Après l’état d’urgence sanitaire… l’urgence toujours pour les sans-abris et mal logés

Rassemblement suivi d’une déambulation le lundi 24 août à 14h15, aux Nefs (site de l’éléphant)

Face à la saturation inédite des dispositifs d’hébergement et à la reprise des expulsions, l’inter collectif nantais « Personne à la rue ! » alerte les autorités et la société civile sur la gravité de la situation afin que des réponses soient apportées immédiatement aux besoins.

Après la fin de l’état d’urgence le 10 juillet mettant fin à la trêve des expulsions dans un contexte de saturation des dispositifs d’hébergement, la situation des personnes à la rue et en habitat précaire sur la Métropole Nantaise est extrêmement préoccupante :

  • 110personnes : femmes isolées, femmes enceintes, femmes avec enfants et nourrissons, sontmises à l’abri par l’Autre Cantine dans la « Maison de familles » et à la Maison du Peuple ;
  • 20 Mineurs Non Accompagnés en recours sont soit à la rue, soit risquent de l’être, les squats et les hébergements solidaires étant déjà saturés.
  • 200 personnes sont réfugiées dans d’autres squats, tous menacés d’expulsion
  • Les locataires les plus fragiles ont de plus en plus de mal à payer leurs loyers, et une vague d’expulsions locatives se profile.
  • Plus que jamais le 115 est saturé et sur une logique de gestion de la pénurie :
    • Hébergement temporaire : A chaque fois une semaine au maximum assortie de période de remise à la rue.
    • Hébergement dans des hôtels de la périphérie ou dans des communes sans moyens de transport en commun et loin des différents services et lieux de démarches administratives.
    • Hébergement souvent sans possibilité de cuisiner et loin des lieux de ressource alimentaire.
    • Hébergement sans accompagnement suffisant
    • Tandis que les hommes isolés n’ont aucun espoir d’accéder à un hébergement.

Dans ce contexte, les solutions alternatives à la rue issues des mobilisations citoyennes sont saturées, qu’il s’agisse des hébergements solidaires ou des squats.

Depuis la fin de l’état d’urgence le 10 juillet, les expulsions ont repris sans que des solutions adaptées et pérennes soient mises en place : 2 bidonvilles expulsés par les forces de l’ordre, 4 bidonvilles qui ont « déménagé » sur pression de la police et 1 squat expulsé par suite d’une décision judiciaire, ce qui représente environ 550 personnes (dont de nombreux enfants en bas âge, des personnes malades) qui ont été ou sont encore en errance.

Les réseaux de solidarité, sur lesquels repose une trop grande partie de l’aide aux plus vulnérables, sont également fragilisés par la crise, les équipes sont réduites, les bénévoles et militants sont fatigués et les filets de sécurité qu’ils représentent atteignent leurs limites.

Alors que la crise sanitaire a mis en lumière les inégalités de santé et les enjeux de santé publique qui nous obligent à penser un « monde d’après » plus protecteur et solidaire,

Alors que le corona virus circule toujours et que la possibilité d’une deuxième vague, voire d’un re confinement n’est pas écartée

Les réponses des pouvoirs publics sont insuffisantes et parfois contradictoires, comme l’illustrent les expulsions passées et à venir.

L’inter collectif « Personne à la rue » dénonce l’écart entre les réponses apportées et la réalité de la situation

L’inter collectif « Personne à la rue ! » demande à la Préfecture, aux mairies, à la Métropole, au Conseil Départemental d’agir à la hauteur des enjeux et dans une temporalité qui corresponde à l’urgence de cette réalité :

  • Création de places d’hébergement adaptées aux besoins existants et aux situations des personnes
  • Moratoire des expulsions accompagné d’une amélioration des conditions sanitaires de ces lieux de vie
  • Identification des logements et bâtiments vides en vue de leur réquisition
  • Renforcement et adaptation des dispositifs d’accompagnement médico-psycho-sociaux
  • Renforcement de l’aide alimentaire et des services de réponse aux besoins fondamentaux

L’inter collectif « Personne à la rue ! » demande à être reçu par le nouveau Préfet dans le cadre de sa prise de fonction aux fins d’exposer plus précisément la situation à Nantes et dans l’agglomération, ainsi que nos propositions d’actions à mettre en œuvre afin de pouvoir assurer la mise à l’abri des personnes et tracer des perspectives humaines acceptables.

Pour la régularisation des personnes sans papiers

Le 17 juin, notre association co signait avec d’autres associations un appel dans Médiapart  « …Pour la régularisation de tout-es les sans-papiers et migrant-e-s, la fermeture des CRA et le logement pour tou-te-s ! Pour l’égalité des droits et la fin des discriminations ! Pour la liberté !  » et appelait le 20 juin à la marche des solidarités sur tout le territoire.

Le 26 juin, le président de notre association signait une tribune dans Médiapart  demandant la régularisation de tous les étrangers sans titre présents sur le territoire national.

Aujourd’hui, nous relayons cette initiative de personnes sans papiers, et vous invitons à être présent-es vendredi 17 juillet à 15h devant la préfecture.

 Le 30 mai, puis le 20 juin, la marche des solidarités a été à l’initiative de deux actes de manifestation pour la régularisation de toutes les personnes sans-papiers.

A Nantes, le 30 mai a donné lieu à un premier rassemblement devant la préfecture, peu relayé, mais auto-organisé par des personnes directement concernées.

Le 20 juin a donné lieu à plusieurs initiatives, dont une manifestation très dynamique, à l’appel du collectif des sans-papiers de nantes et du collectif des algériens de Nantes.

La marche des solidarités propose des rendez-vous après la rentrée (une marche nationale).

A Nantes, des personnes sans-papiers souhaitent continuer la mobilisation, être présent dans l’espace public pour interpeller la population et les autorités.Une manifestation a eu lieu vendredi dernier, rassemblant une vingtaine de personnes, très majoritairement des personnes sans-papiers.

Cette initiative est reconduite pour vendredi 17 juillet (et probablement pour tous les vendredis qui suivent jusqu’à ce que des résultats soient obtenus).

Pour que la mobilisation prenne de l’ampleur, on relaie donc ce rendez-vous : vendredi 17 juillet, à 15h, devant la préfecture. Pour défendre ensemble la régularisation des personnes sans-papiers.

Pour la fermeture des Centres de rétention administrative, les Cercles de Silence s’adaptent

Communiqué du collectif Les cercles de silence, Nantes le 26/05/2020

Pour plus d’informations : http://www.cercle-silence.org

Ne pouvant encore se réunir sur la voie publique, les cercles de silence ne peuvent interpeller par leur présence leurs concitoyennes et concitoyens.

Dès lors, l’ensemble des cercles de silence de France et des pays voisins les appelle à faire silence où qu’elles et ils soient, ce mardi 26 mai de 18h30 à 19h30.

Dénonçant la rétention des migrants comme un enfermement sans cause et indigne, une centaine de « Cercles de silence » réclament partout en France et même au-delà la fermeture des Centres de rétention administrative (CRA). Malgré la situation sanitaire, certaines préfectures ont continué à enfermer des retenus en CRA alors même que leur renvoi est impossible ; cette situation a été largement dénoncée par les associations de soutien aux migrants et par certains tribunaux. Et il est à craindre que le « déconfinement » ne soit l’occasion d’une reprise des mises en rétention.

Pour plus d’informations : http://www.cercle-silence.org

Vous pouvez aussi profiter de cette heure de silence pour consulter le site info migrant et les informations concernant les CRA :

https://www.infomigrants.net/fr/tag/centre%20de%20retention%20administrative%20cra/

Lettre ouverte au Préfet et aux parlementaires pour la régularisation immédiate des sans papiers

Communiqué d’un collectif d’associations nantaires – Nantes le 16 mai 2020

Monsieur le préfet, mesdames messieurs les parlementaires,
Nos organisations vous demandent de prendre en compte l’appel ci-dessous, émanant des États Généraux des Migrations et auquel nous souscrivons pleinement.


Les États Généraux des Migrations appellent à la régularisation de toutes les personnes sans-papiers

Le 20 avril 2020
La pandémie à laquelle nous faisons face aujourd’hui révèle au grand jour les inégalités sociales, économiques et sanitaires qui minent notre société. Dans cette période, la situation des personnes sans papiers est des plus inquiétantes. L’absence de titre de séjour les privant de l’accès aux droits sociaux fondamentaux tels que le droit au travail, au logement, aux prestations sociales, l’état d’urgence sanitaire démultiplie leur précarité. Durant le confinement, l’absence de droit à l’assurance chômage, alors que la plupart travaillent, le risque d’être contrôlé·es, placé·es en rétention – car les centres de rétention administrative ne sont pas tous fermés et sont des lieux autant propices à la propagation du Covid-19 que les prisons – et, l’absence de logement à leur nom font des personnes sans papiers des victimes potentielles de l’épidémie davantage que le reste de la population.

Si leur sort a pu réapparaître dans le débat public aujourd’hui, c’est uniquement en termes de santé publique, et les quelques solutions apportées ici ou là pour permettre à certain·es d’obtenir un lieu d’hébergement plus conforme aux exigences sanitaires ne sont qu’un pis-aller, au demeurant très provisoire. La situation de ces personnes auxquelles l’État refuser d’accorder le droit au séjour est le résultat de politiques migratoires toujours plus restrictives et déshumanisantes, d’un choix du non-accueil, du primat de la logique utilitariste sur celle de l’égalité et de la dignité humaine.

Cette situation va perdurer une fois la crise sanitaire passée. Les personnes sans papiers continueront d’être maintenues dans une situation de non droit qui les rend vulnérables à l’exploitation et aux abus de toutes sortes, en sus de la menace du contrôle, du risque de placement en centre de rétention et d’expulsion. Leur traitement comme main d’œuvre flexible et à bas prix contribue depuis de nombreuses années à la dégradation des droits du travail de toutes et tous.

Parce que l’accès à la dignité et aux droits fondamentaux ne peut ni être affaire de circonstances, ni servir des intérêts économiques, mais doit constituer au contraire une exigence non négociable d’égalité, les États Généraux des Migrations appellent à la régularisation immédiate, pérenne et sans conditions de toutes les personnes sans papiers, étape nécessaire du changement radical des politiques migratoires.

En effet, il nous paraît urgent de mettre fin à la situation de non droit dans laquelle vivent aujourd’hui les personnes sans papiers sur notre territoire, situation qui est aggravée par la crise sanitaire que nous vivons.

Pour faire cesser cette situation, nous demandons :

– la délivrance d’un titre de séjour à tous les mineurs non accompagnés atteignant l’âge de la majorité ;
– le renouvellement automatique de tous les titres temporaires d’un an par un titre pluriannuel ;
– la délivrance automatique d’un titre de dix ans à toutes les personnes en séjour régulier au lieu de titres  de durées inférieures ;
– la prise en compte des recommandations de la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) notamment par les conditions minimales que sont la sortie du processus Dublin et la remise en cause de la notion de « pays sûr ».


Nous nous tenons à votre disposition pour en échanger.


Liste des organisations signataires.
Collectif de soutien aux exilés, Collectif Romeurope de l’Agglomération nantaise, Gasprom – Asti de Nantes, Jesuit Refugee Service Loire-Atlantique, L’autre Cantine, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Médecins du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Réseau Education Sans Frontières, Safe Migrants, Urgence Jeunes Migrants 44

Centres de Rétention Administratifs – En période de confinement, notre protestation continue !

Communiqué du collectif Les Cercles de silence de Nantes  – Nantes le 29/03/2020

Le 31 mars 2020 nous devions nous rassembler Place Royale, comme chaque dernier mardi du mois depuis maintenant 12 ans, pour composer pendant une heure un cercle de silence.

Nos motifs de rassemblement n’ont pas changé :

–    Est-il acceptable que des migrants, pour le seul fait d’être entrés en France, fuyant la violence, la misère ou les catastrophes environnementales, soient traités comme des malfaiteurs et enfermés dans des Centres de Rétention Administrative qui ont tout de véritables prisons, alors qu’ils n’ont commis aucun délit ?

–    Est-il acceptable que se multiplient les obstacles administratifs qui rendent toujours plus difficile l’obtention d’un titre de séjour et qui « illégalisent » des vies ?

–    Est-il acceptable que ces hommes et ces femmes soient les boucs émissaires de nos difficultés économiques ?  

« Les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits » (art 1er DUDH).

Nous appelons à trouver des alternatives à l’enfermement !

Nous voulons que s’engage une réflexion collective sur le respect des droits humains en France et en Europe. Nous voulons que la France redevienne un pays où les étrangers sont respectés.

Nous invitons toutes les personnes de bonne volonté à nous rejoindre dans le silence, même quelques instants.

La rétention, déjà inadmissible en temps normal, l’est encore plus en cette période de crise sanitaire. Même dans les textes qui l’encadrent, la rétention administrative ne doit durer que le temps nécessaire à l’éloignement de la personne concernée. Or, avec les frontières qui se ferment, il n’existe plus de perspective de renvoi.

Dans ce contexte, la rétention ne peut plus trouver aucune justification. Alors, nous joignons nos voix à celles des associations  qui ont déjà tiré la sonnette d’alarme et comme elles nous demandons la libération des personnes retenues, ainsi qu’un accueil correct des personnes actuellement à la rue, leur permettant de respecter les mesures sanitaires et de protéger leur santé.

Pourtant à Rennes, il restait encore 21 hommes retenus lundi dernier (23 mars) et la cour d’appel de Rennes a rejeté 6 des 12 appels formés par la Cimade contre des refus de remise en liberté.

Ce cercle du 31 mars ne peut avoir lieu du fait des mesures de confinement, mais en témoignage de votre détermination, nous vous invitons à vous engager chacun, chacune, à rester en silence chez vous pendant une heure, et à y inviter vos proches, le mardi 31 mars de 18h30 à 19h30, et à renouveler cette initiative chaque dernier mardi du mois pendant toute la durée du confinement.

Cet appel est une invitation nationale, nous serons en lien avec les cercles de silence des autres villes de France.

 Signez et faites signer la pétition demandant la fermeture des centres de rétention

« Notre  conscience  ne  pouvait  l’accepter, et  nous  dénoncions  ces  traitements  envers  ces  personnes pour  le  seul  fait d’être  entrées  en  France pour  vivre  mieux  ou  pour  sauver  leur  vie.

Notre  Humanité est  blessée  par  de  telles  actions ».

Alain RICHARD, fondateur des cercles de silence

Le comité de pilotage du cercle de silence de Nantes.

Prochain Cercle de silence se réunira PLACE ROYALE le mardi 25 février 2020 de 18h30 à 19h30.

Communiqué du collectif « Cercle de SIlence », dont la LdH est partie prenante, Nantes le 18/02/2020

Le prochain cercle de silence se réunira

PLACE ROYALE
le mardi 25 février 2020 de 18h30 à 19h30.

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » – art. 3 DUDH

Dans les cercles de silence, des  personnes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.

Rappel :
Pour que le cercle se tienne, la présence d’une dizaine de personnes est un minimum.
Aussi, si vous décidez de venir, nous vous proposons de vous inscrire au plus vite. Si 8 personnes au moins sont inscrites, le cercle est assuré de se tenir.
Le tableau d’inscription est là : https://lite.framacalc.org/cercle-de-silence-nantes
Le Cercle de silence de Nantes.

Notre page facebook : https://www.facebook.com/cercledesilence.nantes/
Notre blog : http://cercledesilencenantes.unblog.fr/

Prochain Cercle de Silence à Nantes – Place Royale le mardi 28 janvier 2020 de 18h30 à 19h30.

Communiqué du collectif Les Cercles de Silence, Nantes le 25/01/20

Le prochain  Cercle de Silence à Nantes se réunira

Place Royale  mardi 28 janvier de 18 h 30 à 19 h 30.

Dans les cercles de silence, des  personnes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » art. 3 DUDH

Vous pouvez participer, même un court instant, pour soutenir cette action de défense des libertés.

Urgent appel à rassemblement mercredi 20 novembre à 18h devant la préfecture

Chére-es amie-s,
Jalal, soudanais, a été enfermé en centre de rétention à Rennes suite au recensement des migrants dans le gymnase Jeanne-Bernard.
Ce jeune homme est en passe d’être renvoyé dans son pays d’où il a fui après avoir vu périr sa famille.
Il a subi des mauvais traitements particulièrement graves durant son parcours migratoire notamment en Libye où il a été bloqué 4 ans .
Malgré la situation critique au Soudan, où des centaines de personnes continuent de se faire massacrer, où des tortures sont commises quotidiennement, la France continue d’expulser vers le Soudan, et ce, après que l’Union Européenne ait mis fin aux accords avec ce pays pour des raisons de droits de l’homme.
Venez nombreuses et nombreux pour dire non au renvoi de Jalal vers une mort certaine.

Prochain cercle de silence Place Royale mardi 29 octobre de 18h30 à 19h30.

Annonce du collectif « Le cercle de silence », Nantes le 27/10/19

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne »

art. 3 DUDH

Dans les cercles de silence, des  personnes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.

Vous pouvez participer, même un court instant, pour soutenir cette action de défense des libertés.

Le prochain cercle de silence se réunira

PLACE ROYALE le mardi 29 octobre de 18h30 à 19h30.

Si vous le pouvez, rendez-vous à 18h15 au CCFD-Terre Solidaire, 17 rue du Moulin, pour aider à porter les pancartes.

Suite au cercle de septembre, une douzaine de personnes se sont réunies et ont décidé de continuer la mobilisation, tous les derniers mardis du mois.

Pour que le cercle se tienne, nous avons jugé que la présence d’une dizaine de personnes est un minimum.

Aussi nous vous proposons, si vous décidez de venir, de vous inscrire au plus vite. Si 8 personnes au moins sont inscrites,  le cercle est assuré de se tenir.

Le tableau d’inscription est là : https://lite.framacalc.org/cercle-de-silence-nantes