Débat participatif : « Liberté d’expression et d’information : peut-on tout dire en démocratie ? » – dimanche 3 décembre

Débat participatif organisé par l’association Désir de Démocratie


« Liberté d’expression et d’information : peut-on tout dire en démocratie ? »

Interviendront en début de débat :

Antony Torzec, rédacteur en chef de Médiacités Nantes

et Jean-Michel Ducomte, membre de la section de Nantes et du pays nantais

et du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme !

au café associatif du Pellerin, le Trois Francs Six Sous

dimanche 3 décembre de 10h30 à 12h30

(accueil à partir de 10h – entrée libre)

« Liberté d’expression et d’information : peut-on tout dire en démocratie ? »

La parole est-elle vraiment libre en France ?
Si on entend bien souvent « On ne peut plus rien dire ! », on constate aussi à l’inverse que tout se dit, parfois sans limites, par exemple sur les réseaux sociaux. Sans compter la tendance aux discours moralistes qui commentent ce qui pourrait se dire ou pas. Alors que permet réellement la liberté d’expression, principe fondateur des droits de l’Homme ? En tant que citoyens, a-t-on le droit de dire tout ce qu’on pense ? Partout ?
La liberté d’expression pose également la question du droit à l’information, que ce soit du point de vue de celui qui la délivre que de celui qui la reçoit.
La liberté des médias est-elle garantie en France ? Qui contrôle l’information ? À quelles fins peut-elle être utilisée ? Et qu’en est-il de la censure aujourd’hui ? Voire de l’autocensure ?

Voici les questions que nous souhaitons mettre au débat aujourd’hui avec vous, après avoir posé quelques points de repère avec nos invités : Antony Torzec, journaliste, rédacteur en chef de Médiacités Nantes et Jean-Michel Ducomte, membre de la section de Nantes et du pays nantais et du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme .

La Gazette LDH Nantes et pays nantais – n°28 – Novembre 2023

Nous avons le plaisir de vous partager le dernier numéro de la Gazette.

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Retrouvez les gazettes des mois précédents


Le sommaire

Édito

Interview de Jeannine, autrice du livre « Invisible parmi nous »

Courrier LdH aux sénateurs du 44 : Projet de loi sur l’asile et l’immigration

La liberté d’expression sous pseudonymat sur internet fait débat

Atteinte au droit de manifester : en Loire-Atlantique aussi

Échanges autour de la guerre Israël – Hamas

Les écrits pour la Fraternité et Vive l’égalité !

Infos pratiques

Prise de parole de la LDH lors du Rassemblement de soutien au peuple iranien 7 janvier Nantes

Voici le texte de la prise de parole de la LDH lors du rassemblement de soutien au peuple iranien de ce samedi 7 janvier à Nantes à l’appel du Collectif Femme Vie Liberté Nantes.

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Depuis la mort de Jina Mahsa Amini en détention après son arrestation arbitraire par la police des mœurs iranienne, la colère continue de gronder en Iran. La terrible et sanglante répression du régime théocratique iranien a déjà causé des centaines de blessés et plus d’une centaine de morts, dont des enfants ou de très jeunes femmes, qui viennent chaque jour s’ajouter au sort de la jeune Kurde.

Cette répression, notamment au Kurdistan, Sistan et Baloutchistan, n’entame pas la détermination de milliers de femmes et d’hommes qui, dans toutes les régions du pays, descendent chaque jour dans la rue au péril de leur vie.

Faisant preuve d’un incroyable courage, les femmes ont été les premières à défier le pouvoir en refusant le port obligatoire du voile. Ce mouvement a vite gagné une grande partie de la jeunesse et c’est aujourd’hui une large part du peuple iranien qui se bat pour sa liberté, sa dignité, pour la démocratie et pour l’égalité.

Notre association est présentes aux côtés des Iraniennes, Iraniens et toutes celles et ceux qui les soutiennent, pour

  • dénoncer la répression qui s’abat sur celles et ceux qui manifestent pacifiquement.
  • dénoncer les violences policières, les arrestations arbitraires, les tortures et l’impunité de ceux qui les commettent.
  • soutenir les droits des femmes et la lutte du peuple d’Iran pour la liberté.

Zan, Zendegi, Azadi

Rassemblement soutien iraniennes et peuple iranien 3 octobre 18h Nantes Miroir d’eau

Ce vendredi 30 septembre, un rassemblement de soutien avec les femmes en Iran a lieu à Paris (cf en bas d’article).

Le lundi 3 octobre à Nantes, un rassemblement de soutien aux iraniennes et au peuple iranien est organisé par un collectif de citoyennes à 18h au Miroir d’eau.

Nous relayons l’appel à ce rassemblement de soutien.

Depuis une semaine, en Iran, le courage est féminin, c’est celui des femmes qui se lèvent au nom de leur liberté. Elle sont des milliers, à risquer leur vie, à avancer, tête haute et tête nue pour hurler leur colère contre le fondamentalisme islamique qui les oppressent et les humilient. Elle sont des milliers à manifester, à se couper les cheveux, à braver ce régime qui pratique la censure, les arrestations arbitraires et la torture, en toute impunité. Elles sont des milliers, soutenues aussi par des hommes, à crier leur rage et leur tristesse parce qu’une jeune femme de 22 ans est morte au commissariat après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour « port du voile non conforme ». Nous, femmes de Nantes, peuple de Nantes, nous souhaitons exprimer notre soutien total, notre solidarité, notre sororité aux femmes iraniennes et à toutes celles et ceux qui se battent contre l’oppression d’un régime dictatorial. Nous, femmes de Nantes, peuple de Nantes, appelons à un rassemblement le 3 octobre à 18h au miroir d’eau pour envoyer un message de solidarité et de fraternité autour de ces trois mots qu’elles scandent : Femmes, Vie, Liberté. Aucune femme ne doit mourir dans le monde pour une mèche de cheveux ou un vêtement considéré comme indécent. Aucune.

Fari, Samira, Cécile, Caroline, Émilie, Valérie et toutes les autres

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Paris. Rassemblement de soutien avec les femmes en Iran

Appel à rassemblement le vendredi 30 septembre à 18h, place de la République à Paris (lieu à confirmer)

Femmes, vie, liberté !

Nous féministes, affirmons haut et fort notre solidarité avec les femmes en Iran qui manifestent dans de nombreuses villes depuis l’assassinat de Jina Masha Amini il y a 10 jours, suite à son arrestation due à « un mauvais port de voile ».

Nous dénonçons la répression féroce par le régime réactionnaire religieux iranien des manifestantes et manifestants qui descendent dans la rue pour l’égalité, la justice sociale et leur liberté. Liberté de ne pas porter le voile, liberté de s’exprimer, liberté de vivre.

Nous n’acceptons pas que les femmes subissent le contrôle de leur corps, notamment par l’obligation de se voiler et de se rendre invisibles en Iran, comme partout ailleurs dans le monde.

Nous saluons le courage de ces femmes qui continuent non seulement à manifester mais à se dévoiler publiquement, à se couper les cheveux en postant des vidéos, à exiger leur liberté.

Nous exigeons que Macron cesse son silence assourdissant et dénonce la répression sanguinaire en Iran. Le gouvernement français n’a pas hésité à user de la violence contre des manifestantes et manifestants dimanche 25 septembre à Paris lors d’une manifestation de protestation à proximité de l’ambassade d’Iran.

Nous appelons à développer massivement la solidarité internationale pour que cesse la répression en Iran.

Nous féministes appelons à un rassemblement de soutien aux mouvements de révolte en Iran, et en particulier celui des femmes, le vendredi 30 septembre à 18h, place de la République à Paris (lieu à confirmer).

A l’appel du CNDF, de la Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, de la maison des femmes de Paris, du mouvement des femmes kurdes : Ensemble! (Mages), Osez le féminisme.

Paris, le 29 septembre 2022

Écrits pour la fraternité : premier prix national pour la classe de 4e D Dispositif Monde du collège Hector Berlioz

Chaque année, depuis 1991, la Ligue des droits de l’Homme organise le concours national « Écrits pour la fraternité », dont le thème était cette année « Rien n’est tel que le rêve pour engendrer l’avenir ». Le concours est ouvert aux classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels.
En proposant aux enfants et jeunes de s’exprimer librement sur un thème lié aux droits humains, l’association souhaite apporter sa contribution à la formation de celles et ceux qui seront les citoyennes et citoyens de demain.

L’œuvre de la classe de 4ème D Dispositif Monde du Collège Hector Berlioz de Nantes, « Déclaration pour la paix, un rêve d’avenir », avait été sélectionnée par la section de Nantes et a obtenu le premier prix
national de travaux collectifs 4e-3e. Voici le lien de téléchargement de cette œuvre, ainsi que le lien de téléchargement de la vidéo qui l’accompagne.

12 juin. Texte prise de parole pour les associations

12 juin. Rassemblement pour les libertés et contre les idées des extrêmes droites

Texte de la prise de parole pour les associations :

La montée des idées d’extrêmes droites n’est pas une fatalité !

Le Conseil régional d’Occitanie a été envahi. A Lyon, une librairie a été saccagée, une marche lesbienne attaquée. A Angers, des symboles de la liberté ont été attaqués, à Nantes également des locaux associatifs ou syndicaux ont été dégradés. Ces actes s’en prennent à la vie démocratique.

Les deux tribunes menaçantes de militaires, la manifestation de policiers devant l’Assemblée nationale le 19 mai, en présence du ministre de l’Intérieur en exercice, sont d’autres signes graves du malaise profond de notre démocratie.

Depuis maintenant plusieurs mois, nous constatons toutes et tous que le climat politique et social en France, comme partout en Europe et dans le monde est de plus en plus imprégné́ par les idées d’extrêmes droites.

Face aux violences protéiformes qui frappent notre société et les inquiétudes légitimes qu’elles engendrent, des élus de tous bords, surenchérissent en propositions aberrantes.

Le problème serait la justice, accusée de laxisme. Celle-ci n’a pourtant jamais été aussi sévère, en témoignent l’allongement des peines prononcées et la surpopulation carcérale endémique.

La justice a pour mission de faire prévaloir en toute indépendance l’état de droit, c’est à dire la prééminence absolue de la loi sur les accommodements arbitraires, qu’ils viennent de l’Etat ou de son administration ou de groupes et intérêts particuliers.

Les états d’urgence avec leurs mesures d’exception prises face au terrorisme et à la crise sanitaire sont de la même veine déstructurante de l’équilibre des pouvoirs.

L’hypertrophie présidentielle, la concentration des pouvoirs de l’exécutif, la mise à l’écart du Parlement, le mépris des contrepouvoirs et du dialogue social dénaturent notre République.

Les libertés publiques sont plus que mises à mal, comme avec la loi de sécurité globale qui généralise les contrôles et la surveillance de la population, ou avec le projet de loi dit confortant les principes républicains qui impose une vision gouvernementale dogmatique de la République et vise à mettre au pas les associations.

Ces dérives autoritaires et sécuritaires fragilisent notre démocratie. Certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante. Ces dérives font le lit des extrêmes droites qui prospèrent, voyant leurs idées et méthodes mises au cœur des débats publics, leurs cibles et boucs émissaires partagés : étrangers, musulmans, jeunes des quartiers populaires, mouvements féministes et antiracistes.

La liberté de conscience doit être absolument garantie et aucun de nos concitoyens ne doit être stigmatisé.

Nous sommes des adversaires résolus de la haine, de la xénophobie, des actes racistes, antisémites, sexistes. Nous refusons cette aspiration à la violence qui gangrène notre société et n’épargne pas les campagnes électorales en cours.

Nous appelons à une réaction forte, unitaire et rassembleuse. Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens dans leur diversité à se mettre en mouvement pour dire non aux idées d’extrêmes droites.

Mais en même temps il faut aussi que notre détermination fasse pression sur le gouvernement afin que des mesures politiques et sociales fortes soient prises afin de faire baisser l’influence des extrêmes droites.

Notre République ne peut être laïque que parce qu’elle est sociale.

La responsabilité des associations citoyennes et des organisations syndicales est importante. Les points de convergence sur l’essentiel sont nombreux face aux injustices et aux inégalités sociales et territoriales, accrues par la pandémie.

Il s’agit de remettre dans le débat public l’affirmation positive de l’égalité des droits, de l’égalité d’accès aux droits, des libertés, de la démocratie représentative et sociale, des politiques solidaires et de la justice fiscale.

Il s’agit de mettre dans le débat public les conditions nécessaires à un avenir fondé sur l’égalité réelle, dans lequel les questions sociales et environnementales sont pleinement prises en compte.

Appel participation marche militante Coordination Pride 12 juin 14h – Rendez-vous Miroir d’eau

La LdH soutient et appelle à être présent à la marche militante organisée par la Coordination Pride ce samedi 12 juin 14h – Rendez-vous Miroir d’eau

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——– Message transféré ——–
Sujet : URGENT MANIFESTATION DU 12 JUIN 2021
De : Nosig, Centre LGBT de Nantes

MARCHE MILITANTE DU 12 JUIN
Départ de la manifestation à 14H du Miroir d’Eau.
Pour les stands, nous maintenons :
=> 2 stands Place de l’Ecluse pour l’accueil et les animations
=> 3 stands au Miroir d’Eau pour la vente des goodies et drapeaux.

RENDEZ VOUS SAMEDI AU MIROIR D’EAU A 14H
Coordination Pride

COMMUNIQUÉ : Initiatives en Loire-Atlantique : Les dangers du projet de loi dit confortant le respect des principes de la République

Le gouvernement a déposé un projet de loi dit « confortant le respect des principes de la République ». Ce projet sera discuté par le Sénat ces 30, 31 mars, 1er juin puis les 6, 7 et 8 juin.

En dépit de son titre, ce projet de loi présenté par le gouvernement, ne retient dans son texte aucune mesure positive en faveur de l’égalité des droits.

Le pouvoir en place cherche au contraire à imposer sa vision de la République dans une approche exclusivement sécuritaire et répressive. La philosophie politique qui sous-tend cette logique s’inscrit en rupture avec l’approche démocratique de la République. Il ne s’agirait plus d’obéir aux lois et de les respecter, mais d’y adhérer sans réserve, sans esprit critique ni distance possible.

Présentée par le Premier ministre comme une loi de liberté, elle n’impose que des interdits, de nouveaux délits pénaux et des contrôles de toute la population. Ce projet, dans la lignée d’autres tout aussi liberticides dont celui relatif à la sécurité globale, est dangereux car il franchit une ligne rouge en prenant le risque de rompre l’équilibre historique trouvé des grandes lois laïques de 1881,1882, 1901 et de 1905…

Au niveau départemental, les associations et syndicats cités plus haut demandent une audience au préfet pour dire au gouvernement les dangers que nous voyons dans cette loi.

Elles envoient un courrier aux députés et sénateurs de Loire-Atlantique et demandent à rencontrer ces derniers.

Elles invitent à un débat sur le thème : Les dangers de la loi dite « confortant les principes de la République » ce mercredi 31 mars – 16h à 18h devant l’opéra Graslin, place Graslin – Nantes.

Les associations et syndicats de Loire-Atlantique : Attac, Confédération Générale du Travail, Confédération Générale du Travail – Force Ouvrière, Fédération Syndicale Unitaire, Greenpeace, Libre Pensée, Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union Nationale des Étudiants de France, Union Syndicale Solidaires

Ci-joint le texte de la tribune signée par un grand nombre d’associations et syndicats au niveau national et ci-dessous un lien vers l’avis récent de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) sur ce projet.