film LA TSIGANE au Lutétia Saint Herblain mercredi 20 mars à 20h30

Une invitation du Collectif Romeurope agglomération nantaise dont nous sommes partie prenante :

Dans le cadre des SECD (semaine d’éducation contre les discriminations) Romeurope 44 propose le film :

« La Tsigane, sur la route avec Tamèrantong ! » au cinéma LUTETIA à St Herblain le mercredi 20 mars à 20h30.

En présence du réalisateur Sébastien Lefèvre et d’un représentant de la compagnie Tamèrantong.

C’est l’épopée théâtrale d’une troupe d’enfants et d’adolescents de milieux populaires de St Denis. Pendant cinq ans, ils ont joué une comédie, façon Roméo et Juliette des temps modernes, contre le racisme anti-Roms. Une ode à la tolérance et à l’émancipation par le théâtre.

Les jeunes en service civique TineSol (CEMEA) proposeront des gourmandises.

Sans réservation au préalable

Improvisations théâtrales et Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation

Nous relayons ce message du Collectif Romeurope agglomération nantaise.

Improvisations théâtrales et Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation – Le 4 et 5 mars – Château des Ducs de Bretagne

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise, présente au Château des ducs de Bretagne :


Improvisations théâtrales. Entre Théâtre de l’invisible et Théâtre de l’opprimé, les volontaires du projet TineSol (Roms Roumains et non Roms, en service civique aux CEMEA Pays de la Loire) partagent des morceaux de leurs histoires de vie marquées par les discriminations, samedi 4 mars de 14h à 16h, entrée libre, dans la cour du château.


Et :


Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation. L’exposition des tableaux de l’artiste Emilienne Mazzocut dialogue ici avec des paroles de Nantais sur la scolarisation des enfants roms, samedi 4 mars de 14h à 20h et dimanche 5 mars de 10h à 18h, entrée libre, en continu.


Emilienne Mazzocut est une artiste peintre engagée et sensible aux histoires des Roms qu’elle a pu rencontrer. Elle utilise essentiellement la peinture acrylique et le collage sur toile, le bois ou le carton d’emballage pour livrer un témoignage de ces parcours de vie.


À l’occasion des 33 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, les associations PEP 44, CEMEA, Romeurope 44 et LDH (Ligue des Droits de l’Homme) ont organisé un micro-trottoir sur la scolarisation des enfants. Entre préjugés et prises de conscience, les paroles recueillies témoignent du chemin parcouru et de celui qui reste à parcourir pour le respect des droits des enfants, ici et maintenant.


L’humain d’abord est un évènement organisé par le Château des ducs de Bretagne – musée d’histoire de Nantes et de nombreuses associations partenaires. Avec cette seconde édition d’un temps fort autour des luttes contre les discriminations et le racisme, le musée d’histoire de Nantes réaffirme son engagement citoyen, sa volonté de mettre en résonance l’Histoire avec les enjeux contemporains ; le mois de mars étant aussi la date anniversaire de la création du Mémorial.


Cette initiative s’inscrit dans le cadre des Semaines d’Éducation Contre le Racisme et toutes les formes de discriminations, organisées par la Ligue de l’enseignement de Loire-Atlantique (FAL 44).



Tous les liens de réservation ici

Chronique JetFM de novembre – les dix droits fondamentaux de l’enfant

Le 20 novembre 2022, 33e anniversaire de la signature par 196 pays de la Convention Internationale des droits de l’enfant (CIDE, 20/11/1989). Dans sa chronique de novembre sur JetFM, la LDH présente et commente les 10 droits fondamentaux de l’enfant en partant de réalités très concrètes. Et que fait la LdH dans ce domaine ?

Lien d’écoute : https://urlz.fr/jPpK

Rappel : Rassemblement samedi 19 novembre à 14h30, place Graslin à Nantes, pour défendre les droits des enfants et des jeunes.

Droits des enfants : Rassemblement samedi 19 novembre – 14h30 – place Graslin à Nantes

Samedi prochain 19 novembre, place Graslin à 14h30
Veille de l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)

Les associations et syndicats signataires vous invitent à partager ensemble un temps festif et revendicatif alternant prises de parole et petits spectacles pour sensibiliser le public aux inégalités subies par les plus vulnérables d’entre nous : les enfants et les jeunes.
Venez nombreux !
(texte d’appel ci-dessous)
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Samedi 19 novembre, Nantes, place Graslin, 14h30

Rassemblement unitaire pour la défense des droits des enfants

Parce qu’il y a urgence

33 ans après l’adoption de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, exigeons, au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, une effectivité inconditionnelle de tous les droits pour tous les enfants et les jeunes.

Comment peut-on encore aujourd’hui priver des enfants de leurs droits fondamentaux, quand la ratification de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant par la France et les pays signataires devait garantir à tous l’accès inconditionnel à leurs droits ?

Nous dénonçons, ensemble, les atteintes économiques, sociales, institutionnelles portées aux droits des enfants et des jeunes, les injustices et les inégalités dont ils sont les victimes, rendus d’autant plus vulnérables qu’ils sont mineurs.

Les violences faites aux enfants sont aussi celles imposées par les conditions de vie qui excluent leur famille. Les carences, les négligences institutionnelles participent à leur isolement en accentuant les inégalités qui s’accumulent et forment autant d’agressions sur leurs personnes en devenir.

La Ligue des droits de l’homme et toutes les organisations associatives et syndicales réunies place Graslin à Nantes le 19 novembre 2022, veille de l’anniversaire de la C.I.D.E, expriment haut et fort l’urgence à rendre tous les droits de tous les enfants, effectifs, dans tous les domaines :

  • URGENCE à débloquer les moyens indispensables à ce que chaque enfant de notre territoire accède à tous ses droits sans exception : qu’il soit logé, nourri, scolarisé, éduqué, soigné, protégé.
  • URGENCE à scolariser, sans distinction aucune, tous les enfants : il faut agir pour accueillir réellement (accessibilité par proximité et transports) chacun d’entre eux dans des écoles, collèges et lycées pour qu’ils apprennent et s’émancipent. Un enfant qui ne peut apprendre est un enfant en danger.
  • URGENCE à accorder à l’aide sociale à l’enfance les moyens pour assurer la protection des plus fragiles : des postes pour les professionnels, des places pour les enfants. Un enfant livré à lui-même est un enfant en danger.
  • URGENCE à attribuer des moyens humains et matériels à la justice des enfants, pour garantir la nécessaire protection de chacun d’entre eux. Un enfant qui passe à l’acte est avant tout un enfant en souffrance et en rupture, par conséquent en danger. Appelons à une justice pénale des mineurs rappelant les principes fondateurs de l’ordonnance de 1945 et la primauté de l’éducation sur la répression.
  • URGENCE à accueillir sans condition tous les enfants arrivant sur notre territoire, refusons leur enfermement dans des Centres de Rétention Administratifs. Un enfant enfermé est un enfant en danger.
  • URGENCE à déverrouiller les impasses de prises en charge du handicap. Il faut des postes et des places dans les structures d’accueil des enfants qui en ont besoin ici et maintenant. Un enfant qui ne reçoit pas les soins nécessaires est un enfant en danger.
  • URGENCE à mettre en place pour les jeunes un vrai parcours émancipateur qui s’inscrive dans les missions éducatives de l’État et leur permette de choisir librement, demain, leur futur, fait de solidarité et de liberté, parce qu’ils auront construit leur façon de s’engager.

Parce que nous refusons la fatalité des inégalités, parce que nous voulons que demain ces enfants ne deviennent pas des adultes rendus vulnérables à cause de ce qu’ils auront vécu pendant leur minorité.

IL Y A URGENCE À GARANTIR AUX ENFANTS L’ACCÈS À LEURS DROITS.


Premiers signataires :

Alfa Apel Égalité, Amnesty International, Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active (CEMÉA), Confédération Générale du Travail (CGT), Comité Inter-Mouvements Auprès Des Évacués (CIMADE), Collectif Romeurope agglomération nantaise, Fédération des Conseils de Parents d’Élèves (FCPE), Égide Solidarité, Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Ligue des droits de l’Homme (LdH), Médecins du Monde – mission Mineurs Non Accompagnés (MDM-MNA), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Réseau Éducation Sans Frontière (RESF), Union syndicale Solidaires… (Liste en cours)

Écrits pour la fraternité : premier prix national pour la classe de 4e D Dispositif Monde du collège Hector Berlioz

Chaque année, depuis 1991, la Ligue des droits de l’Homme organise le concours national « Écrits pour la fraternité », dont le thème était cette année « Rien n’est tel que le rêve pour engendrer l’avenir ». Le concours est ouvert aux classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels.
En proposant aux enfants et jeunes de s’exprimer librement sur un thème lié aux droits humains, l’association souhaite apporter sa contribution à la formation de celles et ceux qui seront les citoyennes et citoyens de demain.

L’œuvre de la classe de 4ème D Dispositif Monde du Collège Hector Berlioz de Nantes, « Déclaration pour la paix, un rêve d’avenir », avait été sélectionnée par la section de Nantes et a obtenu le premier prix
national de travaux collectifs 4e-3e. Voici le lien de téléchargement de cette œuvre, ainsi que le lien de téléchargement de la vidéo qui l’accompagne.

Chronique LDH sur JetFM : les mineurs non accompagnés

Notre chronique de décembre sur JetFM est consacrée aux mineurs non accompagnés :

À une époque où les ressources de tout ordre viennent à manquer, les conflits économiques s’ajouter aux conflits armés, des enfants de tous pays tentent un voyage souvent sans retour vers un improbable eldorado. Après la traversée, l’accueil. Comment cet accueil se déroule-t-il entre nos frontières, et notamment dans notre ville ? Il y a des institutions, des associations et il y a nous. Il y a ce qui que l’on fait et ce que l’on ne fait pas pour aider ces jeunes apatrides à trouver un logement, un travail, une reconnaissance et de la tranquillité. Voici une immersion auprès des mineurs non accompagnés, les MNA.

Lien pour écouter la chronique : https://soundcloud.com/user-513968441/mna?si=93315a725d2f432e89667d2acb3e3f77&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharingBopn

Bonne écoute !

Communiqué du Collectif Romeurope agglomération nantaise : Une expulsion d’un terrain d’habitations de familles Roms ce mercredi 8 décembre

Communiqué de presse

Les familles qui habitaient le bidonville sur l’Île de Nantes, rue St Domingue, ont déplacé leur trente caravanes sous la menace d’une expulsion imminente le lundi 20 novembre, vers un terrain voisin. Cette expulsion n’avait pas été demandée par le propriétaire du lieu. La police est requise pour une nouvelle expulsion demain matin, mercredi 8 décembre. Pour un déplacement vers un nouveau terrain ?  Illégal puisque contrairement  au projet de Résorption des Bidonvilles porté par la Dihal, aucune proposition n’est faite d’un lieu, éventuellement temporaire qui permette à ces familles de continuer leur intégration par le travail et la scolarisation des enfants, en attendant que les demandes de logements qu’ils sont plusieurs à avoir faites soient validées.

Le Collectif Romeurope agglomération nantaise est une fois de plus scandalisé par le traitement appliqué à ces familles, de façon répétée, sans égard pour les conditions de pandémie et d’avis de tempête. Devrions-nous nous habituer ?

Le Collectif invite la presse à être présente sur place ce mercredi matin 8 décembre, à partir de 8h30, rue de Guyane sur l’Île de Nantes.

Happening Collectif Mineurs Non Accompagnés 44 – Samedi 27 – 11h15 – place du Bouffay à Nantes

Nous transférons cet appel, pour information. Ayant ce samedi 27 novembre l’assemblée générale annuelle de la section de Nantes et du pays nantais, les militant.e.s de la section ne pourront pas y être présent.e.s.

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Le Collectif Mineurs Non Accompagnés 44, dont la LdH est partie prenante, se mobilise ce samedi 27/11/2021 pour un happening à 11h15 place du Bouffay à Nantes (rdv à 11h00 sur place)

Voir en pj le communiqué de presse envoyé aux médias et le tract diffusé aux associations et aux jeunes.

Il s’agira de faire un happening avec des corps recouverts d’un drap blanc avec des slogans du genre : « la rue m’a tué, le 115 m’a laissé dehors », « la rue tue », « un toit c’est un droit »…

Avec en fond une sono qui passe la réponse du répondeur du 115 : « en raison d’un grand nombre d’appel, nous vous invitons à rappeler ultérieurement ».

Soyons nombreux.euses pour exiger la mise à l’abri des jeunes qui sont actuellement sans solution !

L’enfance : portion congrue des politiques publiques

communiqué de presse commun des sections LDH de St Nazaire et Nantes.

Dans Ouest-France en date du mercredi 24 mars 2021, un article nous parle du manque de lits en pédopsychiatrie en Loire Atlantique malgré l’ouverture dernière d’un nouveau service à St-Nazaire, conduisant de ce fait à hospitaliser en service de psychiatrie adulte des enfants dès 12 ans. Ce phénomène génère beaucoup de problématiques éthiques, de risques pour les patients et bien souvent d’obligation de mise en chambre d’isolement pour éviter un côtoiement dangereux avec les autres patients. Cette réalité rend complexes les prises en charge et dénature l’humanisation psychiatrique. La médicamentation remplace de plus en plus le lien humain et une attention soutenue à la souffrance psychique.

La psychiatrie se retrouve au-devant de toutes les décompensations, angoisses, tentatives de suicide, troubles phobiques, anxiété, augmentés par la Covid-19 et son climat anxiogène. Pourtant, depuis plus de 30 ans, les réformes hospitalières ont conduit à fermer des lits d’hospitalisation psychiatrique non compensés par des prises en charge ambulatoires de qualité. La psychiatrie est devenue le parent pauvre de l’hôpital public, déjà lui-même en perdition.

Tenir, tenir coûte que coûte est la mission que se donnent sans compter tous les personnels de pédopsychiatrie malgré un manque cruel de moyens.

Depuis un an, la crise sanitaire fournit de multiples exemples des carences des politiques publiques envers les mineurs.

Les services de protection de l’enfance de toute la France connaissent à des degrés divers les mêmes problèmes : mesures non exercées, enfants confiés auprès de personnes non formées, enfants à l’hôtel ou en gite, personnels déconsidérés, salaires faibles, intensification du travail, mal-être professionnel en hausse, turn-over importants et aussi crise de recrutement.

Investir dans les besoins des enfants est absolument nécessaire pour nous armer face aux enjeux de demain.

La LDH dénonce cette situation. Des moyens doivent rapidement voir le jour pour l’enfance, angle mort de nos politiques publiques. Les critères économiques et financiers ne peuvent plus être l’alpha et l’oméga de la pédopsychiatrie et de la protection de l’enfance.

1989-2019, 30 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)

 

Toutes et tous pour le respect des engagements pris par les États pour les droits de l’Enfant

Rendez-vous le 20 novembre 2019, à 15 h au Miroir d’eau à Nantes

A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme avec le soutien de Youth For Climate Nantes

Télécharger le flyer

https://www.facebook.com/events/467427663904923/