Pour des politiques publiques garantes des droits de l’enfantIl y a 36 ans, le 20 novembre 1989, l’ONU rédigeait la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) que la France ratifiait en 1990.La CIDE définit des valeurs fondamentales à vocation universelle relatives au développement et à la protection des enfants, au-delà des différences sociales, culturelles, ethniques ou religieuses. Alors que, pour la première fois, la CIDE fait de l’enfant un sujet de droits, force est de constater que les principes énoncés ne sont pas toujours appliqués. En France, ils doivent, toujours et sans cesse, être réaffirmés et défendus.
La LDH, membre du Réseau Education Sans Frontières (RESF) relaie cet appel local à rendre effectifs les droits énoncés dans cette Convention.
Convention Internationale des Droits de l’Enfant
1989-2025 : La Convention Internationale des Droits de l’Enfant aura 36 ans le 20 novembre 2025. Cette convention est contraignante pour l’État Français, mais pour autant, l’État est hors la loi (enfants à la rue, enfants non scolarisés, enfants privés de soins…).
Nous, signataires (membres du RESF) exigeons que les droits des enfants portés par la CIDE et ratifiée par la France soient effectifs.
Un État de droit doit loger ses enfants dignement, leur assurer une bonne santé, les éduquer dignement, les accompagner dans tous leurs besoins pour leur permettre de s’émanciper. Il faut permettre aux enfants d’accéder à ces droits fondamentaux pour nous assurer collectivement de vivre libres égaux et solidaires.
NON aux inégalités qui frappent les enfants de plein fouet.
NON aux injustices et aux discriminations qui font des enfants des victimes.
OUI aux droits inconditionnels pour chacune et chacun de tous les enfants.
OUI la France doit rendre effectifs les droits énoncés dans la CIDE.
Un contexte particulièrement alarmant en Loire Atlantique ;
Il y a d’abord eu des expulsions du territoire national de parents avec leurs enfants scolarisés, en avril 2025, en catimini, pendant les vacances scolaires. Et on note, par ailleurs, une explosion du nombre de familles mises à la rue.
Beaucoup de ces familles ont des enfants scolarisés dans nos établissements scolaires. Cette situation est intolérable et plusieurs collectifs prennent de l’ampleur pour affirmer leur solidarité citoyenne.
Ces collectifs s’appuient sur l’intersyndicale des personnels de l’Education Nationale (CGT Educaction 44, FSU, SUD Education mais aussi sur le réseau associatif (RESF, CEECS, FCPE, LDH, 100 pour 1, MRAP, Libre Pensée, GASPROM, CUS…) et proposent d’organiser ce 20 novembre 2025 des Goûters de la Solidarité devant ou dans les établissements solidaires. Ces goûters ont pour objectif de rendre visible le désir de voir la solidarité s’exprimer et s’affirmer plus largement autour de l’école et dans la société au sens large. Ils peuvent être organisés par des personnels, des parents d’élèves ou des lycéen·nes.
Si vous voulez vous joindre aux goûters sur l’agglomération nantaise, contactez RESF pour être informé des horaires. (contact.resf44@gmail.com)
La LDH appelle à participer à la marche de La Pride de Nantes, dont le mot d’ordre est « Toutes nos couleurs et origines brillent contre l’obscurantisme. Période sombre, fiertés lumineuses ».
Appel national de plus quarante associations, syndicats et collectifs à rassemblements le samedi 12 avril 2025 partout en France, à Paris place de la République à partir de 17h.
Le 31 mars, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national (RN) ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.
Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le RN a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.
Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.
Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement.
Derrière cette violente attaque contre l’État de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.
Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’État de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.
Nous savons également que l’État de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’État de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’État de droit nous apparaît d’autant plus précieux.
Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’État de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.
Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’État de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.
RASSEMBLEMENT
Nantes – samedi 12 avril – 15h
Palais de Justice
Organisations signataires Nantes et pays nantais :
Alternatiba, Amnesty international, Association France Palestine Solidarité (AFPS), Attac, Confédération générale du travail (CGT), Fédération des Amicales Laïques (FAL)-Ligue de l’enseignement, Fédération syndicale unitaire (FSU), GIGNV, la Cimade, La Maison du Peuple en Colère, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires…
Dans le cadre de la mobilisation nationale à l’occasion de la journée internationale contre le racisme,
Le Collectif « Né-e-s ici ou venue-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre racisme ! » et la « marche des Solidarités » appellent à une :
MANİFESTATİON
Samedi 22 mars,
15h, Préfecture Nantes
Uni.e.s contre le racisme !
L’heure est à la riposte
A l’appel à Nantes et dans le pays nantais de :
Alternatiba ; Amnesty International ; Association Patron.nes Solidaires ; Attac, L’Autre Cantine ; La Cimade ; Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires-RESF ; Collectif de Soutien aux Comité du Souvenir-Résistance44 ; Collectif Solidarité Migrants ; Confédération Générale du Travail (CGT) ; Confédération Syndicale des Familles (CSF) ; Coordination Colere CRA ni ici, ni ailleurs ; Droit au Logement (DAL) ; Du Monde Dans la Classe ; Fédération Syndicale Unitaire (FSU) ; France Palestine Solidarité (AFPS) ; Gasprom-Asti de Nantes ; GIGNV ; La Maison du Peuple en Colère ; Les Bienveilleurs ; LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Libre Pensée ; Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (FAL) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Mouvement de la Paix ; Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE) ; Planning Familial ; Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR) ; Syndicat des Avocats de France (SAF) ; Tissé Métisse ; Union syndicale Solidaires ; liste non close
Ci-dessous l’appel national « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, uni.e.s contre le racisme ! »
Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme
Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :
« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ».
Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papiers, d’origine étrangère ou présentées comme telles.
Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.
Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.
Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.
Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.
La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.
Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale.
Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.
Ces discours publics, allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un-e-s aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits. L’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !
Toutes et tous ensemble, agissons uni-e-s et rassemblons-nous, le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale contre le racisme, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.
A l’appel à Nantes et dans le pays nantais de :
Alternatiba, Attac, La Cimade, Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires-RESF, Comité du Souvenir-Résistance44, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), France Palestine Solidarité (AFPS), GIGNV, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (FAL), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Syndicat des avocat·es de France (SAF), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, liste non close
Un appel à l’initiative nationale de : Attac France, La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocat·es de France (SAF), Union syndicale Solidaires
Autres signataires : Accueil Réfugiés Bruz, Action culture entreprise Rennes, Action non-violente COP21 (ANV-COP21), Ados sans frontière Gard, Africoeur, Afrique Terre des hommes, Ah Bienvenue Clandestin•es !, Alternatiba, Amoureux au ban public de Lyon, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Alice Guy production, Association Droits & Habitats, Association France Palestine solidarité 46, Association Grandissons, Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA), Association Périphérie-la Pépinière, Bagagérue une consigne pour sans abris, Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Centre social espace Boris Vian à Saint-Etienne, Cévennes terre d’accueil, Charente Palestine Solidarité, Collectif antifasciste du Bassin minier 62, Collectif asile et immigration, Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, Collectif du Bocal, Collectif fraternité Colmar, Collectif national pour le droit des femmes (CNDF), Collectif « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif pour le respect des droits des étrangers (CRDE Solidarité Migrants) Pau-Béarn, Collectif pour une autre politique migratoire (Strasbourg), Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif 50 pour les droits des étrangers, Comede, Comité citoyen pour l’accueil des réfugiés en Uzège, Confédération paysanne des Landes, Dom’Asile, Emmaüs France, Epicerie solidaire des 4 ponts, Faire et agir, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des mutuelles de France, Force féministe (57), France Amérique latine, Fondation Copernic, Identité plurielle, Kolone, Les Gratuits Gironde solidarité, Les midis du mie, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’enfant (Belgique), LIMBO, Maison de l’Europe des Landes WIPSEE, Maison du peuple en colère, Marche mondiale des femmes France, Médecins du monde (MdM), Migrants Bretagne romantique-québriac migrants solidarité (MBR-QMS), Monde Solidaire La Flèche, Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), #Nous toutes, Paris d’Exil, Pépite Sexiste, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Education sans frontières (RESF), Réseau féministe « Ruptures », Réseau Hospitalité, Rosmerta, Réseau Université sans frontières 13 (RUSF13), Saint-Michel en commun, Solidaires en Beaujolais-Villefranche sur Saône, Solidarité Accueil Exilé·e·s, Solidarité migrants Graulhet, Solidarité migrants La Rochelle, Solmire Landes (Solidarité migrants réfugiés), Sortir du nucléaire Sarthe, Soutien migrants Redon, Syndicat de la médecine générale (SMG), Team Sama, Terre d’errance, Terre de Milpa, Tous migrants, Un toit c’est tout, Une école un toit des papiers Pays dacquois, Union étudiante, Union nationale des étudiants de France (Unef), Utopia 56, 4acg (Anciens appelés en Algérie et leurs ami.e.s contre la guerre)…
Une nouvelle manifestation est appelée ce samedi 6 avril 10h30 Miroir d’eau – Nantes organisée par des organisations de parents d’élèves, d’enseignant.es et de lycéen.nes pour l’égalité d’accès aux savoirs scolaires.
La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à rejoindre cette manifestation pour l’égalité effective d’accès au droit à l’éducation.
La section LDH de Nantes et du pays nantais transfère ce communiqué et invite à rejoindre cette manifestation à l’appel de toutes les organisations syndicales du département.
La LDH appelle à faire vivre l’égalité effective d’accès au droit à l’éducation.
La section LDH de Nantes et du pays nantais organise et invite à une journée festive tout public intitulée VİVE L’ÉGALİTÉ! ce samedi 10 février 2024, à la Manu.
Entrée libre et gratuite.
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits »
– article 1er de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 –
Les messages de haine, le rejet et la peur de l’autre, les atteintes aux libertés, les inégalités sociales qui traversent actuellement notre société, mettent à mal cette déclaration si juste et pourtant devenue si ambitieuse.
Le dernier point de bascule qu’a été le vote de la loi Darmanin, avec des éléments du programme de l’extrême droite, vient renforcer divisions et exclusions.
Alors « tous libres et égaux » ? Vraiment ?…
OUİ, c’est possible !
La LDH veut le montrer au cours de cette journée pendant laquelle, au travers d’animations, expositions, débats, ateliers et d’un spectacle, ensemble, nous allons mettre à l’honneur les principes de démocratie, d’égalité et les valeurs de la solidarité.
Une journée pour rassembler, s’amuser, échanger, réfléchir et agir.
Une journée pour défendre un autre modèle de société, la justice sociale et environnementale, une paix juste et durable partout dans le monde, les droits, tous les droits et les libertés pour toutes et tous.
Avec la présence d’associations, syndicats, collectifs agissant sur le terrain ainsi que des tables rondes animées par Pascal Massiot, journaliste :
13h30 : Table ronde « Pour les Droits et les Libertés, contre les idées des extrêmes droites » Avec la participation de personnes du Syndicat des Avocats de France, de l’association de Nantes Nord Casse ta routine, de la Ligue de l’enseignement – Fédération des amicales laïques, de la Fédération Syndicale unitaire et de la LDH Pourquoi faire valoir un discours et des actes répondant aux attentes de dignité, de respect, de justice et de considération, aux attentes d’égalité des droits pour lutter contre les idées des extrêmes droites ? Comment stopper la peur de l’autre, le repli sur soi, la recherche de boucs-émissaires à nos maux développés et sur lesquels s’appuient les idées et les actes des extrêmes droites ? Comment combattre pour la démocratie et l’égalité de toutes et de tous en dignité et en droits face aux discours et aux politiques qui veulent instituer des discriminations entre les personnes présentes sur notre territoire ?
15h30 : Conférence-débat« Vive la Démocratie ! » avec la participation de : – Albert Ogien, sociologue, directeur de recherche au CNRS, a étudié les nouvelles formes d’engagement politique, a écrit notamment Politique de l’activisme. Essai sur les mouvements citoyens, PUF ; et avec Sandra Laugier, Antidémocratie, La Découverte ; – Marie-Christine Vergiat, vice-présidente nationale de la LDH. La démocratie n’est pas seulement un régime politique ou un principe, elle permet de faire société et pourtant la démocratie est mise en danger. Comment sortir de cette crise de la démocratie et de son ancrage social ? Quelles propositions pour reconstruire la vie démocratique ?
17h30 : Table ronde « Pour l’Égalité des droits et les solidarités » Avec la participation de Tristan Poullaouec, enseignant chercheur en sociologie à l’Université de Nantes, et de personnes de la Confédération Syndicale des Familles, d’une association du quartier du Breil Nantes Marie et Alphonse, de la Confédération Générale du Travail, de Solidaires et de la LDH Pourquoi obtenir l’égalité semble si difficile pour certains et surtout certaines ? Car comme disait Coluche : « Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres »… Comment faire pour que les discriminations ne soient plus le quotidien de tant de personnes, pour que l’égalité soit enfin réelle ? Pour l’égalité des droits mais aussi pour l’égalité d’accès aux droits. Par delà le mot Égalité mis sur le fronton de nos mairies, comment rendre effective l’égalité des droits et l’égalité d’accès aux droits ? Quelle place donner à l’idée : de chacun selon ses moyens et à chacun selon ses besoins ? Quelle place donner à l’impôt pour construire une justice sociale et environnementale ? Peut-on être solidaires sans égalité des droits et perspectives d’égalité réelle ?
20h00 : « Quand l’espoir s’en mêle », spectacle théâtral, avec des membres de la LDH et des comédien.ne.s professionnel.le.s, mis en scène par le Théâtre d’Ici ou d’Ailleurs.
Et toute la journée, à partir de 13h : -stands associatifs et syndicaux -mur de paroles -expositions -musique -jeux -bar -restauration sur place : cuisine palestinienne proposée par « La cuisine d’Asmar » : mezzés, baklawas,… -espace enfants où interviendra notamment l’association « Nantes lit dans la rue«
La journée du 10 février sera animée par Adam l’Ancien, notre crieur public dont voici quelques infos
Seul et unique rappeur franco-greco-soudano-ashkenaze, je revendique l’existence d’un Hip Hop européen. N’hésitant pas à puiser dans de profondes racines, je rappe et chante en français, en anglais, en grec, en brésilien et en arabe.
En mai 2016, je sors mon premier EP réalisé en collaboration avec Yannis VLACHOS (oud, bouzouki, tsümbüs…). Ce disque concept créé un lien inédit entre le rap old-school et les sonorités du blues grec : le rebetiko.
Mars 2018, je ne sais plus quoi inventer, alors pourquoi pas la conférence rappée. Joignant les actes à la parole, j’y développe avec Tunjay, Furax et Damien Hervé, notre vision d’un Hip Hop désormais planétaire.
Après « Porteurs d’espoir », la LDH met à nouveau l’espoir en scèneavec le spectacle « Quand l’espoir s’en mêle »
Un espoir qui déjoue, dans les rires et les pleurs, les menaces qui pèsent contre les droits humains, le vivre ensemble, le vivant… Un espoir qui aide à lutter, à résister, à désobéir… L’humour est son allié, le débat son arme, l’égalité son horizon La LDH se mêle de tout, de l’accueil des migrants, des retraites, du climat, du maintien de l’ordre, des violences sexistes… partout, au marché, à la cantine, en manif ! Quand l’espoir s’en mêle, il n’y a plus qu’à réfléchir, débattre, agir en commun pour démêler les fils de la complexité de notre monde. Venez avec nous. Un spectacle créé et joué par des militants de la LDH, comédiens professionnels et amateurs. Mis en scène par Claudine Merceron avec le « Théâtre d’ici ou d’ailleurs ». Avec : Les pros : Cédric Cartier, Élodie Henry, Michel Hermouet, Kristine Maerel, Claudine Merceron, Emmanuel Siret. Les amateurs : Myriam Auger, Béatrice Bachelier, Sylvie Clabecq, Marc Depriester, Fabienne Froger, Jeanne Gantier.
Chaque année, depuis 1991, la Ligue des droits de l’Homme organise le concours national « Écrits pour la fraternité », dont le thème était cette année « Rien n’est tel que le rêve pour engendrer l’avenir ». Le concours est ouvert aux classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels. En proposant aux enfants et jeunes de s’exprimer librement sur un thème lié aux droits humains, l’association souhaite apporter sa contribution à la formation de celles et ceux qui seront les citoyennes et citoyens de demain.
L’œuvre de la classe de 4ème D Dispositif Monde du Collège Hector Berlioz de Nantes, « Déclaration pour la paix, un rêve d’avenir », avait été sélectionnée par la section de Nantes et a obtenu le premier prix national de travaux collectifs 4e-3e. Voici le lien de téléchargement de cette œuvre, ainsi que le lien de téléchargement de la vidéo qui l’accompagne.
Le 1er Mai est un moment particulier pour réaffirmer l’exigence de voir un monde des droits de toutes et tous, de tous les droits.
Ce 1er Mai se trouve au lendemain d’une élection présidentielle avec l’extrême droite présente au second tour. C’est alors un moment important pour dire avec force qu’il s’agit de battre les idées des extrêmes droites, idées dangereuses qui désignent des boucs émissaires, érigent en système inégalités et discriminations, conduisent au racisme, à l’antisémitisme, au rejet puis à la haine de l’autre et finalement à des actions violentes.
Ce 1er Mai est, en même temps, un moment pour affirmer qu’il faut s’attaquer aux injustices, aux inégalités sociales et territoriales, à la paupérisation et la précarité face aux logiques ultralibérales qui les entretiennent, permettre un accès égal aux soins, à l’éducation ou au logement notamment avec les services publics, garantir l’égalité entre les femmes et les hommes ; exiger l’arrêt des états d’exception de ces dernières années, la remise en place d’un Etat de droit et le respect des libertés ; stopper l’autoritarisme et construire un fonctionnement démocratique dans notre pays.
Rappelons que démocratie sociale et démocratie représentative sont complémentaires et que de manière générale, un véritable dialogue social et civil est nécessaire. L’avenir solidaire que nous voulons suppose une opposition résolue à la dégradation sociale et l’action pour rendre effectif le droit au travail et à un revenu décent pour toutes et tous.
Il s’agit au final de rendre effective la promesse d’une République sociale, laïque, démocratique et indivisible, de construire un avenir commun avec une rupture écologique accompagnée par la justice sociale et environnementale et l’égalité des droits.
Ce 1er Mai, Journée internationale des travailleurs et de solidarité internationale, est également un moment pour la paix, pour demander le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et dire notre soutien au peuple ukrainien, un moment aussi pour demander que tous les exilés, quel que soit le pays d’où ils viennent, soient accueillis dans le respect du droit dû à toutes les personnes.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à se mobiliser ce 1er Mai, à soutenir et participer aux initiatives prises par les organisations syndicales et à faire de cette journée une grande journée d’affirmation des valeurs de solidarité et d’égalité.
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Manifestations CGT-FSU-Solidaires-UNSA : 10h30 Nantes Préfecture ; Ancenis, jardin de l’Éperon ; Châteaubriant, place de la Mairie
Rassemblement CFDT : 10h30 Nantes Maison des Hommes et des Techniques