Ciné-débats dans le cadre des journées nationales de la prison

La section LDH de Nantes et du pays nantais, membre du Collectif Prison44, vous invite à assister aux CINÉ-DÉBATS programmés dans le cadre des

32e Journées Nationales Prison

du 4 au 23 novembre 2025                                                

« Quelle prison pour faire société ? »    

3 films pour 9 soirées :

Grégory, Joao et Laurent  terminent leur peine de prison à la campagne à la ferme Ker Madeleine. Cette ferme accueille des détenus qui bénéficient d’une mesure d’aménagement de peine appelée « placement extérieur ».

PORNIC – mardi 04/11 – 20:30

REZÉ –   jeudi 06/11 – 20:00 

NANTES – Cinéma Bonne Garde – lundi 10/11 – 20:00  

LA TURBALLE –  jeudi 13/11 – 18:30 

Une immersion longue au cœur de la prison bruxelloise, une plongée intime et inédite dans les profondeurs de la condition carcérale à travers le quotidien des hommes et des femmes qui y vivent.

NANTES – Le Cinématographe – mercredi 05/11 – 20:30 

LA TURBALLE –  jeudi 6/11 – 20:30

BOUGUENAIS –  jeudi 13/11 – 20:00

DIVATTE-SUR-LOIRE –  vendredi 21/11- 20:10 

Incarcéré à la prison de Sing Sing pour un crime qu’il n’a pas commis, Divine G se consacre corps et âme à l’atelier théâtre réservé aux détenus.                        

DIVATTE-SUR-LOIRE – dimanche 23/11 – 20:10 

Projection suivie à chaque fois d’un débat avec des intervenants sur le sujet.

Flyer de l’événement à partager sans modération !

Contact, infos : collectifprison44@gmail.com          

La chronique d’octobre 2025: le fonctionnement de la section LDH Nantes et pays nantais

C’est la rentrée pour la section Nantes et pays nantais.
A cette occasion, nous vous présentons le fonctionnement de la section, avec les actions de quelques groupes de travail et collectifs et du secrétariat qui participent à la vie de l’antenne nantaise de la LDH.
– dans le but affiché de vous donner envie de nous rejoindre!

Lien d’écoute : https://www.jetfm.fr/la-chronique-mensuelle-de-la-ligue-des-droits-de-lhomme/#La_chronique_doctobre_2025_le_fonctionnement_de_la_section_Nantes_et_pays_nantais

Manifestations journée du 2 octobre. Rendez-vous LDH Nantes

Les organisations syndicales  CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES appellent à une journée de mobilisation ce jeudi 2 octobre.

Dans le pays nantais, elles appellent à manifester :

– Nantes : 10h30 au Miroir d’eau

– Châteaubriant : 10h30 Mairie (à confirmer)

– Ancenis : 10h Station Esso

– Clisson : 10h Parvis de la gare

 Pour Nantes, rendez-vous LDH 10h30 tram Duchesse Anne

Post de la LDH sur les réseaux :

Enterrer toute ambition de justice sociale, démanteler des services publics, faire régresser l’accès aux droits fondamentaux… ces mesures aggravant inégalités & précarités sont dangereuses pour la démocratie ! La #LDH soutient l’appel intersyndical à la #grève du #2octobre.

Marche des résistances. Climat ! Justice ! Libertés! 28 septembre Nantes 11h Miroir d’eau

La section de Nantes et du pays nantais de la LDH appelle à participer à la « Marche des résistances : climat, justice, libertés » organisée à
Nantes. Rassemblement dimanche 28 septembre à 11h au Miroir d’eau.

Ci-dessous, l’Appel national dont est partie prenante la LDH :

18.09.2025

Climat, justice, libertés mobilisons-nous le 28 septembre 2025 !

Marches des résistances partout en France, le dimanche 28 septembre 2025. Appel dont la LDH est signataire

Face à la puissance de nos luttes, ici comme ailleurs, les forces réactionnaires se déchaînent par peur de perdre privilèges, pouvoirs et profits. Austérité et démantèlement des services publics, reculs environnementaux et désinformation, attaques contre nos droits et les solidarités, oppression des minorités… Cette offensive est le symptôme d’un système en crise. Un système fondé sur l’accaparement, l’exclusion, la destruction et la militarisation. Un système qui nie la science, les limites planétaires, les violences économiques et sociales qu’il engendre et la profonde crise démocratique qu’il traverse. Un système qui ne profite qu’à une infime partie de la population.

À travers le monde, nombreuses sont celles et ceux qui se lèvent avec courage pour défendre leurs terres, leurs droits, leur dignité et les générations futures. Les citoyen-ne-s s’organisent, pour refuser la loi Duplomb ou dénoncer le génocide à Gaza, se mettent en grève pour gagner des droits. Ces luttes ne peuvent pas être ignorées, des victoires sont arrachées. Les imaginaires et les récits évoluent. Un autre monde est possible.

‍En septembre, à l’initiative de peuples autochtones de toute l’Amérique latine et dans le cadre du mouvement Draw The Line, une mobilisation mondiale s’élèvera à quelques semaines de la COP30, qui se tiendra à Belém au Brésil. Les marches des résistances ne seront pas que des marches. Ce sera un acte collectif de résistance et de création, joyeux et déterminé. Un carnaval, mémoire vivante des luttes populaires et décoloniales, porté par l’espoir autant que par l’indignation. Chaque chant, chaque banderole, chaque marionnette sera un cri pour dénoncer les responsables du chaos : les multinationales fossiles et agro-industrielles, les marchands d’armes, les ultra-riches et les forces politiques ultraconservatrices qui les protègent.

Climat !
‍Pour le préserver, mettons un terme à la dépendance organisée aux énergies fossiles, destructrices et obsolètes. Misons sur un avenir énergétique sobre, juste et efficace, qui renonce aux logiques d’exploitation et aux fausses solutions dangereuses qui nous détournent de l’urgence. Face aux vagues de chaleur, aux tempêtes, aux sécheresses et aux inondations qui bouleversent notre quotidien, exigeons que les travailleur·ses et les populations soient mieux protégées et accompagnées pour y faire face.

Justice !
Pour les vies brisées par l’injustice, les voix étouffées par le racisme, le patriarcat, l’autoritarisme, les peuples sacrifiés sur l’autel du profit et de la guerre. Pour la fin de la colonisation et la libération de la Palestine. Pour les populations précaires et du Sud global, les plus vulnérables et affectées par le changement climatique, qui en sont aussi les moins responsables. Pour nos familles enfermées dans des logements indignes, pour les paysan·nes qui subissent un système délétère qui ne leur permet pas de vivre décemment, pour les travailleurs·ses qui feront la transition de demain.

Libertés !
Pour vivre en démocratie et préserver nos droits élémentaires. Pour les droits des femmes et des minorités attaqués par les conservateurs et les extrêmes droites partout sur la planète. Libres de s’organiser et de manifester, sans craindre les violences, notamment policières, et l’oppression. Libres de respirer un air sain, de se nourrir sans s’empoisonner et à des prix accessibles. Libres de circuler sans craindre les contrôles d’identité discriminatoires. Libres de croire et de pratiquer sans risquer persécution et exclusion des espaces publics, éducatifs et culturels.

Nous, organisations de la société civile, travailleur-euse-s, paysan-ne-s et citoyen-ne-s engagé-e-s, marcherons le 28 septembre partout en France, dans tous les territoires, pour le respect des droits humains et du vivant, pour une écologie populaire, pour la justice sociale.

Cette mobilisation sera un point de départ. En octobre lors de l’examen du budget au Parlement, nous irons chercher l’argent là où il se concentre et exigerons que les pollueurs paient pour le chaos qu’ils ont causé et que les ultra-riches soient davantage taxés pour répondre aux urgences écologiques et sociales. En novembre, nous nous mobiliserons pour obtenir des décisions fortes à la COP30 de Belém. En décembre, nous rappellerons aux gouvernements l’urgence d’honorer les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris à l’occasion de ses dix ans. Lors des élections municipales, nous porterons fièrement les valeurs d’une écologie populaire, ancrée dans les territoires et socialement juste. Enfin localement, nous poursuivrons les luttes contre les grands projets inutiles et polluants, et pour un accès à l’eau équitable.

Partout, les résistances s’organisent et une conviction nous unit : la transition écologique, sociale et démocratique est non seulement nécessaire – elle est possible. Et elle adviendra.

Consultez le site de la moblisation Site Climat, justice, libertés.

Signataires : 350.org, ADELFA, ALEP, ALES, ANV-COP21, ANV-COP21-Gironde, ATTAC Lille, Action Climat Hauts de France, Action Justice Climat, Action Justice Climat Lyon, Action Justice Climat Montpellier, Action Justice Climat Paris, ActionAid, AequitaZ, Agir pour l’environnement, Al’terre circuit, Alliance Écologique et Sociale, Alliance écologique et sociale 06, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Alternatiba 06, Alternatiba Amiens, Alternatiba Grenoble, Alternatiba Montpellier, Alternatiba Rouen, Alternatiba Soultz, Amis de la Terre, Amis de la Terre Dunkerquois, Amis de la Terre Nord, Amis de la Terre Normandie, Amis de la Terre Paris, Ami·es de la Terre Rhône, Amnesty International France, Arc Fleuve Vivant, Asbl Vidonne, Association Manawee, Association la Tour, Attac, Attac 56, Attac Artois, Attac Roubaix-Tourcoing, Attac Savoie, Banlieues Climat, Bioconsom’acteurs, Bizi !, CCFD Terre Solidaire, CGT, CLIMAT05, CRID, CSIA-Nitassinan, Carbonaction, Cataliz, Centre Ecologique Local (CEL) Villeneuve d’ascq, Centre Education Nature du Houtland (CENH), Chrétiens Unis pour la Terre, Citoyens clim’actifs des 100 communes, Citoyens pour le Climat, CliMates, Clim’actif Lens-Lievin, Clim’actif de la Gohelle, Climaction, Clownerie & Compagnie, Collectif Antifasciste du Bassin Minier, Collectif Climat Alternatiba Pays d’Aix, Collectif Climat de l’Arrageois, Collectif Masse Critique, Collectif There’s a way, Collectif citoyen pour le développement de l’écomobilité sur les vallées Brévenne et Turdine, Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), Collectif pour une Transition Citoyenne, CommUneRecherche, Confédération paysanne, Coordination EAU Île-de-France, Droit Au Vélo Maubeuge Sambre-Avesnois, EPIC Lille, Eau secours 62, Effet de Serre Toi même, Environnement et Développement Alternatif (EDA), Extinction Rebellion (XR), Extinction Rebellion Dijon, FAIRe un monde équitable, FUB, Fondation Laëtitia Ndayishimiye, Foodwatch France, France Nature Environnement, Fridays for Future France, Fédération Artisans du Monde, Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Geres, Ghett’Up, Greenfaith France, Greenpeace, Gre, L’après59, L’observatoire National des Alimentations Végétales, LABELMISSION, Le Bruit Qui Court, Le mouvement, Les impactrices, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Lutte et Contemplation, Lutte et Contemplation Lyon, MIRAMAP, MNLE Réseau Homme&Nature 59/62, Macon Debout, Man Vitré, Manifestation. Alternatif. France, Mouvement Kanak en France (MKF national), Mouvement Kanak en France – à Lyon (MKF Lyon), Mouvement Laudato Si’, Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), New Hope for poor, No Plastic In My Sea, Notre Affaire à Tous, Nouvelle DONNE HDF, On est prêt, Organisation des nations autochtones de Guyane française, Oxfam France, Oxfam Nice, Peuples Solidaires Jura, PikPik Environnement, Rester sur terre, Ric indignons nous, Rise For Climate Belgium, Réaction en chaîne humaine, Réseau Action Climat France, Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du nucléaire, Réseau Transition Hauts de France, Scientifiques en Rébellion, Studio Big Bang, Surfrider France, Te Motu, TousPourEDD, UIL Solidaires Dunkerque, Union syndicale Solidaires, Unis pour le climat et la biodiversité, Université Populaire et Citoyenne, Victoires populaires, Vide ton sac, WECF France, Zero Waste France, Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France (EEUdF), Écoles du Ternois et de l’Artois

Communiqué de l’ONL : « Une intense pression policière attentatoire à la liberté de manifester »

L’ONL (Observatoire nantais des libertés)* nous demande d’envoyer ce communiqué : https://partage.ldh-france.org/s/QE5isLnJPsmeAA7

Une intense pression policière attentatoire à la liberté de manifester

Lors des blocages et des manifestations du 10 et 18 septembre, les observateurs de l’ONL ont pu constater une présence massive et ostentatoire des forces de police.

Le 10, les policiers ont réalisé de nombreux contrôles et sont intervenus systématiquement pour disperser les tentatives de blocage des manifestant·es. Ils ont procédé à de nombreuses interpellations.
Le nombre des forces de police et leur extrême diligence contrastaient avec leur attentisme sur d’autres blocages, notamment à l’appel de syndicats agricoles. 

Le 18, 
    • des CRS positionnés rue Tournefort ont chargé les manifestants sur le quai avant leur passage devant la préfecture.
    • des CRS positionnés sur le quai Ceineray, en face de la préfecture, ont fait des sommations, adressées au cortège de la manifestation, pour dispersement d’attroupement avant de renoncer à charger.
    • des CRS ont chargé les manifestant·es place du Pont Morand, bousculé plusieurs d’entre elles et d’entre eux, ont blessé violemment un homme avec un coup de matraque et ont bloqué des manifestants regroupés.
    • des tirs de grenades lacrymogènes non discriminés et un tir tendu de la BAC ont été observés sur l’île Feydeau au croisement de la rue Kervegan et de la rue Bon Secours.
Cet usage de la force contrastait avec le caractère pacifique de la manifestation, quasi exempte de violences physiques et de dégradations matérielles. Il est apparu ainsi nettement disproportionné.
Il s’inscrit dans le cadre d’un discours alarmiste du ministre de l’Intérieur, annonçant violences et destructions, et justifiant la mobilisation d’un nombre inégalé de forces de police sur l’ensemble du territoire français et d’une surveillance de plus en plus généralisée. Ces constats effectués le 18 apparaissent également valables, selon les témoignages recueillis, pour la manifestation du 10. 
L’ONL rappelle que la simple participation à une manifestation, même non déclarée, n’est pas punie par la loi. Le qualificatif d’« attroupement » utilisé pour disperser des participants à une manifestation en cours apparaît clairement dévoyé, dans la mesure où les circonstances ne le rendaient pas absolument nécessaire au maintien de l’ordre public. 
Par ailleurs, la manifestation a été empêchée d’effectuer le parcours prévu, soit un passage par Talensac pour accéder à la Place Bretagne : des manifestant.es regroupés autour du ballon du syndicat Solidaires ont été bloqués pendant une dizaine de minutes.
Plusieurs personnes ont témoigné avoir été obligées d’enlever leurs badges ou plier leurs drapeaux à la fin de la manifestation. L’ONL rappelle qu’en dehors de toute manifestation, c’est le droit à la liberté d’expression qui s’applique dans l’espace public.
Enfin, la surveillance par drones a été autorisée par arrêté préfectoral pour les deux mouvements du 10 et du 18.
La pression policière associée à la surveillance, au contrôle et aux contraintes de déplacement à laquelle nous avons assisté s’apparente à une logique d’intimidation de citoyen.es qui veulent exprimer leur désaccord avec les projets économiques et politiques du pouvoir en place. Elle porte ainsi atteinte aux libertés de manifester et d’expression.

l’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestant·es, et les biens en accomplissant cette mission de manière adaptée et proportionnée.

L’ONL se tient à la disposition de toutes et tous pour informer sur les droits en manifestation, recueillir les témoignages et orienter les victimes.
(Adresse mail : ONlibertes@posteo.com)

*L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association

Texte commun. Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun »

Nous partageons ce texte commun : Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun« .

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Nous, associations et syndicats, sommes engagés pour répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques, pour la justice sociale et l’égalité des droits. Nous agissons pour un avenir solidaire. Nous refusons le glissement ultra-libéral et ultra-autoritaire de notre société. Nous voulons une autre politique, axée sur les besoins de la population. C’est pourquoi,

Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun »

annoncée le 5 juin à Nantes.

Pierre-Édouard Stérin, milliardaire fondateur des coffrets-cadeaux Smartbox, avec lesquels il a bâti une immense fortune (estimée à 1,4 milliard d’euros), a fondé en 2017 le Fonds du Bien Commun et veut faire croire qu’il est un mécène distribuant son argent aux associations. En réalité, utilisant une situation où nombre d’associations ont aujourd’hui des difficultés financières, ce Fonds du Bien Commun est une entreprise idéologique de récupération qui cherche à s’appuyer sur le champ associatif pour se donner une image et étendre son influence.

Le Fonds du bien commun est en fait une façade du véritable projet de P-É. Stérin qui s’appelle PERICLES (pour Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes). Ce projet remet en cause les droits des femmes, le droit à l’avortement, l’égalité entre les femmes et les hommes, les droits des personnes LGBTQIA+, l’accueil des personnes migrantes, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la laïcité…

Ce plan vise à faire gagner les idées de l’extrême droite et des droites extrêmes dans les têtes et dans les urnes. P-É. Stérin y investit 150 millions d’euros.

P-É. Stérin est pour l’extrême droite ou au moins la frange la plus conservatrice de la droite en France ce qu’est Elon Musk pour Donald Trump aux U.S.A. En effet, il est ultra-libéral et excédé par les impôts ; il est exilé fiscal en Belgique et n’a pas répondu à sa convocation devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale portant sur « l’organisation des élections en France ».

Ainsi le Fonds du Bien Commun est fondé et financé par une personne milliardaire qui promeut la charité mais refuse l’impôt.

Les associations qui bien souvent pallient les obligations de l’État en matière d’accès aux droits : logement, santé, culture… ont besoin de lever des fonds car elles souffrent de plus en plus du désengagement de l’État et de surcroît de la région. Or, la personne initiatrice du Fonds du Bien Commun s’oppose à l’impôt tout en organisant des « Nuits du Bien Commun » présentées comme des galas de charité.

Au contraire, pour nos associations et syndicats, la justice fiscale passant par la juste répartition de l’impôt et des cotisations sociales « de chacun selon ses moyens », est le chemin pour répondre aux besoins de la population, financer la Sécurité sociale et remettre en place par exemple des services publics dignes de ce nom.

Pour nos associations et syndicats, le Bien Commun, c’est une situation où la Société fait le nécessaire pour garantir à toutes et à tous les conditions nécessaires à une vie digne : la formation et l’emploi, la nourriture, le logement, la santé, l’éducation, la culture… La charité ne peut pas remplacer le respect des droits, de l’égalité en droits et de la justice sociale. C’est pourquoi,

Nous disons que ces Nuits du Bien Commun ne sont pas les bienvenues à Nantes comme ailleurs

et invitons les personnes et les associations, malgré la réduction des budgets qui leur sont alloués, à ne pas y participer.

Signataires : Alternatiba, Attac, Comité du Souvenir/Résistance 44, Confédération Générale du Travail (CGT), France Palestine Solidarité (AFPS), Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement (FAL), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), GIGNV, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires

Communiqué de l’ONL : « Manifestation du 1er mai : une stratégie du maintien de l’ordre préoccupant pour la liberté de manifester »

Nous partageons ce communiqué de l’Observatoire nantais des libertés – ONL – dont la LDH est partie prenante.


Communiqué de presse de l’ONL (Observatoire Nantais des libertés)

Manifestation du 1 mai : Une stratégie du maintien de l’ordre préoccupante pour la liberté de manifester


Les observateurs de l’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) ont pu constater l’importance et le caractère ostensible de la présence des forces de police et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie d’encadrement des manifestations.
De nombreux contrôles des sacs, y compris les sacs à main, ont été mis en place aux abords immédiats du lieu de départ de la manifestation.
Tout au long de la manifestation des fourgons de police se sont positionnés devant la manifestation. Ainsi à 12h30, 30 policiers et 8 fourgons stationnent, à proximité de la préfecture, sur le parcours de la manifestation. Habituellement, la circulation est assurée par quelques motards pour sécuriser le passage de la manifestation aux intersections. En l’espèce, les forces de police se sont positionnées
de façon à être prêtes à intervenir.
Lorsque des personnes ont tagué les murs de la préfecture et lancé des projectiles par dessus les murs, des grenades lacrymogènes ont été lancées et les lances à eau ont été activées comme cela s’est déjà passé à de nombreuses reprises lors des manifestations nantaises. Plus surprenant au regard du caractère prévisible de ces échanges, des gendarmes ont chargé sans égards pour les manifestants pacifiques. Plusieurs personnes ont été alors interpellées. Cette charge a provoqué un mouvement de sidération, de panique puis de colère de manifestant.es. Les gendarmes ont battu en retraite sous la pression des manifestant.es.
Sur la suite du parcours, les gendarmes et policiers ont pratiqué une technique de « flanc garde », particulièrement serrée. Au lieu de se mettre a distance de la manifestation, le long des murs ou de la ligne du tramway, ils sont restés au contact avec les manifestant.es, souvent épaule contre épaule, intégrant quasiment le cortège. Ils ont provoqué quelques mouvements d’exaspération, sans que ceux ci ne donnent lieu à des violences.
On a ainsi assisté à la mise en œuvre d’une stratégie d’encadrement agressive et d’intimidation, aux modalités relativement inédites à Nantes. Cette stratégie a créé un climat de tension en tête de manifestation, comme ont pu le ressentir les syndicats organisateurs. Elle s’inscrit dans la logique d’abandon du maintien à distance pour un maintien de l’ordre privilégiant l’intervention violente destinée à neutraliser le « black block ». Comme nous l’avons écrit dans le dernier rapport de l’ONL(1), cette stratégie porte atteinte à la liberté de manifester et va à rebours du mouvement de désescalade que nous préconisons.

l’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestant·es, et les biens en accomplissant cette mission de
manière adaptée et proportionnée.
L’ONL se tient à la disposition de tous pour informer sur les droits en manifestation, recueillir les témoignages et orienter les victimes.
(Adresse mail : ONlibertes@posteo.com)

(1) « Exercice du maintien de l’ordre et respect des droits lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023 » https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2024/07/2024_07_04_Rapport_ONL_manifs_retraite_2023.pdf

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association

JetFM : Chronique Mai : Combattre les idées d’extrême droite

Chronique LDH sur JetFM en mai :

Nous ne comptons plus les raisons de nous inquiéter de la propagation d’idéologies qui accompagnent et aggravent l’injustice dans nos sociétés. Elles bouleversent l’État de droit et elles méprisent le respect des individus. 

Cette chronique explicite les dérives de la pensée d’extrême droite et nous engage à un terrain de convergence pour les prochaines élections.

Lien d’écoute :  https://urlr.me/F5UqV7