L’accès au vaccin pour toutes et tous passe aussi par la suspension des brevets

En sortie de crise, l’indispensable sursaut pour les plus pauvres


Clichy-sous-Bois, 22/04/2020, (AP Photo/Francois Mori) 


Rappelons que 9 millions de personnes vivaient déjà sous le seuil de pauvreté avant la crise. Cette situation critique relance la nécessité d’une réforme globale des minimas sociaux qui doit s’articuler autour du revenu universel d’activité annoncée par le gouvernement. Une tribune de Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité.


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France : des avocats dénoncent la « stigmatisation » des mineurs isolés étrangers


Une distribution de repas pour les mineurs migrants aux Midis du Mie, à Paris. Crédit : InfoMigrants


Un tract du Rassemblement national (RN) et une interview d’un sénateur Les Républicains sur le prétendu « coût trop élevé » des mineurs isolés étrangers ont provoqué l’ire de plusieurs avocats. Plusieurs d’entre eux sont montés au créneau et ont dénoncé des « amalgames indignes » et des propos « inexacts » voire « délirants ».


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La Cimade, Journée de décryptage


Vendredi 11 juin de 9h30 à 16h15, venez participer à la Journée de décryptage, organisée en ligne par La Cimade.
Durant cette journée, de nombreux débats et tables rondes auront lieu autour des discours et réalités aux frontières. Nous vous invitons à cette réflexion collective en présence des porte-paroles de ces luttes.

Réservez vos places (inscription gratuite) pour participer à la journée : ICI

Visible, invisible : discours et réalités aux frontières



Vendredi 11 juin de 9h30 à 16h15, venez participer à la Journée de décryptage, organisée en ligne par La Cimade.


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ENFANTS VICTIMES INNOCENTES DE L’AGRESSION : AGISSONS !



C’était hier, vendredi 4 juin la journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression. La protection de l’enfance ne doit pas se limiter à une seule journée pour reconnaître les souffrances qu’endurent les enfants, qu’ils soient victimes de violences physiques, mentales ou émotionnelles.


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Une vie d’errance en Europe, témoignages de migrants du jardin Villemin

Environ 300 migrants dorment depuis dimanche au jardin Villemin, dans Paris. Crédit : InfoMigrants


Les 300 migrants qui occupent, depuis dimanche, le jardin Villemin, dans le 10e arrondissement de Paris, espèrent pouvoir bénéficier rapidement d’une mise à l’abri par les autorités. Tous se disent épuisés par des années passées à la rue, ballotés entre différents pays de l’Union européenne, sans arriver à obtenir une protection et ainsi pouvoir se reconstruire. Témoignages.


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Paris : 300 migrants occupent le jardin Villemin pour réclamer leur mise à l’abri


Environ 300 migrants ont passé la nuit dans le jardin Villemin, à Paris. Crédit : Utopia 56


Environ 300 migrants ont dormi cette nuit dans le jardin Villemin, dans le 10e arrondissement de la capitale, pour réclamer leur prise en charge par les autorités. Le collectif Réquisitions, à l’origine de cette installation, a promis d’occuper les lieux « tant qu’aucune solution ne sera proposée » aux exilés vivant à la rue.


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Vivre en EHPAD…. ce n’est pas une vie

par Jean Camus


Les établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont connu ces derniers temps des turbulences que l’on a du mal à mesurer. Beaucoup de silence autour de ces établissements, comme si on avait honte, que le grand public ne devait pas connaître la dure réalité.

Le nom de l’établissement porte en lui-même son lot de  « charges », non pas rédhibitoires, lourdes de sens cependant, qui cumulées constituent un véritable enfer pour les personnes hébergées, résidents(es). D’ailleurs ce mot « résident » résonne d’une signification mortifère, c’est plus souvent pour le résident une « assignation à résidence » qu’un choix mûri, réfléchi, qu’une décision prise en pleine conscience. C’est une option par défaut, « imposée » par d’autres, par le système qui fait de ces personnes des êtres dépourvus de tout.

L’âgisme, ou grand âge, ou vieillesse oblige à des choix dans une acception mercantile qui considère qu’on est trop vieux pour accéder à un service de qualité, une prestation de qualité, un lien social sans prendre en considération les besoins, les aspirations de la personne.

 C’est l’âge de la diminution, de la perte partielle ou totale de ses capacités sensorielles ; de l’audition, de la vue, du contrôle des autres fonctionnalités, de la mobilité générale, de la motricité manuelle fine. Le résident diminué dans des  compétences  naturelles qui faisaient de lui une personne autonome, indépendante, capable de se prendre en charge, vit une régression importante, un retour en enfance, une vie réduite à celle d’un nourrisson qu’il n’est plus. Comment faire pour changer les piles d’un appareil auditif avec des doigts gourds d’arthrose, que l’on doit faire manger avec une petite cuiller, que l’on doit aider aux toilettes. Plus d’intimité corporelle. Le résident doit abdiquer malgré lui son intégrité, sa dignité.

La vie ne peut être réduite au maintien en vie.

Ici une formule audacieuse, « vivre est pire que mourir » Judith Butler (Le vivable et l’invivable, Judith Butler et Frédéric Worms, PUF). Cette vie vivable donne valeur dans le sentiment d’appartenance sociale, une vie qui fait écho dans le monde économique.

C’est certainement inacceptable, une perte de l’estime de soi, cette relégation des personnes dépendantes constitue une vraie ségrégation sociale, une discrimination que personne ne nomme. Cette vulnérabilité a provoqué un ressenti de néant. Le résident n’est plus dans le « nous », dans les uns « dans » les autres, dans le discours collectif.

Cette disqualification du vieillissement là encore touche plus les femmes que les hommes, elles vieillissent plus longtemps, leurs retraites sont souvent plus faibles.

Le temps manque à un personnel surchargé, en nombre insuffisant, quelques fois réduit pour cause de maladie, pressé par la direction de l’établissement qui « gère » ce lieu particulier comme une entreprise. Avec les personnes dépendantes, les interventions ne peuvent être planifiées à la minute, il faut du temps pour faire.  Ce temps minuté, contrôlé altère les relations résidents/personnel. Choc frontal inconciliable de deux aspects de cette vie partagée en Ehpad, le personnel n’a pas le temps quand le résident ne sait que faire d’un temps trop long pour lui.

La pandémie a ajouté son lot de contraintes imposées par les établissements. La vie dans certains Ehpad n’est plus en ces temps de Covid qu’un « tunnel de restrictions », de privations, d’une liberté hautement surveillée. Des témoignages évoquent des réalités dures « nous avons été tels des prisonniers sans avoir le droit de sortir, de rencontrer âme qui vive ». « Maman a perdu dix ans en quelques mois ». « Dix semaines à piétiner dans la chambre c’était long en dépit des mots mêlés, du sudoku, et d’un peu de couture ».

Ayant perdu tout contrôle sur leur vie, le sentiment d’abandon, le fardeau d’inutilité occupent l’essentiel des pensées des résidents avec des effets délétères sur la santé. Idées noires, dépression, tentatives de suicides……….

Quel sens pour la vie, si réduite à ses seules productions économiques, à son utilité marchande. Juste un compte en banque ? Le travail n’a pas toujours occupé cette place centrale dans la vie, dans la Grèce antique, le travail était l’œuvre des esclaves, donc objet plus ou moins de mépris.

Victor Haddad, gériatre et praticien hospitalier s’indigne dans une tribune au « Monde » ; les personnes âgées ont été fragilisées par l’interdiction des visites, sans pour autant que celle-ci empêche des milliers de morts. Des proches de résidents déplorent les « abus de pouvoir » de certains directeurs et le manque de fermeté du gouvernement. Bien tardivement, Brigitte Bourguignon, ministre chargée de l’autonomie, face aux critiques des familles, propose un document pour mettre fin « aux situations abusives… ». Claire Hédon, défenderesse des droits, dans un rapport, mai 2021, met en exergue l’accentuation depuis la crise des « atteintes aux droits des résidents, plus particulièrement leur droit au maintien des liens familiaux ».

Des morts invisibles, en toute discrétion, sans les familles au début de la crise, ces morts qui n’ont pas été pleurés collectivement. Ces disparus, sans accompagnement, comme des pestiférés, des parias, sans le rituel du deuil. N’étaient-ils pas dignes d’être pleurés comme les autres ? Pas de commémoration ? Les pouvoirs publics seraient bien inspirés d’organiser une journée de deuil national consacré aux morts, à ces disparus anonymes, aux soignants et aux Français touchés par l’épidémie.

La fin de vie, le grand âge sont des impensés des pouvoirs politiques. Déjà en 2003, la canicule avait causé un nombre important de décès. Aucune leçon n’a été tirée. En 2020 le gouvernement n’était pas préparé, a réagi à contre sens. Les mensonges, les annonces à la télévision aux JT du soir, les décomptes macabres surtout dans le but de faire peur ont provoqué un choc, un redoublement de l’angoisse générale, une perte de crédibilité de l’État, des résistances à accepter les consignes de sécurité.

La réforme de la dépendance semble sur les rails (B. Bourguignon nommée à cet effet, à l’été 2020, ministre déléguée à l’autonomie) ; une réforme parfaite pensent certains pour un second mandat…… « En 2030, demain, un tiers de la population aura plus de 65 ans donc c’est un projet de société, qui ne doit pas être regardé comme un coût mais comme un investissement » B. Bourguignon.

La vieillesse, le grand âge ne sont pas forcément des fatalités contre lesquelles on ne peut rien. Nos sociétés, hautement « technologisées » ont peiné à trouver la parade. Cette pandémie doit nous obliger à repenser le sens de la vie, à repenser le sens à donner à la vie.

La résilience de certains ne peut pas être la solution d’un mode de vie, de la manière de faire société, les plus forts édictant les règles. On mesure le degré de civilisation d’une société à la façon dont elle accompagne les jeunes, les personnes âgées dépendantes, ses populations fragiles, vulnérables.  

JC

Sainte Savine, mai 2021

Fin de la trêve hivernale en France : les hébergements d’urgence maintenus


Une action place de la République, à Paris, organisée par le collectif Réquisitions, le 12 mai, a permis la mise à l’abri de 708 personnes. Crédit : InfoMigrants


En France, la trêve hivernale, prolongée en raison du Covid, prendra fin le 31 mai et les expulsions locatives pourront donc reprendre. Mais fait inédit : le gouvernement a annoncé le maintien des 200 000 hébergements d’urgence jusqu’à mars 2022. La mesure est saluée par les associations.


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Après la guerre, les habitants de Gaza encore plus démunis face au Covid-19 : « On a tous oublié le virus mais il est toujours là »


Des soignants d’un hôpital de Gaza prennent en charge des patients atteints du Covid-19, le 22 avril 2021. (ABED ALRAHMAN ALKAHLOUT / MAXPPP)


Les onze jours d’affrontements entre le Hamas et l’armée israélienne ont notamment détruit le seul centre public de dépistage de l’enclave palestinienne. Le chef de l’unité Covid du plus grand hôpital a été tué.


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L’appel des marins solidaires pour l’inconditionnalité du sauvetage en mer


Laurin Schmid/SOS MEDITERRANEE


Dans une tribune, écrite par Isabelle Autissier et Roland Jourdain, 70 personnalités du monde maritime invitent « les pouvoirs publics et les organisations nationales et internationales, ainsi que les citoyens, à cesser de détourner le regard, à prendre leur responsabilité en mettant en place des moyens de sauvetage des réfugiés en mer, en soutenant et en finançant les ONG qui leur apportent assistance et réconfort ».


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Solidarité avec la Colombie

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Une info partagée par L’EclairCit

Lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et contre toutes les formes de discrimination

VILLE DE SAINTE-SAVINE  

17 MAI : JOURNÉE MONDIALE CONTRE L’HOMOPHOBIE

La Ville s’engage dans la lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et contre toutes les formes de discrimination dues aux préférences amoureuses et sexuelles des individus.

L’amour et la liberté sont des valeurs communes qui doivent être préservées. Aujourd’hui et tout au long de la semaine, la mairie sera donc parée de drapeaux arc-en-ciel

Rappelons qu’en France, en Europe et à travers le monde ce sont des milliers de citoyens qui sont victimes chaque jour de discriminations et de violences, parfois fatales, en raison de leurs choix amoureux et/ou sexuels.

Sos Homophobie, STOP HOMOPHOBIE, Ministère chargé de l’Égalité FH, la Diversité et l’Égalité des chances, Troyes Champagne Métropole, Département de l’Aube, Région Grand Est, Démocratie Ouverte,Ligue

Graves conséquences de la pandémie sur l’éducation dans le monde



Les gouvernements devraient agir rapidement pour réparer les dégâts sans précédent causés à l’éducation des enfants par la pandémie de Covid-19, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.


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JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LES LGTB-PHOBIES

Rendez-vous le lundi 17 mai à 17h

place de l’Hôtel de ville à Troyes


Mettons un arc en ciel de couleur dans nos vies




Bannière du webinaire

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès et FLAG ! organisent une visioconférence pour présenter les résultats de leur rapport sur les signalements répertoriés au sein de l’application FLAG !, lancée il y a un an, et sur les grands enseignements à tirer à partir de leur analyse. À partir des données anonymes, issues des signalements faits grâce à l’application FLAG !, le rapport met en avant différents éléments – les lieux où se produisent les LGBTphobies, le profil des victimes, mais aussi celui des agresseurs – dont les pouvoirs publics doivent se saisir pour lutter efficacement contre les LGBTphobies.

La visioconférence sera introduite par Sophie Élizéon, déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+ (DILCRAH). 

Présentation du rapport en présence de :

  • Johan Cavirot, président de FLAG !
  • Flora Bolter, co-directrice de l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès
  • Denis Quinqueton, co-directeur de l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès

Lien d’inscription

FRÉDÉRIC VUILLAUME, UN MANIFESTANT VICTIME D’UN ACHARNEMENT JUDICIAIRE

Fréderic Vuillaume lors d’une manifestation / ©Sylvain PREGALDINY


Frédéric Vuillaume, syndicaliste de longue date, subit un harcèlement continu de la part des forces de police et des autorités judiciaires françaises. Et cela, depuis deux ans. Récit.


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PARIS, COMMUNIQUÉ

« Convoqués aujourd’hui et vendredi, nous refusons de nous rendre devant le délégué du procureur »


8 responsables d’associations du « collectif réquisitions » , Utopia 56, Solidarité Migrants Wilson, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs, Paris d’Exil, ont été convoqués aujourd’hui et vendredi matin, devant un délégué du procureur, pour « manifestation non déclarée », en vue d’une « composition pénale ».

Ce 13 février, en pleine vague de froid, environ 70 personnes sans abris, soutenues par des militant.e.s et bénévoles, s’étaient installées durant quelques heures dans une coursive de l’Hôtel-Dieu, au rez-de-chaussée, jusqu’à la prise en charge par la Préfecture de l’ensemble des personnes sans abris.

Cette convocation au parquet de Paris avait été délivrée à l‘issue de l’audition des 8 militants au commissariat du 14e le 8 mars dernier, alors convoqués pour « violences et dégradations » à la suite d’une plainte de l’APHP, a-t-on appris depuis.

Cette plainte a d’ailleurs déclenché incompréhension et émotion au sein de l’APHP : une tribune signée par des médecins, personnels et syndicats demande à Martin Hirsch de retirer cette plainte totalement infondée et des questions sont posées aux instances de l’APHP, notamment par les syndicats CGT et Solidaires.

Cette « composition pénale » procédure dite de « plaider coupable » débouchant sur une amende financière, aurait nécessité que les militants soient coupables des faits reprochés : manifestation non déclarée sur la voie publique.

Or, aucune association n’a manifesté sur la voie publique ce jour là. L’Hôtel-Dieu n’est pas la voie publique.

De plus, comme l’ont indiqué nos avocats Me Raphaël Kempf et Me Alice Becker dans le courrier transmis au parquet, les poursuites pour « manifestation non déclarée » ont un caractère politique que cette procédure de « composition pénale », ne peut en aucun cas traiter.

Enfin, cette action relevait du devoir de solidarité, et le délit de solidarité a été censuré par le Conseil Constitutionnel.

A l’inverse, le fait de laisser à la rue des personnes qui ont demandé à être hébergées, en dépit des obligations légales et d’autant plus dans cette période de pandémie, est une atteinte inacceptable au devoir de protection des personnes vulnérables que doit exercer la puissance publique.

Pour ces raisons, nous ne nous rendons pas au parquet du tribunal de Paris aujourd’hui et vendredi, et nous sommes déterminés à  poursuivre les actions de soutien aux sans abris, afin que toute personne à la rue soit accueillie et ait un toit, sans crainte d’être remise à la rue, si nécessaire par l’application de la loi de réquisition, car 3,1 millions de logements sont vacants.

Utopia 56 (Yann Manzi, Maël De Marcellus, Kerill Theurillat) – Solidarité Migrants Wilson (Jean-Jacques Clément. et Philippe Caro) – Paris d’Exil (Emile Philip) – Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs (Reza Jafari) – Droit Au Logement (Jean-Baptiste Eyraud)  


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Le Collectif Réquisitions réunit des associations et collectifs de personnes mal-logées, sans- abri, avec ou sans-papiers, des collectifs de personnes exilées, de soutien : Collectif des jeunes tchadiens en France, Collectif La Vie là, Copaf, CSP 75, CSP 20eme, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’Ailleurs, Marche des Solidarités, Paris d’Exil, Solidarité Migrants Wilson, Utopia 56…

Avec le soutien de :AFVS, Aitec, APLD 91, l’Assiette migrante, ATMF, ATTAC France, Bagagérue, BSP Paris Sud, BSP 20e, CGT UD75, CNAFAL, CNL, Collectif Logement Paris 14, Collectif «Plus Jamais ça» Paris, collectif Sortir du silence, Collectif 93HB, EVTC St Denis, FASTI, FLC Adeic, la Gamelle de Jaurès, Les Éveillés, MDM IdF, MARDI, MNCP, Pas Sans Nous, SNPES-PJJ/FSU, Stop Précarité, Union Syndicale Solidaire, Watizat …

Communiqués

Pas d’asile sans accueil digne