URGENT ! Rassemblement Les menaces et la haine, ça suffit ! lundi 26 juin-19h début rue Joffre Nantes

Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 juin de nouveau, à la suite déjà de nombreuses agressions sur les locaux associatifs, un tag appelant cette fois au meurtre : « Mort aux LGBT » et « Pédophiles » a été fait rue Joffre sur une peinture aux couleurs des fiertés.

Ces messages tagués s’en prennent à l’autre, aux minorités ou exaltent la “fierté blanche”. La haine conduit à la violence. Ces actes menacent les associations, la liberté d’association et la liberté d’expression.Ces menaces y compris de mort, ces intimidations, ça suffit. Nous demandons que les personnes responsables de ces actes soient identifiées et poursuivies en justice et appelons ce soir à nous joindre au rassemblent initié par le Centre Nosig début rue Joffre Nantes – 19h à l’occasion de la pause de nouvelles peintures.

Communiqué CLECED : Appel marche – 24 mai – St Brévin

Le CLECED – Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites – appelle à se joindre à la marche qui aura lieu le mercredi 24 mai à Saint-Brévin – 17h place Henri Baslé.

Ci-dessous le communiqué du 12 mai du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s.
Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

Communiqué commun : Locaux associatifs dégradés, pas de renoncement face aux menaces

Amnesty International
Attac
Libre Pensée
Ligue des droits de l’Homme

A la suite de la dégradation des locaux associatifs situés au 4 place de la Manu à Nantes, nous envoyons ce communiqué de presse.

Après les dégradations ces derniers mois de plusieurs locaux d’associations nantaises défenseuses des droits, le local associatif abritant Amnesty International, Attac, La Libre Pensée et la Ligue des droits de l’Homme vient d’être tagué avec des croix celtiques dont personne ne peut ignorer la provenance car signe de reconnaissance fréquemment utilisé par les extrêmes droites.

Cet acte inqualifiable montre la vraie nature de l’extrême droite. S’en prendre à l’autre quand on n’est pas d’accord, dégrader un local associatif, c’est porter atteinte à la liberté d’association, c’est menacer les associations. La devanture d’un autre local au moins, celui de Nosig – LGBTQI + vient également d’être taguée.

Ces nouvelles dégradations de locaux associatifs ont lieu dans un contexte départemental où un maire démissionne et est contraint de déménager à la suite de la violence commise avec l’incendie de ses voitures et de la façade de sa maison et après que des habitant.e.s ont été l’objet de menaces et d’intimidations par des personnes porteuses des idées d’extrême droite. La haine conduit à la violence.

Nous dénonçons ces actes de violence. Nous déposons plainte et demandons que la ou les personnes responsable.s de ces actes soient poursuivies en justice.

Communiqué CLECED : En finir avec les menaces des extrêmes droites

CLECED

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Communiqué

Nantes, le 12 mai 2023

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s. 

Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

Action symbolique du Collectif des Brévinois attentifs et solidaires à St Brévin le samedi 29 avril

Nous relayons ci-dessous un communiqué de presse du Collectif des Brevinois attentifs et solidaires (CBAS).
Parallèlement à la présence de membres d’autres organisations du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) dont est partie prenante à Nantes la section LDH, deux personnes de la section de Nantes et du pays nantais représenteront celle-ci lors de cette action symbolique.

L’équipe d’animation de la section

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Communiqué de presse du Collectif des Brévinois Attentifs et Solidaires

Une nouvelle fois, une petite poignée d’opposants locaux au transfert du CADA convoque la fachosphère inter régionale, l’Action française (Royalistes), Civitas (cathos intégristes) et bien sûr le Parti de Zemmour, Reconquête, pour déverser des propos haineux, xénophobes et racistes sur le parvis de la Mairie, y faire des saluts nazis et réciter du latin sur le parvis de l’église.

Quelle honte après l’attentat contre le Maire, sa famille et ses biens.

Le Collectif des Brevinois Attentifs et Solidaires, après consultation de l’ensemble de ses membres, n’appelle pas à une contre-manifestation cette fois-ci. En effet, nous avons montré le 25 février que les idées d’accueil de réfugiés à Saint-Brevin sont majoritaires. Nous étions 1200 alors que ces opposants étaient à peine 300. Être dans la réaction en permanence, c’est mettre en relief la politique d’agitation de l’extrême-droite.

Nous préférons consacrer notre énergie à accompagner les réfugiés dans leur intégration et dans la préparation d’un rassemblement festif et musical « Saint-Brevin terre d’accueil » à laquelle participeront tous les « étrangers » vivant à Saint-Brevin : familles ukrainiennes, travailleurs détachés des chantiers et bien sûr demandeurs d’asile du CADA.

Par contre, une action symbolique se déroulera samedi 29 avril à 11H à laquelle la presse est conviée devant le futur CADA, Allée des Pierres Couchées. Le CBAS invite les représentants des divers mouvements, associations qui partagent nos valeurs à se joindre à nous. Le but n’est pas d’être nombreux, mais de montrer notre diversité et notre attachement à ces valeurs communes de fraternité. Il y sera lu un texte émouvant écrit par un réfugié afghan ayant séjourné à Saint-Brevin en 2016 et 2017. Ce texte sera également distribué sur les marchés.

A Saint-Brevin le 24 avril 2023.

Communiqué Collectif CLECED Nantes soutien maire St Brévin

Le 23 mars 2023

Les organisations syndicales et associations : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires réunies dans le Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) tiennent par ce communiqué à apporter leur soutien total à Yannick Morez, maire de St Brévin, victime d’un acte de violence d’une gravité extrême. Ce jet de cocktail molotov fait suite à des menaces à son encontre, celle de sa famille suite à son engagement d’élu pour l’implantation d’un centre d’accueil de demandeur·euses d’asile sur la commune dont il est l’édile. Outre le maire, d’autres élu·es et personnes brévinois·es ont été menacé·es à Saint Brévin. Un tract distribué en début d’année par des personnes s’opposant au CADA fait l’objet de plaintes pour provocation à la discrimination raciale.

Cet acte fait suite à la pression de groupes qui se situent à l’extrême droite, notamment le samedi 25 février devant la mairie de St Brévin, appelant pour certains à prendre les armes contre les étrangers et leurs soutiens. Il s’agit d’un avertissement pour toutes celles et ceux qui soutiennent les personnes exilées. Les organisations syndicales et associations : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires réunies dans le Collectif CLECED soutiennent la ville de St Brévin dans sa décision d’implanter un CADA  et entendent continuer à se mobiliser auprès de Yannick Morez et de ses adjoint·es pour que la démocratie locale perdure et ne soit en aucun cas menacée.

Face à cet acte de violence d’une gravité extrême, notre Collectif exprime le souhait que l’enquête actuellement en cours permette d’identifier les responsables et qu’une réponse pénale adaptée soit apportée.

Manifestation 25 février, St Brévin, 10h contre les extrêmes droites

Un collectif dit « Collectif de Préservation de la Pierre Attelée » à Saint Brévin s’oppose à la mise en place d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) en appelant à « protéger nos enfants ». Ce « Collectif » invite à manifester le 25 février à 14h avec la participation de responsables de partis des extrêmes droites.

Une nouvelle fois, les extrêmes droites allèguent un lien entre immigration et délinquance. Cette affirmation est infondée et dangereuse.

Infondée car à niveau économique, social et scolaire équivalent, français·es et étranger·es s qui commettent des délits sont traduit·es en justice sensiblement dans les mêmes proportions : l’insécurité n’est pas plus étrangère que française.
Dangereuse parce que ces propos conduisent à stigmatiser une catégorie de résident·es dans notre pays : les migrant·es.

Les extrêmes droites exploitent de manière ignoble des actes criminels. Ces propos cherchent à diviser notre société et développer la peur de l’autre. L’instrumentalisation, la récupération d’actes criminels permet de désigner des boucs émissaires qui seraient responsables de tous nos maux : les étranger·es, les musulman·es, les juif·ves, les jeunes des quartiers populaires, les homosexuel·les, les féministes, les écologistes, les défenseur·ses des minorités…

Un sondage Ipsos vient de révéler que 91% des personnes noires dans notre pays disent être victimes de discrimination raciale.

Les idées des extrêmes droites sont le terreau de ces discriminations. Ces idées conduisent au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et, finalement, à des actions violentes, notamment celles perpétrées par des groupuscules « identitaires ».

L’étranger ne peut pas et ne doit pas être présenté comme un problème : c’est un mensonge. L’histoire montre que les migrations successives nous ont enrichis. Notre pays est une société multiculturelle, c’est une réalité porteuse de progrès, pas un danger. En outre, ne sont en réalité ciblés par les extrêmes droites qu’une partie des étrangers : ceux qui ne sont pas nés du bon côté de la planète, n’ont pas la « bonne » couleur de peau ou la « bonne » religion.

Au fond, pour les extrêmes droites, il ne s’agit pas de défendre les droits de toutes et tous mais seulement les droits de quelques-un·es par le biais de la « priorité nationale » qui a désormais remplacé la préférence du même nom et qui reste opposée à la Constitution française. Les extrêmes droites refusent l’égalité des droits et érigent en système inégalités et discriminations.

Les idées des extrêmes droites ne sont pas des idées comme les autres. Tout doit être fait pour empêcher les extrêmes droites d’imposer leurs vues.

Opposons aux idées des extrêmes droites les valeurs de liberté, d’égalité réelle d’accès aux droits et de solidarité pour toutes les personnes.

C’est pourquoi, nous appelons à

soutenir l’appel du Collectif des brévinois attentifs et solidaires (tract à télécharger ici) à manifester les plus nombreuses et nombreux possibles à St Brévin le samedi 25 février à 10h, Place Henri Baslé (place du marché).

Départ en covoiturage organisé depuis Nantes, rendez-vous 8h45, station de tram Neustrie.
Faites remonter auprès de l’une ou l’autre de nos organisations votre participation à ce covoiturage, si possible, en précisant si vous avez un véhicule et le nombre de places ou si vous avez besoin d’une place dans une voiture.

Collectif face aux extrêmes droites : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’Enseignement – Fédération des Amicales Laïques, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Communiqué Collectif contre les extrêmes droites et leurs idées

Les organisations    FSU Loire-Atlantique – fsu 44Nos contacts - Solidaires 44Une image contenant texte  Description générée automatiquementLIGUE DES DROITS DE L' HOMMENantes - MRAPLe comité local 44 - attac 44Organisme

réunis dans un collectif contre les extrêmes droites et les idées qu’elles diffusent largement dans la société, la politique et le champ médiatique,

ont voulu réagir dans un communiqué commun à la prise de position de Marine Le Pen dans le contexte de la lutte sociale pour les retraites.

Communiqué

Nantes le 25 janvier 2023


Les organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires et SAF) et les associations (LDH, MRAP, ATTAC, AFPS, FAL) de Loire-Atlantique dénoncent les propos mensongers des représentant·es du RN qui prétendent être à aux côtés des travailleur·euses dans le mouvement social contre le projet de retraites du gouvernement Borne.

Depuis toujours, les extrêmes droites en général et le RN en particulier sont hostiles aux salarié·es et à leurs représentant·es syndicaux·les.

À l’Assemblée Nationale,les élu·es du RN ont voté contre le partage des richesses et les propositions visant à taxer les hauts revenus, et les produits de luxe, à augmenter le SMIC, à indexer les salaires sur l’inflation ou à valoriser les petites retraites… La liste est longue des votes du RN contre le progrès social et le renforcement des conquis sociaux.

Les extrêmes droites ne seront jamais aux côtés des travailleur·euses, elles profitent de la misère, elles profitent de la précarité afin d’apparaître comme légitime et faire croire qu’elles apporteraient des réponses en accédant au pouvoir.

Les organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires et SAF) et les associations (LDH, MRAP, ATTAC, AFPS, FAL) de Loire-Atlantique continueront à s’opposer aux idées des extrêmes droites et à dénoncer les propos trompeurs de leurs dirigeant·es.

A qui profite la peur ? Rassemblement dimanche 11 décembre 10h30 Saint-Brévin-les-Pins

Nous relayons ce message du Collectif des brévinois attentifs et solidaires.

La LdH et de nombreuses autres organisations appellent à se joindre à ce rassemblement.

De : Des citoyens brévinois atterrés
Date: mar. 6 déc. 2022 à 09:28
Subject: FACE A LA XENOPHOBIE , REAGISSSONS !!

Bonjour Comme en 2016, nous sommes de nouveau atterrés par l’attitude de quelques brévinois xénophobes qui refusent l’établissement d’un CADA sur le site de la Pierre attelée à Saint Brévin. Soutenus par une extrême droite malheureusement trop active , ils se rassembleront dimanche 11 décembre pour marcher vers la mairie. Pour leur opposer la force de nos valeurs, empreintes avant tout d’humanisme et de fraternité, nous nous rassemblerons, pacifiquement, le même jour, à 10h30 au carrefour de la rue de l’église et du boulevard Padioleau, devant l’ancre de marine. (ci-dessous le tract que nous distribuerons auparavant sur les marchés)

VENEZ NOMBREUX !!

Conférence de presse : « Face aux idées et aux actes des extrêmes droites »

Vous trouverez ici l’article dans Ouest-France du 30 novembre 2022 suite à une conférence de presse du Comité de liaison nantais associatif et syndical pour les droits et libertés contre les idées et actes des extrêmes droites ; et ci-dessous le texte envoyé aux rédactions à cette occasion.
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Conférence de presse. Face aux idées et aux actes des extrêmes droites

Des situations dans le pays nantais

Fin septembre, l’émotion a été importante dans la métropole nantaise avec la répétition d’actes criminels. Dans les médias, des personnes dont des responsables politiques ont souligné à cette occasion la présence de migrantes et migrants dans la métropole affirmant ainsi un lien entre immigration et délinquance.

Or, l’association des termes « migrants » et « insécurité » est infondée et dangereuse.

Infondée car à niveau économique, social et scolaire équivalent, français·es et étranger·es s qui commettent des délits sont traduit·es en justice sensiblement dans les mêmes proportions : l’insécurité n’est pas plus étrangère que française.
Dangereuse parce que ces propos conduisent à stigmatiser une catégorie de résident·es dans notre pays : les migrant·es. Et le ministre de l’Intérieur a choisi délibérément ce moment pour annoncer la création d’un centre de rétention administrative (CRA) en Loire-Atlantique alimentant ainsi les discours visant les étranger·es.

Ces propos contribuent aux divisions de notre société auxquelles participe la peur de l’autre. Désigner des résident·es de notre pays comme responsables de la délinquance permet d’éviter de répondre aux problèmes clefs. L’instrumentalisation, la récupération d’actes criminels permet de désigner des boucs émissaires qui seraient responsables de tous nos maux.

Pendant l’été, Nosig, le centre dédié aux personnes LGBTQIA+ de Nantes a, de nouveau, été la cible de dégradations de ses locaux. La devanture a été couverte de croix celtiques, symbole utilisé par des groupes d’extrême droite pour exprimer le rejet et la haine.

Fin septembre, une manifestation pour le droit à l’avortement devant le Monument aux morts a été fortement perturbée par un groupe de personnes munies d’une banderole « avortement = génocide ».

Le 20 octobre, exploitant de manière ignoble le meurtre de la petite Lola à Paris et contre la volonté des parents qui avaient pourtant exprimé leur refus de toute récupération politique, un rassemblement d’extrême droite a été organisé par une candidate aux dernières élections législatives.

Récemment, à Luçon, l’extrême droite a demandé, y compris de manière menaçante, « d’annuler la venue de Cédric Herrou » dans un lycée où celui-ci a rencontré des élèves dans le cadre d’un projet pédagogique et d’un partenariat lancé depuis septembre 2021 entre le lycée et l’association Solilo, sous la houlette du réseau Pays de la Loire coopération internationale.

Nos analyses

Ces situations sont à mettre en lien avec la poussée de l’extrême droite aux élections présidentielle et législative et plus largement au fait que les idées des extrêmes droites irriguent la société, le paysage politique et médiatique dans un contexte où nous sommes en face d’une montée des idées des extrêmes droites également aux niveaux européen et mondial…

Pour les extrêmes droites, il ne s’agit pas de défendre les droits de toutes et tous mais seulement les droits de quelques-un·es par le biais de la « priorité nationale » qui a désormais remplacé la préférence du même nom et qui reste opposée à la Constitution française. Les extrêmes droites refusent l’égalité des droits et érigent en système inégalités et discriminations.

Ces idées contaminent tout l’échiquier politique. Des maires prennent des arrêtés anti-mendicité, suppriment des aides sociales ou interdisent l’accès d’associations à des locaux municipaux.

L’extrême droite cherche à occulter ses fondamentaux : rejet de l’immigration et préférence nationale. Mais la réalité de ce qu’elle est a encore été apportée par ce député criant « qu’il(s) retourne(nt) en Afrique » alors qu’un autre député s’exprimait sur la tragédie vécue par les personnes sur le bateau Océan Viking au milieu de la Méditerranée.

Les extrêmes droites désignent des boucs émissaires : les étranger·es, les musulman·es, les juif·ves, les jeunes des quartiers populaires, les homosexuel·les, les féministes, les écologistes, les défenseur·ses des minorités… ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et, finalement, à des actions violentes comme celles perpétrées par des groupuscules « identitaires »

Les extrêmes droites, c’est l’imposture sociale. Elles parlent de l’emploi, du pouvoir d’achat et des retraites pour appâter l’électorat populaire. Mais en matière de pouvoir d’achat, les mesures annoncées se réduisent à une indexation des salaires sur l’inflation. Une prime pour les bas revenus est envisagée mais financée par une hypothétique contribution sociale sur les importations. S’agissant des retraites, il est question, au mieux, de 42 annuités pour avoir le taux plein. Les extrêmes droites ne voient pas la nécessité de construire plus de logements sociaux, sont contre le Code du travail, ne proposent rien de concret sur l’éducation, la santé ou de cohérent sur la fiscalité.

Les partis des extrêmes droites ne sont pas des partis comme les autres. Les idées des extrêmes droites ne sont pas des idées comme les autres. Tout doit être fait pour que les partis d’extrême droite ne soient pas au gouvernement.

Mais, il ne suffit pas de condamner les idées des extrêmes droites, il nous faut démystifier ces idées et montrer que le programme des extrêmes droites reste le même fondé sur la haine et le rejet de l’autre et que son discours social est de pure façade.

Il s’agit, face aux idées des extrêmes droites d’une bataille culturelle, d’un combat idéologique pour relever les valeurs de liberté, d’égalité et de solidarité pour toutes les personnes.

Nos organisations veulent axer leur travail sur les droits sociaux, pour le droit au travail, à un revenu décent, à l’éducation, à la protection sociale et montrer que les classes populaires ne seraient aucunement bénéficiaires des politiques d’extrême droite.

Par ailleurs, les citoyennes et les citoyens ne se sentent pas écouté·es. Les suites données au « grand débat » suivant la crise des gilets jaunes ou à la conférence citoyenne pour le climat n’ont pas été à la hauteur des attentes qu’elles portaient. Le malaise démocratique et la distance avec toutes et tous les dirigeant·es politiques s’en trouvent amplifiés. Il nous faut retrouver les voies et les moyens pour revivifier la démocratie pour que le peuple, au sens les citoyens et les citoyennes, soit souverain et que sa parole soit prise en compte.

Nous ne fermons pas les yeux sur les réalités. Nous ne disons pas qu’il n’y a pas de problème d’insécurité ou pas d’élargissement d’un sentiment d’insécurité.
Nous disons que les politiques ultralibérales à l’œuvre contribuent à l’inquiétude des personnes sur leur avenir et à la mise en place de politiques de la peur. Les fractures territoriales sont béantes. L’Éducation nationale donne moins qualitativement aux élèves des territoires cumulant les difficultés qu’à celles et ceux des quartiers favorisés. Il ne peut y avoir y avoir de réflexion sur la sécurité sans penser les moyens de la justice, ni ceux de l’éducation. Accès aux services publics et éducation sont des leviers essentiels du lien social et de participation du sentiment de dignité des habitant.es.

Montrer du doigt l’accueil des migrants sans aborder les situations de précarités sociales, économiques et psychiques auxquelles la plupart sont soumises comme leur absence de droit au travail, est un des exemples récurrents de désinformation.

Depuis plusieurs mois, des associations et syndicats se retrouvent pour échanger et agir face aux idées et aux actes des extrêmes droites.

Nous voulons faire savoir que nous construisons ce Comité de liaison, veille et lutte pour les droits et libertés, contre les idées et actes des extrêmes droites.

Ce Comité est aujourd’hui constitué de : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’Enseignement – Fédération des Amicales Laïques, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires…

Des actions que nous comptons mener

Débusquer, identifier et combattre les idées à l’œuvre des extrêmes droites dans le champ politique et social, nos milieux professionnels, nos écoles, nos villes, nos campagnes.

Aller à la rencontre des populations par exemple avec le dispositif « Porteurs de parole » avec notamment la question suivante « Pour vous, c’est quoi vivre en sécurité ? », avec des cinés-débats, …

Organiser une réunion-débat sur la réalité des politiques mises en place dans les mairies tenues par les extrêmes droites.  

Nous appelons à l’élargissement de notre structure de liaison.