Un ouvrier de 70 ans est décédé alors qu’il démontait un conduit d’aspiration sur un tuyau à Bazouges-la-Pérouse, près de Fougères (35). Il a fait une chute de 4 mètres de haut.
D’après cgt.interim, il s’agit du 208ème décès au travail en 2023.
Un ouvrier de 70 ans est décédé alors qu’il démontait un conduit d’aspiration sur un tuyau à Bazouges-la-Pérouse, près de Fougères (35). Il a fait une chute de 4 mètres de haut.
D’après cgt.interim, il s’agit du 208ème décès au travail en 2023.
Pour les ouvriers du Grand Paris express, c’est l’enfer au quotidien. Alors que la région parisienne se mobilise pour accueillir les Jeux olympiques en 2024, cinq ouvriers ont perdu la vie au travail et dix-huit ont été grièvement blessés sur les chantiers. Sous-traitance agressive, omerta généralisée, conditions de sécurité non réunies… Les organisations syndicales tirent la sonnette d’alarme sur la dégradation des conditions de travail qui mettent des vies en danger.
Chaque année en France, entre 80 000 et 90 000 accidents du travail sont déclarés dans le secteur du BTP. Les chiffres réels pourraient être encore bien plus importants. Car tout pousse travailleurs et entreprises à ne pas tous les enregistrer.
Les ouvriers sont sept fois plus souvent victimes que les cadres d’accidents du travail qui entraînent un handicap permanent. Et ils ont un risque cinq fois plus grand de mourir au travail. Les hommes représentent 90 % des décès.
Des proches de victimes d’accident du travail se rassemblent samedi après-midi à Paris pour réclamer un meilleur accompagnement du gouvernement.
En baisse chez les hommes ces vingt dernières années, les accidents du travail connaissent, chez les femmes, une nette progression. Désormais, plus du tiers des accidents du travail concerne une femme, selon l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail. Décryptage d’une assymétrie avec Florence Chappert, spécialiste du genre.
Depuis dix ans, « le nombre d’accidents et leur indice de fréquence ne baissent plus », relève le secrétariat d’État chargé de la Santé au travail, qui a présenté un plan pour 2021-2025.
Les travailleurs sans-papiers, comme les salariés, victimes d’accidents du travail doivent effectuer des démarches pour que leurs soins puissent être pris en charge et éventuellement obtenir des indemnités. InfoMigrants fait le point.
« Le plus dur, c’est de ne pas savoir » : les familles de sans-papiers démunies face aux accidents du travail dans le bâtiment.