La LDH appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mercredi 1er Mai avec les organisations syndicales de salarié.es :

Manifestation CGT-FO-FSU-Solidaires :

– Nantes, 10h30 place Bretagne

Pour la manifestation, rendez-vous LDH côté bureau de poste
– Châteaubriant, 10h30 devant la mairie

– Ancenis, 10h00 garage Esso
– Couëron, 10h esplanade Jeremy Huguet

– Clisson, 18h devant la Gare

Rassemblement CFDT :

Nantes, 11h30 place de la gare de l’État (devant Maison des syndicats)

Vous trouverez ci-dessous le communiqué national de la LDH

1er Mai : mobilisons-nous pour défendre nos droits, nos libertés et plus largement la démocratie

Communiqué LDH

Le 1er Mai est la Journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs. C’est un moment important pour réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et en particulier l’importance des droits économiques et sociaux.

Chaque année, ils sont de plus en plus bafoués et ce sont les personnes les plus fragiles qui payent le prix cher. La liste des attaques est de plus en plus longue : Code du travail, allocations chômage, retraites, santé, logement, éducation, droits des personnes étrangères….

Et la réponse aux protestations se résume par toujours plus de répression, avec des atteintes de plus en plus graves aux libertés et notamment à la liberté d’expression comme en témoigne les poursuites contre des centaines de militantes et de militants syndicalistes, associatifs et politiques.

Rien ne semble résister à la machine à abimer l’Etat mise en place par le président de la République. Elu pour faire barrage aux extrêmes droites, il en fait chaque jour un peu plus le lit.

Or c’est sur cette montée des inégalités sociales et territoriales qu’elles se nourrissent, alors même qu’elles n’ont aucune solution à proposer sauf pour alimenter des haines et désigner des boucs émissaires. Nous ne les laisserons pas s’approprier indûment les luttes sociales qu’elles n’ont jamais soutenues, ni leur célébration comme ce 1er Mai.

Plus que jamais la LDH (Ligue des droits de l’Homme) pense que c’est avec le rassemblement des forces progressistes que peuvent se construire des alternatives. C’est pourquoi, comme chaque année, elle appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social partout en France pour défendre les droits, les libertés, l’Etat de droit et, plus largement, la démocratie.

Paris, 29 avril 2024

Droit à l’éducation : Manifestation ce samedi 6 avril – 10h30 – Miroir d’eau – Nantes

Une nouvelle manifestation est appelée ce samedi 6 avril 10h30 Miroir d’eau – Nantes organisée par des organisations de parents d’élèves, d’enseignant.es et de lycéen.nes pour l’égalité d’accès aux savoirs scolaires.

La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à rejoindre cette manifestation pour l’égalité effective d’accès au droit à l’éducation.

Pour la Défense du Service Public d’Education – Manifestation – Samedi 23 mars – 10h30 – Miroir d’eau – Nantes

La section LDH de Nantes et du pays nantais transfère ce communiqué et invite à rejoindre cette manifestation à l’appel de toutes les organisations syndicales du département.

La LDH appelle à faire vivre l’égalité effective d’accès au droit à l’éducation.

La LDH participe à la Journée des droits des femmes, le 8 mars. A Nantes, manifestations à 11h30 et 18h30

La section LDH Nantes et pays nantais appelle aux manifestations et rassemblements prévus à Nantes le vendredi 8 mars à l’occasion de la Journée des droits des femmes :

– à 11h30 au Miroir d’eau avec l’intersyndicale CGT – FSU – Solidaires – UNSA – CFDT : https://www.grevefeministe.fr/

– à partir de 13h aux Nefs sur la Zone d’Occupation Féministe (ZOF) et

– à 17h30 discours puis 18h30 manifestation au départ de la place du Bouffay : https://nantes.indymedia.org/events/115743/nantes-greve-zone-doccupation-et-manif-feministe/

         – à 18h30 place Graslin, les chorales féministes nantaises, en chœur « Simone et les chants rouges » invitent à chanter pour la journée internationale des droits des femmes.

     Ci-dessous l’appel national de la LDH :

Journée internationale des droits des femmes
8 mars 2024

Rien que l’égalité mais toute l’égalité !
Partout dans le monde, les femmes ont su, par leurs luttes, faire reculer les inégalités de genre et cette année encore, le 8 mars doit être l’occasion de le rappeler. 
Pour autant, le combat pour l’égalité est loin d’être fini. Nos sociétés, française comprise, restent porteuses dans les rapports sociaux, le langage et les pratiques quotidiennes, de l’héritage millénaire d’une vision patriarcale et genrée des rôles masculins et féminins. Partout, dans tous les milieux, des femmes continuent d’être confrontées à des injustices et à des discriminations, à subir des violences, à ne pas être traitées à l’égal de l’homme au sein de leur famille et dans l’emploi, à ne pas avoir le même accès aux ressources naturelles et économiques, aux fonctions de pouvoir. De tels constats n’empêchent pourtant pas certains courants conservateurs, le plus souvent proches de l’extrême droite, de continuer leurs croisades pour faire obstacle à toute avancée en matière d’égalité femmes-hommes. 
En ce qui concerne les violences sexuelles et sexistes, les derniers mois resteront incontestablement marqués par l’impact du mouvement #Metoo et la façon dont celui-ci a mis en lumière les violences physiques et psychiques dont des femmes, des jeunes filles, parfois même des fillettes, ont pu faire l’objet. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) salue le courage de toutes celles qui se sont élevées pour dénoncer l’omerta dont leurs agresseurs ont trop souvent bénéficié. L’ampleur du phénomène montre que seule une mobilisation de la société tout entière permettra que le corps des femmes cesse d’être maltraité, nié, exploité. L’école et l’ensemble des structures éducatives et sociales ont un rôle essentiel à jouer. Ce sont la prévention et l’éducation dès le plus jeune âge qui sont les meilleurs atouts pour changer les choses. Il faut en particulier promouvoir et rendre effectives la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedef ou Cedaw) adoptée en 1979 et la Convention n° 210 du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul, adoptée en 2011.
De même, il faut que l’ensemble des droits qui, en France, permettent l’égalité entre les femmes et les hommes soient rendus effectifs. Il est inadmissible qu’aujourd’hui encore les inégalités salariales persistent, que les femmes soient massivement présentes dans les secteurs les moins rémunérés, constituent la majorité des travailleuses à temps partiel et pauvres. Il revient aux pouvoirs publics de veiller à ce que les lois garantissant l’égalité professionnelle soient réellement appliquées et de conditionner, à cet effet, les aides publiques aux entreprises à un comportement vertueux en matière d’égalité.
Au moment où l’avortement est menacé dans de nombreux pays, y compris parmi les plus riches ou ceux qui se revendiquent comme des démocraties, la LDH se félicite de voir inscrite dans la Constitution la garantie de la liberté de recourir à l’avortement. Elle estime toutefois que cela implique nécessairement l’octroi de moyens ad hoc pour permettre à toutes les femmes qui le souhaitent d’avoir accès à l’IVG.
Parce qu’elle défend une société mixte dans laquelle les femmes et les hommes sont libres et égaux en droits et que ceux-ci sont indivisibles et universels, quel que soit le genre, la LDH appelle ses adhérentes et adhérents à participer massivement aux différentes initiatives qui auront lieu le 8 mars.

Ciné débat « Avant que les flammes ne s’éteignent » mardi 20 février au Lutétia à Saint Herblain

« Avant que les flammes ne s’éteignent »

CINE DEBAT

La justice face aux violences policières

Animé parla LDH et le SAF

Mardi 20 février à 20h30

Cinéma Le Lutétia

18, rue des calvaires, St Herblain

Nous sommes dans la banlieue de Strasbourg. Suite à la mort de son petit frère lors d’une interpellation policière, et après la douleur, l’abattement, Malika se lance dans un combat afin de faire éclater la vérité, d’exiger justice et de réparer le malheur en lui donnant un sens social – au péril de l’équilibre familial. Mais les autorités tentent de créer de l’opacité autour de cet homicide, pour que la famille ne pose pas de questions et que la société ne s’insurge pas contre des violences liées aux biais raciaux ancrés chez nombre de policiers. Dans le même temps, la victime est déconsidérée, ramenée à des faits de petite délinquance, qu’on lui a reprochés. Une pratique habituelle…

Ce film de Mehdi Fikri est une fiction, mais celle-ci est hélas, proche de la réalité. Pour autant, ce n’est pas un film manichéen, certains personnages peuvent exprimer des points de vue différents allant de la colère voire la violence à la désillusion ou au contraire à l’empathie.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) et le SAF (Syndicat des avocats de France) seront là pour débattre avec vous de la question des violences policières, de la gestion sécuritaire des quartiers et du besoin de justice

Gaza, Cessez-le-feu immédiat – Manifestation – samedi 17 février à Nantes

La section LDH de Nantes et du pays nantais appelle à la manifestation ce samedi 17 février à Nantes – 15h – place de la défense passive pour :

  • Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
  • Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
  • Levée complète et durable du blocus de Gaza.
  • Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
  • Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens
  • Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël
  • Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

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Ci-dessous la tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH et encore en-dessous l’appel local.

13 février 2024 – Tribune de Patrick Baudouin “Le respect du droit international doit être imposé à Israël” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH

Lire la tribune sur Mediapart

Le plan de partage de la Palestine adopté par l’ONU le 29 novembre 1947 prévoyait la création d’un État juif et d’un État arabe. Si l’État d’Israël a pris naissance le 14 mai 1948, il n’en est toujours pas de même d’un État de Palestine. Ce constat traduit à lui seul la faillite de la communauté internationale. Alors que l’État d’Israël dispose des mêmes droits mais aussi des mêmes obligations que tous les autres États, c’est en toute impunité qu’il a pu de façon quasi constante s’affranchir du respect du droit international. Ainsi en va-t-il de l’absence d’application des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-unies, exigeant le retrait des territoires occupés et prônant la mise en œuvre du droit de chacun des peuples de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues.

C’est en violation complète de ces résolutions qu’Israël a poursuivi et intensifié sa politique de colonisation, suscitant des mouvements de révolte des palestiniens et générant des deux côtés un cycle infernal de violences. Israël a passé outre un avis de la Cour internationale de justice (CIJ) du 8 juillet 2004 selon lequel la construction d’un mur de séparation par la puissance occupante dans le territoire palestinien occupé est « contraire au droit international ». Israël a refusé toute coopération avec la Cour pénale internationale (CPI), pourtant compétente pour instruire les crimes relevant de sa juridiction commis depuis le 13 juin 2014 sur le territoire palestinien occupé. Israël a rejeté l’application de la résolution 2334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de Sécurité exigeant qu’il soit mis un terme à l’expansion des colonies de peuplement pour préserver la solution de deux États.

A l’encontre de cette résolution, une nouvelle loi fondamentale du 19 juillet 2018 intitulée « Israël État nation du peuple juif », outre l’établissement d’un sous statut pour les citoyens non juifs, proclame que « l’État considère le développement de la colonisation juive comme un objectif national et agira en vue d’encourager et de promouvoir ses initiatives et son renforcement ». Cette politique d’humiliation et de négation des droits des palestiniens n’a pu qu’entretenir une stratégie de la terreur, en réalité favorable au mouvement fondamentaliste Hamas, amplifiée avec la constitution de l’actuel gouvernement d’extrême droite. L’inexorable explosion qui menaçait est survenue le 7 octobre 2023 dans des conditions aussi horribles qu’imprévues, à la stupéfaction du monde entier. Les milices terroristes du Hamas ont procédé au massacre d’environ 1300 hommes, femmes, enfants, bébés, et à la prise d’au moins 240 otages. Les auteurs de ces actes de barbarie ne sauraient rester impunis. Mais si l’inhumanité des atrocités imputables au Hamas peut justifier une riposte d’Israël traumatisé dans son existence, cela n’autorise nullement le recours à une violence elle-même inhumaine dictée par une vengeance aveugle. Or c’est pourtant, là encore en violation absolue du droit international, la voie choisie par les autorités israéliennes, celle d’une véritable punition collective d’une brutalité inouïe, frappant indistinctement les populations civiles, entraînant la mort ou les blessures de dizaines de milliers d’innocents dont beaucoup d’enfants. Chaque jour, depuis quatre mois, ce sont des centaines de victimes supplémentaires. Les destructions sont massives, n’épargnant pas même les hôpitaux et transformant la zone de Gaza en un champ de ruines. La population, dont deux millions de déplacés font craindre une épuration ethnique, est soumise aux privations d’eau, d’électricité, de carburants, et de nourriture jusqu’à la famine. La situation est décrite comme une catastrophe humanitaire sans précédent par les organisations humanitaires entravées dans les secours.

C’est dans ce contexte que la CIJ saisie par l’Afrique du Sud a rendu une ordonnance fondée sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. La CIJ estime, avant toute décision sur le fond, qu’il y a urgence à prendre des mesures conservatoires de protection au regard d’un risque réel et imminent de préjudice irréparable. Tout en soulignant aussi que toutes les parties sont liées par le droit international humanitaire, et en appelant donc à la libération immédiate et inconditionnelle des otages détenus par le Hamas, la CIJ juge que L’État d’Israël doit prendre toutes les mesures effectives en son pouvoir pour prévenir et empêcher la commission de tout acte génocidaire, pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide, pour permettre sans délai la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire, et pour assurer la conservation des éléments de preuve relatifs aux allégations d’actes pouvant relever de la Convention sur le génocide.

Cette décision ayant une force contraignante s’impose à Israël. Elle s’impose aussi aux autres États parties à la Convention qui ont l’obligation d’apporter leur concours à la prévention du génocide, sous peine de s’en rendre complices. Plusieurs de ces États, dont sans surprise les États-Unis, au lieu de faire état de leur coopération, ont annoncé de façon choquante une décision précipitée de suspension du financement de l’UNRWA à la suite d’accusations d’Israël dénonçant la participation de 12 membres, sur les 30.000 que compte cette agence onusienne, aux attaques du Hamas du 7 octobre. Or la suppression du soutien financier à l’UNRWA, en contradiction avec la décision de la CIJ, ne peut qu’aggraver la catastrophe humanitaire. La communauté internationale, dont la France au sein de l’Europe s’honorerait d’être un élément moteur, doit exiger de l’État d’Israël la mise en œuvre au plus vite de toutes les mesures conservatoires ordonnées par la CIJ impliquant en réalité l’instauration d’un cessez le feu immédiat et durable. Seule cette démarche constructive peut permettre de parvenir à l’impérative libération concomitante de tous les otages, et à l’amorce d’un processus de paix devant permettre aux deux peuples, israélien et palestinien, de vivre à l’intérieur d’États aux frontières sûres et garanties. Il est temps enfin de ne plus fermer les yeux sur les violations réitérées du droit international par L’État d’Israël, et de mettre un terme à un deux poids deux mesures dévastateur. Israël doit cesser d’être un État exonéré de sanctions que ce soit pour la fourniture d’armements ou pour les poursuites pénales des responsables des crimes commis. Loin de garantir la sécurité de la population israélienne, la primauté donnée au droit de la force plutôt qu’à la force du droit ne fait qu’engendrer son insécurité. Il est grand temps d’exiger d’Israël une inversion de ce choix mortifère.

Patrick Baudouin
Avocat
Président de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)
Président d’honneur de la Fédération internationale des droits humains (FIDH)

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Gaza : Stop au génocide ! Nous exigeons des actes !

APPEL à Manifestation samedi 17 février à Nantes à 15 h – Place des volontaires de la défense passive ( carrefour rue du Calvaire/ rue Boileau)

La population de Gaza, déjà réfugiée à 70%, est sous occupation depuis 1967 et sous blocus depuis 17 ans. Dans ce contexte d’oppression, le Hamas a commis le 7 octobre des crimes de guerre : 1160 israéliens tués et 250 otages, en majorité des civils. Depuis l’armée israélienne commet un génocide à Gaza. La Cour Internationale de Justice (CIJ), instance de l’ONU, a reconnu le 26 janvier l’intention génocidaire d’Israël sur les 2,4 millions d’habitants, de la bande de Gaza (en moyenne 36Km de long sur 10 de large). Pour faire diversion, Israël a diffamé l’UNWRA, agence de l’ONU qui vient en aide aux réfugiés palestiniens.Après 4 mois d’attaques aériennes, terrestres, maritimes le bilan est effrayant :

– 28 000 tués ce qui ferait dont plus de 12 000 mineurs, des milliers de femmes, des centaines de journalistes (Israël interdit l’accès aux journalistes étrangers), médecins, professeurs, personnel de l’ONU…9000 disparus sous les décombres. A l’échelle de la France plus d’un million de tués et disparus ! 70 000 blessés, mutilés, brûlés…
– civils pris en étau, traumatisés, désespérés, épuisés physiquement et psychiquement, affamés, déplacés à 85% (et souvent plusieurs fois), entassés dans des zones elles aussi pilonnées. Eau introuvable ou non potable, pas d’électricité…
– destructions énormes : quartiers entiers, écoles, universités, hôpitaux, patrimoine, champs, vergers…

Le gouvernement israélien prémédite de nouveaux massacres sur le sud de Gaza où s’entassent dans des abris de fortune 1,3 million de personnes dont 600 000 enfants. En dépit des mises en garde et des appels au cessez-le-feu enfin exprimés par ses alliés occidentaux mais qui n’exercent aucune pression réelle sur Israël.

Ces alliés, dont la France, ne doivent pas être complices de ce génocide.

De plus les dirigeants israéliens veulent pousser les Palestiniens affamés et terrorisés vers l’Égypte, sans retour possible sur la terre de Palestine, comme ce fut le cas après la Nakba de 1948. En Cisjordanie occupée la colonisation et le nettoyage ethnique s’accélèrent, l’économie et l’agriculture sont asphyxiées. Depuis octobre 450 tués à Jénine, Naplouse, Tulkarem…par l’armée d’occupation et les colons de plus en plus violents. 4000 nouveaux prisonniers, les gens ne sortent plus et ont peur. Le 12 février un tribunal néerlandais saisi par des ONG de défense des droits humains a ordonné aux Pays-Bas de cesser la livraison des pièces d’avions de combat F-35 utilisés par Israël et qui frappent des civils.

Les dirigeants français doivent suivre cet exemple pour empêcher la poursuite du génocide prémédité par les dirigeants israéliens.

  • Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
  • Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
  • Levée complète et durable du blocus de Gaza.
  • Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
  • Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens 
  • Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël
  • Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens 

Plateforme44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne). Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).
Association politique : Rezé à gauche toute, liste ouverte
Syndicats : Union Pirate Nantes syndicat étudiant, FSU, liste ouverte
Partis politiques : LuttesFI44, Ensemble44, La Gauche démocratique et sociale (GDS44) POI 44, liste ouverte

Contact : afpsnantes@wanadoo.fr Édité le 14 février 2024

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– Parcours envisagé le samedi 17 février à 15 h

  • Départ : Place des Volontaires de la Défense passive
  • Blvd des 50 Otages
  • Préfecture et rue de Strasbourg
  • Bouffay : passage devant Carrefour Feydeau
  • Fin : devant entrée de la Rue de la Paix qui sera renommée Rue du Cessez-le-Feu à Gaza

Manifestation Pas de CRA ni ici, ni ailleurs. Samedi 20 janvier Nantes 14h – départ parking MacDo Beaujoire

La LDH est opposée aux Centres de Rétention Administrative.

Un Collectif anticra organise ce samedi 20 janvier une manifestation en direction du lieu présumé de construction d’un Centre de Rétention Administrative (CRA) en Loire-Atlantique sur la base Pas de CRA ni ici, ni ailleurs.

Rendez-vous 14h, parking du MacDo de la Beaujoire.

Gaza et Cisjordanie. Cessez-le-feu immédiat et permanent. Manifestation samedi 6 décembre – 15h – Miroir d’eau – Nantes

A l’appel d’un grand nombre d’organisations (la liste des signataires du tract n’est pas exhaustive), manifestation ce samedi 6 janvier Nantes – 15h Miroir d’eau

Halte aux massacres à Gaza et en Cisjordanie !

Cessez-le-feu total et permanent !

Protection du peuple palestinien !

Ce qui est en train de se passer à Gaza est un crime contre toute l’Humanité

En cette période de fêtes, ne détournons pas les yeux : c’est une guerre atroce et criminelle que poursuit l’État d’Israël contre la population palestinienne de Gaza :

– Plus de 21.000 morts répertoriés, dont 70% de femmes et d’enfants, des milliers de disparus sous les décombres, près de 55.000 blessés dans les bombardements, dont beaucoup vont mourir faute de soins.

– 80% de la population déplacée, 60% des logements détruits, les universités, les écoles, les hôpitaux pris pour cible.

– Plus de 100 journalistes palestiniens tués, aucun accès pour la presse internationale.

– Un blocus total : la faim, l’absence d’eau potable, les maladies, l’effondrement du système de santé.

– Des milliers de personnes raflées par l’armée israélienne, humiliées, emmenées vers une destination inconnue.

Les résolutions de l’ONU sont bafouées, la timide résolution du Conseil de Sécurité appelant de toute urgence à un renforcement de l’aide humanitaire reste lettre morte.

Depuis des semaines, les experts de l’ONU alertent sur le risque d’un génocide. De grandes organisations internationales estiment qu’il est maintenant en cours.

En Cisjordanie, sous état de siège, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 310 morts depuis le 7 octobre. Près de 5.000 Palestinien-nes de Cisjordanie ont été arbitrairement arrêtés et mis en prison par les forces israéliennes d’occupation. Les camps de réfugiés palestiniens font l’objet d’attaques particulièrement violentes par l’armée israélienne.

Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations.

Nous exigeons l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza.

Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons israéliennes dans des conditions inhumaines.

Nous demandons la libération des otages civils israéliens.

Nous demandons la protection de la population palestinienne de Cisjordanie y compris à Jérusalem-Est.

Nous exigeons que la France et l’Union européenne s’engagent activement et sans ambiguïté pour le cessez- le-feu, y compris par des sanctions contre l’État d’Israël et en arrêtant immédiatement toute coopération militaire et sécuritaire.

Nous exigeons que la France reconnaisse l’État palestinien.ce

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination.

Elle implique l’arrêt de la colonisation, la fin de l’occupation israélienne, et le droit au retour des réfugiés.

Gaza et Cisjordanie : Halte aux massacres en Palestine. Cessez-le-feu immédiat et permanent. Manifestation samedi 9 décembre 15h Nantes Préfecture

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, manifestation ce samedi 9 décembre 15h Nantes Préfecture.

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Stop à l’inhumain. Halte aux massacres en Palestine (Gaza et Cisjordanie), Cessez-le-feu immédiat et permanent. Libération des otages. Arrêt de la colonisation. Protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU

Communiqué LDH

Triste anniversaire pour les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) adoptée par les Nations unies le 10 décembre 1948. En effet, cela fait plus de deux mois maintenant que le cycle de violences qui s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine est une véritable négation de cette déclaration et de tous les droits qui lui sont attachés.

Négation des droits par l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 200 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres détenues comme otages. Après quelques jours de trêve, 160 personnes sont encore détenues.

Négation des droits par le gouvernement israélien qui, par ses bombardements méthodiques, l’utilisation d’armements sophistiqués, bénéficiant d’une aide logistique et opérationnelle des Etats-Unis, frappe indistinctement les populations civiles, organise la destruction systématique d’habitations, d’hôpitaux, d’écoles et de tout bâtiments pouvant abriter les populations civiles. Celles-ci payent le prix le plus fort : plus de 16 000 morts (majoritairement des enfants, des personnes âgées et/ou malades), des dizaines de milliers de blessés. D’ores et déjà plus de 1,5 million de personnes ont été contraintes au déplacement sur un territoire de plus en plus réduit.

Une véritable catastrophe humanitaire est à l’œuvre aujourd’hui à Gaza. Avec le manque de nourriture, d’eau et de médicaments, il y a des risques graves de famine et d’épidémies pour une population civile épuisée et abandonnée face à une puissance militaire commandée par un gouvernement qui a fait de la vengeance son crédo et foule aux pieds le droit international humanitaire.

En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 250 morts depuis le 7 octobre. Ces violences mettent en péril toute possibilité de paix future.

Il faut arrêter ce cycle infernal de tueries et de massacres, cette course à l’abîme. Les Etats-Unis peuvent et doivent faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, et d’abord en stoppant toute aide militaire au gouvernement israélien actuel.

La France et l’Union européenne doivent user de tous les moyens diplomatiques et politiques pour exiger du gouvernement israélien un cessez-le-feu immédiat et permanent et le retour au respect du droit.

La France, comme elle le fait déjà en Ukraine, doit soutenir l’entrée urgente des enquêteurs de la Cour pénale internationale (CPI) à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, afin de mettre fin à l’impunité et d’établir de manière impartiale les responsabilités des belligérants dans les crimes commis contre les populations civiles.

L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent être enfin appliquées et il doit être mis fin à la colonisation. C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, en France et en Europe à faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.

C’est pourquoi la LDH appelle l’ensemble de celles et ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser partout en France, samedi 9 décembre 2023, lors des manifestations pour la paix et la justice et, à Paris, lors du rassemblement place de la Sorbonne de 14h30 à 17h.

Paris le 8 décembre 2023

Gaza. La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat ! Chaîne humaine et rassemblement Nantes mercredi 29 novembre 17h30

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, ce mercredi 29 novembre Nantes à 17h30, début de la rue de la Barillerie : chaîne humaine vers la rue de Strasbourg puis rassemblement vers 18h au croisement Barillerie / 50 Otages.

Pendant ce rassemblement il sera proposé à celles et ceux qui le veulent d’allumer leur smartphone et de le lever.
Une façon symbolique de rappeler les conditions dans lesquelles les chirurgiens interviennent, de rappeler l’importance pour les Gazaoui.es de témoigner, de garder le contact, d’exister.
Ceci en absence de journalistes occidentaux…
Précision : un peu d’essence est conservée pour faire tourner le moteur et charger les portables, alors que les réseaux de téléphonie ont été coupés à diverses reprises. Une forme de blocus absolu !

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Nous réenvoyons ci-dessous la tribune datée du 21 novembre de Patrick Baudouin, président de la LDH.

21 novembre 2023 – Tribune de Patrick Baudouin “Mettre fin à l’insoutenable” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudoin, président de la LDH

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La liste des victimes, parmi lesquelles des enfants, des femmes et des vieillards, s’allonge inexorablement chaque jour, à Gaza et aussi en Cisjordanie. Certes l’inhumanité des actes à caractère terroriste commis par le Hamas permet à Israël traumatisé dans son existence même d’invoquer la légitime défense. Mais cette notion, qui suppose une riposte proportionnée, n’autorise nullement le recours à une violence elle-même inhumaine dictée par une vengeance aveugle. Les bombardements à Gaza – « un déluge de fer, de feu, de sang » selon le journal Le Monde – frappent indistinctement les populations civiles, entraînant la mort de milliers d’innocents ; les hôpitaux ne peuvent plus fonctionner ; les infrastructures nécessaires à la vie quotidienne sont massivement détruites ; et malgré un début d’aide au compte-gouttes, les habitants demeurent privés d’eau, d’électricité, de carburant, de nourriture, de médicaments. La situation humanitaire est d’autant plus catastrophique que les organisations internationales sont entravées dans leur capacité d’apporter aide et secours. La tragédie gazaouie ne doit pas en outre occulter l’aggravation des tensions en Cisjordanie où la violence des colons, appuyés par l’armée d’occupation israélienne, a déjà provoqué la mort d’au moins deux cents Palestiniens, sans compter la multiplication des arrestations et internements arbitraires dont ceux-ci sont victimes.

La priorité absolue est de mettre un terme à cette accumulation d’horreurs insoutenables. Il est impératif de persister à réclamer sans relâche et avec une détermination accrue l’application pure et simple du droit humanitaire international supposant : la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas, un cessez-le-feu avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population, la protection de tous les civils en Israël, à Gaza, en Cisjordanie, la mise en place d’un corridor humanitaire largement ouvert pour les déplacements de personnes et le passage de tous les produits de première nécessité, la levée intégrale du blocus de Gaza. D’ores et déjà, il y a lieu aussi, comme cela s’est fait rapidement en Ukraine, d’exiger que les responsables des atrocités commises soient poursuivis en justice. L’impunité ne saurait continuer à prévaloir dans cette région du monde. La Cour pénale internationale (CPI), compétente pour juger les crimes de guerre voire les crimes contre l’humanité imputables à chacune des deux parties, est saisie de plusieurs plaintes déposées, et le Procureur Monsieur Karim Khan a affiché avec force son engagement en affirmant qu’au milieu de la fureur des règles d’humanité s’appliquent qui ne peuvent être transgressées.

Au-delà de l’urgence à obtenir la fin des hostilités, c’est dès maintenant le processus d’une paix future qu’il convient d’essayer de relancer. Le fondement doit en être le respect du droit international. Israël n’obtiendra jamais au mépris de ce droit et par le seul recours à la force la sécurité qui lui est due à l’intérieur d’un Etat aux frontières sûres et garanties. La violence des uns continuera d’engendrer la violence des autres. Ce sont bien plutôt les résolutions des Nations unies qui doivent enfin être appliquées, avec notamment l’arrêt de la colonisation et le retrait par Israël des territoires occupés. Afin d’y parvenir, compte tenu du caractère illusoire d’une paix négociée entre les seuls protagonistes du conflit eux-mêmes, il est indispensable de voir intervenir la communauté internationale. L’ONU semble commencer à sortir de son impuissance avec d’abord le vote d’une résolution de l’assemblée générale exigeant une trêve humanitaire, puis une décision du Conseil de Sécurité allant enfin dans le même sens, et aussi la volonté manifestée par le Secrétaire général António Guterres de peser sur les protagonistes en leur rappelant qu’ « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international ». L’Union européenne dispose également de divers moyens de pression pour enrayer une surenchère meurtrière. Toutefois, chacun sait que la puissance déterminante pour contraindre Israël à abandonner la seule logique de la force et à retrouver le chemin de la négociation demeure les Etats-Unis dont le président paraît infléchir ses prises de position initiales d’un soutien inconditionnel à Israël.

C’est cette même position unilatérale qu’a affichée dans un premier temps le président français, qui a ensuite multiplié les maladresses pour finalement rendre sa politique illisible et se trouver discrédité sur la scène internationale. Une telle absence de cohérence et d’équilibre s’est avérée d’autant plus dommageable que le conflit au Proche-Orient a, comme à chaque escalade de la violence, des répercussions sérieuses à l’intérieur même du territoire français sur lequel se trouvent la plus importante communauté juive après les Etats-Unis ainsi qu’une nombreuse population arabo-musulmane. Tout doit être mis en œuvre pour apaiser et non exacerber les tensions. A l’échelle internationale, cela suppose que la France fasse enfin entendre une voix claire et forte pour condamner sans sélectivité tous les crimes de masse commis, et en exiger la cessation, de même que de toutes les violations du droit international. La meilleure garantie pour l’existence et la sécurité d’Israël passe par la reconnaissance de droits équivalents pour les Palestiniens à disposer d’un Etat avec la cessation de l’occupation des territoires colonisés. A l’intérieur de notre pays, cette même recherche de pacification suppose pour les autorités françaises de combattre avec une fermeté égale toutes les formes d’antisémitisme et de racisme, toutes les discriminations et tous les fauteurs de haine. C’est dans ce contexte que la LDH, prônant le dialogue, soutient et initie toutes actions et manifestations tendant à l’union et non à la division, en revendiquant le respect de droits équivalents pour les Israéliens et les Palestiniens, pour les Juifs et les Arabes.

Patrick Baudouin, président de la LDH