Communiqué de l’inter-collectif « Personne à la Rue ! » dont la LdH est partie prenante, Nantes le 09/01/202
Il y a urgence !
Cela fait depuis trop longtemps que les habitant.e.s de « l’Orangeraie » vivent sans électricité et sans chauffage dans leur lieu de vie ! Là où la situation se dégrade de jour en jour, là où les nuits nantaises descendent dans les températures négatives, les pouvoirs publics doivent agir, et vite !
L’inter-collectif « Personne à la rue ! » organise mardi 12 janvier une Marche de soutien aux Oublié.e.s de l’État d’Urgence Sanitaire. Une délégation forte de plusieurs représentant.e.s de l’inter-collectif aura pour mission de porter haut les besoins élémentaires des laissé.e.s-pour-compte, à savoir de pouvoir dormir au chaud et en sécurité dans cet abri.
La Marche de cette délégation partira de « l’Orangeraie », au croisement entre rue Daubenton et rue Babonneau. Rendez-vous y est donné à 11h pour marcher vers la mairie puis vers la préfecture. Le cortège passera à la Maison du Peuple à 12h, où il sera possible de le rejoindre. Enfin, il sera aussi possible de rejoindre la Marche directement devant la mairie de Nantes à 12h30.
Diffusez cet appel autour de vous, rencontrez celles et ceux que l’État a placé dans ce bâtiment par son inaction, aidez l’inter-collectif à faire pression sur les institutions qui sont elles bien au chaud ! Rejoignez-nous ! Rendez-vous :
à 11h devant l’Orangeraie, au croisement des rue Daubenton et Babonneau
à 12h devant la Maison du Peuple, 2 rue du Chapeau Rouge
à 12h30 devant la mairie centrale de Nantes, 29 rue de Strasbourg
à 13h30 devant la préfecture, place du Port Communeau
Rassemblement suivi d’une déambulation le lundi 24 août à 14h15, aux Nefs (site de l’éléphant)
Face à la saturation inédite des dispositifs d’hébergement et
à la reprise des expulsions, l’inter collectif nantais « Personne
à la rue ! » alerte les autorités et la société civile
sur la gravité de la situation afin que des réponses soient
apportées immédiatement aux besoins.
Après
la fin de l’état d’urgence le 10 juillet mettant fin à la trêve
des expulsions dans un contexte de saturation des dispositifs
d’hébergement, la situation des personnes à la rue et en
habitat précaire sur la Métropole Nantaise est extrêmement
préoccupante :
110personnes : femmes isolées, femmes enceintes, femmes avec enfants et nourrissons, sontmises à l’abri par l’Autre Cantine dans la « Maison de familles » et à la Maison du Peuple ;
20 Mineurs Non Accompagnés en recours sont soit à la rue, soit risquent de l’être, les squats et les hébergements solidaires étant déjà saturés.
200 personnes sont réfugiées dans d’autres squats, tous menacés d’expulsion
Les locataires les plus fragiles ont de plus en plus de mal à payer leurs loyers, et une vague d’expulsions locatives se profile.
Plus que jamais le 115 est saturé et sur une logique de gestion de la pénurie :
Hébergement temporaire : A chaque fois une semaine au maximum assortie de période de remise à la rue.
Hébergement dans des hôtels de la périphérie ou dans des communes sans moyens de transport en commun et loin des différents services et lieux de démarches administratives.
Hébergement souvent sans possibilité de cuisiner et loin des lieux de ressource alimentaire.
Hébergement sans accompagnement suffisant
Tandis que les hommes isolés n’ont aucun espoir d’accéder à un hébergement.
Dans
ce contexte, les solutions alternatives à la rue issues des
mobilisations citoyennes sont saturées, qu’il s’agisse des
hébergements solidaires ou des squats.
Depuis
la fin de l’état d’urgence le 10 juillet, les expulsions ont
repris sans que des solutions adaptées et pérennes soient mises en
place : 2 bidonvilles expulsés par les forces de
l’ordre, 4 bidonvilles qui ont « déménagé »
sur pression de la police et 1 squat expulsé par suite d’une
décision judiciaire, ce qui représente environ 550 personnes
(dont de nombreux enfants en bas âge, des personnes malades) qui ont
été ou sont encore en errance.
Les
réseaux de solidarité, sur lesquels repose une trop grande partie
de l’aide aux plus vulnérables, sont également fragilisés par la
crise, les équipes sont réduites, les bénévoles et militants
sont fatigués et les filets de sécurité qu’ils représentent
atteignent leurs limites.
Alors que la crise sanitaire a mis en lumière les inégalités de
santé et les enjeux de santé publique qui nous obligent à penser
un « monde d’après » plus protecteur et
solidaire,
Alors que le corona virus circule toujours et que la possibilité
d’une deuxième vague, voire d’un re confinement n’est pas
écartée
Les réponses des pouvoirs publics sont insuffisantes et parfois
contradictoires, comme l’illustrent les expulsions passées et à
venir.
L’inter collectif « Personne à la rue » dénonce l’écart
entre les réponses apportées et la réalité de la situation
L’inter
collectif « Personne à la rue ! » demande à
la Préfecture, aux mairies, à la Métropole, au Conseil
Départemental d’agir à la hauteur des enjeux et dans une
temporalité qui corresponde à l’urgence de cette réalité :
Création de
places d’hébergement adaptées aux besoins existants et aux
situations des personnes
Moratoire des
expulsions accompagné d’une amélioration des conditions
sanitaires de ces lieux de vie
Identification
des logements et bâtiments vides en vue de leur réquisition
Renforcement
et adaptation des dispositifs d’accompagnement
médico-psycho-sociaux
Renforcement
de l’aide alimentaire et des services de réponse aux besoins
fondamentaux
L’inter
collectif « Personne à la rue ! » demande à être
reçu par le nouveau Préfet dans le cadre de sa prise de fonction
aux fins d’exposer plus précisément la situation à Nantes et
dans l’agglomération, ainsi que nos propositions d’actions à
mettre en œuvre afin de pouvoir assurer la mise à l’abri des
personnes et tracer des perspectives humaines acceptables.
Communiqué du collectif « Cercle de SIlence », dont la LdH est partie prenante, Nantes le 18/02/2020
Le prochain cercle de silence se réunira
PLACE ROYALE
le mardi 25 février 2020 de 18h30 à 19h30.
« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » – art. 3 DUDH
Dans les cercles de silence, des personnes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.
Rappel :
Pour que le cercle se tienne, la présence d’une dizaine de personnes est un minimum.
Aussi, si vous décidez de venir, nous vous proposons de vous inscrire au plus vite. Si 8 personnes au moins sont inscrites, le cercle est assuré de se tenir.
Le tableau d’inscription est là : https://lite.framacalc.org/cercle-de-silence-nantes
Le Cercle de silence de Nantes.
Notre page facebook : https://www.facebook.com/cercledesilence.nantes/
Notre blog : http://cercledesilencenantes.unblog.fr/
Communiqué du collectif Les Cercles de Silence, Nantes le 25/01/20
Le prochain Cercle de Silence à Nantes se réunira
Place Royale mardi 28 janvier de 18 h 30 à 19 h 30.
Dans les cercles de silence, des personnes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.
« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne» art. 3 DUDH
Vous pouvez participer, même un court instant, pour soutenir cette action de défense des libertés.
Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais – Nantes le 23/06/19
La section LDH soutient le Cercle de Silence Place Royale mardi 25 juin de 18 h 30 à 19 h 30.
Dans les cercles de silence, des hommes et des femmes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.
La participation, même un court instant, est la bienvenue pour soutenir cette action de défense des libertés.
« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » art. 3 DUDH
Communiqué du Collectif Les Cercles de Silence le 25/10/18
Le prochain Cercle de Silence nantais en soutien aux migrants dits « sans-papiers »
aura lieu le mardi 30 octobre 2018 Place Royale de 18h30 à 19h30
Notre silence est un cri pour défendre le droit d’asile pour les personnes persécutées dans leur pays d‘origine.
Notre silence est un cri pour empêcher le glissement d’un Etat de droit vers un Etat de police.
Notre silence est un cri pour réveiller les consciences afin de favoriser un climat de fraternité, au lieu de la peur et de la suspicion à l’égard de l’étranger, de l’autre.
Notre silence est un cri pour faire entendre la douleur des familles séparées de force par la politique d’immigration actuelle.
Appel à l’initiative du collectif pour la création de maisons d’accueil pour toutes et tous, Nantes le 20 juillet 2018
Le tribunal administratif a prononcé l’expulsion du square Daviais.
L’état a annoncé la prise en charge des plus fragiles.
Il est probable que 300 personnes vont rester à la rue.
Mme le Maire de Nantes a déclaré : « A Nantes, nous sommes profondément attachés à nos valeurs d’humanisme. A Nantes, nous considérons que l’accueil des personnes migrantes doit être digne et organisé. C’est donc avec le souci de la responsabilité et de l’humanité que nous nous mobilisons et que nouscontinuerons à nous mobiliser chaque jour aux côtés de celles et ceux qui cherchent dessolutions. En ce jour de 14 juillet, quand on dit « Liberté, Égalité, Fraternité », c’est bien. Quandon le traduit dans les faits, c’est mieux « .
Les signataires de cet appel demandent qu’un traitement humain soit garanti à tous. Ils s’adressent aux pouvoirs publics :
à l’État, pour que les plus fragiles soient relogés et suivis au plan médical et social,
à l’État, pour que le transfert (au lieu d’une expulsion) soit fait dans le respect des personnes et de leurs biens
à la Ville, la Région et l’État pour qu’ils confrontent leur parc immobilier vacant et s’accordent pour ouvrir un lieu d’hébergement pour tous le temps de trouver des solutions durables pour chacun des migrants :
à la Région en particulier, pour qu’elle signe un bail précaire de mise à disposition des locaux vacants et sans affectation de l’ancien lycée Vial, solution bien adaptée aux besoins et repérée par les associations d’accueil des migrants
à la Ville si la Région refuse cette solution, d’assurer une mise à l’abri temporaire pour que personne ne reste à la rue. Nous savons que la Ville dispose de suffisamment de bâtiments pour répondre à cette demande.
à la Ville pour qu’elle ouvre un dialogue avec les bénévoles qui assurent une assistance et une distribution alimentaire sur le square depuis l’installation des premières tentes, dialogue souhaité par tous et constamment demandé depuis le début de cette crise humanitaire.
Appel lancé à l’initiative du collectif pour la création de maisons d’accueil pour toutes et tous :AC, ANADE, ASAMLA, ATD Quart Monde, CIMADE, CSF, DAL, EMMAUS, GASPROM,GREF, L’Autre Cantine, LDH, LOGIS SAINT JEAN, MRAP, RESF, collectif Urgence Jeunes 44, collectif des sans papier de Nantes et collectif soutien migrants Nantes, et l’intersyndicale 44
Communiqué du Collectif Unis Contre Une Immigration Jetable, Nantes le 18 juillet 2018
En effet, du fait de multiples dysfonctionnements des administrations de l’État en région et de leurs prestataires, les associations d’aide aux demandeurs d’asile, constatent que les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes demandant la protection de la France, (garanties par le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile1/10 CESEDA) ne sont pas pas remplies et conduisent les personnes à vivre dans des conditions indignes et dégradantes.