Après la conférence d’Alain Pagès le jeudi 11 mars, « Zola et ses amis dreyfusards » ,
JEUDI 18 MARS 2021
Conférence de Jean-Sébastien Macke, « Lectures musicales de l’affaire Dreyfus »
Ingénieur de recherches à l’Institut des Textes et des Manuscrits Modernes (ITEMCNRS), Jean-Sébastien Macke a consacré son travail de thèse à la mise en valeur d’Alfred Bruneau, compositeur ami proche de Zola, dont l’œuvre comporte des adaptations de romans de Zola pour la scène lyrique.
Dans sa conférence intitulée « Lectures musicales de l’affaire Dreyfus », il propose de réfléchir à l’implication des musiciens dans l’Affaire, tant dans leur engagement effectif que dans leur œuvre musicale. Il s’attachera à souligner combien la fracture de l’Affaire est déjà bien lisible dans le monde musical de l’après 1870.
A venir:
JEUDI 8 AVRIL 2021
Conférence de Marie Aynié, « Dreyfus et ses amis inconnus »
Agrégée d’histoire, Marie Aynié a soutenu, sous la direction de Patrick Cabanel (Université Toulouse-le Mirail), une thèse sur “les amis inconnus” du capitaine Dreyfus – ceux qui ont soutenu sa cause par leurs lettres et leurs pétitions notamment. Ses recherches portent sur l’histoire politique à la fin du XIXe siècle, notamment sur les formes de mobilisation et de manifestation de l’opinion, sur ses réactions et ses émotions face aux discours et aux représentations politiques. Elle s’intéresse principalement à la construction de l’opinion, aux modes de mobilisation et à l’expression politique à la fin du XIXe siècle.
Conditions : Les conférences ont lieu en visioconférence, via Zoom. Tarifs : 5€ par séance. Tarif réduit pour les demandeurs d’emploi et personnes handicapées. Gratuit pour les lycéens et étudiants.
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Le ministre de l’intérieur l’avait annoncé, c’est désormais effectif. Le conseil des ministres a prononcé la dissolution du groupe d’extrême droite Génération identitaire (GI), mercredi 3 mars, a annoncé Gérald Darmanin dans un tweet.
Des dizaines de milliers de messages postés sur les réseaux sociaux avec le hashtag #etudiantspasinfluenceurs critiquent le choix d’avoir rassemblé autour du porte-parole du gouvernement des stars du web, déconnectées des réalités de la vie étudiante.
ALISTAIR BERG VIA GETTY IMAGES Une vie étudiante et sociale entre parenthèses. L’apprentissage de la liberté, la responsabilité, parfois même la vie affective sont mis en pause. Plus de « petits boulots » pour subvenir à ses besoins primaires, pour préparer ses vacances ou parfois se divertir. Les tensions sont fortes parfois dans les familles, l’isolement pèse dans la solitude des chambres d’étudiants, l’incertitude est présente pour chacun. Des drames aussi, qu’il s’agisse de tentatives de suicide, de développement d’addictions chez les jeunes ou les étudiants.
L’État condamné pour carence fautive dans « l’affaire du siècle ».
Le tribunal administratif de Paris estime que l’État a commis une « faute » en ne réduisant pas assez ses émissions de gaz à effet de serre.
Quatre ONG ( Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam, la fondation Hulot) avaient déposé un recours à la suite d’une pétition qui a recueilli plus de 2 millions de signatures en moins d’un mois.
Le Haut Conseil pour le climat a jugé sévèrement la politique du gouvernement. « C’est un jugement révolutionnaire » ( C. Baldon, avocate de la fondation N. Hulot). Le juge a refusé l’indemnisation financière mais a reconnu la réparation en nature. Pour réparer le préjudice, les juges ont prononcé un supplément d’instruction assorti d’un délai de 2 mois.
La suite s’avère compliquée et un long combat commence. La reconnaissance d’une faute de l’État ouvre-t-elle la voie à des actions en justice des victimes du dérèglement climatique ?
Cette pression des ONG devant les tribunaux pourra-t-elle modifier le rapport de force, au moment où le projet de loi issu des propositions de la convention citoyenne pour le climat doit être présenté en conseil des ministres avant d’être débattu au parlement ?
« Un texte qui n’est pas à la hauteur des objectifs climatiques », selon le Conseil économique, social et environnemental et le Conseil national de la transition écologique.
Une victoire pour les amich et leur lampe à huile cependant.
L’école tâtonne face aux transgenres
L’Éducation nationale en a pris acte. Pour l’instant on ne peut proposer de chiffre mais la tendance est à la hause. Ce sont ces jeunes qui s’affichent par milliers sur les réseaux sociaux hastags#nonbinaires, c’est l’écho rencontré par le film documentaire « Petite fille » sur Arte fin 2020, c’est aussi la vive émotion causée par le suicide d’une ado transgenre.
Que répondre à ces jeunes ? Les enseignants sont bousculés, les familles désorientées, l’institution en panne de réponse. La peur de parler a dissimulé le phénomène.
Bien souvent, les jeunes se montrent plus ouverts que les observateurs « A la différence de l’homophobie, la transphobie en milieu scolaire n’émane pas des pairs, mais des directions d’établissement ou des enseignants » (L. Jomat, vice-présidente de SOS Homophobie).
Le monde éducatif, bousculé, se tourne vers le ministère.
« Les jeunes interrogent les carcans de la binarité en revendiquant un espace de liberté plus large avec du féminin et du masculin et aussi de la neutralité » (Karin Espineira, sociologue spécialiste des questions de transidentité).
Illustration d’une demande de RSA. (Riccardo Milani/Hans Lucas via AFP)
Le ministre de l’Économie et le président avaient annoncé la couleur. Le Sénat a rejeté mercredi 20 janvier au soir une proposition de loi visant à étendre le RSA aux 18-25 ans pour répondre à « l’urgence sociale » des jeunes sans emploi dont la précarité a été aggravée par la crise du Covid-19.
Avec le niveau de détestation rarement atteint par un ministre de l’Éducation Nationale de la part des enseignants, l’actuel récolte une école dévastée durant ces quatre dernières décenniespar ses prédécesseurs technocrates. L’école française n’a jamais si mal rempli sa mission, sans tenir compte du contexte bien particulier de la dernière année. Tout semble fait pour déconstruire ce qui a été patiemment initié depuis plus de 4000 ans par la Chine, la Grèce, la Rome antiques et qui a radicalement cessé d’évoluer dans le bon sens quand on a confié l’éducation à des comptables.
Vous avez dit « prérecrutement » ?
A part la médecine, l’odontologie, la pharmacie et les autres disciplines permettant l’accès au corps des professeurs des universités par la voie des concours nationaux de l’agrégation, les établissements publics d’enseignement supérieur seront autorisés à « déroger pour un ou plusieurs postes à la nécessité d’une qualification des candidats reconnue par l’instance nationale». Un sous-amendement visant à permettre le recrutement de professeur en s’affranchissant de « la nécessité d’une qualification » a été déposé en octobre 2020 par le sénateur LR, Stéphane Piednoir, largement soutenu par le groupe LREM. Le but officiel de celui-ci est d’ « élargir les viviers des candidats potentiels et de fluidifier l’accès aux corps ». Certes, le sénateur connaîtra sans doute quelques difficultés à le défendre jusqu’au bout, devant être prochainement entendu sous le régime de la garde à vue, pour une tout autre affaire…
Après qu’a été bradée la formation des enseignants au sein des Inspé (instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation), le mouvement atteint désormais l’enseignement supérieur.
Ainsi, les étudiants en deuxième année de fac pourront assister les enseignants avant de prendre en charge des cours. C’est ce qu’on appelle au ministère de l’Education nationale le « prérecrutement ». Pour 8 heures par semaine, ces « assistants d’éducation » toucheront 693 euros par mois en L2, 963 euros l’année suivante pour finir à 980 euros en master 1.
On a tellement dit de mal des Espé (devenus Inspé 5 ans après leur création, aujourd’hui chargés de former l’ensemble des enseignants) et avant eux des IUFM, qu’on finit par en regretter les bonnes vieilles Écoles Normales qui, malgré leurs nombreux défauts, ont donné des générations d’institutrices et d’instituteurs, les centres pédagogiques régionaux (CPR) qui préparaient au concours du CAPES ou de l’agrégation pour les professeurs de collèges et lycées, les écoles normales nationales d’apprentissage (ENNA) pour les professeurs d’enseignement général (PEG) et professeurs d’enseignement technique théorique (PETT) des lycées professionnels.
On s’étonne que le niveau des élèves français ne cesse de stagner (se situant à peine au dessus de la moyenne) si l’on s’en réfère au classement PISA (Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves) qui fait chaque année le beurre des journaux (eux-mêmes ayant par ailleurs, soit dit en passant, hélas perdu pour la plupart leurs correcteurs…)
Cet état du niveau scolaire des élèves français est confirmé récemment par le classement international sur l’enseignement des maths et des sciences de l’étude Timss selon laquelle la France se retrouve à l’avant-dernière place…
En réponse, on ne trouve donc rien de mieux, pour des raisons inavouables, que d’harmoniser vers le bas ce niveau à tous les stades de l’enseignement.
« Alors, si tout se joue à l’école, il est temps d’entendre le S.O.S ! Ne laissons pas se creuser le fossé d’un enseignement à deux vitesses ! Au milieu des tours y a trop d’pions dans le jeu d’échec scolaire Laissons pas nos rois devenir fous dans des défaites spectaculaires » Grand corps Malade
En complément et sur le même sujet, voici 3 liens vers des articles indispensables du site The Conversation que nos amis de la LDH Metz-Moselle nous ont gentiment transmis :
Marie Duru-Bellat, Sciences Po ; François Dubet, Université de Bordeaux
Le long mouvement de massification scolaire enclenché dans notre pays depuis les années 1960 était censé accroître l’attachement aux valeurs démocratiques. Mais il a produit de nouveaux clivages.
C’est à la suite d’un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression que Samuel Paty a été assassiné le 16 octobre 2020. Apparu en 2015, en quoi cet enseignement consiste-t-il ?
Pour maintenir l’exigence d’un débat démocratique et éclairé, sans
sombrer dans la remise en cause de tous les savoirs, il est important d’initier
les lycéens au débat éthique.
Un mineur délinquant entre dans la cour intérieure du Centre éducatif fermé de Mulhouse après avoir récupéré des documents pour sa sortie prochaine, le 18 mai 2009. (SEBASTIEN BOZON / AFP)
Dans une tribune, elles appellent les parlementaires à ne pas « céder » à ce « simulacre de débat démocratique » et à s’opposer au vote du projet de loi qui réforme la justice des mineurs et qui est examiné en dernière lecture mardi à l’Assemblée nationale.
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