Le collectif Gigaphone présente la pièce « Simples p(r)pêcheurs » au théâtre du Point Rouge à Divatte sur Loire – la Chapelle Basse Mer, mardi 22 avril à 20h30, ouverture des portes à 20h. Tarif 10€ – cf ci-dessous.
Confrontées à la bétonisation envahissante de leur village de Sainte Sandrine, deux pêcheuses décident de se réfugier sur une île tranquille et isolée. Mais elles y sont bientôt rattrapées par la pollution inexorable des océans et un projet de Flaques Artificielles salées à Sainte Sandrine (*) pour y installer une pisciculture de thons garantis sans mercure… Mais que peuvent faire deux simples p(r)êcheuses pour sauver leur village et l’océan ? Comment agir ? Réussiront-elles ? Échapperont-elles à la répression des autorités ? Toutes ces questions et bien d’autres sont abordées dans cette pièce qui mêle l’espoir à l’écolucidité et l’humour à la révolte. (*) NB toute similitude avec des projets de Bassines Artificielles dans le secteur de Sainte Soline serait etc etc…
La représentation sera suivie d’un échange avec des militants de la LDH – section de Nantes et pays nantais.
Rejoignez-nous nombreux à cette soirée !
Amitiés ligueuses
*****
Simples P(r)êcheurs
C’est l’histoire de deux pêcheuses qui ont envie de changer le monde, ou plus modestement, de sauver leur village d’un TERRIBLE fléau écologique : les Flaques Artificielles. Le collectif Gigaphone est un collectif d’artistes ligériennes associant le théâtre, le théâtre d’objet et la radio. Leurs spectacles L’An01, Simples P(r)êcheurs, Un faible degré d’originalité sont teintés d’absurde et parsemés de blagues et de réflexions sur l’avenir des humains et de la planète.
Expulsion de deux collégien-nes de Rezé pendant les vacances : non aux décisions inhumaines
Mardi 8 avril à l’aube, Aleksandre et Anastasia, deux élèves du collège Salvador Allende à Rezé et leur mère ont été arrêté-es, et expulsé-es le jour même vers la Géorgie, pays que la famille avait fui pour des raisons politiques. Le père, absent au moment de l’expulsion, a pour le moment été épargné par cette violente mesure mais se voit donc séparé de sa famille.
L’entourage social de la famille est sous le choc de cette expulsion expéditive, mise en oeuvre pendant la période des vacances scolaires, ce qui freine bien sûr les possibilités de mobilisation. Cela n’a par ailleurs pas permis aux élèves du collège de dire au revoir à leurs camarades, et cela ne tient pas compte de leur vie familiale ni de la situation humanitaire liée aux risques qu’il et elles encourent dans un contexte de fortes tensions politiques en Géorgie.
Cette expulsion brutale a été menée au mépris de leur intégration, décrite par un proche : « Ils montraient une grande volonté de s’intégrer. Les parents suivaient les cours de français au centre socioculturel. La mère faisait des ménages dans des hôtels. La fille de 13 ans et le garçon de 11 ans faisaient de la danse et du foot*. » Les enseignants de l’école Pauline-Roland, où il et elle ont suivi leur apprentissage de primaire, attestent de la qualité de leur scolarité. La maire de Rezé a fait part de son indignation. Le principal de leur établissement, dans un message adressé aux parents d’élèves, dénonce un « acte [qui] va à l’encontre des valeurs prônées au sein du collège public Salvador Allende* ».
Plusieurs expulsions de familles géorgiennes ont eu lieu dans l’Ouest de la France (Quimper, Lorient, Pontivy, Landivisiau) le même jour, suscitant également de vives réactions.
Nous dénonçons ces décisions et interventions inhumaines qui remettent en cause les droits à l’éducation, à la vie de famille, à la dignité, ainsi que le principe de Fraternité républicaine. Nous demandons à ce que cessent ces expulsions conformes aux instructions du Ministère de l’intérieur aux services préfectoraux, répondant à une politique du chiffre et à une désignation des étranger-es comme boucs-émissaires. Nous militons pour une politique d’accueil, respectueuse des droits humains et reconnaissant l’immigration comme une source d’enrichissement au sein de la société et en aucun cas comme un fardeau.
Appel à rassemblement mardi 22 avril à 18 heures devant le collège
*Ouest France, 9 avril 2025
Signataires : Confédération Générale du Travail Education 44, FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’élèves) du collège Allende, Fédération Syndicale Unitaire 44, Gasprom, La Cimade, LDH (Ligue des droits de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), !Collectif Enfants étrangers, Citoyens solidaires – RESF, Union syndicale Solidaires 44.
Après la reprise des bombardements massifs de la population civile de Gaza par Israël, faisant des centaines de morts et blessés, la LDH se joint à l’appel à manifester de l’AFPS partout en France, afin d’appeler à faire cesser ces massacres !
LDH, Paris, 18/03/2025 – 18h00
—————
Israël fait voler en éclats trêve et cessez-le-feu à Gaza :
A Nantes, APPEL au Miroir d’Eau
Mercredi 19 mars à 18 h
On savait que la trêve à Gaza n’était qu’une posture passagère de la part du Premier ministre israélien. À peine la cérémonie d’investiture du Président américain terminée que les signes les plus inquiétants se sont multipliés : nouvelles agressions militaires de la Cisjordanie, destruction des camps de réfugiés de Jénine et Tulkarem, déplacement forcé de 40 000 Palestinien·nes, tergiversations sur la poursuite des négociations, changements brutaux des règles du jeu concernant les libérations de prisonniers, blocage des convois d’aide humanitaire à Gaza, coupure de l’alimentation en électricité… Le génocide continuait à bas bruit depuis deux mois. Il s’agit bien d’une volonté concertée d’enterrer définitivement tout espoir d’un cessez-le-feu définitif à Gaza. Les raisons officiellement annoncées par Netanyahu et son ministre de la guerre ne tiennent pas la route une seule seconde !
La LDH appelle nationalement à manifester à l’occasion du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes : https://urlr.me/GWrxKt
À Nantes, nous relayons l’appel de l’intersyndicale femmes 44 repris ci-dessous et ici en pdf et appelons à manifester ce samedi 8 mars.
Rendez-vous à 15h place Graslin à Nantes.
8 mars, journée internationale des droits des femmes
Nous voulons enfin des actes !
L’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations.
L’égalité professionnelle s’inscrit dans un projet de société et nécessite une volonté à la fois politique et budgétaire. Les législations successives et la mise en place de l’index égalité pour tenter de corriger les écarts ne suffisent pas.
Ce constat que nous posons, année après année est largement admis et pourtant il n’y a aucune réelle volonté du patronat et des gouvernements successifs pour appliquer et faire appliquer la Loi et aboutir à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Les chiffres sont têtus et illustrent ces inégalités au détriment des femmes :
– Elles perçoivent des salaires de 23.5 % en moyenne inférieurs à ceux des hommes (en prenant en compte les temps partiels) ;
– Elles occupent 42.6 % des emplois de cadre alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes,
– Elles représentent 57 % des Smicard-es
– Elles occupent près de 80 % des emplois à temps partiels dont beaucoup de temps partiels imposés ;
– Elles touchent des pensions de retraite de droits directs 38 % moins élevées en moyenne que celles de hommes ;
– Elles sont à la tête de 82 % des familles monoparentales ;
– Elles prennent 95 % des congés parentaux ;
Plafonds de verre, planchers collants, parois de verre sont autant de termes qui qualifient les carrières des femmes. Elles ont plus difficilement accès aux postes à responsabilité, elles sont plus nombreuses à être dans les bas salaires et à y rester, elles sont concentrées dans des métiers à prédominance féminine sous-valorisés et mal rémunérés.
Elles subissent aussi les carrières en accordéon qui les pénalisent sur leur rémunération durant leur vie active mais également sur leur pension de retraite.
Le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale, le manque de structures publiques de la petite enfance, pénalisent quasi-exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales. Elles sont 30 % à réduire leur activité professionnelle à l’arrivée du 1er enfant.
Aujourd’hui, les métiers du soin et du lien sont en grande tension par manque d’effectifs et il manque plus de 200 000 places dans la petite enfance.
Malgré les scandales récents dans les crèches privées, aucune mesure solide n’a été annoncée pour renforcer le service public de la petite enfance alors même qu’il s’agit d’un facteur déterminant pour l’émancipation des femmes. Majoritaires parmi les personnels de la Fonction publique et principales usagères, les femmes seront les premières impactées par les coupes sombres envisagées dans le budget pour les services publics. Si la mobilisation intersyndicale a permis de faire reculer le gouvernement sur son projet d’imposer 3 jours de carence, il n’a pas renoncé à celui de baisser à 90% la rémunération des agent.es en cas d’arrêt maladie.
Nous combattrons cette injustice profonde qui pénalisera d’abord les femmes, leur rémunération et leur pouvoir d’achat.
Enfin, les moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont encore très en deçà des besoins. La convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail et la recommandation 206 associée sont appliquée à minima par la France.
Pour toutes ces raisons, partout en France, le 8 mars 2025 est l’occasion de rappeler nos revendications afin d’obtenir :
– l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes
– la revalorisation des métiers à prédominance féminine
– la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la
révision en profondeur de l’index Egapro.
– l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes.
– des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance
– plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles
Les femmes ne veulent plus de paroles en l’air, elles veulent des actes !
Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous.
Comme elle l’a fait le 5 décembre, la LDH appelle à participer au rassemblement devant l’Hôtel de Région à Nantes à partir de ce jeudi 19 décembre à 08h, jour du vote du budget du Conseil Régional.
Un drapeau LDH se tiendra bien en hauteur pour celles et ceux qui voudraient rejoindre le groupe LDH.
Ci-après le communiqué du 30 novembre du comité régional de la LDH des Pays de la Loire qui « appelle à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste » : https://partage.ldh-france.org/s/bpPeZ9ABLNjje7c
Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous
A la suite de la volonté gouvernementale de réduire de 40 millions d’euros le financement de la Région Pays de la Loire, soit 2% de son budget, la présidence de la Région a annoncé le 17 octobre 100 millions d’économies, soit 60 millions de plus que demandé par le gouvernement. Depuis, les annonces de coupes budgétaires se succèdent, dans le domaine de la culture mais aussi celui du social, de la solidarité, de l’égalité entre les femmes et les hommes et de l’environnement. Ces amputations sont tellement importantes (-45% pour le budget consacré à l’environnement, -73 % pour la culture, -75 % pour le sport, -93 % pour l’égalité femmes-hommes, suppression des aides aux missions locales d’insertion professionnelle des jeunes…) qu’elles menacent l’existence même de nombreuses structures et évènements. Il apparaît que toutes ces annonces ont été faites sans concertation, ni dialogue.
L’accès à la culture est directement mis en péril dans toute la région. En effet ce sont les subventions publiques qui permettent aux acteurs culturels d’exister et à toutes les habitantes et tous les habitants de bénéficier d’une ouverture vers le monde ; ce sont ces aides qui permettent de proposer des tarifs accessibles dans tous les domaines, théâtre, musique, cirque, danse, cinéma, accès aux livres ou aux musées.
Derrière les pseudo-arguments budgétaires, dont on peut mesurer la vacuité quand on sait l’apport de la culture à la richesse des territoires, se profile une attaque à caractère idéologique. C’est ainsi que Christelle Morançais a dénoncé le « monopole d’associations très politisées qui vivent d’argent public », visant à la fois la liberté d’expression et le service public que constitue le secteur culturel. Le projet serait-il de cantonner le financement de la culture et des emplois associés au bon vouloir de quelques mécènes, de restreindre la liberté d’expression ? De réserver l’accès aux biens et manifestations culturels à quelques privilégiés ? Comme le proclament les acteurs de la culture, « La culture n’est pas un luxe, c’est un droit ».
La liste des annonces des coupes budgétaires faite par le conseil régional s’allonge quotidiennement. Ces coupes brutales s’attaquent aussi à l’accès aux droits sociaux comme en témoigne le choix édifiant des associations touchées, parmi lesquelles les Missions locales, le Planning Familial, le CIDFF qui aide, entre autres, les femmes victimes de violence et leurs enfants…
Cette fragilisation ou liquidation d’associations assurant des missions d’action sociale va avoir des conséquences dramatiques pour toutes les personnes éprouvées par les accidents de la vie. Elle met à mal le service public, ce fameux « patrimoine de ceux qui n’en ont pas » comme le formulait pertinemment Jaurès.
La LDH rappelle qu’une subvention est une reconnaissance de la part de la puissance publique d’un service lié à l’intérêt général.
Elle souligne que les réductions drastiques prévues par la présidence de Région et leur ciblage partial relèvent de choix idéologiques dont le caractère partisan est clairement énoncé par la présidente, Christelle Morançais.
Elle dénonce le caractère violent et dangereux de ces coupes budgétaires pour l’accès effectif aux droits économiques, sociaux et culturels et pour la cohésion sociale.
Elle appelle à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste.
À l’occasion de la Journée de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, qui est l’affaire de toutes et tous, la LDH appelle à rejoindre les initiatives partout en France.
A Nantes, rendez-vous le lundi 25 novembre à 18 heures, Place des Volontaires de la Défense Passive.
La journée du 25 novembre est chaque année l’occasion de montrer notre solidarité avec et pour les femmes et les filles du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes ; qu’elles soient économiques, physiques ou psychologiques, des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des Etats théocratiques. Partout dans le monde, certaines catégories de femmes sont particulièrement exposées à des rapports de domination mortifères : femmes en situation de handicap ou de grande précarité, femmes migrantes, femmes trans, lesbiennes et bi.
Ces violences interviennent dans toutes les sphères de la vie publique et privée, toutes deux irriguées par la culture patriarcale. Pour les éradiquer, il faut une volonté politique pour une prise en charge globale (judiciaire, psychologique, sociale…) des femmes victimes de violences. Cela suppose le déblocage de moyens à la hauteur.
Cette année, cette journée est marquée en France, et même au-delà de nos frontières, par le procès Mazan qui suscite un émoi sans précédent, notamment face l’incroyable courage de Gisèle Pelicot. En demandant la levée du huit clos, celle-ci a affirmé sa volonté que la honte change de camp, que soit exposées en pleine lumière la mécanique du viol et la rhétorique des violeurs, cherchant toujours à minimiser leur responsabilité en mettant en cause la victime.
Ce que révèle ce procès en termes d’enracinement d’une culture de domination patriarcale exige une mobilisation sur le long terme de l’ensemble des structures de nos sociétés, pour que la lutte contre les violences sexuelles et sexistes – sous toutes leurs formes – soit considérée comme une priorité permettant d’épargner des vies et de respecter les droits fondamentaux des femmes.
La qualité de la poursuite pénale doit être améliorée : les plaintes doivent être mieux recueillies, il faut mener correctement et sans préjugés une instruction à charge et à décharge, multiplier les espaces où faire face à la détresse, prendre en compte, quand c’est nécessaire, la situation dramatique des enfants dont les mères sont victimes de violences.
Mais pour faire correctement son travail, la justice a besoin de moyens, alors qu’elle en manque depuis des années, en dépit de multiples déclarations faisant de la défense des droits des femmes « une grande cause nationale ». Certains dispositifs auraient dû être évalués avant d’être généralisés. Ainsi en est-il des cours criminelles départementales (CCD), censées désengorger les cours d’assises et améliorer les statistiques de jugement des affaires de viol perçues comme « simples ». Non seulement ces CCD n’ont pas eu cette vertu, mais surtout cette réforme a révélé de terribles effets pervers, parmi lesquels la déqualification presque systématique des viols aggravés (notamment pour racisme ou torture), ce en violation manifeste de l’obligation de répression effective des crimes de viol imposée par la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH).
D’autres institutions doivent également évoluer. C’est le cas de la police, souvent première interlocutrice des femmes victimes de violences. De plus, la réforme de la police judiciaire risque d’entraîner une baisse de compétence pour les enquêtes, alors que les preuves doivent être recueillies le plus tôt possible. C’est aussi le cas de l’inspection du travail pour lutter contre le harcèlement au travail, de l’Education nationale dont le rôle en matière de prévention est irremplaçable. Ainsi, il est urgent que les trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle, obligatoires depuis 2001, soient effectivement mises en place. On en est loin.
Plus globalement, la montée généralisée de courants d’extrême droite, conservateurs, empreints d’un masculinisme décomplexé et d’une volonté de faire taire toute volonté d’émancipation, de remettre les femmes à leur place et, plus encore, d’empêcher toute émergence du mouvement #MeToo ne peut qu’inquiéter et doit être combattue.
Ce combat est l’affaire de toutes et tous. C’est pourquoi, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle ses militantes et militants à rejoindre les initiatives qui, partout en France, auront lieu le samedi 23 novembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes.
organisée par le Comité régional des Pays de la Loire de la LDH
le 16 novembre 2024 de 14h00 à 18h00
accueil à partir de 13h30
à la Bourse du Travail, salle Pelloutier – 14 Place Louis Imbach- Angers (49)
Table ronde n° 1 / de 14h à 15h45 / Mieux comprendre
les idées qu’il faut combattre, les modes d’action, les spécificités territoriales de l’implantation de l’extrême droite, avec :
Ludivine BANTIGNY, historienne autrice entre autres de « Battre l’extrême droite » aux éditions du Croquant
Julien COLLINET, Journaliste à la Topette, journal local d’investigation
Djamal BLANCHARD, de l’association « Les Pas sans Nous »
Table ronde n°2 / de 16h à 17h 45 / Mieux fédérer les énergies
que les associations et syndicats ont mis en place en leur sein et avec les autres, les enseignements qu’ils en tirent, les perspectives de combats communs avec les porte-paroles en Pays de la Loire de ATTAC, CFDT, CGT, Confédération Paysanne, FSU, SAF, Syndicat de la magistrature, Planning familial, Greenpeace, Solidaires….
Synthèse et conclusion par Philippe Legrand
co-responsable du groupe de travail « lutte contre les extrêmes droites » à la LDH
La LDH (Ligue des droits de l’Homme), lors de son 92e congrès national, à Bordeaux, du 18 au 20 mai 2024, a adopté une résolution générale intitulée « Pour une alternative démocratique, sociale et écologique ». Au travers de cette résolution, la LDH se propose d’être une table commune et ouverte permettant l’agrégation des différentes forces syndicales, associatives et politiques, pour faire émerger une alternative politique unitaire à même de défaire l’extrême droite dans les urnes pour les élections municipales de 2026 puis l’élection présidentielle de 2027.
Le congrès s’est clôturé par une table ronde, à laquelle de nombreux partenaires associatifs et syndicaux ont participé pour amorcer ce travail commun. Etaient présentes et présents : Attac, la Cimade, la CFDT, la CGT, la Confédération paysanne, la FSU Greenpeace, Oxfam, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, Union syndicale Solidaires,
Cet après-midi de rencontres et d’échanges est une déclinaison régionale de ce travail amorcé au niveau national dans nos organisations respectives. Par ce mouvement ascendant et descendant, gageons que les pistes de réflexions et d’actions qui se dégageront de cette journée apporteront une contribution utile à défaire l’extrême-droite et ses idées.
La LDH est membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine. Nous relayons cet appel :
Face aux atrocités que commet Israël à Gaza, particulièrement dans le nord, en Cisjordanie et au Liban, il est urgent de poursuivre la mobilisation et de la renforcer en participant à la nouvelle mobilisation, cette fois à l’initiative du collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens : Appel à rassemblement hebdomadaire Samedi 2 novembre à 16 h Place Royale à Nantes
Gaza, Cisjordanie, Liban : stop génocide ! Cessez-le-feu ! Protection du peuple palestinien !Depuis le 6 octobre, l’armée israélienne poursuit une offensive meurtrière dans le nord du territoire palestinien. Assiégés au milieu d’un paysage de dévastation, puis rassemblés et fouillés par des soldats les obligeant à évacuer, des milliers de Palestiniens apeurés sont contraints de fuir les zones de Jabalia, Beit Lahia ou Beit Hanoun, encerclées et pilonnées sans répit par l’armée israélienne. Des dizaines de milliers de personnes sont déplacées vers les points de contrôle tenus par l’armée d’occupation où les interrogatoires et arrestations se multiplient. Chaque jour, des enfants, des femmes et des hommes de Gaza meurent sous les bombes, d’épuisement et de malnutrition. Des centaines de milliers de personnes qui n’ont d’autre choix que de se rendre sous peine d’être abattues ou de mourir de faim. Les hôpitaux, les équipes médicales et les écoles qui servent de refuges aux déplacés sont systématiquement ciblés par les tirs israéliens.
Les autorités israéliennes ont promulgué deux lois pour interdire définitivement à l’agence onusienne UNRWA d’apporter l’aide humanitaire et les services dont les réfugié-es palestinien-nes ont besoin. Elles démontrent une fois de plus leur volonté de punir collectivement la population palestinienne dans son ensemble, mais aussi l’arrogance de l’État israélien à défier les Nations Unies. Depuis plus d’un mois, Israël a démultiplié les bombardements et incursions contre le Liban en dépit de tous les appels de la communauté internationale au cessez-le-feu, plus de 1700 personnes ont été tuées et 1,3 million ont été contraintes de fuir sur les routes.
Face à cette situation plus que dramatique, les déclarations d’Emmanuel Macron demandant un cessez-le-feu et l’arrêt des livraisons d’armes à Israël restent pour l’instant tout à fait théoriques. Nous demandons que la France agisse enfin !
Nous demandons que la France : – Agisse pour la mise en pratique d’un cessez-le-feu immédiat et pérenne, l’annulation des projets d’expulsion de la population de Gaza, et l’accès immédiat de l’ensemble du territoire aux convois humanitaires ainsi que le maintien de toutes les prérogatives de l’UNRWA. – Mette en œuvre un embargo immédiat et effectif sur toute livraison d’armes ou de composants militaires à destination d’Israël.
Les massacres par l’armée israélienne continuent à Gaza, plus terribles les uns que les autres. Dans le nord de la Bande de Gaza, depuis huit jours, plus aucun camion n’est passé, c’est un état de famine généralisée qui s’installe. En Cisjordanie, les attaques (dans plus de 10 villages) des colons israéliens compromettent les récoltes des olives, sans que l’armée d’occupation intervienne. Depuis octobre 2023, plus de 6000 Palestinien.nes déplacé.es. La guerre s’étend au Liban, des centaines de victimes civiles, affectant des centaines de milliers d’habitants.
La France reste très en retrait de l’Espagne par exemple, en n’exigeant pas de l’Europe de véritables sanctions envers Israël.
APPEL à RASSEMBLEMENT HEBDOMADAIRE
Nous serons, si possible, toutes et tous en noir (keffieh autour du cou pour ceux qui en ont)
Pour la Plateforme44-Palestine, le bureau de l’AFPS44
Il y a un an, le 7 octobre 2023, l’opération terroriste déclenchée par le Hamas sur le territoire d’Israël se soldait par un véritable massacre, quelque 1 200 personnes ont été tuées, majoritairement des civils. La prise de plus de 250 otages – enfants, femmes et hommes dont beaucoup sont morts aujourd’hui – venait ajouter le crime au crime, l’horreur à l’horreur. Dès le lendemain, Benyamin Nétanyahou, chef d’un gouvernement d’extrême droite, mis en cause à la fois par le fiasco sécuritaire et par la justice de son pays, décidait de déclencher une guerre totale, sans objectifs et donc, sans limites, contre Gaza et sa population.
Cette punition collective s’est traduite par la destruction systématique des villes, des écoles, des hôpitaux, des infrastructures et des édifices religieux de Gaza. Avec plus de 42 000 morts civils, dont un nombre considérable d’enfants, recensés par le ministère de la Santé du Hamas, ce bilan ne saurait constituer une quelconque victoire pour quelque camp que ce soit, sauf pour ceux qui nient que toutes les vies se valent, que tous les humains sont égaux.
Cette vengeance sans bornes est aujourd’hui en passe d’embraser tout le Moyen-Orient, avec des conséquences incalculables au sens propre : nul n’est en mesure de calculer jusqu’où peuvent conduire les bombardements israéliens sur le Liban.
Il n’est jamais trop tard pour dire stop aux embrasements guerriers, de redonner sa place, toute sa place, à la négociation et faire droit aux peuples de la région qui, tous, aspirent à la paix dans la sécurité de leur pays. Cela implique de renoncer à une vengeance indiscriminée pour faire prévaloir le droit international, seul à même de bâtir un avenir commun dans lequel un Etat palestinien ait sa place. Cela implique en cette journée anniversaire de rappeler l’urgence de la libération des otages et, plus que jamais, l’urgence d’un cessez-le-feu généralisé et immédiat sur tous les fronts du conflit.