Oui à la rencontre de l’Autre

Communiqué de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)

Jeudi dernier, à Carquefou, une compagnie théâtrale a proposé en soirée une pièce de théâtre sur les Roms intitulée « A ciel ouvert » et en journée des lectures théâtralisées autour du spectacle. Des écoliers et collégiens de la commune y ont assisté.

A la suite, le Front National a parlé de « l’embrigadement » des écoliers et collégiens en disant : « On cherche à imposer à ces écoliers un discours bien-pensant, favorable au maintien des migrants sur le territoire, avec la complicité passive des établissements scolaires concernés » – Ouest-France Métropole 23 mars 2018 -.

Si, pour le Front National, faire connaître et aller à la rencontre de l’Autre, c’est « embrigader en imposant un discours bien-pensant, favorable au maintien des migrants », cela veut dire que le Front National prône ici l’ignorance de l’Autre tout en véhiculant un message négatif pour au final être dans un discours du rejet de l’Autre.

Ce discours qui est celui de l’extrême droite est stérile et dangereux. Stérile car toute l’Histoire montre que les sociétés qui se sont repliées sur elles-mêmes ont peu à peu perdu ce qui faisait leur prospérité. Dangereux car il est destiné à opposer les résidents de notre pays au mépris d’une société où chacun participe pleinement à la vie de la cité. Le discours de rejet mène à la haine. La haine conduit à la violence.

Les deux émissions auxquelles a participé la LdH en janvier sur Jet FM

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Deux possibilités de réécouter les interventions en janvier de la LdH sur Jet FM 91.2 GHz :
Jeudi 11 janvier à 12h 20, notre chronique mensuelle sur le thème « Le logement et l’hébergement ». Nous avons choisi ce thème pour accompagner la lettre ouverte que 47 (et maintenant 53) associations et organisations syndicales ont adressée le 20 décembre à la préfecture, le conseil départemental et la mairie, et l’article de ouest-france, sous le titre évocateur « D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues », Vous pouvez réécouter cette chronique en suivant ce lien http://www.jetfm.asso.fr/site/La-chronique-LDH-du-11-janvier.html
Vendredi 12 janvier à 18h00 (rediffusion le lundi 15/01 à 9h00) de l’interview de Françoise Dumont, présidente d’honneur nationale de la LdH et Annie Richard, présidente d’honneur de la section de Nantes sur le thème des Mineurs Isolés Etrangers, enregistrée le 23 novembre dernier. Vous pouvez réécouter cette émission http://www.jetfm.asso.fr/site/stockage/emissions%20equipe/2017-2018/QUOTIDIENNE/2018/laquotidienne_180112_F_Dumont_A_Richard_LDH.mp3

La LdH porte plainte. Stop à la haine

Communiqué de la section Nantes et pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme – le 15 janvier 2018

A la faculté, des salles du sous-sol du bâtiment de la Censive et le château du Tertre sont occupés par des étudiants et accueillent des mineurs isolés étrangers qui n’ont pas d’hébergement.

On se souvient que des personnes ont agressé dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre dernier des occupants du château du Tertre – une autre agression ayant déjà eu lieu la veille à l’encontre des occupants – et qu’un « Front anti collabos » a revendiqué l’agression et menacé d’autres dans un communiqué publié sur Internet, paru pour partie dans Presse-Océan du 7 décembre, disant : «les collabos de l’invasion migratoire (entendre les soutiens aux migrants) ont eu, à quelques jours de Noël, une simple mise en bouche de ce qui les attend s’ils continuent sur le chemin de la collaboration. Des fils et des filles de ce pays ont en effet décidé de les empêcher de nuire sur tout le territoire. […] Aucune personne qui se livre à l’organisation ou la promotion de l’immigration ne sera plus en sécurité. »

Si l’écrit sur internet constitue un outil d’exercice de la liberté d’expression, il n’en demeure pas moins que présenter un groupe de personnes à raison de son origine comme un danger constitue la provocation à la haine et que celle-ci est en infraction avec la loi de notre pays (loi du 29 juillet 1881) et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.

Les idées contenues dans ce communiqué sont celles portées habituellement par l’extrême droite. Ces idées sont destinées à opposer entre eux les résidents de notre pays. Ces idées mènent à la haine. La haine conduit à la violence. Ici, ils ont agressé des étudiants accueillant des migrants. En 2015, à Nantes, des engins incendiaires ont été lancés dans un squat abritant des migrants. En 2016, à St-Brévin, des tirs ont été dirigés contre un centre d’accueil et d’orientation de migrants. Au soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017, à Nantes, des personnes aux idées d’extrême droite ont attaqué deux personnes près de l’arrêt de tram Du Chaffault à Nantes et devraient passer en jugement.

C’est pourquoi, à la suite de la publication de ce communiqué du « Front anti collabos », le siège national de la Ligue des droits de l’Homme a déposé plainte ce 8 janvier auprès du Procureur de la République de Nantes.

Aux discours de rejet de l’Autre, nous opposons le principe d’égalité d’accès aux droits pour toutes les personnes ainsi que les valeurs de solidarité.

Halte aux discours de haine, halte aux violences de l’extrême droite

Communiqué commun de la Ligue des droits de l’Homme (LdH), section de Nantes et du pays nantais et du Mouvement contre le Racisme et l’antisémitisme et pour la paix (MRAP), le 8 décembre 2017

A la faculté de Nantes, des salles du sous-sol du bâtiment de la Censive et le château du Tertre sont occupés par des étudiants et accueillent des mineurs isolés étrangers qui n’ont pas d’hébergement.

Alors qu’une autre agression avait déjà eu lieu la veille à l’encontre des occupants, des personnes ont agressé dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre des occupants du château du Tertre. Sur Internet, un « Front anti collabos » revendique cette agression et menace d’autres dans un communiqué en écrivant : « … les collabos de l’invasion migratoire ont eu, à quelques jours de Noël, une simple mise en bouche de ce qui les attend s’ils continuent sur le chemin de la collaboration. Des fils et des filles de ce pays ont en effet décidé de les empêcher de nuire sur tout le territoire. […] Aucune personne qui se livre à l’organisation ou la promotion de l’immigration ne sera plus en sécurité. » Sur une photo, posent devant le château des personnes cagoules sur le visage et bâtons à la main (Presse-Océan du 7 décembre).

Des organisations portant les idées d’extrême droite veulent faire croire que les logements occupés par les résidents étrangers le sont aux dépens des résidents français. C’est faux. Pour les organisations qui agissent pour le droit à l’hébergement et au logement, il s’agit bien d’obtenir sans délai de la part des pouvoirs publics la création de places d’accueil permettant à toutes les personnes vivant dans la rue d’avoir un toit dans des conditions dignes.

Les idées d’extrême droite sont destinées à opposer les résidents de notre pays. Ces discours mènent à la haine. La haine conduit à la violence. Ici, ils ont agressé des étudiants accueillant des migrants. En 2015, à Nantes, des engins incendiaires ont été lancés dans un squat abritant des migrants. En 2016, à St-Brévin, des tirs  ont été dirigés contre un centre d’accueil et d’orientation de migrants. Au soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017, à Nantes, des personnes aux idées d’extrême droite ont attaqué deux personnes près de l’arrêt de tram Du Chaffault à Nantes et devraient passer en jugement.

Aux discours de rejet de l’Autre, nous opposons le principe d’égalité du droit à l’hébergement pour toutes les personnes et d’égalité des droits pour tous les enfants mineurs présents sur le territoire ; nous opposons également les valeurs de solidarité.

La Ligue des droits de l’Homme (LdH) et le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) attendent que les autorités de l’Etat et la police fassent tout le nécessaire pour identifier les personnes qui ont commis ces actes et les traduisent devant la justice.

ESCLAVAGE : au-delà du cas libyen, un fléau mondial ;

Communiqué de presse du Comité Régional pays de la Loire de la LdH, le 24/11/2017,

Aujourd’hui, l’esclavage est encore un fléau mondial, un crime contre l’humanité : 45 millions de personnes étaient victimes d’esclavage en 2016, selon une étude réalisée conjointement par l’Organisation internationale du Travail (OIT) et la Walk Free Foundation, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette organisation révèle que la traite d’êtres humains est devenue de plus en plus fréquente chez les passeurs. La pratique ne concerne d’ailleurs pas que les migrants, et de nombreuses autres formes d’asservissements ont vu le jour, depuis les victimes du commerce sexuel forcées à donner leurs revenus à leurs trafiquants, jusqu’aux travailleurs du bâtiment ou aux ouvriers agricoles travaillant dur pour un salaire dérisoire, voire inexistant, sur des chantiers isolés qu’ils ne peuvent pas quitter. Toujours d’après cette étude, les femmes représentent 99 % des victimes de travail forcé dans l’industrie du sexe et 84 % sont victimes de mariages forcés. Quant aux enfants, ils ne sont pas épargnés : selon l’OIT, environ 152 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans sont contraints au travail.

Coincé-e-s entre une mondialisation du moins-disant social et la frilosité de l’accueil des réfugié-e-s, des hommes, des femmes et des enfants sont les victimes d’un système économique qui permet ces pratiques criminelles.

En Libye comme ailleurs, et en France y compris, les Droits de l’Homme doivent être respectés sauf à sombrer dans l’ignominie et le non-Droit.

La ligue des droits de l’Homme considère que la méconnaissance et le mépris des droits de l’Homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité.

2018, année du 170ème anniversaire de l’abolition définitive de l’esclavage dans les colonies françaises, 120ème anniversaire de la création de notre association, 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948, sera une année importante pour toutes et tous, la Ligue des droits de l’Homme se doit de le rappeler.

Le rappel de ces événements n’a d’intérêt que s’il permet la critique des faits pour une application réelle des principes d’égalité, de liberté et de solidarité. Elle appelle les gouvernants à mettre leurs actes en accord avec leurs postures médiatiques. Elle appelle les citoyens à s’engager toujours davantage pour la protection et le progrès de la liberté, de l’égalité en droits et en dignité de tous les êtres humains face à l’autoritarisme,  la discrimination et l’injustice sociale.

Le Comité régional Pays de la Loire de la LDH avec le soutien des  sections d’Angers (49), Laval/Mayenne (53), La Roche sur Yon (85), Le Mans (72), Les Sables d’Olonne (85), Luçon (85), Mamers (72), Nantes et pays nantais (44), Noirmoutier/Nord/Ouest Vendée (85), Saint Nazaire (44).


Comité régional Pays de la Loire-Ligue des droits de l’Homme
4 place de la Manu – 44000 – Nantes
Tél : 02 51 86 22 39 – Mail : ldh.pays-de-la-loire@orange.fr

Soutien à la communauté des gens du voyage

Communiqué de presse de la LdH section nantes et du pays nantais, Nantes le 25 juillet 2017.

La Ligue des droits de l’Homme section de Nantes et du pays nantais condamne fermement les inscriptions haineuses et extrémistes qui ont été apposées durant le week-end sur les bâtiments de l’aire d’accueil des gens du voyage à Saint-Sébastien.

Ces écrits sont signés patriotes FN, GUD (Ouest-France du 24 juillet) ; le dépôt de plainte de Nantes Métropole devrait permettre que lumière soit faite et justice rendue.

La LDH apporte tout son soutien à la communauté des gens du voyage régulièrement victime de propos racistes et haineux.

Prochaine Chronique mensuelle sur JetFM le 22/06/17 – 12h20

Les réactions de la LdH sur la prolongation de l’état d’urgence et sur le projet de loi faisant entrer ces mesures d’exception dans le droit commun.

Tel sera le sujet de la chronique mensuelle de la section Nantes et Pays Nantais de la LdH sur la radio Jet FM 91.2 GHz. Écoutez nombreux, et si vous ne pouvez pas l’écouter en direct, nous vous donnerons très rapidement le lien pour la télécharger pour l’écouter en différé.

Parole citoyenne. Agir pour vivre libre, en démocratie et faire vivre la société

Communiqué de la section LdH Nantes et pays nantais – le 8/04/17

En cette année charnière 2017, la Ligue des droits de l’Homme s’engage dans une campagne nationale Agir pour vivre libre, en démocratie et faire vivre la société

A Nantes, la section de la LDH a tenu un stand, ce samedi 28 janvier le matin au marché de la Petite Hollande et l’après-midi rue de la Barillerie. Elle a distribué le tract – joint – en invitant les citoyennes et les citoyens à agir pour vivre libre, en démocratie et faire vivre la société et déposer dans une boîte leurs « doléances et désirs ». Pour provoquer la parole citoyenne, ce stand était accompagné d’une animation théâtrale de rue sur les thèmes de la liberté, de l’égalité, de la corruption…

La section tiendra de nouveau un stand

le samedi 11 février au marché des Dervallières

(rendez-vous 10h devant le Lidl)

Ces rencontres et l’expression des passants-es alimenteront une réunion débat organisée le mercredi 22 mars à 20 h, salle de conférence de la Manifacture des tabacs, 10 bis Bd de Stalingrad – Nantes sur le thème « Quelle reconnaissance, quelle place, pour les jeunes des quartiers populaires dans la démocratie ? » avec Joëlle Bordet, psychosociologue. (voir communiqué suivant sur notre site web)

Ces initiatives seront prolongées, avec les éléments recueillis, par une interpellation de l’opinion et des candidats aux élections présidentielles et législatives;

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Tract Parole Citoyenne Recto

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Tract Parole Citoyenne Verso

Migrants : des Préfets ne respectent toujours pas les engagements de l’Etat

Une soixantaine d’organisations de la Région Pays de la Loire fédérées autour de notre Délégation Régionale écrivaient le 21 février 2017 une lettre ouverte au Préfet de la Région Pays de la Loire pour lui rappeler les engagements de l’État aux migrants évacués de Calais et transférés dans les Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO) de la Région. A ce jour aucune réponse.

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Une belle manifestation a été organisée le 18 février 2017 sur le Pont de Noirmoutier. Les très nombreux manifestants ont formé une chaîne humaine sur le thème « Construisons des ponts et pas des murs ! ».
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La Chaine Humaine sur le pont de Noirmoutier le 18/02/17

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La banderole de St Brévin

Les échos dans la presse locale n’ont pas manqué même si nous aurions voulu encore plus :
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Ouest France le 19/02/17

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Ouest France le 24/02/17

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Presse Océan le 24/02/17
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Le Courrier Vendéen

Nous avions ici déjà publié la pétition lancée sur le site Pétition24.net par nos amis de la section de Noirmoutier adressée au Préfet de Vendée et qui a reçu au moins 1160 signatures. Nous la reproduisions ci-dessous :
DEVOIR DE SIMPLE HUMANITE, Monsieur le Préfet de Vendée ! REFUS DE L’EXPULSION DE NOS MIGRANTS
Respect des demandes d’asile des réfugiés de Noirmoutier.

Que se passe-t-il sur l’île de Noirmoutier ? L’île a accueilli fin octobre 2016, huit personnes venant de la Jungle de Calais (4 Afghans et 4 Pakistanais). Cela représente donc en période hivernale moins de 8 millionième de la population de l’île.

C’est bien loin de l’invasion annoncée par certains ! et ce sont des gens qui ont vécu des horreurs, n’ont plus de maison, plus de vie, pour certains même, plus de famille et ne cherchent qu’a connaître enfin un peu de stabilité, d’autonomie … pouvoir travailler, ne pas dépendre toujours des uns et des autres pour manger, se vêtir…. Pouvoir se rendre utiles, ne plus se cacher, ne plus avoir peur… SIMPLEMENT VIVRE.

En trois mois de temps, ils se sont bien acclimatés, se sont faits des connaissances, des amis, apprécient le quiétude de l’île après tout ce qu’ils ont traversé.

– l’un a 20 ans, a quitté son pays à 14 ans et traversé de nombreux pays à pied, il a marché pendant 6 ans !!!! avant de se retrouver à Calais sans trop savoir comment ni pourquoi…
– un autre a vu sa maison saccagée par les talibans, sa famille exterminée…. Aujourd’hui, on le renvoie vers l’Italie alors qu’il a encore un oncle et une tante à Londres (la seule famille qui lui reste) et qui sont prêts à l’accueillir… Mais c’est NON !

Qu’ajouter de plus ? Comment penser que c’est de gaîté de cœur qu’ils ont fui à travers les montagnes pendant plusieurs années (deux ans dans le meilleur des cas) ? Alors, pourquoi les chasser maintenant après leur avoir promis l’asile ?

Le Ministre de l’Intérieur avait annoncé fin 2015 que toute personne « dublinée » (c’est-à-dire ayant donné ses empreintes dans un autre pays Européen)  ne serait pas renvoyée dans ce pays et pourrait demander l’asile en France.

Cette promesse avait aussi été réaffirmée au moment du démantèlement de la Jungle de Calais fin octobre 2016 et L’OFPRA (Office Français pour la Protection des Réfugiés et Apatrides) avait confirmé cette promesse aux diverses communautés de la Jungle de Calais.

La réglementation Dublin stipule d’ailleurs qu’il est tout à fait possible et légal de permettre à un réfugié de demander l’asile dans le pays de son choix. Il y a une clause humanitaire et une clause discrétionnaire à ce sujet.

Pourtant de nombreuses préfectures ne respectent pas cette promesse et continuent d’appliquer la procédure Dublin III de 2014 en renvoyant ces personnes dans le pays dit ‘Dublin’.

C’est aujourd’hui d’autant plus traumatisant pour les demandeurs d’asile qui avaient fait confiance au gouvernement français qu’aujourd’hui à Noirmoutier : cinq sur huit risquent d’être renvoyés dans des pays DUBLIN, tels que :

– la Bulgarie où l’on connaît le niveau de violence et de maltraitance de ces populations
– et l’Italie désormais dans l’incapacité d’intégrer de nouveaux déracinés. Les réfugiés statutaires ne trouvent ni travail ni logement ni aide pour commencer leur nouvelle vie.

Les trois autres risquent de se voir renvoyer en Afghanistan qu’ils ont fui pour ne pas être exterminés comme le reste de leur famille.

Nous en appelons donc au Préfet de Vendée, à son sens de l’humanité, afin qu’il respecte les engagements du Ministre de l’Intérieur et permette à ces jeunes de rester en France comme ils le souhaitent et ne pas les reconduire aux frontières au risque de les envoyer vers des destins funestes.

Annie BRUNEL Présidente de la LDH Noirmoutier Nord Ouest Vendée Coordinatrice Bénévoles Migrants