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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

 
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Appel à manifester jeudi 23 mars – Retrait du projet retraites : Pour le retour d’une démocratie vivante

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le jeudi 23 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

            – à Nantes : 10h30, Miroir d’eau avec arrivée au Nefs

            – à Ancenis : 10 h, rond-point Esso

            – à Châteaubriant : 10h, à la mairie

            – à Clisson : 15 h, place de la Gare

            – à Savenay : 17 h, place de la GareA Nantes, rendez-vous LdH 10h30 arrêt tram Duchesse Anne

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Ci-dessous, communiqué national du 21 mars de la LDH :

La LDH sonne l’alarme !

Communiqué LDH

Paris, le 21 mars 2023

Un pays en colère contre un exécutif qui feint de n’en rien savoir. Rarement la configuration politique aura été à ce point clivée et rarement aussi dangereuse. Le recours au 49.3 pour faire passer quoi qu’il en coûte le texte sur la réforme des retraites aura symbolisé à lui seul la somme des blocages qui défigurent l’image de la République. Concernant ce projet de réforme, un mépris souverain des corps intermédiaires et du mouvement social, ainsi qu’un contournement assumé des assemblées, ont accompagné une série d’arguments et de justifications variables selon les moments, les interlocuteurs, l’humeur du prince…

La mobilisation citoyenne auquel le projet gouvernemental s’est heurté a manifesté, elle, toutes les vertus méconnues par le pouvoir : sens du dialogue, culture de la responsabilité, capacité à rassembler.

La sagesse pour le gouvernement serait de retirer son projet de loi, de revenir à la lettre et à l’esprit des institutions. Tout indique, hélas, que le président de la République entend choisir une autre voie : celle de toutes les alarmes.

Alarme d’abord pour les chantiers essentiels qui sont devant nous – transition écologique, lutte contre la pauvreté, réduction des inégalités, sens du travail, accueil des étrangers – et qui requièrent une démocratie vivante et concrète. Alarme ensuite pour les libertés ; s’étant lui-même barré la route de l’avenir, le roi est nu et confronté à la tentation d’une escalade répressive qui a déjà commencé de se manifester. Alarme enfin pour l’avenir politique du pays, tout se passant comme si le président de la République comptait cyniquement sur l’hypothèque du Rassemblement national pour échapper au chaos. Qu’il soit ou non conscient, un tel calcul ne peut que conduire au pire. 

Il y a alarme !

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) en appelle aux femmes et aux hommes qui vivent et travaillent en France pour demander au gouvernement de retirer son projet, pour accompagner les débats et mobilisations démocratiques en cours, pour œuvrer au retour d’une démocratie vivante, ancrée dans l’égalité des droits, pour la justice sociale et la solidarité. L’avenir commun est à ce prix. Il y a alarme !

Télécharger le communiqué LDH “La LDH sonne l’alarme” en pdf.

Communiqué ONL : Dérive autoritaire, dérives policières

Observatoire nantais des libertés (ONL)

Manifestations contre la réforme des retraites et l’utilisation de l’article 49.3

Dérive autoritaire, dérives policières

L’Observatoire nantais des Libertés (ONL) a alerté, dans ses communiqués suite aux manifestations des 7 et 11 mars, sur la montée de la tension entre manifestants et forces de l’ordre lors des manifestations contre la réforme des retraites.

Le 14 mars, un groupe d’étudiants qui revenaient vers la faculté d’un barrage filtrant sur la rocade nord, ont fait l’objet d’un contrôle d’identité musclé. Plusieurs étudiantes ont dénoncé une « fouille à corps ». Elles ont déposé plainte. Non seulement l’opportunité et la proportionnalité mais encore la légalité d’un tel contrôle peuvent être mise en cause. En effet, aucun des critères autorisant une fouille à corps ne paraît pouvoir être retenu. Un des étudiants a été interpellé par la police.

L’annonce de l’utilisation par le gouvernement de l’article 49.3 pour faire passer son projet de loi a constitué un choc pour toutes les personnes attachées aux règles démocratiques et outrées du mépris et de l’autoritarisme affichés par le gouvernement et le chef de l’État.

Elle a provoqué le 16 mars une manifestation appelée au dernier moment par plusieurs syndicats qui a été empêchée par les forces de l’ordre d’aller jusqu’au Miroir d’eau, terme logique de celle-ci.

Puis le samedi 18 mars, lors d’une manifestation organisée par tous les syndicats. Plusieurs heurts se sont produits et la manifestation a été coupée par les gaz lacrymogènes qui ont alors impacté tous les participants. En fin de manifestation à la hauteur de l’île Gloriette, le cortège de tête avec les responsables syndicaux a été aspergé de gaz lacrymogène provoquant une bousculade dans laquelle l’un d’eux s’est blessé. Les gaz lacrymogènes ont également touché des passants.

Dans les dernières manifestations, l’ONL a vu l’utilisation du LBD – lanceur de balle de défense – (dont un tir blessant un manifestant à la cuisse a été signalé), de grenades de désencerclement dont une a blessé un syndicaliste à la poitrine, sans compter les suffocations dus aux gaz lacrymogènes. Aux abords des manifestations, l’ONL a vu des policiers portant un fusil d’assaut, arme de guerre dont l’ONL demande avec beaucoup d’autres l’interdiction de la présence lors de manifestations.

L’Observatoire nantais des libertés (ONL) réitère sa mise en garde sur les risques que font encourir, pour toutes les personnes l’usage disproportionné de la force et l’usage d’armes comme les LBD dont il réclame l’interdiction de l’usage pour le maintien de l’ordre à l’instar de nombreuses organisations et institutions et les grenades de désencerclement.

Une nouvelle fois, l’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter totalement la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestants, et les biens en accomplissant cette mission de manière adaptée et proportionnée.

Il rappelle que les contrôles d’identité sont encadrés par la loi et ne doivent pas être pratiqués hors nécessité pour intimider, décourager, traumatiser.

L’ONL se tient à la disposition de tous pour informer sur les droits en manifestation – voir les documents explicatifs d’organisations membres disponibles en ligne -, recueillir les témoignages et orienter les victimes.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’AssociationONL@rezocitoyen.net

Réforme retraites – Marche aux flambeaux – ce mardi 21 mars – 18H30

Dans le prolongement des manifestations depuis le 19 janvier contre le projet de réforme des retraites et après les manifestations de jeudi 16 mars et samedi 18 mars, la section de Nantes et du pays nantais de la LdH invite à rejoindre la Marche aux flambeaux, place Bretagne, à 18h30 ce mardi 21 mars, à l’appel d’organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires…).

Appel à manifester samedi 18 mars, 14h Nantes – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux et au déni de démocratie

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester ce samedi 18 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de Loire-Atlantique qui ont décidé aujourd’hui d’appeler à une manifestation à 14 h, Miroir d’eau avec arrivée à la piscine de l’île Gloriette.Rendez-vous LDH 14h arrêt tram Duchesse Anne

Appel à manifester mercredi 15 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mercredi 15 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 10h30, Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, rond-point Esso
  • à Clisson : 15h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h, devant la mairie

A Nantes, rendez-vous LdH 10h30 arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ci-dessous, le communiqué national de la LDH. —————————————————————Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
Communiqué LDHParis, le 28 février 2023
Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.
Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, avec une procédure amorcée par le gouvernement constituant un véritable déni de démocratie.En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.
Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.
La mobilisation sans précédent qui se poursuit depuis plusieurs semaines à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.
C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales.
1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

Communiqué ONL : Une montée risquée de la tension

Observatoire nantais des libertés (ONL)

Communiqué

Nantes, le 10 mars 2023

Manifestation du 7 mars contre la réforme des retraites à Nantes

Une montée risquée de la tension

L’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) est présent à différentes manifestations, quelque soit le sujet, pour observer l’exercice du droit de manifester.

La manifestation allait du Miroir d’eau aux Nefs en passant par la préfecture et le cours des 50 Otages.

En comparaison avec les dernières manifestations, les forces de l’ordre, dont la Brigade Anti Criminalité, ont été présentes de manière plus ostentatoire, ont agi en prenant moins de précautions avec les manifestants et ont utilisé des Lanceurs de Balles de Défenses (LBD). De nombreux manifestants ont ressenti une forme de raidissement des forces de l’ordre dans leur réponse aux jets de projectiles ce qui a fait monter la tension, comme s’il fallait mettre en exergue les affrontements, et eut des conséquences négatives sur l’ensemble de la manifestation.

Ainsi, un groupe de manifestants a voulu sortir du parcours par la rue de la Barillerie et a été refoulé par les forces de l’ordre qui ont alors très largement arrosé de grenades lacrymogènes, en les tirant de cette rue et depuis la rue d’Orléans par-dessus la foule ; de la place du Cirque à la croisée des trams, tous les participants à la manifestation ont été impactés et le cortège coupé pendant un assez long moment. Des heurts ont suivi avec jets de projectiles et tirs de grenades lacrymogènes.

Plus loin, un groupe de manifestants est sorti du parcours par la rue de la Verrerie en jetant des projectiles en direction des forces de l’ordre qui ont de nouveau lancé des grenades lacrymogènes en quantité importante ce qui a impacté tous les manifestants.

Des affrontements ont eu lieu bd Léon Bureau avec jets de projectiles, poubelles enflammées, tirs de grenades lacrymogènes et charges ; les manifestants en queue de cortège ont eu des difficultés pour arriver au terme de la manifestation. Par la suite, les forces de l’ordre ont contrarié, côté quai de la Fosse, le passage de personnes qui, après la manifestation, quittaient les Nefs par le pont Anne de Bretagne.

Le conducteur et les trois occupants du fourgon avec remorque de La Cantine ont été interpellés et leur véhicule pris par les forces de l’ordre alors que la manifestation était terminée et qu’ils quittaient avec les derniers véhicules l’esplanade des Nefs. Deux d’entre eux sont restés en garde à vue jusqu’au lendemain matin. Il semble que les motifs de cette interpellation soient peu clairs et ne leur aient pas été signifiés. Cette interpellation, de par son caractère arbitraire, paraît procéder d’une logique  d’intimidation et de montée de cette tension.  

La gestion des heurts par les forces de l’ordre a induit des atteintes au droit de manifester pour les participants à la manifestation.

L’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter totalement la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestants, et les biens en accomplissant cette mission de manière adaptée et proportionnée.

L’ONL comme de nombreuses organisations et institutions au niveau national, demande depuis longtemps l’interdiction de l’usage du LBD par les forces de l’ordre dans le cadre du maintien de l’ordre, arme qui peut provoquer des dommages irréversibles aux manifestants.

L’ONL appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association

ONL@rezocitoyen.net

Appel à manifester samedi 11 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le samedi 11 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 14 h, Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, rond-point Esso
  • à Clisson : 10h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h30, place de la mairie

A Nantes, rendez-vous LdH 14h arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ici, le communiqué national de la LDH. 

Un 8 mars de combats pour les droits des femmes

La section de Nantes et du pays nantais de la LDH soutient l’appel du Collectif droit des femmes de Nantes à participer à :

Manifestation, grève féministe Nantes 10h30 place Royale pour rejoindre à 12 h au Miroir d’eau les autres organisations syndicales pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes – égalité femmes/hommes – retraites.

Appel du Collectif droit des femmes de Nantes (SFLA, Femmes Solidaires, 44 Vilaines Filles, ESB, LDH…) :

Toutes les associations engagées pour la défense des droits des femmes sont cordialement invitées, en libre expression, à participer activement à la grève féministe et à la manifestation du mercredi 8 mars 2023 à Nantes qui démarrera de la place Royale à 10h30, passera symboliquement devant la CARSAT et rejoindra le rassemblement intersyndical prévu à 12h au Miroir d’eau.
Ci-joint tract intersyndical CGT-FSU-Solidaires.

Les slogans prévus : Temps partiel piège pour la Retraite des femmes, Maternité retraite diminuée, Réforme des retraites = régime patriarcal, Le plafond de verre ça nous brise les ovaires, Retraites minimalistes, Riposte féministe, Réformes des retraites =violences contre les femmes, Les femmes dans la galère, Les vieilles dans la misère, Stop à la culture de la violence, Stop aux violences, Stop à la culture du porno, Pour les douleurs et le sang, on a déjà nos règles, Féminicide : à qui le tour ?,J’accuse, Nos ventres ne sont pas des caisses de retraite, Ce ne sont pas nos joues qui devraient être mouillées, Marre de simuler : nos retraites, on veut en jouir.

– Le Collectif droit des femmes Nantes sera également présent à la Marche sur le patriarcat qui se fera en deux temps, rassemblement 17h30 place du Bouffay, puis marche à partir de 19h.

Pour cette dernière manifestation, le Collectif droits des femmes Nantes se donne comme point de ralliement à Bouffay devant le restaurant “La prison de Bouffay”

– A noter manifestation le 8 mars aussi à Châteaubriant – lieu défini le 7 mars à l’issue de la manif

Un 8 mars de combat pour les droits des femmes

Communiqué national LDH

En 1977, les Nations unies ont officialisé le 8 mars comme journée de lutte pour les droits des femmes, et les multiples initiatives prises partout dans le monde à cette occasion témoignent de l’histoire et de la détermination des combats engagés de longue date par des millions de femmes. Ces mobilisations rappellent aussi que, un peu partout dans le monde, les droits des femmes continuent à se heurter à la persistance d’un patriarcat qui n’entend pas renoncer à ses privilèges et à de multiples inégalités.

Ainsi, depuis près d’un an, les femmes iraniennes se battent contre un régime théocratique qui entend les réduire au silence et qui, pour ce faire, ne recule devant aucune violence, aucun moyen coercitif. En Afghanistan, les fillettes et les jeunes femmes se voient aujourd’hui exclues de tout droit à l’éducation, gage même de leur émancipation, et le régime des talibans entend les réduire à une totale invisibilité. La guerre qui ravage l’Ukraine a montré, une fois de plus, que le viol pouvait être utilisé comme arme de guerre par une soldatesque convaincue de son impunité…

La LDH apporte tout son soutien aux femmes qui, partout dans le monde, se battent contre des fléaux qui, depuis des siècles, les exposent aux violences de toutes sortes, aux maternités non désirées, aux mariages forcés, à la grande pauvreté, à des lois et à des mentalités qui font d’elles d’éternelles mineures.

Si, en France, la situation des femmes peut, à bien des égards, sembler meilleure, il reste des domaines où beaucoup de progrès restent à accomplir. Faute de volonté politique claire et déterminée – notamment en matière de prévention – et faute de moyens conséquents, les violences sexuelles et sexistes continuent de faire de nombreuses victimes. Il doit aussi être rappelé qu’aucune des avancées obtenues ne saurait être considérée comme définitivement acquise, a fortiori si l’effectivité d’un droit ne peut être garanti. Ainsi en est-il, par exemple, du droit à l’IVG, fragilisé par des conditions d’accès souvent difficiles. Ainsi en est-il aussi de l’égalité professionnelle, souvent promise mais jamais réalisée. Les différences de revenus entre les hommes et les femmes impactent lourdement le niveau de vie de nombreuses femmes, trop souvent plongées dans la précarité, et, au moment où se discute la réforme des retraites, l’actuel gouvernement ferait mieux de proposer des mesures immédiates pour remédier aux écarts actuels plutôt que des mesures qui ne feront qu’aggraver la situation des futures retraitées.

A l’occasion de ce 8 mars 2023, la LDH tient à réaffirmer son engagement féministe. Elle appelle l’ensemble de la société à participer massivement aux multiples initiatives qui sont organisées lors de cette journée et qui visent à garantir à toutes les femmes le droit à la vie, à la liberté, à l’égalité et à la dignité.

Paris, le 6 mars 2023

Appel à manifester mardi 7 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mardi 7 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 11 h, au Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, à la station Esso
  • à Clisson : 10h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h

A Nantes, rendez-vous LdH 11h arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ici le communiqué national de la LDH. 

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