La LDH appelle à participer à la marche de La Pride de Nantes, dont le mot d’ordre est « Toutes nos couleurs et origines brillent contre l’obscurantisme. Période sombre, fiertés lumineuses ».
Samedi 14 juin. Départ 14h de la Place Foch

La LDH appelle à participer à la marche de La Pride de Nantes, dont le mot d’ordre est « Toutes nos couleurs et origines brillent contre l’obscurantisme. Période sombre, fiertés lumineuses ».
Samedi 14 juin. Départ 14h de la Place Foch
Nous partageons ce texte commun : Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun« .
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Nous, associations et syndicats, sommes engagés pour répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques, pour la justice sociale et l’égalité des droits. Nous agissons pour un avenir solidaire. Nous refusons le glissement ultra-libéral et ultra-autoritaire de notre société. Nous voulons une autre politique, axée sur les besoins de la population. C’est pourquoi,
Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun »
annoncée le 5 juin à Nantes.
Pierre-Édouard Stérin, milliardaire fondateur des coffrets-cadeaux Smartbox, avec lesquels il a bâti une immense fortune (estimée à 1,4 milliard d’euros), a fondé en 2017 le Fonds du Bien Commun et veut faire croire qu’il est un mécène distribuant son argent aux associations. En réalité, utilisant une situation où nombre d’associations ont aujourd’hui des difficultés financières, ce Fonds du Bien Commun est une entreprise idéologique de récupération qui cherche à s’appuyer sur le champ associatif pour se donner une image et étendre son influence.
Le Fonds du bien commun est en fait une façade du véritable projet de P-É. Stérin qui s’appelle PERICLES (pour Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes). Ce projet remet en cause les droits des femmes, le droit à l’avortement, l’égalité entre les femmes et les hommes, les droits des personnes LGBTQIA+, l’accueil des personnes migrantes, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la laïcité…
Ce plan vise à faire gagner les idées de l’extrême droite et des droites extrêmes dans les têtes et dans les urnes. P-É. Stérin y investit 150 millions d’euros.
P-É. Stérin est pour l’extrême droite ou au moins la frange la plus conservatrice de la droite en France ce qu’est Elon Musk pour Donald Trump aux U.S.A. En effet, il est ultra-libéral et excédé par les impôts ; il est exilé fiscal en Belgique et n’a pas répondu à sa convocation devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale portant sur « l’organisation des élections en France ».
Ainsi le Fonds du Bien Commun est fondé et financé par une personne milliardaire qui promeut la charité mais refuse l’impôt.
Les associations qui bien souvent pallient les obligations de l’État en matière d’accès aux droits : logement, santé, culture… ont besoin de lever des fonds car elles souffrent de plus en plus du désengagement de l’État et de surcroît de la région. Or, la personne initiatrice du Fonds du Bien Commun s’oppose à l’impôt tout en organisant des « Nuits du Bien Commun » présentées comme des galas de charité.
Au contraire, pour nos associations et syndicats, la justice fiscale passant par la juste répartition de l’impôt et des cotisations sociales « de chacun selon ses moyens », est le chemin pour répondre aux besoins de la population, financer la Sécurité sociale et remettre en place par exemple des services publics dignes de ce nom.
Pour nos associations et syndicats, le Bien Commun, c’est une situation où la Société fait le nécessaire pour garantir à toutes et à tous les conditions nécessaires à une vie digne : la formation et l’emploi, la nourriture, le logement, la santé, l’éducation, la culture… La charité ne peut pas remplacer le respect des droits, de l’égalité en droits et de la justice sociale. C’est pourquoi,
Nous disons que ces Nuits du Bien Commun ne sont pas les bienvenues à Nantes comme ailleurs
et invitons les personnes et les associations, malgré la réduction des budgets qui leur sont alloués, à ne pas y participer.
Signataires : Alternatiba, Attac, Comité du Souvenir/Résistance 44, Confédération Générale du Travail (CGT), France Palestine Solidarité (AFPS), Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement (FAL), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), GIGNV, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires
Nous partageons ce communiqué de l’Observatoire nantais des libertés – ONL – dont la LDH est partie prenante.
Communiqué de presse de l’ONL (Observatoire Nantais des libertés)
Manifestation du 1 mai : Une stratégie du maintien de l’ordre préoccupante pour la liberté de manifester
Les observateurs de l’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) ont pu constater l’importance et le caractère ostensible de la présence des forces de police et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie d’encadrement des manifestations.
De nombreux contrôles des sacs, y compris les sacs à main, ont été mis en place aux abords immédiats du lieu de départ de la manifestation.
Tout au long de la manifestation des fourgons de police se sont positionnés devant la manifestation. Ainsi à 12h30, 30 policiers et 8 fourgons stationnent, à proximité de la préfecture, sur le parcours de la manifestation. Habituellement, la circulation est assurée par quelques motards pour sécuriser le passage de la manifestation aux intersections. En l’espèce, les forces de police se sont positionnées
de façon à être prêtes à intervenir.
Lorsque des personnes ont tagué les murs de la préfecture et lancé des projectiles par dessus les murs, des grenades lacrymogènes ont été lancées et les lances à eau ont été activées comme cela s’est déjà passé à de nombreuses reprises lors des manifestations nantaises. Plus surprenant au regard du caractère prévisible de ces échanges, des gendarmes ont chargé sans égards pour les manifestants pacifiques. Plusieurs personnes ont été alors interpellées. Cette charge a provoqué un mouvement de sidération, de panique puis de colère de manifestant.es. Les gendarmes ont battu en retraite sous la pression des manifestant.es.
Sur la suite du parcours, les gendarmes et policiers ont pratiqué une technique de « flanc garde », particulièrement serrée. Au lieu de se mettre a distance de la manifestation, le long des murs ou de la ligne du tramway, ils sont restés au contact avec les manifestant.es, souvent épaule contre épaule, intégrant quasiment le cortège. Ils ont provoqué quelques mouvements d’exaspération, sans que ceux ci ne donnent lieu à des violences.
On a ainsi assisté à la mise en œuvre d’une stratégie d’encadrement agressive et d’intimidation, aux modalités relativement inédites à Nantes. Cette stratégie a créé un climat de tension en tête de manifestation, comme ont pu le ressentir les syndicats organisateurs. Elle s’inscrit dans la logique d’abandon du maintien à distance pour un maintien de l’ordre privilégiant l’intervention violente destinée à neutraliser le « black block ». Comme nous l’avons écrit dans le dernier rapport de l’ONL(1), cette stratégie porte atteinte à la liberté de manifester et va à rebours du mouvement de désescalade que nous préconisons.
l’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestant·es, et les biens en accomplissant cette mission de
manière adaptée et proportionnée.
L’ONL se tient à la disposition de tous pour informer sur les droits en manifestation, recueillir les témoignages et orienter les victimes.
(Adresse mail : ONlibertes@posteo.com)
(1) « Exercice du maintien de l’ordre et respect des droits lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023 » https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2024/07/2024_07_04_Rapport_ONL_manifs_retraite_2023.pdf
L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association
Chronique LDH sur JetFM en mai :
Nous ne comptons plus les raisons de nous inquiéter de la propagation d’idéologies qui accompagnent et aggravent l’injustice dans nos sociétés. Elles bouleversent l’État de droit et elles méprisent le respect des individus.
Cette chronique explicite les dérives de la pensée d’extrême droite et nous engage à un terrain de convergence pour les prochaines élections.
Lien d’écoute : https://urlr.me/F5UqV7
Le collectif Gigaphone présente la pièce « Simples p(r)pêcheurs » au théâtre du Point Rouge à Divatte sur Loire – la Chapelle Basse Mer, mardi 22 avril à 20h30, ouverture des portes à 20h. Tarif 10€ – cf ci-dessous.
Confrontées à la bétonisation envahissante de leur village de Sainte Sandrine, deux pêcheuses décident de se réfugier sur une île tranquille et isolée. Mais elles y sont bientôt rattrapées par la pollution inexorable des océans et un projet de Flaques Artificielles salées à Sainte Sandrine (*) pour y installer une pisciculture de thons garantis sans mercure… Mais que peuvent faire deux simples p(r)êcheuses pour sauver leur village et l’océan ? Comment agir ? Réussiront-elles ? Échapperont-elles à la répression des autorités ? Toutes ces questions et bien d’autres sont abordées dans cette pièce qui mêle l’espoir à l’écolucidité et l’humour à la révolte.
(*) NB toute similitude avec des projets de Bassines Artificielles dans le secteur de Sainte Soline serait etc etc…
La représentation sera suivie d’un échange avec des militants de la LDH – section de Nantes et pays nantais.
Rejoignez-nous nombreux à cette soirée !
Amitiés ligueuses
*****
Simples P(r)êcheurs
C’est l’histoire de deux pêcheuses qui ont envie de changer le monde, ou plus modestement, de sauver leur village d’un TERRIBLE fléau écologique : les Flaques Artificielles.
Le collectif Gigaphone est un collectif d’artistes ligériennes associant le théâtre, le théâtre d’objet et la radio. Leurs spectacles L’An01, Simples P(r)êcheurs, Un faible degré d’originalité sont teintés d’absurde et parsemés de blagues et de réflexions sur l’avenir des humains et de la planète.
Lien de réservation :
https://www.helloasso.com/associations/collectif-gigaphone/evenements/simples-p-r-echeurs
La LDH, membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, relaie cet appel :
APPEL à RASSEMBLEMENT – SAMEDI 19 avril à 15 h – Place Royale à Nantes – 9900 Palestinien·nes sont emprisonné·es par Israël dont 400 enfants
Bonjour à toutes et à tous
Nous symboliserons avec beaucoup de visibilité leur enfermement arbitraire et exigerons la libération de tous.tes les prisonnier.e.s politiques palestinien.e.s.
Cette action s’inscrit dans le cadre de la mobilisation du 17 avril de chaque année
Aujourd’hui, 9900 Palestinien·nes sont emprisonné·es par Israël dont 400 enfants. Plus d’un tiers d’entre eux sont en détention administrative, c’est-à-dire sans inculpation ni jugement, pour une durée renouvelable indéfiniment.
Les témoignages des prisonniers et prisonnières libéré·es relatent l’indicible, les images des détenu·es libéré·es parlent d’elles-mêmes. Visites interdites, tortures physiques et psychologiques, violences sexuelles, humiliations permanentes, nourriture répugnante en quantité misérable servie à même le sol, surpopulation carcérale, absence totale d’hygiène et de soins : des conditions de détention inhumaines et dégradantes en violation flagrante de multiples normes et obligations en vertu du droit israélien, du droit international des droits de l’homme, et du droit international humanitaire.
Depuis octobre 2023, 63 prisonniers sont morts en détention, dont un mineur de 17 ans ; la faim serait la première cause de son décès.
En savoir plus :
Pour la Plateforme44, le bureau de l’AFPS44
Appel national de plus quarante associations, syndicats et collectifs à rassemblements le samedi 12 avril 2025 partout en France, à Paris place de la République à partir de 17h.
Le 31 mars, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national (RN) ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.
Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le RN a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.
Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.
Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement.
Derrière cette violente attaque contre l’État de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.
Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’État de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.
Nous savons également que l’État de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’État de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’État de droit nous apparaît d’autant plus précieux.
Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’État de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.
Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’État de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.
RASSEMBLEMENT
Nantes – samedi 12 avril – 15h
Palais de Justice
Organisations signataires Nantes et pays nantais :
Alternatiba, Amnesty international, Association France Palestine Solidarité (AFPS), Attac, Confédération générale du travail (CGT), Fédération des Amicales Laïques (FAL)-Ligue de l’enseignement, Fédération syndicale unitaire (FSU), GIGNV, la Cimade, La Maison du Peuple en Colère, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires…
Liste en cours
La vidéo est omniprésente dans nos quotidiens. Elle nous divertit, elle nous enseigne, mais aujourd’hui nous verrons comment elle nous surveille. Depuis quand la vidéo-surveillance accompagne-t-elle nos journées ? Quelles institutions pour protéger nos vies privées et nos engagements au-delà de la CNIL censée réguler l’utilisation de nos données ? et quels sont nos droits face à cette vieille manie de voir sans être vu ? Voilà, entre autres, ce que nous sommes venus demander à Gwen, Alix et Camille : https://urlr.me/MRUzGj
Et notre précédente chronique de mars consacrée au droit constitutionnel : https://urlr.me/YvpPUT
Il était une fois un groupe d’Homo sapiens qui décidèrent de vivre ensemble. Ils conclurent rapidement que pour garantir la liberté de tous et toutes une constitution serait la bienvenue. Cette constitution organiserait nos droits et devoirs. Le groupe d’Homo sapiens que nous sommes, content de cette trouvaille, fit évoluer la constitution.
Nous avons eu l’idée de faire un petit bilan de santé de notre constitution, les attentes et les atteintes dont elle fait l’objet.
Bonne écoute !
Certains mercredis à 18h30 au Bar « Personnes » la Ligue des droits de l’Homme Nantes et pays nantais enregistre en direct une chronique diffusée sur JetFm qui évoque divers problèmes de notre temps à travers le prisme des droits humains.
La prochaine chronique aura lieu en direct mercredi 5 mars à 18h30 au Bar Personnes. Au menu : le Droit constitutionnel… Atteintes et attentes
Vous êtes toutes et tous les bienvenu.e.s pour assister à cet enregistrement.
Nous relayons cette information sur la projection du Film – Documentaire Béziers, l’envers du décor soutenu par la LDH ce mardi 14 janvier à 20h30 au cinéma Le Cinématographe à Nantes, rue des Carmélites.
Projection film Béziers, l’envers du décor mardi 14 janvier – 20h30 Cinématographe Nantes![]() |
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