Chaîne humaine citoyenne à Abbaretz – Dimanche 30 novembre à 11h – Contre projet école intégriste

Après la marche du samedi 15 novembre, nous transférons l’appel à une chaîne humaine citoyenne ce dimanche 30 novembre à 11h à Abbaretz contre un projet d’école hors contrat intégriste « sédévécantiste », appel relayé par les Collectifs unitaires de Nantes et de Châteaubriant pour les droits et les libertés contre les idées des extrêmes droites dont la LDH est partie prenante.

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*Dimanche 30 novembre 2025 – 11h, place de la mairie* 

Suite au projet d’ouverture sur la commune d’Abbaretz d’une école sédévacantiste intégriste, et face aux enjeux importants que soulève un tel projet, un collectif de citoyens et citoyennes organise une chaîne humaine le dimanche 30 novembre à 11h. 

Cette mobilisation s’inscrit dans la continuité du 15 novembre. 

Le 15 novembre dernier, la marche citoyenne organisée par le collectif contre l’école a rassemblé près de 1000 personnes, montrant l’attachement fort des citoyens et citoyennes aux valeurs républicaines et au vivre-ensemble. 

Fort de ce succès, le collectif appelle désormais à poursuivre et amplifier la mobilisation.  

*L’objectif est de défendre les valeurs républicaines, le vivre-ensemble, de lutter contre l’ouverture de l’école sédévacantiste et plus globalement de lutter contre l’entrisme idéologique dans les écoles.* 

Un appel large : citoyennes et citoyens, élus, monde éducatif, syndicats, journalistes, etc 

Nous appelons : 

l’ensemble des citoyennes et citoyennes, 

les élus locaux et nationaux, 

les personnels et acteurs du monde de l’Éducation, 

les organisations syndicales, 

les associations, 

à se joindre à cette chaîne humaine af in de témoigner de l’importance d’un cadre éducatif transparent, respectueux des droits de l’enfant et conforme aux principes fondamentaux de la République. 

Nous invitons également l’ensemble des médias et journalistes à couvrir l’événement.  

Déroulé:  

11h00 : rassemblement place de la mairie et formation de la chaîne humaine  

11h45 : prise de parole publique sur la place de la mairie d’Abbaretz 

Cette mobilisation se veut pacifique, citoyenne et ouverte à toutes et tous. Elle a pour objectif de rappeler l’importance du vivre-ensemble, de la cohésion républicaine, et du rôle essentiel des institutions et de la vigilance collective dans la protection des enfants. 

Le collectif d’habitantes et habitants contre l’école sédévacantiste à Abbaretz 

Mobilisations de la section LDH Nantes et pays nantais ce week-end : rejoignez-nous !

– Ce samedi 15 novembre à Nantes, la LDH, membre de l’intercollectif Personne à la rue, appelle à rejoindre, entre 15h et 17h, le lieu de Vigie Place du Change de 15h à 17h pour alerter le public sur la situation, échanger, interpeller

– Ce même samedi, Inauguration de la 28e édition de Festisol de 15h30 à 22h à la manufacture des Tabacs (10bis Bd de Stalingrad, 44000 Nantes). Le thème pluriannuel du Festisol : « Environnement et droits des peuples »

– En outre, a LDH, partie prenante du Collectif unitaire nantais pour les droits et les libertés contre les idées des extrêmes droites, relaie l’appel de celui-ci à être présent.es :

       – à Abbaretz, samedi 15 novembre 11h, à la marche contre un projet d’implantation d’une école hors contrat intégriste « sédévacantiste »

       – à Donges, dimanche 16 novembre 14h30, à un rendez-vous face au souhait du RN de prendre la mairie lors des municipales.

Dans les deux cas, départs collectifs possibles depuis Nantes, envoyer un mail à nantes@ldh-france.org

Texte commun. Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun »

Nous partageons ce texte commun : Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun« .

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Nous, associations et syndicats, sommes engagés pour répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques, pour la justice sociale et l’égalité des droits. Nous agissons pour un avenir solidaire. Nous refusons le glissement ultra-libéral et ultra-autoritaire de notre société. Nous voulons une autre politique, axée sur les besoins de la population. C’est pourquoi,

Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun »

annoncée le 5 juin à Nantes.

Pierre-Édouard Stérin, milliardaire fondateur des coffrets-cadeaux Smartbox, avec lesquels il a bâti une immense fortune (estimée à 1,4 milliard d’euros), a fondé en 2017 le Fonds du Bien Commun et veut faire croire qu’il est un mécène distribuant son argent aux associations. En réalité, utilisant une situation où nombre d’associations ont aujourd’hui des difficultés financières, ce Fonds du Bien Commun est une entreprise idéologique de récupération qui cherche à s’appuyer sur le champ associatif pour se donner une image et étendre son influence.

Le Fonds du bien commun est en fait une façade du véritable projet de P-É. Stérin qui s’appelle PERICLES (pour Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes). Ce projet remet en cause les droits des femmes, le droit à l’avortement, l’égalité entre les femmes et les hommes, les droits des personnes LGBTQIA+, l’accueil des personnes migrantes, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la laïcité…

Ce plan vise à faire gagner les idées de l’extrême droite et des droites extrêmes dans les têtes et dans les urnes. P-É. Stérin y investit 150 millions d’euros.

P-É. Stérin est pour l’extrême droite ou au moins la frange la plus conservatrice de la droite en France ce qu’est Elon Musk pour Donald Trump aux U.S.A. En effet, il est ultra-libéral et excédé par les impôts ; il est exilé fiscal en Belgique et n’a pas répondu à sa convocation devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale portant sur « l’organisation des élections en France ».

Ainsi le Fonds du Bien Commun est fondé et financé par une personne milliardaire qui promeut la charité mais refuse l’impôt.

Les associations qui bien souvent pallient les obligations de l’État en matière d’accès aux droits : logement, santé, culture… ont besoin de lever des fonds car elles souffrent de plus en plus du désengagement de l’État et de surcroît de la région. Or, la personne initiatrice du Fonds du Bien Commun s’oppose à l’impôt tout en organisant des « Nuits du Bien Commun » présentées comme des galas de charité.

Au contraire, pour nos associations et syndicats, la justice fiscale passant par la juste répartition de l’impôt et des cotisations sociales « de chacun selon ses moyens », est le chemin pour répondre aux besoins de la population, financer la Sécurité sociale et remettre en place par exemple des services publics dignes de ce nom.

Pour nos associations et syndicats, le Bien Commun, c’est une situation où la Société fait le nécessaire pour garantir à toutes et à tous les conditions nécessaires à une vie digne : la formation et l’emploi, la nourriture, le logement, la santé, l’éducation, la culture… La charité ne peut pas remplacer le respect des droits, de l’égalité en droits et de la justice sociale. C’est pourquoi,

Nous disons que ces Nuits du Bien Commun ne sont pas les bienvenues à Nantes comme ailleurs

et invitons les personnes et les associations, malgré la réduction des budgets qui leur sont alloués, à ne pas y participer.

Signataires : Alternatiba, Attac, Comité du Souvenir/Résistance 44, Confédération Générale du Travail (CGT), France Palestine Solidarité (AFPS), Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement (FAL), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), GIGNV, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires

JetFM : Chronique Mai : Combattre les idées d’extrême droite

Chronique LDH sur JetFM en mai :

Nous ne comptons plus les raisons de nous inquiéter de la propagation d’idéologies qui accompagnent et aggravent l’injustice dans nos sociétés. Elles bouleversent l’État de droit et elles méprisent le respect des individus. 

Cette chronique explicite les dérives de la pensée d’extrême droite et nous engage à un terrain de convergence pour les prochaines élections.

Lien d’écoute :  https://urlr.me/F5UqV7

Projection Film – Documentaire « Béziers l’envers du décor » – mardi 14 janvier – 20h30 – Le Cinématographe – Nantes

Nous relayons cette information sur la projection du Film – Documentaire Béziers, l’envers du décor soutenu par la LDH ce mardi 14 janvier à 20h30 au cinéma Le Cinématographe à Nantes, rue des Carmélites.

Projection film Béziers, l’envers du décor mardi 14 janvier – 20h30 Cinématographe NantesRésumé : Ce film aborde, à travers le journal municipal, le « Journal de Béziers », devenu le « Journal du Biterrois », la gestion de la ville par Robert Ménard élu maire en 2014 avec les voix du Front National. En partant à la rencontre des habitants et de militants, nous découvrons «l’envers du décor» de cette ville du sud de la France. Comment ce journal façonne une ligne politique et idéologique d’une France catholique intégriste, rejetant les musulmans, tout en voulant contrôler et surveiller l’ensemble de ses habitants. Une vision de l’extrême droite au pouvoir…
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Tissé Métisse – samedi 30 novembre – 18H : Spectacle « Quand l’espoir s’en mêle » +19H : L’extrême droite dans nos territoires. Comment fait-on ? – Cité des Congrès – Nantes

La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à participer au Festival Tissé Métisse 2024 ce samedi 30 décembre – 15H à 1H – Cité des Congrès – Nantes.

Le billet d’entrée est unique et donne accès à l’ensemble du festival ! Prévente : 19€ – Sur place : 22€ – Étudiants & Jeunes (6 à 15 ans) : 10 € – Tarif réduit : 8 € Minimas sociaux, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de l’AAH et ayant droit

15 spectacles, débats, courts métrages, expositions, animations, partages, échanges, tables rondes, courts métrages, lectures, programmation famille-enfance, … Programme et achat du billet : www.tisse-metisse.org

La LDH souligne deux moments en particulier :

18H – salle 450 : Spectacle « Quand l’espoir s’en mêle »

Créé et joué par des militantes et militants de la LDH, professionnelles et professionnels, amatrices et amateurs. Mis en scène par Claudine Merceron avec le « Théâtre d’ici ou d’ailleurs ». Création lumière : Jean-Marc Pinault

« Un espoir qui déjoue, dans les rires et les pleurs, les menaces qui pèsent contre les droits humains, le vivre ensemble, le vivant…

Un espoir qui aide à lutter, à résister, à désobéir… L’humour est son allié, le débat son arme, l’égalité son horizon.

La LDH se mêle de tout, de l’accueil des migrants, des retraites, du climat, du maintien de l’ordre, des violences sexistes… partout, au marché, à la cantine, en manif !

Quand l’espoir s’en mêle, il n’y a plus qu’à réfléchir, débattre, agir en commun pour démêler les fils de la complexité de notre monde. »

Venez nombreuses et nombreux.

ATTENTION : l’accès aux salles est limité en nombre de places.
Il vous faut retirer une CONTREMARQUE gratuite distribuée sur la mezzanine pour la salle 450 et en Grande Halle pour la salle 800, 30mn avant chaque spectacle.

http://www.tisse-metisse.org/?titre=quotquand-l-espoir-s-en-melequot-par-la-cie-du-theatre-d-ici-ou-d-ailleurs&mode=programmation&id=2159

19H – salle 200 : L’extrême droite dans nos territoires. Comment fait-on ?

La Fête Tissé Métisse est née de son opposition et de ses inquiétudes face à la montée de l’extrême droite au début des années 90.

Suite aux résultats des élections européennes du mois de juin 2024 (puis des législatives), Tissé Métisse a organisé un temps d’expression libre autour de ces résultats qui auront confirmé l’ancrage de l’extrême droite dans le paysage politique avec près de 11 millions de votes en leur faveur. Quelle perception avons-nous de ce vote ? Que signifie-t-il ? Comment combattre les idées trompeuses et violentes de l’extrême droite ?

Tissé Métisse souhaite porter essentiellement l’analyse au local sur la réalité du RN en Loire-Atlantique et sur la métropole nantaise. Leur cible et leur méthode ? Le risque localement du basculement du vote de gauche vers le vote RN ?

Animé par Pierre-Yves Bulteau, journaliste Avec : Bassem Asseh, représentant de la fondation Jean Jaurès, Amal Labadi, présidente adjointe de Tissé Métisse, Kévin Semiramoth, bénévole et membre du bureau de l’association LGBTQIA+ Nosig, Maxim Hupel, ancien agriculteur, militant en milieu rural et collaborateur du député Jean-Claude Raux (6ème circonscription de Loire-Atlantique)

http://www.tisse-metisse.org/?titre=lextreme-droite-dans-nos-territoires-comment-fait-on-&mode=programmation&id=2180

Invitation Table ronde régionale : « Défaire ensemble l’extrême droite et ses idées » – samedi 16 novembre – 14h – Angers

Table ronde régionale associative et syndicale

organisée par le Comité régional des Pays de la Loire de la LDH

le 16 novembre 2024 de 14h00 à 18h00

accueil à partir de 13h30

 à la Bourse du Travail, salle Pelloutier – 14 Place Louis Imbach- Angers (49)

Table ronde n° 1 /  de 14h à 15h45 / Mieux comprendre

les idées qu’il faut combattre, les modes d’action, les spécificités territoriales de l’implantation de l’extrême droite, avec :

Ludivine BANTIGNY, historienne autrice entre autres de « Battre l’extrême droite » aux éditions du Croquant

Julien COLLINET, Journaliste à la Topette, journal local d’investigation

Djamal BLANCHARD, de l’association « Les Pas sans Nous »

Table ronde n°2 / de 16h à 17h 45 / Mieux fédérer les énergies

que les associations et syndicats ont mis en place en leur sein et avec les autres, les enseignements qu’ils en tirent, les perspectives de combats communs avec les porte-paroles en Pays de la Loire de ATTAC, CFDT, CGT, Confédération Paysanne, FSU,  SAF, Syndicat de la magistrature, Planning familial, Greenpeace, Solidaires….

Synthèse et conclusion par Philippe Legrand

co-responsable du groupe de travail « lutte contre les extrêmes droites » à la LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), lors de son 92e congrès national, à Bordeaux, du 18 au 20 mai 2024, a adopté une résolution générale intitulée « Pour une alternative démocratique, sociale et écologique ». Au travers de cette résolution, la LDH se propose d’être une table commune et ouverte permettant l’agrégation des différentes forces syndicales, associatives et politiques, pour faire émerger une alternative politique unitaire à même de défaire l’extrême droite dans les urnes pour les élections municipales de 2026 puis l’élection présidentielle de 2027.

Le congrès s’est clôturé par une table ronde, à laquelle de nombreux partenaires associatifs et syndicaux ont participé pour amorcer ce travail commun. Etaient présentes et présents : Attac, la Cimade, la CFDT, la CGT, la Confédération paysanne, la FSU Greenpeace, Oxfam, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, Union syndicale Solidaires,

Cet après-midi de rencontres et d’échanges est une déclinaison régionale de ce travail amorcé au niveau national dans nos organisations respectives. Par ce mouvement ascendant et descendant, gageons que les pistes de réflexions et d’actions qui se dégageront de cette journée apporteront une contribution utile à défaire l’extrême-droite et ses idées.