Loi climat, la marche d’après le dimanche 9 mai

LE CONSEIL D’ÉTAT VALIDE DURABLEMENT LA SURVEILLANCE DE MASSE



Le Conseil d’État vient de rendre une décision qui restera une tache indélébile sur la plus haute juridiction administrative et sur la France. Au mépris le plus total du droit européen, il a refusé d’appliquer l’arrêt de la Cour de justice de l’UE (CJUE) qui, en octobre 2020, estimait que tant le droit français du renseignement que l’obligation de conservation généralisée et indifférenciée de l’ensemble des données de connexion (IP, localisation, etc.) étaient contraires aux droits fondamentaux. Ce faisant, le Conseil d’État isole la France dans son Frexit sécuritaire et libère les renseignements français des principes de l’État de droit.


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Des statistiques mettent en évidence l’impact de l’urgence climatique sur les déplacements


Un homme marche dans une rue inondée de Tela, au Honduras, à l’approche de l’ouragan Eta (3 novembre 2020).   © REUTERS/Jorge Cabrera

Une nouvelle plateforme de visualisation de données montre comment l’urgence climatique converge avec d’autres menaces pour entraîner de nouveaux déplacements et augmenter la vulnérabilité des personnes contraintes de fuir leur foyer.


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JEUNES ÉTRANGERS MAJEURS

DES (MAUVAISES) NOUVELLES DE LORRAINE

Manifestation pour Sanoussi le 9 mars 2021 à Nancy © Radio France – Cédric Lieto

Un comité de soutien s’est réuni devant le tribunal administratif de Nancy le 9 mars 2021 pour accompagner Sanoussi Diallo, un jeune guinéen arrivé mineur en France en 2018 et à qui la préfecture de Meurthe-et-Moselle refuse un titre de séjour.

Le 30 mars, le tribunal administratif a rejeté le recours à l’OQTF prononce contre lui. Les initiatives se multiplient et plusieurs associations et élus se sont mobilisés pour le défendre.


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Aujourd’hui, la situation semble bloquée et seul un recours en cours d’appel pourra modifier le cours des choses.

Une pétition de soutien contre son expulsion a déjà reçu plus de 31 000 signatures. Joignez la vôtre à celles-ci:

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Communiqués

Victoire pour la justice

MEGAN VARNER / AFP


Des rassemblements spontanés ont eu lieu mardi dans plusieurs grandes villes des Etats-Unis à l’annonce de la condamnation du policier responsable de la mort de George Floyd.


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PEINE DE MORT 2020 

L’IMPACT DE LA PANDÉMIE SUR LES EXÉCUTIONS


Des militants opposés à la peine de mort rassemblés pour protester contre l’exécution de Lisa Montgomery, 12 janvier 2021 © REUTERS/Bryan Woolston



Nous venons de publier notre rapport annuel sur le recours à la peine de mort dans le monde sur l’année écoulée. Le bilan ? Le nombre d’exécutions et de condamnations enregistrées sur l’année 2020 est le plus bas de la décennie ! Une bonne nouvelle oui, mais à nuancer. Malgré la pandémie de Covid-19, certains pays n’ont pas ralenti le rythme des exécutions – l’accélérant même, dans certains cas.


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Nice : des jeunes migrants arrêtés « menottés » à la sortie des bureaux de l’Aide à enfance

RFI/ Olivier Favier | Huit jeunes ont été remis à la Police aux frontières dans les Alpes Maritime entre le mois d’octobre 2020 et mars 2021.


A Nice, plusieurs jeunes migrants ont été arrêtés ces derniers mois au terme d’un rendez-vous administratif avec le service du bureau de l’Enfance. Le département des Alpes-Maritimes justifie ces arrestations par un « accord » passé avec la police et la préfecture. Ces jeunes, interpellés et menottés par la Police aux frontières, ont ensuite été sommés de quitter le territoire. Un « scandale », s’offusquent les avocats et associations d’aide aux migrants.

Ce nouveau scandale nous conforte dans notre détermination à combattre la multiplication de ces mesures indignes du pays des Droits de l’Homme…

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Jeunes étrangers majeurs

Des (mauvaises) nouvelles du nord Côte d’Or:



Salif TRAORE, 20 ans, est sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français) et d’une assignation à résidence. Il a donc perdu son emploi de maroquinier dans l’entreprise Ateliers d’Armançon. Son employeur le soutient et vient de lancer une pétition sur change.org,.

Le lien ci-dessous.

http://chng.it/MBnx2GnBXk

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Jeunes majeurs étrangers expulsés

Par Maryvonne Blum et Rémy Dufaut



Les cas se multiplient de façon inquiétante en France de jeunes apprentis étrangers sans papiers menacés d’expulsion.

Laye Fodé Traoré, Guinéen de 18 ans visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en janvier dernier a pu poursuivre son apprentissage grâce à la ténacité de son patron qui s’était engagé dans une grève de la faim, ainsi qu’à de nombreux soutiens de pur bon sens. Sa situation a été régularisée.

Depuis, c’est chaque jour qu’une nouvelle OQTF est prononcée ici contre Ronaldo Mbumba, jeune aide-soignant congolais dans un Ehpad d’Aurillac, là contre Moctar, apprenti boulanger malien à Malakoff et des dizaines d’autres jeunes arrivant à l’âge de la majorité. Le Réseau d’éducation sans frontières (RESF) ferait état d’au moins 13 apprentis menacés d’expulsion dans le seul département des Hauts-de-Seine.

La loi prévoit la délivrance d’un titre de séjour aux majeurs entrés mineurs par le regroupement familial, aux jeunes majeurs entrés mineurs sur le territoire avant l’âge de 13 ans, aux jeunes majeurs nés en France et munis d’une carte de séjour, aux jeunes majeurs ayant été confiés mineurs au service de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Mais cela ne se fait pas sans quelques conditions parfois difficilement justifiables…

La situation dans notre département est révélatrice de cette forte accélération des procédures d’expulsion à l’encontre de jeunes majeurs scolarisés ou apprentis. Devant ce phénomène qui menace de nous submerger, nous avons rencontré plusieurs jeunes actuellement hébergés et suivis par le Centre Départemental de l’Enfance (CDE). Déterminés à ne pas lâcher prise, ils se trouvent néanmoins dans une situation inextricable.

Les courriers de la préfecture signifiant l’ obligation de quitter le territoire français (OQTF) leur parviennent, parfois le jour-même de leur anniversaire, au CDE.

Les recours contentieux devant le tribunal administratif sont rejetés de façon quasi systématique. Les motifs avancés par la préfecture de « présentation de faux documents », de « non conformité », de doutes sur l’authenticité »… de ceux-ci (notamment les actes de naissance ou jugements supplétifs délivrés par les autorités du pays d’origine) l’emportent sur toute autre considération.

Ce qui les mène parfois à Paris, où ils doivent se rendre seuls, lorsqu’ils ont dépassés l’âge de la majorité, munis de leurs documents, pour déposer une demande de passeport ou faire authentifier les actes d’état civil en leur possession par l’ambassade du pays de naissance. Souvent perdus dans les couloirs du métro, ils se retrouvent dans des situations pas très lointaines de celles qu’ils ont connues lors de leur long périple pour arriver en France quelques années auparavant. Tout cela pour voir finalement rejetée leur demande de régularisation, pour les mêmes motifs…

Lors des rencontres avec les bénévoles de la LDH, ils éprouvent beaucoup de mal à se livrer, manifestant, outre une immense angoisse face à leur avenir, une totale incompréhension. Mais au delà de cela, ce qu’ils expriment particulièrement, c’est de la honte, c’est l’ignominie de ne pas être en mesure de rendre au pays qui les a accueillis et formés ce qu’ils considèrent lui devoir. Pourquoi les avoir accompagnés durant des années pour les lâcher brutalement au seuil de la majorité ? Le découragement cède vite la place au désespoir, à la dépression et aux idées sombres…

Leurs employeurs sont souvent désemparés, réellement démoralisés, tout autant que les accompagnateurs. Après avoir formé un jeune durant deux ans, il leur est impossible de le voir se présenter au CAP, BEP ou Bac Pro, de lui proposer le CDI qu’ils s’étaient fixé pour objectif afin de lui permettre une véritable insertion.

Nous considérons la situation des jeunes majeurs étrangers comme l’un des axes principaux de notre action à venir. Nous sommes rattrapés par l’actualité qui nous confirme l’urgence d’agir. Nous avons l’intention de suivre de près ce durcissement très inquiétant des conditions de régularisation de ces jeunes, désireux de s’intégrer dans notre société qui les rejette avec une morgue intolérable.

… A SUIVRE

Les réunions non mixtes servent-elles les causes qu’elles défendent ?

NE CONFONDONS PAS LES VICTIMES ET LES COUPABLES

Par Malik Salemkour, Président de la Ligue  des droits de l’Homme

« Quand c’est non, c’est non ! »

Par Nicole François


        

Le harcèlement de rue est caractérisé par des propos et/ou gestes déplacés à l’encontre d’un individu non-consentant, répétés ou non successivement par une même personne ou plusieurs personnes.

Le harcèlement de rue est une infraction punie par la loi, passible d’amendes de 90 à  1500 €, et pouvant atteindre 3 000 € en cas de récidive.

– Quelques essais de définitions :

« tout geste ou comportement qui a pour objet d’exprimer un mépris à l’égard d’une personne, en raison de son appartenance sexuelle, ou de la considérer, pour la même raison, comme inférieure ou comme réduite essentiellement à sa dimension sexuelle et qui entraîne une atteinte grave à sa dignité »

« tout comportement non désiré à connotation sexuelle, sous forme verbale, non-verbale ou physique, avec pour but ou pour effet de violer la dignité d’une personne, en créant un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant »


– Dit avec les mots d’une collégienne de 14 ans :

« Je crois que la différence entre faire un compliment à quelqu’un et harceler, dans la rue ou ailleurs, c’est « le trop », c’est l’insistance malsaine et l’attente que grâce à cette insistance il est possible d’espérer un contact, un rendez-vous etc…

C’est ça qui met mal à l’aise les filles. La plupart du temps le harcèlement est le fait de garçons ou d’hommes, ils voient les filles ou les femmes comme des objets, comme « seulement un corps », juste un physique duquel ils pourraient disposer… C’est humiliant.

Mais les garçons aussi subissent du harcèlement : quand ils ne correspondent pas, dans l’esprit de certains, à l’idée de ce que doit être un garçon !

Les filles peuvent s’habiller comme elles veulent, se maquiller comme elles veulent, les garçons se comporter comme ils veulent, personne ne devrait se sentir mal à l’aise ou en danger dans la rue !

Ce n’est pas aux victimes de faire attention à la longueur de leur jupe ou à leur façon d’être, c’est aux harceleurs de « se tenir ».

Et il faut arrêter de dire que c’est de la drague ou de la séduction. Il faut utiliser les vrais mots : agressions, insultes, injures, harcèlement, et même violence. » (Eloïse)


– Des chiffres :

         Selon une enquête réalisée par « Les Glorieuses », 99 % des filles âgées de 14 à 24 ans ont été victimes de harcèlement dans l’espace public.

         Selon « Osez le féminisme », 94 % des femmes ont déjà été harcelées dans les transports en commun ou dans la rue et 80% déclarent avoir déjà reçu des insultes dans l’espace public.

         Selon l’association américaine Stop Street Harassment 99 % des femmes interrogées confient avoir subi des formes de harcèlement de rue : des commentaires sexistes (87 %) , des sifflements ou coups de klaxon (95 %), des attouchements (23 %), ont été suivies par des inconnus (20 %) et ont été contraintes à des faveurs sexuelles (9 %).

         Selon l’INSEE, les femmes immigrées sont les plus touchées.


– Points de vue :

         Du côté des victimes, beaucoup de personnes banalisent le harcèlement de rue, voire font un déni de ce qu’elles ou ils subissent. Beaucoup d’hommes estiment encore que ce qui est en réalité du sexisme « c’est de l’humour » et justifient leurs « blagues » en disant qu’on « ne peut plus rien dire ». Il est important de rappeler qu’une « blague sexiste » n’est pas moins qu’une façon de dénigrer une personne du sexe opposé.

         Du côté de l’entourage, souvent, l’entourage banalise ce que la victime a subi, alors que les conséquences peuvent être lourdes et handicapantes. Les remarques sexistes, les insultes et/ou les agressions entraînent systématiquement des mécanismes de protection. Il est important de rappeler qu’une tenue ou du maquillage ne justifient aucune agression.

Il arrive que des femmes s’habillent de façon à ne pas être remarquées dans la rue pour pouvoir se déplacer plus sereinement. Après avoir été suivie, une victime peut prendre le réflexe inconscient de se retourner constamment à chaque fois qu’elle sort pour vérifier que personne ne marche derrière elle. Ces mécanismes, inconscients, s’inscrivent dans le quotidien des victimes et créent des traumatismes lourds à porter.


D’où viendrait donc ce pouvoir qui, dès l’enfance, apprend aux filles à se faire discrètes, à être belles, et aux garçons à leur manquer de respect ?

–  Analyse par Fatima Ben Omar (militante féministe cofondatrice des Effrontées, venue à Troyes le jeudi 5 mars 2020 pour une conférence sur le sexisme, les violences et les inégalités dans le cadre du programme aubois « Toutes et tous ensemble pour les droits des femmes » ) :

« Le harcèlement est peut-être l’oppression la plus universellement vécue par les femmes, et la plus invisible aux yeux des hommes. Les hommes peuvent être témoins des violences faites aux femmes en général, ils peuvent voir les inégalités salariales, voir la prostitution, mais le harcèlement semble être un phénomène invisible pour eux. Comme s’ils étaient absolument chez eux dans l’espace public, tandis que les femmes doivent sans cesse y  négocier leur place implicitement. »

Séduire, dit-on. Mais ce n’est pas de cela dont il est question ici. Confondre le « harcèlement » et la séduction rappelle une histoire, des plus symptomatiques, qui se déroula en 2011. L’année où toute la scène médiatique et politique, lors de ce que l’on appela « l’affaire DSK », se mit à confondre « désir », « drague », « libertinage » avec « harcèlement sexuel », « agression » ou « viol », transformant l’agresseur potentiel en « victime » et la violée présumée en « tentatrice »…

« Il n’y a pas mort d’homme », avait déclaré, on s’en souvient, l’ancien ministre Jack Lang.

L’affaire mettait à jour la domination masculine et la solidarité sans failles de la caste dirigeante et de ses agents : éditorialistes, écrivains et faiseurs d’opinion en tous genres.

Harcèlement de rue, harcèlement sexuel et viol sont les trois étapes d’une même dynamique: un sentiment de pouvoir qui annule le consentement de la personne que l’on désire pour soi.

Certains hommes justifient leur acharnement à accoster toutes les personnes de sexe féminin par une trop grande frustration.

Alain Soral assure même que la femme ne peut, par essence, trancher entre le oui et le non et que le véritable harcèlement sexuel est celui que l’on impose aux hommes par l’omniprésence, dans l’espace public, de publicités de « femmes-objets » sensuelles et dénudées – nourrissant ainsi la frustration des hommes !!!

Éric Zemmour, lui, accuse la « féminisation de la société » d’être responsable de tous ses maux. La victime n’est, finalement, pas celle que l’on croit – et l’idée qu’elle l’aurait de toute façon bien cherché n’est jamais bien loin…

La question de l’espace public comme étant masculin et dominé par les hommes serait donc une simple question de logique, voire de loi naturelle! Lorsqu’on évoque par exemple que le métro parisien est, le soir, utilisé quasi exclusivement par des hommes, on ramène cela à une question de bon sens, comme s’il était normal qu’une femme ait peur de prendre le métro.

Très souvent, lorsqu’une autre est agressée dans l’espace public, on lui demande ce qu’elle y faisait, comme si elle n’était pas à sa place.

Ce qui caractérise aussi le harcèlement c’est la répétition. Chaque harceleur n’a aucune conscience qu’il est peut-être le dixième de la journée à faire une remarque à cette femme.

Le message envoyé aux femmes est celui de se débrouiller pour ne pas se faire violer, et non aux hommes de ne pas violer.

La honte du corps demeure du côté du sexe féminin et empêche encore massivement les victimes d’agressions sexuelles de porter plainte et de parler.

Le harcèlement sexiste entretient l’idée que ce qui s’apparente au genre féminin est à disposition de tous, donc des hommes.

On attend des femmes qu’elles s’adaptent passivement à cette réalité et organisent leur circulation dans l’espace de la cité  à partir de la peur de l’agression potentielle.

C’est à elles d’agir: s’habiller pour ne pas trop plaire, circuler à certaines heures, éviter d’être seules pour ne pas finir mal accompagnées, etc… , pour éviter d’être harcelée, agressée ou violée.

Fatima Benomar poursuit : « Il est très important d’affirmer qu’il n’y a rien d’hormonal dans la domination masculine – autrement, on pourra toujours tout justifier par les déterminismes biologiques. Les hommes auraient une sexualité irrépressible et incontrôlable, donc ce serait aux femmes de s’adapter à cette réalité. Cela devient normal pour les hommes, puisque c’est le fruit d’une éducation qui commence très jeune. En Suède, pays plus féministe que la France, les hommes se tiennent davantage dans l’espace public. Pour la plupart d’entre eux, il ne viendrait pas à l’idée de harceler une femme ! C’est donc bien une question d’idéologie, et non de biologie.»


-Tout est question d’éducation !

Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour que cesse un jour le harcèlement de rue ?
L’éducation.

Dès la maternelle, expliquer que soulever la jupe d’une fille n’est pas respectueux et qu’il ne faut pas recommencer, que le rose ça peut être pour les garçons, et que le bleu ça peut être pour les filles. Et ainsi de suite, à chaque âge son niveau d’éducation avec la réalité du quotidien…

Éduquer les garçons…

Si l’on apprend au plus tôt aux enfants que filles et garçons sont égaux, qu’une fille n’est pas là pour décorer l’espace public, alors le harcèlement de rue disparaîtra de lui-même. Dès la naissance, on constate que les parents agissent différemment lorsqu’ils ont une fille ou un garçon. Seule l’éducation peut limiter la misogynie et donc le harcèlement. 

L’ABCD de l’égalité, programme d’enseignement en classes de maternelles et élémentaires, ayant pour objectif de lutter contre le sexisme et contre les stéréotypes de genre, est composé de séquences pédagogiques adaptables selon le niveau, mettant à disposition des enseignants des outils et des ressources pour « aider à la prise de conscience des préjugés et transmettre à tous une culture de l’égalité entre les sexes ».

Éduquer les filles…

Leur enseigner que les femmes ne portent pas « en toutes circonstances la responsabilité du maintien de l’harmonie émotionnelle entre les gens ». Leur apprendre à exprimer clairement le refus, mais aussi, si une situation d’agression le nécessite, à pratiquer l’autodéfense mentale et physique. Le « sexe faible » manque cruellement de modèles pour asseoir la confiance en ses propres capacités : on ne lui a pas appris à réagir ou se rebeller, mais à se taire et se conformer aux pulsions masculines.

Le collectif « Stop au harcèlement de rue » sensibilise à cette question et des hommes, solidaires de ces questionnements, et conscients que tordre le cou aux inégalités profondes ne peut se faire sans travailler ensemble à une société plus juste, participent à abattre les stéréotypes .

http://www.stopharcelementderue.org/


« La façon dont je m’habille ne sera jamais LE problème. Le problème c’est toi !!! »

Pour aller plus loin

https://www.cabinetaci.com/le-harcelement-de-rue-au-prisme-du-droit-penal/

http://leparticulier.lefigaro.fr/article/le-harcelement-de-rue-est-desormais-sanctionne

https://www.senat.fr/rap/l17-589/l17-5899.html

https://www.lumni.fr/dossier/harcelement-a-l-ecole

GENDNOTES : VICTOIRE TEMPORAIRE CONTRE L’INTERCONNEXION DES FICHIERS


Dans une décision rendue hier, le Conseil d’État s’oppose à l’alimentation sauvage des fichiers de police. Il a ainsi accueilli partiellement les griefs que nous soulevions contre l’application de prises de notes de la gendarmerie nationale, GendNotes, qui prévoyait des possibilités illimités d’interconnexions avec d’autres fichiers. La plus haute juridiction administrative a donc fait de GendNotes un gadget sécuritaire, maintenant que l’application est dépouillée des possibilités de reconnaissance faciale.


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Des contributions vont être déposées au Conseil constitutionnel

La loi « sécurité globale » définitivement adoptée par l’Assemblée nationale

Le président de la République, Emmanuel Macron, assiste à une présentation de drône à la frontière espagnole, au Perthus, le 5 novembre 2020. GUILLAUME HORCAJUELO / AP


Les députés ont validé, jeudi, une version du texte en partie remaniée par le Sénat. L’opposition de gauche a annoncé saisir le Conseil constitutionnel.


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Alerte à l’escroquerie


L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France met en garde le public contre les propositions frauduleuses de crédits, de livrets d’épargne, de services de paiement et d’assurances

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Alerte transmise par l’UPOP AUBE

Communiqués

Une femme sur deux dans 57 pays privée du droit à disposer de son corps, selon un rapport de l’ONU


SOPA IMAGES SOPA IMAGES/LIGHTROCKET VIA GETT
Lors de la manifestation aux Pays-bas, cette jeune fille tient cette pancarte contre les violences faites aux femmes (photo d’illustration)


Les auteurs de ce document annuel évoquent notamment le viol, la stérilisation forcée en passant par les mutilations génitales.


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Pollution de l’air aux particules fines : encore 40.000 morts par an en France


Le confinement de mars 2020 a permis d’éviter 2.300 décès en lien avec l’exposition aux particules fines et 1.200 décès liés au dioxyde d’azote. // PHOTO : Ostranitsa Stanislav / Shutterstock


Selon Santé publique France, entre 2016 et 2019, environ 40.000 décès par an sont attribuables à la pollution de l’air aux particules fines. La précédente évaluation estimait ce nombre de décès à 48.000.


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Mer Méditerranée : sur la route migratoire la plus meurtrière du monde


Des personnes secourues en mer montent à bord de l’Ocean Viking, en mars 2021. Crédit : RFI / Guilhem Delteil


Le 10 mars 2021, l’Ocean Viking quittait le port de Marseille pour sa 11e mission de sauvetage au large de la Libye. Cette zone maritime est tristement connue pour être la route migratoire la plus meurtrière au monde. En 2020, au moins 1 277 migrants sont morts ou ont été portés disparus en Méditerranée centrale, selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations. Grand Reportage vous embarque à bord du navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée.


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