« Le plus dur, c’est de ne pas savoir » : les familles de sans-papiers démunies face aux accidents du travail dans le bâtiment.
Réfugiés
Espagne : à la nage ou à pied, 5 000 migrants arrivent à Ceuta en une journée, un « record »
En France, un asile difficile pour les migrants LGBT
En cette Journée internationale de lutte contre l’homophobie, rencontre avec Esther, Rama, John et Felix. Ils ont entre 20 et 38 ans et viennent du Burkina Faso, du Sénégal et d’Haïti. Lesbiennes ou gays, ils ont fui leur pays d’origine par contrainte. Ils aimeraient acquérir le statut de réfugié pour démarrer une nouvelle vie, mais l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) leur a refusé l’asile.
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Italie : une sauce tomate éthique avec un visage sur l’étiquette pour lutter contre l’exploitation des migrants
Autour de la ville de Lecce, dans la région italienne des Pouilles, une coopérative agricole a été créée pour garantir des conditions de travail légales à des migrants sans papiers et de jeunes Italiens précaires… Extrait du magazine « Nous, les Européens » rediffusé dimanche 16 mai 2021 à 10h45 sur France 3.
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Retirer le statut de réfugié à un étranger : « L’expulsion n’est pas automatique »
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la semaine dernière qu’il avait fait retirer le statut de réfugié à 147 étrangers radicalisés. L’annonce soulève des interrogations d’ordre juridique, notamment concernant sa mise en application. Elle pose également question quant à l’indépendance de l’Ofpra, l’organisme chargé d’accorder les protections internationales.
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France : La police refoule des enfants migrants
Pierre N’Gahane, préfet de la Marne : « Je me suis engagé à ne pas laisser perdurer des situations où il y avait des squats »
A Reims, le camp de migrants installé dans le parc Saint-John Perse a été démantelé deux fois. Objectif : ne pas laisser s’installer ces situations d’occupation illégale du territoire et mettre les gens à l’abri. La crise sanitaire rend plus difficile encore la situation des exilés.
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France : la police refoule des enfants migrants
PARIS, COMMUNIQUÉ
« Convoqués aujourd’hui et vendredi, nous refusons de nous rendre devant le délégué du procureur »
8 responsables d’associations du « collectif réquisitions » , Utopia 56, Solidarité Migrants Wilson, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs, Paris d’Exil, ont été convoqués aujourd’hui et vendredi matin, devant un délégué du procureur, pour « manifestation non déclarée », en vue d’une « composition pénale ».
Ce 13 février, en pleine vague de froid, environ 70 personnes sans abris, soutenues par des militant.e.s et bénévoles, s’étaient installées durant quelques heures dans une coursive de l’Hôtel-Dieu, au rez-de-chaussée, jusqu’à la prise en charge par la Préfecture de l’ensemble des personnes sans abris.
Cette convocation au parquet de Paris avait été délivrée à l‘issue de l’audition des 8 militants au commissariat du 14e le 8 mars dernier, alors convoqués pour « violences et dégradations » à la suite d’une plainte de l’APHP, a-t-on appris depuis.
Cette plainte a d’ailleurs déclenché incompréhension et émotion au sein de l’APHP : une tribune signée par des médecins, personnels et syndicats demande à Martin Hirsch de retirer cette plainte totalement infondée et des questions sont posées aux instances de l’APHP, notamment par les syndicats CGT et Solidaires.
Cette « composition pénale » procédure dite de « plaider coupable » débouchant sur une amende financière, aurait nécessité que les militants soient coupables des faits reprochés : manifestation non déclarée sur la voie publique.
Or, aucune association n’a manifesté sur la voie publique ce jour là. L’Hôtel-Dieu n’est pas la voie publique.
De plus, comme l’ont indiqué nos avocats Me Raphaël Kempf et Me Alice Becker dans le courrier transmis au parquet, les poursuites pour « manifestation non déclarée » ont un caractère politique que cette procédure de « composition pénale », ne peut en aucun cas traiter.
Enfin, cette action relevait du devoir de solidarité, et le délit de solidarité a été censuré par le Conseil Constitutionnel.
A l’inverse, le fait de laisser à la rue des personnes qui ont demandé à être hébergées, en dépit des obligations légales et d’autant plus dans cette période de pandémie, est une atteinte inacceptable au devoir de protection des personnes vulnérables que doit exercer la puissance publique.
Pour ces raisons, nous ne nous rendons pas au parquet du tribunal de Paris aujourd’hui et vendredi, et nous sommes déterminés à poursuivre les actions de soutien aux sans abris, afin que toute personne à la rue soit accueillie et ait un toit, sans crainte d’être remise à la rue, si nécessaire par l’application de la loi de réquisition, car 3,1 millions de logements sont vacants.
Utopia 56 (Yann Manzi, Maël De Marcellus, Kerill Theurillat) – Solidarité Migrants Wilson (Jean-Jacques Clément. et Philippe Caro) – Paris d’Exil (Emile Philip) – Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs (Reza Jafari) – Droit Au Logement (Jean-Baptiste Eyraud)
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Le Collectif Réquisitions réunit des associations et collectifs de personnes mal-logées, sans- abri, avec ou sans-papiers, des collectifs de personnes exilées, de soutien : Collectif des jeunes tchadiens en France, Collectif La Vie là, Copaf, CSP 75, CSP 20eme, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’Ailleurs, Marche des Solidarités, Paris d’Exil, Solidarité Migrants Wilson, Utopia 56…
Avec le soutien de :AFVS, Aitec, APLD 91, l’Assiette migrante, ATMF, ATTAC France, Bagagérue, BSP Paris Sud, BSP 20e, CGT UD75, CNAFAL, CNL, Collectif Logement Paris 14, Collectif «Plus Jamais ça» Paris, collectif Sortir du silence, Collectif 93HB, EVTC St Denis, FASTI, FLC Adeic, la Gamelle de Jaurès, Les Éveillés, MDM IdF, MARDI, MNCP, Pas Sans Nous, SNPES-PJJ/FSU, Stop Précarité, Union Syndicale Solidaire, Watizat …
Pas d’asile sans accueil digne
Droits des mineurs non accompagnés en France
Biden va commencer à réunir les familles de migrants séparées par la politique frontalière de l’ère Trump
Les États-Unis réuniront cette semaine quatre familles de migrants séparées à la frontière américano-mexicaine sous l’administration Trump, ont déclaré des responsables américains, un petit pas vers la réalisation d’une promesse électorale du président Joe Biden.
Les familles seront autorisées à entrer aux États-Unis grâce à un processus d’urgence connu sous le nom de «libération conditionnelle humanitaire», a déclaré dimanche Michelle Brane, qui dirige un groupe de travail créé par Biden qui vise à réunir les familles séparées.
«Dans ces cas dont nous parlons cette semaine, les enfants sont aux États-Unis et les parents viennent les rejoindre», a déclaré M. Brane.
Le département américain de la sécurité intérieure (DHS) envisage de leur accorder un statut d’immigration à plus long terme, a-t-elle déclaré.
Lee Gelernt, avocat principal de l’American Civil Liberties Union, qui a poursuivi l’administration de l’ancien président Donald Trump pour la politique de séparation, a déclaré que son organisation ne savait pas combien d’enfants restaient séparés de leurs parents, mais que le nombre était probablement supérieur à 1000.
L’administration Biden a été aux prises ces derniers mois avec une forte augmentation des passages de migrants à la frontière, y compris des mineurs non accompagnés et des familles avec de jeunes enfants, principalement d’Amérique centrale.
L’administration Trump, connue pour sa position ferme sur l’immigration, a adopté une politique générale de «tolérance zéro» consistant à poursuivre tous les frontaliers non autorisés au printemps 2018, entraînant la séparation massive des parents de leurs enfants.
Trump a renversé la politique cet été-là au milieu d’un tollé international, mais les partisans et les chiens de garde du gouvernement ont constaté que les séparations avaient commencé avant la politique et se sont poursuivies après. Dans certains cas, les parents ont été expulsés et les enfants sont restés aux États-Unis avec d’autres parents ou parrains.
Biden a qualifié les séparations familiales sous Trump de «tragédie humaine».
Le secrétaire du DHS, Alejandro Mayorkas, qui a également participé à l’appel avec les journalistes, a refusé de fournir des détails sur les familles, invoquant des problèmes de confidentialité, mais a noté que l’un était hondurien et un autre mexicain.
Les deux sont séparés depuis 2017, a-t-il déclaré, ajoutant que les réunifications de cette semaine seraient «les premières d’une longue série».
Mimi Dwyer, Ted Hesson
Source: REUTERS (traduction automatique)
LUTTER CONTRE LES AMALGAMES ET LA DÉSINFORMATION VISANT LES PERSONNES ÉTRANGÈRES
Les amalgames visant les personnes étrangères sont récurrents depuis de nombreuses années dans les milieux politiques et médiatiques. Depuis quelques mois, le phénomène s’est encore intensifié. Afin de lutter contre les stigmatisations visant injustement les personnes étrangères, La Cimade publie un document visant à rétablir les faits.
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Près de 30 000 personnes déplacées par les attaques du mois de mars au nord du Mozambique
Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Babar Baloch – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 30 avril 2021 au Palais des Nations à Genève.
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Communiqués
Communiqués
Ces « bons samaritains » qui viennent en aide aux migrant
Ce sont de simples citoyens, de toutes conditions sociales et de toutes professions. En France, ils sont des milliers, organisés en association ou seuls. Ils ont en commun de vouloir aider les migrants venus d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe de l’Est, d’Asie centrale et d’ailleurs. Ceux qui veulent rester, ceux qui veulent traverser la Manche pour rejoindre l’Angleterre.
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Création d’un poste de préfet délégué à l’immigration en Ile-de-France
Le Conseil des ministres a validé mercredi 21 avril la création d’un poste de préfet délégué à l’immigration dans tous les départements franciliens, en collaboration avec le préfet de police de Paris. Une création de poste qui inquiète les associations : le cahier des charges de ce nouveau préfet reste vague.
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Plus de 100 migrants meurent dans un naufrage au large de la Libye : « Ces morts ne sont pas un accident »
Environ 130 migrants sont morts dans le naufrage de leur embarcation au large de la Libye, a indiqué jeudi l’ONG SOS Méditerranée. Son navire humanitaire l’Ocean Viking, qui a retrouvé plusieurs corps près de l’épave, déplore l’absence de coordination des États européens, qui ont laissé les ONG et les navires marchands rechercher seuls ce canot.
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Des statistiques mettent en évidence l’impact de l’urgence climatique sur les déplacements
Une nouvelle plateforme de visualisation de données montre comment l’urgence climatique converge avec d’autres menaces pour entraîner de nouveaux déplacements et augmenter la vulnérabilité des personnes contraintes de fuir leur foyer.