Ciné-débat « Visa pour la liberté » au Concorde le lundi 23 mai, 20h30

La section nantaise de la Ligue des droits de l’Homme propose, en association avec NOSIG le centre LGBTQI+ de Nantes, un ciné-débat autour du film « Visa pour la liberté » (Titre original : Mr. Gay Syria)

lundi 23 mai à 20h30 au Concorde

Le débat qui suivra, animé par des militants de la LDH et de NOSIG, sera l’occasion d’évoquer les entraves aux libertés de circulation, les atteintes aux droits, les discriminations faites aux personnes homosexuelles, notamment en Syrie, puis en Turquie, sujet de ce film.

Ce film est soutenu nationalement par la LDH :

Communiqué commun : La paix a besoin de vous. L’Ukraine a besoin de vous

La Paix a besoin de vous

L’Ukraine a besoin de vous

Appel

Depuis plus de trois semaines maintenant, l’Ukraine est envahie et bombardée par l’armée russe. Des dizaines d’enfants, des centaines de civils ont déjà été tués, le théâtre de Marioupol qui accueillait des centaines de familles a été bombardé comme de nombreuses infrastructures publiques. Des quartiers, des villes entières même ont été détruites, les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, se comptent par millions, des armes non conventionnelles auraient été utilisées par l’armée russe, les dossiers l’attestant sont en cours d’instruction….

Depuis plus de trois semaines, l’Ukraine résiste malgré des forces armées totalement disproportionnées et la destruction de tous les aéroports ukrainiens, civils et militaires, par l’armée russe. Les autorités ukrainiennes démocratiquement élues résistent. La population ukrainienne résiste… Mais pour combien de temps ?

En Ukraine, sous les bombes et dans des conditions que chacun.e peut imaginer abominables, la solidarité est en permanence au rendez-vous pour aider autant que faire se peut celles et ceux qui ont tout perdu.

En Russie, malgré la désinformation institutionnalisée et la répression renforcée, des milliers de citoyen.ne.s se mobilisent contre cette guerre.

Nous sommes à leurs côtés, et comme des millions de citoyen.ne.s de par le monde, notamment en Europe, nous appelons à renforcer, à démultiplier la solidarité avec la résistance ukrainienne, avec le peuple ukrainien, contre la guerre impérialiste décidée par Poutine, pour l’arrêt de l’invasion russe. Nous appelons au cessez-le-feu immédiat, au retrait des troupes russes d’Ukraine et à une solution négociée. Notre boussole commune est le respect du droit à l’autodétermination de chaque peuple et la solidarité avec tous ceux qui sont occupés ou annexés.

Dans notre département, plusieurs associations, et en premier lieu l’association franco-ukrainienne TRYZUB, des ONG, de nombreuses collectivités locales se mobilisent pour accueillir les réfugié.e.s et aider l’Ukraine. Nous appelons chacune et chacun de vous à se joindre dans la mesure de ses moyens à ces initiatives solidaires.

Nous demandons aussi que soient réellement traqués les oligarques russes officiellement sanctionnés en faisant la transparence sur leurs avoirs et en s’attaquant notamment aux paradis fiscaux dans lesquels ils se sont domiciliés.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui refusent le dépeçage et la destruction de l’Ukraine à se mobiliser pour arrêter cette guerre, pour la paix.

Faites connaître et participez aux initiatives de solidarité qui s’organisent près de chez-vous, aidez l’Ukraine sous les bombes. Soutenez aussi les Russes qui, comme la courageuse journaliste Marina Ovsiannikova,  s’opposent à cette guerre.

Ces trois dernières semaines, trois manifestations de soutien à l’Ukraine ont été organisées à Nantes, avec de très nombreux participant.e.s. Ces manifestations massives sont utiles, nécessaires, indispensables même, pour renforcer l’opposition à la guerre et isoler Poutine, pour construire la paix.

Aujourd’hui la priorité c’est la solidarité concrète à tout le peuple Ukrainien et à l’accueil des réfugié.e.s. 

Mais,  si la guerre contre l’Ukraine se poursuit, nécessitant la construction d’une solidarité s’inscrivant dans la durée , nous vous appellerons à un nouveau rassemblement, les 2 ou 3 avril prochain, pour l’Ukraine, pour la Paix, en soutien à la résistance et au peuple ukrainien. Nous avons besoin de vous.

La Paix a besoin de vous.

L’Ukraine a besoin de vous.

Nantes le 18 mars 2022

Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association Locale des Femmes Algériennes Appel Egalité (ALFA), Amnesty International, ATTAC, Association de Veille Ecologiste et Citoyenne (AVEC), France-Russie CEI Nantes, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE), Mouvement de la Paix, Mouvement contre le Racisme pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Planning Familial, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, Europe Ecologie Les Verts (EELV), FI/Union Populaire, Gauche Démocratique et Sociale (GDS), Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), Nantes en commun, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF),  Place Publique, Parti Socialiste (PS 44) , Union Démocratique Bretonne (UDB),….

 (liste en cours)

Ukraine. Rassemblement Nantes ce samedi 5 mars – 15h – Monument des 50 Otages

La section de Nantes et du pays nantais appelle à ce rassemblement.

Stop à la guerre, condamnation de l’agression militaire contre l’Ukraine,

Pour une solution négociée

Le collectif national des marches pour la paix réitère son appel du 24 février 2022 aux mobilisations les plus larges partout en France pour la voie du dialogue et de la paix et pour une solution  politique négociée.

Plus que jamais l’action est nécessaire pour réaffirmer la condamnation de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine en violation du droit international, dire stop à la guerre, retrait des  troupes russes, non à l’engrenage militaire et exiger une solution négociée.

Le collectif réaffirme sa solidarité active avec toutes les populations victimes des politiques guerrières, en premier lieu les Ukrainiens, et avec l’ensemble des réfugiés à qui il faut ouvrir les  frontières et apporter une aide matérielle.

Dans le même temps, le collectif exprime sa solidarité avec tous les peuples qui se mobilisent pour arrêter la guerre et pour trouver des solutions négociées et en particulier avec les Russes  qui manifestent malgré la répression pour exiger l’arrêt de cette guerre et le retrait des troupes russes d’Ukraine.

Le collectif appelle les citoyennes et citoyens et toutes les organisations membres du collectif à contribuer au succès de la mobilisation prévue.

à Nantes

Rassemblement

samedi 5 mars – 15h – Monument des 50 Otages

à Nantes, les associations, syndicats, partis et mouvements politiques suivants appellent à se rassembler à 15h devant le Monument aux 50 Otages :

Mouvement de la Paix Nantes, AFPS, Alternatiba-Nantes, AVEC, Femmes Solidaires, France-Russie-CEI Nantes, GIGNV, LDH, MNLE, MRAP, Russie étonNantes, Sortir du Nucléaire, CFDT 44, CGT, FSU, Solidaires, Ensemble !, France Insoumise/Union Populaire44, GDS, Génération Écologie 44, PCF, PS, …

Chronique LDH sur JetFM : les mineurs non accompagnés

Notre chronique de décembre sur JetFM est consacrée aux mineurs non accompagnés :

À une époque où les ressources de tout ordre viennent à manquer, les conflits économiques s’ajouter aux conflits armés, des enfants de tous pays tentent un voyage souvent sans retour vers un improbable eldorado. Après la traversée, l’accueil. Comment cet accueil se déroule-t-il entre nos frontières, et notamment dans notre ville ? Il y a des institutions, des associations et il y a nous. Il y a ce qui que l’on fait et ce que l’on ne fait pas pour aider ces jeunes apatrides à trouver un logement, un travail, une reconnaissance et de la tranquillité. Voici une immersion auprès des mineurs non accompagnés, les MNA.

Lien pour écouter la chronique : https://soundcloud.com/user-513968441/mna?si=93315a725d2f432e89667d2acb3e3f77&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharingBopn

Bonne écoute !

Happening Collectif Mineurs Non Accompagnés 44 – Samedi 27 – 11h15 – place du Bouffay à Nantes

Nous transférons cet appel, pour information. Ayant ce samedi 27 novembre l’assemblée générale annuelle de la section de Nantes et du pays nantais, les militant.e.s de la section ne pourront pas y être présent.e.s.

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Le Collectif Mineurs Non Accompagnés 44, dont la LdH est partie prenante, se mobilise ce samedi 27/11/2021 pour un happening à 11h15 place du Bouffay à Nantes (rdv à 11h00 sur place)

Voir en pj le communiqué de presse envoyé aux médias et le tract diffusé aux associations et aux jeunes.

Il s’agira de faire un happening avec des corps recouverts d’un drap blanc avec des slogans du genre : « la rue m’a tué, le 115 m’a laissé dehors », « la rue tue », « un toit c’est un droit »…

Avec en fond une sono qui passe la réponse du répondeur du 115 : « en raison d’un grand nombre d’appel, nous vous invitons à rappeler ultérieurement ».

Soyons nombreux.euses pour exiger la mise à l’abri des jeunes qui sont actuellement sans solution !

Contre la dématérialisation des démarches administratives. Action devant Préfecture mercredi 17 novembre 13h30

La dématérialisation des démarches administratives devient quasiment systématique, entraînant des difficultés de plus en plus grandes pour les personnes d’accéder à leurs droits, et particulièrement les personnes étrangères.Pour exiger le rétablissement d’un accueil physique dans les préfectures afin de garantir un accès effectif pour toutes et tous au service public, une action devant la préfecture de Nantes, avec pancartes et dialogues imaginaires entre humains et robots, est appelée par la Coordination Bretagne/Pays de la Loire/Normandie dont le Gasprom-Asti de Nantes est membre, le :
                   Mercredi 17 novembre à 13h30 devant la préfecture de NantesNous vous invitons à y participer nombreuses et nombreux.
Vous trouverez ci-dessous un texte explicatif à ce sujet.
Amicalement,

l’équipe d’animation de la LdH Nantes et pays nantais

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La dématérialisation dans le viseur : 23 préfectures devant les tribunaux administratifs

Mobilisation pour garantir un égal accès aux droits pour tous et toutes

Parce que les portes d’un service public moderne ne sauraient être fermées au public, l’assignation en justice des préfectures imposant illégalement l’usage d’Internet, sans alternative possible pour déposer une demande de titre de séjour, se poursuit. Dix-sept nouvelles préfectures seront visées par des recours déposés dès le 30 juin, en métropole et dans les outre-mer, et le même jour en Ile-de-France des dizaines de personnes étrangères saisiront en leur nom les juridictions pour obtenir un rendez-vous.L’offensive contentieuse contre la fermeture des guichets et l’imposition de la dématérialisation des démarches d’accès à un titre de séjour se poursuit : dix-sept préfectures, en métropole et dans les outre-mer, sont aujourd’hui assignées en justice par nos organisations pour avoir choisi d’imposer l’usage du numérique pour déposer une demande de titre de séjour. Il est demandé aux tribunaux administratifs d’enjoindre aux préfectures concernées de mettre en place une voie non dématérialisée d’accès aux droits, comme le prévoit la loi. Ces dix-sept requêtes viennent s’ajouter aux six autres déposées depuis le début de l’année 2021 et encore pendantes devant les juridictions. En parallèle, les personnes étrangères vont une nouvelle fois saisir de manière massive les juridictions administratives, comme elles le font depuis plusieurs mois afin d’obtenir un rendez-vous en préfecture pour déposer leurs demandes, en Ile de France soutenues par le collectif « bouge la préfecture » et dans d’autres départements (Finistère, Guadeloupe…). Sur six tribunaux administratifs, contre 139 requêtes déposées en 2018, 1149 étaient déposées sur les seuls quatre premiers mois de l’année 2021, témoignant de l’ampleur des difficultés sur le terrain.

La dématérialisation des démarches administratives pourrait représenter une opportunité forte de simplification et d’amélioration de l’accès au service public, en évitant déplacements et attente. Elle devrait théoriquement permettre aux administrations de dégager les moyens ainsi libérés pour mieux recevoir les personnes si nécessaire. Pourtant, dans les services étrangers des préfectures, le numérique est aujourd’hui un mur qui interdit aux usagers et usagères l’accès au guichet, souvent indispensable pour les demandes de titre de séjour, et qui les prive de toute possibilité d’échange avec un interlocuteur. Rendez-vous à prendre en ligne sans plages disponibles, mails de réponse automatique sans qu’aucune suite y soit donnée, silence prolongé après le remplissage en ligne d’un formulaire complexe : le manque de moyens alloués aux services étrangers des préfectures[1], est un alibi commode pour justifier ces dysfonctionnements et camoufler une politique consciemment organisée pour restreindre l’accès au séjour.

L’impact de ces procédures numériques varie selon le statut des personnes concernées et la dématérialisation apparaît comme un outil de tri des personnes accédant à un titre de séjour en amont de l’examen de leur dossier. Les personnes sans-papiers sont les plus massivement touchées, maintenues derrière un écran d’ordinateur à distance de la procédure de régularisation pendant parfois plus d’une année.
La fermeture des guichets fabrique des sans-papiers : des milliers de personnes perdent le bénéfice d’un titre de séjour du fait de l’incapacité du service public à respecter ses obligations légales. La crise sanitaire ne saurait excuser les dysfonctionnements du service public, à l’heure où les populations précaires sont plus fragilisées que jamais. 

Nos organisations entendent alerter sur la saturation des services étrangers des préfectures et demandent un service public ouvert à ses administré-e-s, qui garantissent un égal accès aux droits pour tous et toutes

Communiqué signé par les Avocats pour la défense des droits des étrangers ; la Cimade ; le Conseil National des Barreaux ; le Groupe d’information et de soutien des immigré-e-s ; le Ligue des droits de l’Homme ; le Secours Catholique ; le Syndicats des avocats de France.Paris, le 24 juin 2021

URGENT. Loi Ravacley et régularisation des jeunes majeurs : lancement d’une campagne éclair

Le 13 octobre 2021, le Sénat examinera une proposition de loi visant à « sécuriser l’intégration des jeunes majeurs étrangers pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance », à l’initiative de Jérôme Durain, sénateur de Saône-et-Loire et du groupe socialiste au Sénat. Cette proposition de loi est soutenue par Stéphane Ravacley, boulanger à Besançon avec Patron.ne.s Solidaires, la LDH, (Ligue des droits de l’Homme) et RESF (Réseau Education sans frontières).

Les  médias se font, régulièrement et notamment depuis janvier 2021, l’écho de décisions administratives abruptes (Obligations de quitter le territoire français assorties d’Interdictions de retour sur le territoire  ou d’assignations à résidence) interrompant le parcours de jeunes majeurs en formation, plongeant ceux-ci dans le désespoir, et leurs employeurs dans l’incompréhension et la révolte, jusqu’à entreprendre des grèves de la faim, des actions appuyées par de larges mobilisation citoyennes. Il en est de même pour les jeunes poursuivant leur formation dans des établissements d’enseignement général.

La pétition « Régularisation pour les jeunes étrangers en formation » est aujourd’hui mise en ligne sur le site Change.org, ayant déjà recueilli la signature de plus de 150 personnalités et organisations. Son objectif est d’amener le plus grand nombre à soutenir ces jeunes, qui représentent par leur investissement et leur détermination une véritable richesse pour l’ensemble de la société et obtenir que la loi garantisse leurs parcours. 

Nous vous invitons à signer cette pétition et à la diffuser largement.

Merci pour votre engagement

Jeunes majeurs, sortir de l’impasse Loire-Atlantique

Signataires : Égide solidarité, Ligue de l’Enseignement – FAL 44, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Réseau Éducation Sans Frontières, (liste en cours)

Pétition de soutien aux jeunes majeurs étrangers

En février 2021, une campagne en faveur des jeunes majeurs étrangers arrivés mineurs isolés, est lancée par un communiqué commun à l’initiative de la LDH  signé par plus de 70 associations et publié dans le Monde, ainsi que  par une pétition nationale.

En effet ces jeunes en parcours d’études, diplômés ou susceptibles d’être embauchés sont, à leur majorité, souvent victimes d’un refus de titre de séjour et d’une obligation de quitter le territoire français. Il est donc demandé entre autres l’arrêt de la suspicion systématique, par la préfecture, sur les papiers d’identité présentés et la délivrance de titre de séjour pour tout jeune majeur ayant obtenu un diplôme professionnel.

Pour reprendre cette campagne au niveau local, plusieurs associations (liste ci-dessous) se sont mobilisées et ont organisé:

– une conférence de presse (lien vers l’article dans 20 Minutes : https://www.20minutes.fr/societe/3012051-20210401-nantes-diplomes-voire-deja-recrutes-migrants-menaces-expulsion)

– une interpellation des élus locaux (maires, députés et sénateurs)

– une pétition mise en ligne  sur change.org (texte repris ci-dessous):

https://www.change.org/soutenirlesjeunesmajeursétrangers

Nous vous invitons à signer cette pétition et à la diffuser largement: « Aidons ces jeunes à sortir de l’impasse, à continuer et réussir leur parcours en France »,
 

Merci pour votre engagement.


Pour le collectif constitué pour la campagne « jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse »

Bienveilleurs 44, Collectif Romeurope agglomération nantaise, Confédération Syndicale des Familles, Du Monde Dans la Classe, École JEM, Égide Solidarité, Fédération Syndicale Unitaire, Gasprom – ASTI de Nantes, Hébergeurs solidaires, L’autre cantine, La Cimade, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Réseau Éducation Sans Frontières, Soutien Mineurs Isolés Rezé, Une Famille Un Toit

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Monsieur le préfet de Loire Atlantique,

L’actualité a mis au grand jour la situation de JEUNES MAJEURS ÉTRANGERS présents depuis des années en France, arrivés mineurs isolés, en cours d’études, d’apprentissage, souvent diplômés. Alors qu’ils sont prêts à s’engager dans un emploi, souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre, du jour où ils arrivent à leur majorité, ils se voient souvent opposer un refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF).

Depuis des années, associations, enseignant.e.s, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élu.e.s sonnent l’alarme. C’est un terrible gâchis humain et social : ces jeunes, qui ont été opiniâtres et persévérants pour se former dans des conditions de vie difficiles, sont du jour au lendemain déclarés indésirables, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation. Certaines collectivités fournissent un hébergement digne en finançant des associations gestionnaires de lieux permettant de mettre à l’abri certains jeunes, dont la minorité est contestée. Nombre de ces jeunes majeurs étrangers, se voient proposer des promesses d’embauche en CDI.

Et pourtant, nombres d’entre eux se voient refuser le titre de séjour qu’ils sollicitent. Dès aujourd’hui, les possibilités sont là pour une amélioration réelle et immédiate du traitement de leurs dossiers :

·       il faut faire cesser la suspicion qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors même que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays.

·       il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter afin d’obtenir un titre de séjour (comme des passeports), à plus forte raison alors que la réglementation permet que d’autres documents soient acceptés, par exemple les cartes consulaires ;

·       il faut que ces jeunes puissent continuer à avoir accès après 18 ans à des formations générales ou professionnelles et notamment à des contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable.

C’est pourquoi nous souhaitons Monsieur le Préfet, que ces jeunes majeurs étrangers installés en Loire Atlantique puissent trouver des solutions pragmatiques afin de continuer et réussir leurs parcours en France.

Marche d’une délégation des Oublié.e.s de l’État d’Urgence Sanitaire

Communiqué de l’inter-collectif « Personne à la Rue ! » dont la LdH est partie prenante, Nantes le 09/01/202

Il y a urgence !


Cela fait depuis trop longtemps que les habitant.e.s de « l’Orangeraie » vivent sans électricité et sans chauffage dans leur lieu de vie ! Là où la situation se dégrade de jour en jour, là où les nuits nantaises descendent dans les températures négatives, les pouvoirs publics doivent agir, et vite !

L’inter-collectif « Personne à la rue ! » organise mardi 12 janvier une Marche de soutien aux Oublié.e.s de l’État d’Urgence Sanitaire. Une délégation forte de plusieurs représentant.e.s de l’inter-collectif aura pour mission de porter haut les besoins élémentaires des laissé.e.s-pour-compte, à savoir de pouvoir dormir au chaud et en sécurité dans cet abri.

La Marche de cette délégation partira de « l’Orangeraie », au croisement entre rue Daubenton et rue Babonneau. Rendez-vous y est donné à 11h pour marcher vers la mairie puis vers la préfecture. Le cortège passera à la Maison du Peuple à 12h, où il sera possible de le rejoindre. Enfin, il sera aussi possible de rejoindre la Marche directement devant la mairie de Nantes à 12h30.

Diffusez cet appel autour de vous, rencontrez celles et ceux que l’État a placé dans ce bâtiment par son inaction, aidez l’inter-collectif à faire pression sur les institutions qui sont elles bien au chaud ! Rejoignez-nous !
Rendez-vous :

  • à 11h devant l’Orangeraie, au croisement des rue Daubenton et Babonneau
  • à 12h devant la Maison du Peuple, 2 rue du Chapeau Rouge
  • à 12h30 devant la mairie centrale de Nantes, 29 rue de Strasbourg
  • à 13h30 devant la préfecture, place du Port Communeau

Après l’état d’urgence sanitaire… l’urgence toujours pour les sans-abris et mal logés

Rassemblement suivi d’une déambulation le lundi 24 août à 14h15, aux Nefs (site de l’éléphant)

Face à la saturation inédite des dispositifs d’hébergement et à la reprise des expulsions, l’inter collectif nantais « Personne à la rue ! » alerte les autorités et la société civile sur la gravité de la situation afin que des réponses soient apportées immédiatement aux besoins.

Après la fin de l’état d’urgence le 10 juillet mettant fin à la trêve des expulsions dans un contexte de saturation des dispositifs d’hébergement, la situation des personnes à la rue et en habitat précaire sur la Métropole Nantaise est extrêmement préoccupante :

  • 110personnes : femmes isolées, femmes enceintes, femmes avec enfants et nourrissons, sontmises à l’abri par l’Autre Cantine dans la « Maison de familles » et à la Maison du Peuple ;
  • 20 Mineurs Non Accompagnés en recours sont soit à la rue, soit risquent de l’être, les squats et les hébergements solidaires étant déjà saturés.
  • 200 personnes sont réfugiées dans d’autres squats, tous menacés d’expulsion
  • Les locataires les plus fragiles ont de plus en plus de mal à payer leurs loyers, et une vague d’expulsions locatives se profile.
  • Plus que jamais le 115 est saturé et sur une logique de gestion de la pénurie :
    • Hébergement temporaire : A chaque fois une semaine au maximum assortie de période de remise à la rue.
    • Hébergement dans des hôtels de la périphérie ou dans des communes sans moyens de transport en commun et loin des différents services et lieux de démarches administratives.
    • Hébergement souvent sans possibilité de cuisiner et loin des lieux de ressource alimentaire.
    • Hébergement sans accompagnement suffisant
    • Tandis que les hommes isolés n’ont aucun espoir d’accéder à un hébergement.

Dans ce contexte, les solutions alternatives à la rue issues des mobilisations citoyennes sont saturées, qu’il s’agisse des hébergements solidaires ou des squats.

Depuis la fin de l’état d’urgence le 10 juillet, les expulsions ont repris sans que des solutions adaptées et pérennes soient mises en place : 2 bidonvilles expulsés par les forces de l’ordre, 4 bidonvilles qui ont « déménagé » sur pression de la police et 1 squat expulsé par suite d’une décision judiciaire, ce qui représente environ 550 personnes (dont de nombreux enfants en bas âge, des personnes malades) qui ont été ou sont encore en errance.

Les réseaux de solidarité, sur lesquels repose une trop grande partie de l’aide aux plus vulnérables, sont également fragilisés par la crise, les équipes sont réduites, les bénévoles et militants sont fatigués et les filets de sécurité qu’ils représentent atteignent leurs limites.

Alors que la crise sanitaire a mis en lumière les inégalités de santé et les enjeux de santé publique qui nous obligent à penser un « monde d’après » plus protecteur et solidaire,

Alors que le corona virus circule toujours et que la possibilité d’une deuxième vague, voire d’un re confinement n’est pas écartée

Les réponses des pouvoirs publics sont insuffisantes et parfois contradictoires, comme l’illustrent les expulsions passées et à venir.

L’inter collectif « Personne à la rue » dénonce l’écart entre les réponses apportées et la réalité de la situation

L’inter collectif « Personne à la rue ! » demande à la Préfecture, aux mairies, à la Métropole, au Conseil Départemental d’agir à la hauteur des enjeux et dans une temporalité qui corresponde à l’urgence de cette réalité :

  • Création de places d’hébergement adaptées aux besoins existants et aux situations des personnes
  • Moratoire des expulsions accompagné d’une amélioration des conditions sanitaires de ces lieux de vie
  • Identification des logements et bâtiments vides en vue de leur réquisition
  • Renforcement et adaptation des dispositifs d’accompagnement médico-psycho-sociaux
  • Renforcement de l’aide alimentaire et des services de réponse aux besoins fondamentaux

L’inter collectif « Personne à la rue ! » demande à être reçu par le nouveau Préfet dans le cadre de sa prise de fonction aux fins d’exposer plus précisément la situation à Nantes et dans l’agglomération, ainsi que nos propositions d’actions à mettre en œuvre afin de pouvoir assurer la mise à l’abri des personnes et tracer des perspectives humaines acceptables.