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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Rassemblement Palestine samedi 19 octobre 16h

rassemblement Palestine – 16 h – place Royale à Nantes à l’appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine dont la section est partie prenante. Voir ci-dessous l’appel de la Plateforme44 et le communiqué LDH Halte aux feux ! et ici les liens vers deux autres communiqués, l’un de la LDH et l’autre de la FIDH, EuroMed Droits et le Centre libanais des droits de l’Homme (CLDH).. 

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Samedi 19 octobre à 16 h Place Royale à Nantes 

APPEL à RASSEMBLEMENT

Les massacres par l’armée israélienne continuent à Gaza, plus terribles les uns que les autres.
Dans le nord de la Bande de Gaza, depuis huit jours, plus aucun camion n’est passé, c’est un état de famine généralisée qui s’installe.
En Cisjordanie, les attaques (dans plus de 10 villages) des colons israéliens compromettent les récoltes des olives, sans que l’armée d’occupation intervienne. Depuis octobre 2023, plus de 6000 Palestinien.nes déplacé.es.
La guerre s’étend au Liban, des centaines de victimes civiles, affectant des centaines de milliers d’habitants.

La France reste très en retrait de l’Espagne par exemple, en n’exigeant pas de l’Europe de véritables sanctions envers Israël.

APPEL à RASSEMBLEMENT HEBDOMADAIRE

Nous serons, si possible, toutes et tous en noir (keffieh autour du cou pour ceux qui en ont)

Pour la Plateforme44-Palestine, le bureau de l’AFPS44

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7 octobre : Halte aux feux !

Communiqué LDH

Il y a un an, le 7 octobre 2023, l’opération terroriste déclenchée par le Hamas sur le territoire d’Israël se soldait par un véritable massacre, quelque 1 200 personnes ont été tuées, majoritairement des civils. La prise de plus de 250 otages – enfants, femmes et hommes dont beaucoup sont morts aujourd’hui – venait ajouter le crime au crime, l’horreur à l’horreur. Dès le lendemain, Benyamin Nétanyahou, chef d’un gouvernement d’extrême droite, mis en cause à la fois par le fiasco sécuritaire et par la justice de son pays, décidait de déclencher une guerre totale, sans objectifs et donc, sans limites, contre Gaza et sa population.

Cette punition collective s’est traduite par la destruction systématique des villes, des écoles, des hôpitaux, des infrastructures et des édifices religieux de Gaza. Avec plus de 42 000 morts civils, dont un nombre considérable d’enfants, recensés par le ministère de la Santé du Hamas, ce bilan ne saurait constituer une quelconque victoire pour quelque camp que ce soit, sauf pour ceux qui nient que toutes les vies se valent, que tous les humains sont égaux.

Cette vengeance sans bornes est aujourd’hui en passe d’embraser tout le Moyen-Orient, avec des conséquences incalculables au sens propre : nul n’est en mesure de calculer jusqu’où peuvent conduire les bombardements israéliens sur le Liban.

Il n’est jamais trop tard pour dire stop aux embrasements guerriers, de redonner sa place, toute sa place, à la négociation et faire droit aux peuples de la région qui, tous, aspirent à la paix dans la sécurité de leur pays. Cela implique de renoncer à une vengeance indiscriminée pour faire prévaloir le droit international, seul à même de bâtir un avenir commun dans lequel un Etat palestinien ait sa place. Cela implique en cette journée anniversaire de rappeler l’urgence de la libération des otages et, plus que jamais, l’urgence d’un cessez-le-feu généralisé et immédiat sur tous les fronts du conflit.

Paris, le 7 octobre 2024

Toutes ensemble contre les violences sexuelles – Femmage 15h Bouffay

La LDH Nantes et pays nantais appelle ce samedi 19 octobre à un femmage – 15h – Bouffay, à l’initiative de Nous Toutes, dans le cadre de l’appel national repris ci-dessous. Le rassemblement à Nantes a lieu à Bouffay et pas devant le Palais de justice.

Le 19 octobre 2024 toutes ensemble devant les Palais de Justice contre les violences sexuelles

Communiqué commun dont la LDH est signataire

Le samedi 19 octobre à 15h devant le Palais de justice de Paris (porte de Clichy)

Procès des violeurs de Mazan, révélations sur l’Abbé Pierre, viol suivi du meurtre de Philippine, chaque jour qui passe nous montre à quel point la culture du viol imprègne notre société et à quel point l’impunité des agresseurs est forte.

Infirmier, chanteur, abbé, médecin, employé, acteur… il n’y a pas de profil type du violeur, celui ci est un monsieur tout le monde. Ces violences sont perpétrées à 96% par des hommes qui mettent en place des stratégies spécifiques pour arriver à leurs fins, dont la soumission chimique au cœur du procès de Mazan.

Certain-e-s récupèrent le viol et le meurtre terribles de Philippine non pour demander des actes et des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, et notamment ici la prévention de la récidive, mais pour exiger plus de répression à l’encontre des étrangers. De fait leur but n’est pas de défendre les femmes, ni de lutter contre le patriarcat. Ils instrumentalisent la lutte contre les violences faites aux femmes pour servir leurs objectifs racistes et anti immigrés. Nous leur disons que nous ne sommes pas dupes, la cause des femmes ne servira pas leur projet politique xénophobe.

Mais, face à la révolution MeToo, où est la révolution institutionnelle ?

Contre l’impunité qui progresse au lieu de régresser.

Pour que la Justice soit enfin rendue aux 94000 victimes de viol et aux victimes d’agressions sexuelles chaque année en France.

Pour que les victimes soient renforcées dans leurs droits, protégées et non maltraitées, que leur parole ne soit pas systématiquement déniée.

Pour qu’enfin les institutions soient à la hauteur du courage des victimes.

Pour que les corps des femmes et des enfants cessent d’être considérés comme mis à disposition des agresseurs qui agissent en toute impunité .

Pour une loi cadre intégrale contre les violences sexuelles et 2,6 milliards d’euros par an contre les violences dont 332 millions dédiés à la lutte contre les violences sexuelles.

Le 14 septembre nous avons été plusieurs dizaines de milliers à montrer notre colère à l’encontre de ce système qui reproduit les violences et les légitime et notre solidarité avec toutes les victimes partout en France.

Le 19 octobre nous serons à nouveau unies et mobilisées pour montrer que nous sommes déterminées à mettre un terme aux violences sexuelles par des rassemblements et des chaînes humaines devant tous les Palais de Justice .

Le 23 novembre nous serons à nouveau dans la rue pour exiger des moyens et des actes contre toutes les violences.

En décembre, janvier, février, mars… nous serons mobilisées chaque mois jusqu’à ce que nous soyons entendues.

Signataires : Assemblée des Femmes, Association #StopFisha, Association Mémoire traumatique et victimologie, Attac France, CentraleSupelec au Féminin, CGT,Coll civg Tenon, Collectif droits des femmes 14 LGBT+,Collectif national pour les Droits des femmes, Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes, ENSEMBLE !, Ensemble contre le sexisme, FAGE ,Fédération nationale Solidarité Femmes, Femmes ici et ailleurs, Femmes Sourdes Citoyennes et Solidaires, Fondation Copernic, Fondation des femmes, FSU, Gauche Eco Socialiste, Iran justice, Las Rojas, Le Cercle Olympe de Gouges,Le Planning familial, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des femmes de Paris, Maison des Femmes Thérèse Clerc, Marche Mondiale des Femmes France, Organisation de Solidarité Trans (OST ), Parti de Gauche, PCF, Réseau Féministe « Ruptures », Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, UNEF le syndicat étudiant, Union des Femmes Socialistes – SKB, Union étudiante, Union syndicale Solidaires.

Paris, le 16 octobre 2024

Veillée du Souvenir des 50 Otages – vendredi 18 octobre 2024 – 17h45 – place du Pont Morand Nantes

La section LDH de Nantes et du pays nantais invite à s’associer à la Veillée du Souvenir devant le monument aux Cinquante Otages et à la Résistance ce vendredi 18 octobre à 17h45.

Évocation artistique par le Théâtre D’ici ou d’ailleurs : « 1944 : l’espoir des Jours Heureux »

Une cérémonie aura également lieu le dimanche 20 octobre à Châteaubriant dans la carrière des Fusillés.

Refus de la misère | Jeudi 17 oct. 16h Déambulation + 17h30 Inauguration Stèle | Samedi 19 oct. Déambulation, prises de parole…

L’inter-collectif « Personne à la rue » dont la LDH est partie prenante invite à être présent :

– ce jeudi 17 octobre, 16h, place du Commerce Nantes déambulation ; 17h30 square Elisa Mercoeur inauguration de la Stèle du Refus de la Misère ;

samedi 19 octobre, 12h à 18h, Bouffay, petite déambulation jusqu’à la Stèle, repas partagé, prises de parole, scène ouverte…

Handicapé.e ? Oui et capable autrement, dans la cité. Soirée mercredi 6 novembre. Manufacture Nantes

POUR L’ÉGALITÉ D’ACCÈS AUX DROITS DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

Cette soirée vise à sensibiliser et informer sur les restrictions d’accès à leurs droits des personnes placées en situation de handicap. En particulier celui dit « invisible », qui représente 80% des situations de handicap. Les causes en sont multiples : troubles mentaux, psychiques, maladies invalidantes, troubles « dys » chez l’enfant, qui perdurent à l’âge adulte…

– Comment le handicap prive les personnes de l’exercice de leurs droits ?

– Comment le regard de la société freine l’inclusion au quotidien des personnes en situation de handicap ?

– Comment la rencontre, l’échange, la coopération favorisent l’enrichissement mutuel, humainement, socialement, culturellement et même économiquement ?

Savoir reconnaître les discriminations, trouver des ressources, des pistes d’action possibles…

VENEZ EN DÉBATTRE !

Programme de la soirée :

19h30 – Accueil du public.

19h40 – Projection de courts métrages interrogeant sur le regard que l’on porte aux personnes en situation de handicap mais également sur leurs droits.

20h00 – Trois scènes de théâtre-forum permettront l’échange à partir de situations vécues.

21h15 – Débat avec la salle en présence de la MACIF avec la participation de :

– Vincent Labourdette, coresponsable du Groupe de travail national « Handicap et citoyenneté » de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme).

Jean-Pierre Chambon, représentant départemental APF-France handicap.

Sylvaine Billaudel, de l’UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques).

21h45 – Temps de convivialité.

22h15 – Fin de la soirée.

Soirée avec interprétation en Langue des Signes, stand livres, Infos…

Adresse : La Manu 10bis, Bd de Stalingrad (tram 1, Manufacture).

Communiqué CRA ni ici, ni ailleurs – Meurtre de Philippine : le patriarcat ne connaît ni couleur, ni origine

Communiqué de la Coordination CRA ni ici, ni ailleurs dont la section LDH est partie prenante

Nantes, le 6 octobre 2024

Le 21 septembre était découvert dans le bois de Boulogne le corps d’une étudiante de 19 ans, Philippine, violée puis tuée. Quelques jours plus tard était arrêtée en Suisse la personne suspectée. Un ressortissant marocain faisant l’objet d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) qui fut enfermé au CRA (Centre de Rétention Administrative) de Metz. Un nouveau prétexte à la surenchère raciste.

Le viol et le meurtre de Philippine marquent le 104eme féminicide de cette année 2024. Il est, comme les autres, le résultat d’un système de domination répondant au nom de patriarcat. Ce système ne connaît ni couleur, ni religion, ni situation administrative. Il traverse les frontières, les classes, les générations. L’actuel procès de Mazan ne le démontre-t-il pas une nouvelle fois ?

Et pourtant, comme à l’accoutumée, de nombreuses forces politiques, extrême droite en tête, ainsi que leurs relais médiatiques, préfèrent dénoncer l’immigration comme cause de tous les maux. La récupération politique la plus abjecte du meurtre de Philippine et de l’émotion légitime qu’il suscite, est à l’œuvre.

Les statistiques [1] démontrent pourtant que les violences sexistes et sexuelles dont les féminicides ont lieu très majoritairement au sein de la famille, sans aucun lien avec une origine quelconque. Prétendre qu’enfermer et expulser davantage les étranger.es réduirait les féminicides est une absurdité qui n’y changera rien !

Comble de l’hypocrisie, ceux qui récupèrent le meurtre de Philippine à des fins racistes sont les mêmes qui restent habituellement muets lorsque l’assassin est blanc et/ou français, les mêmes qui votent contre les droits des femmes !

Retailleau parle, le RN applaudit

Le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau n’est pas en reste de cette récupération politique. Après avoir affirmé sa volonté d’inscrire dans la loi le doublement du temps de rétention des étranger.e.s faisant l’objet d’une OQTF, il s’est carrément déclaré favorable à un référendum sur l’immigration, mesure phare du RN. La porte-parole de ce parti a d’ailleurs qualifié Bruno Retailleau de « porte parole du RN », tout est dit !

Le nouveau ministre de l’intérieur tout comme le RN, ont en effet en commun de vouloir diriger la colère contre les immigré.es et non contre les capitalistes et les gouvernements qui les servent. C’est pourtant bien eux qui s’attaquent à nos droits, cassent les services publics et précarisent une partie toujours plus grande de la population, faisant par là même le terreau du racisme et de l’extrême droite.

La politique du bouc émissaire n’a jamais servi qu’à diviser les travailleurs et travailleuses et à dresser les peuples les uns contre les autres.

Immigration et insécurité : en finir avec l’amalgame

À l’opposé de ce qui est martelé depuis des années par certains politiciens et médias, rien ne justifie de lier la question de l’immigration à celle de l’insécurité. Les études réalisées dans différents pays concluent sans ambiguïté que les immigrés ne sont pas à l’origine d’une augmentation des taux d’infraction dans les pays d’accueil [2]. Elles mettent en lumière d’autres caractéristiques favorisant la délinquance, autres que celles de l’origine et commune à tou.te.s. La précarité économique reste par exemple un des principaux déterminants de la délinquance, quelle que soit l’origine.

Une politique qui précarise, isole, enferme et violente, non contente de ne rien résoudre, ne peut qu’accentuer les caractéristiques propres à favoriser la délinquance. L’insécurité, c’est leur politique anti-sociale, pas les immigrés !

L’enfermement, une politique inutile et indigne

Bruno Retailleau a déclaré vouloir « expulser plus » et propose pour cela de doubler le nombre de places en CRA ainsi que le temps maximal de rétention. D’une part au sein des CRA, environ 80% des expulsions sont réalisées dans les 6 premiers jours de rétention [3]. D’autre part, si le nombre d’enfermements est en augmentation constante depuis des années, on remarque qu’il ne se traduit pas par une augmentation des expulsions.

Ces deux mesures ne répondent donc même pas à la volonté affichée d’expulser davantage mais ne servent que des stratégies électorales.

En tout état de cause, les CRA sont des prisons qui ne disent pas leurs noms dans lesquelles règnent des conditions d’enfermement largement décriées par tou.te.s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, absence de soins, etc. Ces enfermements ont des conséquences dramatiques et trop souvent irréversibles pour celles et ceux qui les subissent.

Plus que jamais, notre coordination continuera à lutter contre la construction d’un CRA à Nantes.

Face au meurtre de Philippine et à tous les féminicides, nous lutterons contre le patriarcat. Face à toute récupération raciste, nous opposerons la solidarité.

[1] https://www.noustoutes.org/comprendre-les-chiffres/
[2]Immigration et délinquance : réalités et perceptions (cepii.fr)
[3] RAPPORT 2023 SUR LES CENTRES ET LOCAUX DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE – La Cimade

Chronique LDH JetFM d’octobre : Où va la démocratie ?

Ce mois-ci, pour la première chronique JetFM enregistrée en direct au bar « Personnes », nous profitons de la rentrée pour faire un tour sur la planète Démocratie. Qu’en est-il de la séparation des pouvoirs, de la confiance dans les institutions, de l’État de Droit, … ?

Voilà quelques-unes des questions abordées dans notre chronique. Bonne écoute !

Cliquez sur le lien suivant pour écouter : https://urlr.me/nz7m1

Rendez-vous le 30 octobre au bar « Personnes » pour l’enregistrement de la chronique de novembre. Nous parlerons droit de tous et toutes à la protection sociale et à la santé !

PALESTINE : Appel à Rassemblement Samedi 5 octobre à 16 h Place Royale – Nantes

Le collectif 44 pour une Paix Juste et Durable, dont la LDH est membre, appelle à un rassemblement samedi 5 octobre. Nous relayons cet appel :

Communiqué d’Appel à rassemblement
Place Royale à Nantes
Le samedi 5 octobre à 16 h

Depuis 1 an, Israël s’est lancé dans une entreprise de vengeance monstrueuse contre la population de Gaza, de Cisjordanie, contre le peuple palestinien dans son ensemble…

    * Cessez-le-feu immédiat !

    *  Stop au génocide !

    * Libération des prisonniers politiques palestiniens et des otages civils israéliens !

    * Sanctions des États envers Israël !

    * Arrêt des livraisons d’armes à Israël par la France !

    * Soutien aux juges de la CPI et du TPI !

    * Solidarité avec le peuple libanais !

Extrait du tract du 5  octobre :

La population de Gaza est affamée, assoiffée, épuisée par les déplacements forcés incessants. Les bombardements israéliens se poursuivent et n’épargnent, ni les écoles où la population se réfugie, ni les zones déclarées comme sûres.

Le bilan officiel de 41 700 tués, dont une majorité de femmes et d’enfants, déjà effroyable, ne prend en compte, ni les disparus sous les décombres estimés à au moins 15 000, ni les dizaines de milliers de blessés en attente de soins, ni les innombrables personnes mortes d’épuisement, de faim, de soif, de maladies non soignées.

L’armée d’occupation israélienne a étendu ces assauts meurtriers à la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, provoquant des dégâts considérables dans les camps de réfugiés et certaines villes palestiniennes. Près de 700 Palestinien.nes ont été assassiné.es par ses soldats en une année.

Cette guerre, présentée par Israël comme défensive est de fait une guerre d’agression contre tout le peuple palestinien qui cible particulièrement les civils avec l’appui des colons israéliens toujours plus violents. C’est une sale guerre qui n’a rien résolu concernant la libération des otages israéliens, au contraire.

Benjamin Netanyahou et son gouvernement d’extrême-droite suprémaciste ont ouvert un nouveau front de guerre en s’attaquant au Hezbollah. […] Depuis le 18 septembre l’armée israélienne bombarde le Liban, entre sur son territoire, des centaines de personnes ont été tuées. Un million de Libanais déplacés.

Derrière cette escalade, l’agression sur la population palestinienne continue et est passée sous silence !

Signé des associations et organisations :

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : AFPS44, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP , LDH, CIMADE, CCFD-TS44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).

– Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Autre association : AVEC-Nantes, liste ouverte

Syndicats : Solidaires44, FSU44,  liste ouverte

Partis politiques : GDS, Ensemble44, La France insoumise 44, Jeunes Communistes44, liste ouverte

La LDH appelle à manifester ce mardi 1er octobre

La section de Nantes et du pays nantais de LDH appelle à manifester le 1er octobre. Ci-dessous communiqué national.

Nantes : 10h30 Préfecture
Clisson : 10h30 Parvis de la gare
Ancenis : 15h Station Esso
Châteaubriant : 10h30 Parvis de la mairie

Pour Nantes, rendez-vous LDH 10h30 près statue de Gaulle

La LDH appelle à manifester le 1er octobre

Communiqué LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) était, il y a plus d’un an, aux côtés des syndicats contre une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejetaient.

Aujourd’hui, alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, dans un contexte de détérioration continue des services publics, nous restons extrêmement inquiets et fermement mobilisés. Les perspectives actuelles ne doivent pas s’inscrire dans la continuité des réformes des retraites, du Code du travail ou de l’assurance chômage. Ces choix participent d’une remise en cause de l’Etat social qui aggrave les injustices sociales. D’autant que les salaires, pensions, bourses et minimas sociaux régressent face à l’inflation, plongeant de plus en plus de personnes dans la précarité et accentuant les inégalités.

Les politiques publiques dictées par l’agenda néolibéral conduisent à l’affaiblissement continu des services publics. L’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, la justice sont à bout de souffle. Non seulement par un manque chronique et aigu de moyens, mais aussi parce que notre vision de services publics à vocation universelle est largement remise en cause.

Conjuguées à des méthodes qui fragilisent la démocratie, cette situation et cette régression des droits sociaux accentuent la crise de confiance actuelle et favorisent les dérives vers l’extrême droite.

Des mesures d’urgence sont aujourd’hui indispensables : augmentation des salaires, pensions, bourses, minimas sociaux ; abrogation des réformes des retraites ; financement ambitieux des services publics, pour des conditions de vie dignes dans les territoires ultra-marins. Ces mesures d’urgence sociale et de renfort des services publics sont à prendre sans délai.

La mobilisation est indispensable pour faire obstacle à l’injustice sociale croissante et à la dégradation des écosystèmes, pour défendre notre projet d’une société qui garantisse l’accès effectif de toutes et tous à tous les droits. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales et de jeunesse le 1er octobre 2024.

Paris, le 27 septembre 2024

Rassemblement Cessez-le-feu Palestine et Liban, samedi 28 sept 16h, place Royale à Nantes

La LDH relaie l’appel au rassemblement de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, dont nous sommes membres :

Samedi 28 septembre à 16h, place Royale à Nantes

PAIX AU LIBAN ET EN PALESTINE

Un cessez-le-feu doit être imposé à Israël, contre toutes les attaques sur Gaza, le Liban, la Cisjordanie

356 jours!

Presque une année d’une guerre menée par Israël contre les Palestinien.nes à Gaza et en Cisjordanie.

41 500tué.es recensé.es à Gaza et de nombreux autres sous les décombres ; déplacements forcés et massifs, famine, épidémies, hôpitaux et écoles détruits : des champs de ruines.

700Palestinien.nes tué.es en Cisjordanie par l’armée et les colons

600mort.es dans l’attaque récente du Liban et 200 000 déplacé.es

Devant le déni d’humanité que constitue la situation actuelle, nous appelons à renforcer notre mobilisation, et interpellons les autorités politiques de notre pays pour exiger :

un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire pour accéder à l’ensemble du territoire de la Bande de Gaza, ainsi que la fin du blocus ;

un cessez-le-feu au Liban et dans toute la région

la fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid en Palestine ;

la libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenus par le Hamas, des 10.000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international, et des milliers de Palestiniens de Gaza transférés dans des centres de détention et de torture ;

un soutien matériel et politique à l’UNWRA, soumise à des attaques honteuses d’Israël alors qu’elle joue un rôle irremplaçable auprès des réfugiés palestiniens et de toute la population de Gaza ;

la protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale ;

la fin de l’impunité d’Israël, et notamment :

  • un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël ;
  • des sanctions diplomatiques ;
  • la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël ;

la reconnaissance par la France de l’État de Palestine, associée au rappel du droit au retour des réfugiés palestiniens et à l’affirmation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

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