à l’antisémitisme (ce pour quoi, il a été maintes fois condamné par la justice française), à la négation de l’Holocauste…

Ses propos sont politiques. Ils ne pourraient qu’engendrer – comme dans le pire passé – précisément, les négations de droits humains et de la liberté d’expression.

Sa proximité de « victime » déclarée avec les Gilets Jaunes surprend autant que ses appels répétés à des dons, alors même qu’il ne s’est toujours pas acquitté de ses dettes pour fraudes fiscales, blanchiment et abus de biens sociaux…

La LdH appelle chacun à regarder s’il doit alimenter cette affaire très rentable de haine toxique au nom « du droit à rire d’un spectacle humoristique ».

Un rassemblement contre l’antisémitisme et tous les racismes aura lieu le vendredi 6 septembre à 18 heures devant le monument aux Cinquante Otages. La LdH invite à le rejoindre.

La Ligue des droits de l’Homme (LdH) de Nantes et du pays nantais appelle chacun à la lucidité et à la vigilance face à « l’humoriste » Dieudonné qui prétend au droit et à la liberté d’expression pour inciter à la haine raciale, à l’antisémitisme (ce pour quoi, il a été maintes fois condamné par la justice française), à la négation de l’Holocauste…

Ses propos sont politiques. Ils ne pourraient qu’engendrer – comme dans le pire passé – précisément, les négations de droits humains et de la liberté d’expression.

Sa proximité de « victime » déclarée avec les Gilets Jaunes surprend autant que ses appels répétés à des dons, alors même qu’il ne s’est toujours pas acquitté de ses dettes pour fraudes fiscales, blanchiment et abus de biens sociaux…

La LdH appelle chacun à regarder s’il doit alimenter cette affaire très rentable de haine toxique au nom « du droit à rire d’un spectacle humoristique ».

Un rassemblement contre l’antisémitisme et tous les racismes aura lieu le vendredi 6 septembre à 18 heures devant le monument aux Cinquante Otages. La LdH invite à le rejoindre.

Pour le droit de manifester, encore et toujours !

Communiqué LDH, Paris, le 2 août 2019

La LDH a saisi, en urgence, le juge administratif de Nantes pour obtenir la suspension de l’arrêté portant interdiction de la tenue, dans le centre-ville de Nantes, d’une manifestation non déclarée le samedi 3 août 2019.

Quelques jours après la découverte du corps de Steve Maia Caniço, lundi dernier, un appel au rassemblement était lancé en élan de soutien aux proches du défunt.

Ce rassemblement a été interdit par un arrêté du préfet de la Loire-Atlantique, pris le 1er août 2019, qui interdit toute manifestation ou rassemblement dans la plus grande partie du centre-ville de Nantes, le samedi 3 août 2019 entre 10h et 20h.

Cet arrêté pris moins de 48 heures avant le rassemblement prévu, restreignant ainsi la possibilité de le contester devant le tribunal administratif, porte une atteinte grave à la liberté de manifestation, empêchant ainsi la population de se recueillir et d’exprimer sa douleur.

Télécharger le communiqué en format PDF

Décès de Steve : une affaire de trop

Communiqué LDH, Paris, le 2 août 2019

Le 21 juin dernier à Nantes, lors de la soirée de la fête de la musique, plusieurs personnes ont été contraintes de se jeter dans l’eau suite à une intervention très violente de la part des forces de l’ordre.

Ces dernières n’ont pas hésité à utiliser sans discernement des gaz lacrymogènes et des grenades de désencerclement alors que le lieu où se déroulaient les faits était dangereux.

Depuis plus d’un mois la disparition de Steve, tombé dans la Loire, était passée sous silence de la part des autorités. La découverte de son corps le 29 juillet a malheureusement conforté ce que tout le monde craignait.

Il est l’heure aujourd’hui de faire le bilan de cette triste soirée.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénonce, une fois de plus, les conditions d’intervention des forces de l’ordre qui ont à l’évidence manqué totalement de discernement, démontrant que le pouvoir choisit la répression comme méthode face aux contestations ou événements de toutes sortes qu’ils soient revendicatifs ou simplement… festifs.

Elle demande que toute la lumière soit faite par le biais d’une enquête judiciaire impartiale, claire et complète.

Le rapport de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), sorti le jour même de la découverte du corps de Steve, et ses conclusions selon lesquelles « Il ne peut être établi de lien entre l’intervention de police et la disparition » laissent pour le moins interrogatif devant ce simulacre d’enquête. Même le Premier ministre semble ne pas vouloir se contenter de ce rapport.

La LDH constate que l’IGPN est saisie de centaines de plaintes depuis de nombreux mois sans qu’il y ait de suite, ce qui démontre que cette institution rattachée au ministère de l’Intérieur n’est plus crédible. Etant à la fois juge et partie, l’IGPN ne peut, par sa fonction même, que mettre à mal la confiance que la société devrait avoir en la police.

La nécessité d’une autorité indépendante, comme cela existe dans la plupart des pays européens, devient une évidence car cela pose la question du lien de confiance entre les forces de l’ordre et les citoyens, socle fondamental de notre démocratie.

La LDH mènera ce combat nécessaire. Elle présente ses condoléances à la famille de Steve et les assure de sa solidarité.

Paris, le 2 août 2019

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Nouveau rassemblement samedi après-midi quai Wilson pour demander « Où est Steve ? »

Communiqué de la section, Nantes le 19/07/19

Nous transmettons ci-dessous les appels lancés par les Amis de Steve Maia Caniço et l’association Mediason pour un rassemblement ce samedi 20 juillet 2019 à 15 h 30 Quai Wilson. Nous vous invitons à y participer en vous rappelant notre communiqué du 8 juillet 2019 « Vérité et Justice » ( https://site.ldh-france.org/nantes/verite-et-justice/) dans lequel nous demandons que des enquêtes judiciaires fassent toute la vérité sur cette affaire et sur celle de la mort de Aboubacar Fofana le 3 juillet 2018 dans le quartier du Breil à Nantes.

OF – Nouveau rassemblement samedi après-midi quai Wilson pour demander « Où est Steve ? »

Disparition de Steve le 21/06/19 à Nantes – auto-saisine du Défenseur des Droits

Communiqué de la section, Nantes le 15/07/19

La section LdH Nantes et pays nantais à diffusé le 8/07/19 un communiqué intitulé « Vérité et Justice » queque vous retrouverez dans la liste des communiqués ci-dessous. Pour faire suite à ce communiqué, nous signalons que le Défenseur des Droit a décidé de s’auto-saisir de cette affaire :

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/disparition-de-steve-a-nantes-le-defenseur-des-droits-s-auto-saisit-1562768678

Nous espérons que cette saisine contribuera à la révélation de la vérité et ce dans un délai raisonnable.

Stop à la haine !

Communiqué de la LdH section de Nantes et du pays nantais, Nantes le 11/07/2019

Dans la nuit du 5 au 6 juillet, dans un bar du quartier Bouffay à Nantes, une quinzaine d’individus, certains armés de matraques ont agressé des personnes avec notamment des bombes lacrymogènes en demandant « Où sont les antifas ?  » (antifascistes) ; un homme a été sérieusement blessé au front. Certains d’entre-eux ont été arrêtés par la police et sont poursuivis en justice. Plusieurs de ces personnes sont liées aux extrêmes droites.

Depuis quatre ans, à Nantes et en Loire-Atlantique, on peut citer une longue liste d’agressions commises par des personnes proches des extrêmes droites : attaques physiques de personnes comme celle survenue au soir de la dernière élection présidentielle à l’arrêt de tram Du Chaffault, atteintes à des manifestations de solidarité avec les personnes migrantes, des marches des Fiertés, attaques de locaux dans lesquels résident des personnes migrantes, dégradations des serrures de locaux d’association de solidarité avec les personnes migrantes, inscriptions haineuses sur un terrain de gens du voyage…

Les idées des extrêmes droites sont fondées sur le rejet de l’autre : rejet de celle ou celui qui ne pense pas pareil, qui ne vit pas pareil, rejet de l’étranger, … Le rejet de l’autre mène aux discours de haine. Les discours de haine mènent aux actes violents à l’encontre des personnes.

La Ligue des droits de l’Homme espère que tous les agresseurs seront retrouvés pour être poursuivis en justice.

Face aux idées et aux actes des extrêmes droites, la Ligue des droits de l’Homme appelle à opposer l’effectivité des droits, l’égalité d’accès aux droits pour tous les résidentes et résidents de notre pays et les valeurs de la solidarité.

Vérité et Justice

21 juin 2019 : onze personnes tombent du quai Wilson dans la Loire à la suite d’une intervention de la police. Steve est toujours disparu. À ce jour, aucune enquête judiciaire sur cette action de la police n’a été ouverte.

 

 

 

 

3 juillet 2018 : lors d’un contrôle dans le quartier du Breil-Malville, Aboubacar Fofana meurt d’un tir dans le cou par un policier. A ce jour, un policier qui n’a toujours pas été entendu par la justice.

 

 

 

 

 

Communiqué de la section Nantes et pays nantais – Nantes le 8 juillet 2019

A Nantes, dans la nuit de la fête de la musique, onze personnes sont tombées du quai Wilson dans la Loire à la suite d’une intervention de la police. Et, Steve Maia Caniço a disparu. La justice n’a pas à ce jour ouvert d’enquête judiciaire sur cette action de la police.

Quelques jours après, dans le quartier du Breil-Malville, un rassemblement puis une marche pour la mémoire et réclamant justice, a remis en perspective que le 3 juillet 2018, lors d’un contrôle, Aboubacar Fofana est mort d’un tir par un policier. Si celui-ci a été mis en examen pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner […] avec usage d’une arme », il n’a toujours pas été entendu par la justice, un an après.

Ces événements ont marqué la population de la métropole, qui a exprimé incompréhension et colère et questionnent des modes d’intervention adoptés par les forces de l’ordre. La manière dont la justice les aborde interroge et laisse penser que lorsqu’il s’agit d’actions de la police, la justice agit avec « deux poids, deux mesures ».

La Ligue des droits de l’Homme demande que des enquêtes judiciaires fassent au plus vite la lumière sur ces deux affaires, établisse la vérité qui doit être connue par la population, recherche les responsabilités éventuelles et s’il y a lieu conduise à des poursuites.

La Ligue des droits de l’Homme appelle à la vigilance, réaffirme ses valeurs de défense des droits et libertés de toutes et tous et attend que, dans ces affaires, la justice soit effective.

Aéroports De Paris : La LDH appelle à se saisir du référendum d’initiative partagée

Nous reprenons ici le communiqué national de la LdH

Le projet de privatisation des Aéroports de Paris (ADP) porté par le gouvernement d’Edouard Philippe a donné lieu, dès qu’il a été rendu public, à de nombreuses contestations émanant tant d’organisations syndicales que d’élus, réunis, au-delà de leur diversité d’appartenance par une même préoccupation de défense de l’intérêt général ; en l’occurrence, face à des logiques de profitabilité qui risquent d’accroître les mécanisme de concurrence territoriale, au détriment des finances publiques et des services rendus.

Ces protestations ont débouché sur le déclenchement d’une procédure d’organisation d’un référendum. Au-delà de sa complexité et de sa lourdeur, cette procédure inédite constitue une réelle opportunité de recentrer le débat public sur l’intérêt général et, au-delà d’ADP, sur les services publics. Elle peut donner un élan pour démocratiser les procédures de décision publique, première étape vers d’autres réformes démocratiques de la délibération collective et républicaine.

Cette consultation citoyenne, commencé le 13 juin sur le site

https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

doit, dans une première étape recueillir 4 717 396 signatures nécessaires, soit 10% du corps électoral, pour possiblement déclencher un référendum. C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à y participer

télécharger ce communiqué de la LdH au format pdf.