La LDH section de Nantes et du pays nantais appelle, sur la base du communiqué national de la LDH « Nouvelle Calédonie : plutôt qu’une politique arrogante, un dialogue démocratique pour parvenir à la décolonisation« , à se joindre au rassemblement organisé ce mercredi 22 mai à 18 h devant la Préfecture à Nantes.
Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED)
COMMUNIQUÉ
Stopper les porteurs de haine
Nantes, le 13 mai 2024
Le bar nantais Le Petit Marais a annulé une soirée drag-queen prévue le 30 mai dans le cadre du mois des fiertés LGBTQIA+. Cette annulation fait suite à des messages circulant sur des comptes sociaux, dans la sphère catholique d’extrême droite, dénonçant l’affiche sur la porte de présentation de la soirée et parlant d’un « manque de respect à la religion chrétienne ». S’en est suivi un débordement de menaces et de haine sur les réseaux sociaux dont certaines à caractère homophobe : « cette soirée [est] blasphématoire », « on allait leur casser la bouche et […] finir sur un coin de trottoir » ou encore que « [votre] bar de merde allait bientôt brûler » et que « les responsables du club [étaient] une bande de dégénérés, de malades mentaux ». Cette soirée thématique était la quatrième et les précédentes s’étaient bien déroulées.
Cette annulation consécutive à des menaces fait suite à d’autres faits à Nantes. Des tags rue Joffre, le 25 juin 2023 : « Mort au LGBT » et « Pédophiles ». L’empêchement, le 7 décembre 2021, d’un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port par des personnes jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». L’annulation en février dernier de concerts de L’Homme armé : une messe pour la paix à la suite d’une campagne d’intimidations par les milieux catholiques intégristes considérant que ce spectacle est « un acte profanatoire »*.
Ces menaces et annulations montrent les pressions qu’exercent aujourd’hui des groupuscules intégristes et des extrêmes droites.
Entrave à la liberté d’expression, intolérance, haine, violences, ça suffit. C’est grave et inadmissible.
Le CLECED rappelle que la seule limite à la liberté d’expression est celle prévue par la loi qui condamne les appels à la haine ou à la violence.
Le CLECED dénonce ces menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion, appelle à ne pas céder face aux actes destinés à faire peur et exige le respect de la liberté d’expression.
Nous exprimons notre solidarité avec les responsables et le personnel du bar Le Petit Marais.
Nous demandons aux pouvoirs publics de protéger les lieux d’expression et les événements prévus.
Nous demandons à la justice de retrouver les auteurs de ces menaces et discours de haine et de les poursuivre devant un tribunal.
Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :
Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires
Le 1er Mai est la Journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs. C’est un moment important pour réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et en particulier l’importance des droits économiques et sociaux.
Chaque année, ils sont de plus en plus bafoués et ce sont les personnes les plus fragiles qui payent le prix cher. La liste des attaques est de plus en plus longue : Code du travail, allocations chômage, retraites, santé, logement, éducation, droits des personnes étrangères….
Et la réponse aux protestations se résume par toujours plus de répression, avec des atteintes de plus en plus graves aux libertés et notamment à la liberté d’expression comme en témoigne les poursuites contre des centaines de militantes et de militants syndicalistes, associatifs et politiques.
Rien ne semble résister à la machine à abimer l’Etat mise en place par le président de la République. Elu pour faire barrage aux extrêmes droites, il en fait chaque jour un peu plus le lit.
Or c’est sur cette montée des inégalités sociales et territoriales qu’elles se nourrissent, alors même qu’elles n’ont aucune solution à proposer sauf pour alimenter des haines et désigner des boucs émissaires. Nous ne les laisserons pas s’approprier indûment les luttes sociales qu’elles n’ont jamais soutenues, ni leur célébration comme ce 1er Mai.
Plus que jamais la LDH (Ligue des droits de l’Homme) pense que c’est avec le rassemblement des forces progressistes que peuvent se construire des alternatives. C’est pourquoi, comme chaque année, elle appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social partout en France pour défendre les droits, les libertés, l’Etat de droit et, plus largement, la démocratie.
Chronique de la section LDH Nantes et pays nantais sur JetFM en mars : https://urlz.fr/q3FB
Voici une balade dans les coulisses du spectacle : « Quand l’espoir s’en mêle », création de la LDH Nantes et pays nantais. Nous y avons attrapé quelques témoignages et croisé deux/trois protagonistes de la pièce. Assis entre deux chaises, dans la presque pénombre de la coulisse à jardin, vous y entendez sûrement des chants venus d’ailleurs.
Nous sommes dans la banlieue de Strasbourg. Suite à la mort de son petit frère lors d’une interpellation policière, et après la douleur, l’abattement, Malika se lance dans un combat afin de faire éclater la vérité, d’exiger justice et de réparer le malheur en lui donnant un sens social – au péril de l’équilibre familial. Mais les autorités tentent de créer de l’opacité autour de cet homicide, pour que la famille ne pose pas de questions et que la société ne s’insurge pas contre des violences liées aux biais raciaux ancrés chez nombre de policiers. Dans le même temps, la victime est déconsidérée, ramenée à des faits de petite délinquance, qu’on lui a reprochés. Une pratique habituelle…
Ce film de Mehdi Fikri est une fiction, mais celle-ci est hélas, proche de la réalité. Pour autant, ce n’est pas un film manichéen, certains personnages peuvent exprimer des points de vue différents allant de la colère voire la violence à la désillusion ou au contraire à l’empathie.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) et le SAF (Syndicat des avocats de France) seront là pour débattre avec vous de la question des violences policières, de la gestion sécuritaire des quartiers et du besoin de justice
Deux concerts initialement programmés dans des églises, l’un, à Notre-Dame-d’Espérance à Saint-Nazaire, le 25 mai, l’autre à Sainte-Madeleine à Nantes, le 9 juin, ont été annulés et sont dans l’attente de nouveaux lieux.
Le diocèse de Nantes a fait savoir que « devant des réactions virulentes lors de précédentes représentations de ce concert […], il paraît utile pour le diocèse de prévenir les paroisses concernées en Loire-Atlantique. Ensuite, c’est chacune d’entre elles qui a pris la décision d’annuler ».
La Schola Cantorum de Nantes avec des chœurs et orchestres du département devaient interpréter L’Homme armé : une messe pour la paix, œuvre du compositeur gallois Karl Jenkins, écrite en 1999 et dédiée aux victimes de la crise du Kosovo.
Des milieux catholiques intégristes ont mené une campagne d’intimidations face à ce qui, selon eux, est « un acte profanatoire » au motif qu’à côté de psaumes bibliques et de textes profanes, cette « messe pour la paix » contient un « adhan », appel à la prière musulmane.
Ces menaces en suivent d’autres. Le 7 décembre 2021, des personnes empêchaient un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port à Nantes, jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». Le 6 avril 2023, une personne détériorait un boîtier électrique desservant la salle Paul Fort où avait lieu un spectacle intitulé « Fille ou Garçon »*.
Ces menaces se multiplient et sont de plus en plus violentes. « L’Homme armé », oeuvre pour la paix devient objet de haine alors qu’elle a déjà été chantée dans des églises sans que cela ne provoque de réaction. Ces annulations témoignent des pressions que sont capables d’exercer des groupuscules intégristes et des extrêmes droites et du pouvoir de nuisance qu’ils représentent.
Entraves à la liberté d’expression, intolérance, violences, ça suffit. Des personnes guidées par la haine contre celles et ceux qui ne pensent pas comme elles, ici par la détestation de la religion musulmane, sont parvenues à faire annuler ces concerts. C’est grave.
Nous, CLECED dénonçons ces inadmissibles menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion, appelons à ne pas céder face à ces actes destinés à faire peur et exigeons le respect de la liberté d’expression et, dans le cas présent, de la diffusion de la création artistique.
Nous demandons aux pouvoirs publics de protéger et garantir les libertés.
Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :
Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires
La section LDH de Nantes et du pays nantais organise et invite à une journée festive tout public intitulée VİVE L’ÉGALİTÉ! ce samedi 10 février 2024, à la Manu.
Entrée libre et gratuite.
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits »
– article 1er de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 –
Les messages de haine, le rejet et la peur de l’autre, les atteintes aux libertés, les inégalités sociales qui traversent actuellement notre société, mettent à mal cette déclaration si juste et pourtant devenue si ambitieuse.
Le dernier point de bascule qu’a été le vote de la loi Darmanin, avec des éléments du programme de l’extrême droite, vient renforcer divisions et exclusions.
Alors « tous libres et égaux » ? Vraiment ?…
OUİ, c’est possible !
La LDH veut le montrer au cours de cette journée pendant laquelle, au travers d’animations, expositions, débats, ateliers et d’un spectacle, ensemble, nous allons mettre à l’honneur les principes de démocratie, d’égalité et les valeurs de la solidarité.
Une journée pour rassembler, s’amuser, échanger, réfléchir et agir.
Une journée pour défendre un autre modèle de société, la justice sociale et environnementale, une paix juste et durable partout dans le monde, les droits, tous les droits et les libertés pour toutes et tous.
Avec la présence d’associations, syndicats, collectifs agissant sur le terrain ainsi que des tables rondes animées par Pascal Massiot, journaliste :
13h30 : Table ronde « Pour les Droits et les Libertés, contre les idées des extrêmes droites » Avec la participation de personnes du Syndicat des Avocats de France, de l’association de Nantes Nord Casse ta routine, de la Ligue de l’enseignement – Fédération des amicales laïques, de la Fédération Syndicale unitaire et de la LDH Pourquoi faire valoir un discours et des actes répondant aux attentes de dignité, de respect, de justice et de considération, aux attentes d’égalité des droits pour lutter contre les idées des extrêmes droites ? Comment stopper la peur de l’autre, le repli sur soi, la recherche de boucs-émissaires à nos maux développés et sur lesquels s’appuient les idées et les actes des extrêmes droites ? Comment combattre pour la démocratie et l’égalité de toutes et de tous en dignité et en droits face aux discours et aux politiques qui veulent instituer des discriminations entre les personnes présentes sur notre territoire ?
15h30 : Conférence-débat« Vive la Démocratie ! » avec la participation de : – Albert Ogien, sociologue, directeur de recherche au CNRS, a étudié les nouvelles formes d’engagement politique, a écrit notamment Politique de l’activisme. Essai sur les mouvements citoyens, PUF ; et avec Sandra Laugier, Antidémocratie, La Découverte ; – Marie-Christine Vergiat, vice-présidente nationale de la LDH. La démocratie n’est pas seulement un régime politique ou un principe, elle permet de faire société et pourtant la démocratie est mise en danger. Comment sortir de cette crise de la démocratie et de son ancrage social ? Quelles propositions pour reconstruire la vie démocratique ?
17h30 : Table ronde « Pour l’Égalité des droits et les solidarités » Avec la participation de Tristan Poullaouec, enseignant chercheur en sociologie à l’Université de Nantes, et de personnes de la Confédération Syndicale des Familles, d’une association du quartier du Breil Nantes Marie et Alphonse, de la Confédération Générale du Travail, de Solidaires et de la LDH Pourquoi obtenir l’égalité semble si difficile pour certains et surtout certaines ? Car comme disait Coluche : « Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres »… Comment faire pour que les discriminations ne soient plus le quotidien de tant de personnes, pour que l’égalité soit enfin réelle ? Pour l’égalité des droits mais aussi pour l’égalité d’accès aux droits. Par delà le mot Égalité mis sur le fronton de nos mairies, comment rendre effective l’égalité des droits et l’égalité d’accès aux droits ? Quelle place donner à l’idée : de chacun selon ses moyens et à chacun selon ses besoins ? Quelle place donner à l’impôt pour construire une justice sociale et environnementale ? Peut-on être solidaires sans égalité des droits et perspectives d’égalité réelle ?
20h00 : « Quand l’espoir s’en mêle », spectacle théâtral, avec des membres de la LDH et des comédien.ne.s professionnel.le.s, mis en scène par le Théâtre d’Ici ou d’Ailleurs.
Et toute la journée, à partir de 13h : -stands associatifs et syndicaux -mur de paroles -expositions -musique -jeux -bar -restauration sur place : cuisine palestinienne proposée par « La cuisine d’Asmar » : mezzés, baklawas,… -espace enfants où interviendra notamment l’association « Nantes lit dans la rue«
La journée du 10 février sera animée par Adam l’Ancien, notre crieur public dont voici quelques infos
Seul et unique rappeur franco-greco-soudano-ashkenaze, je revendique l’existence d’un Hip Hop européen. N’hésitant pas à puiser dans de profondes racines, je rappe et chante en français, en anglais, en grec, en brésilien et en arabe.
En mai 2016, je sors mon premier EP réalisé en collaboration avec Yannis VLACHOS (oud, bouzouki, tsümbüs…). Ce disque concept créé un lien inédit entre le rap old-school et les sonorités du blues grec : le rebetiko.
Mars 2018, je ne sais plus quoi inventer, alors pourquoi pas la conférence rappée. Joignant les actes à la parole, j’y développe avec Tunjay, Furax et Damien Hervé, notre vision d’un Hip Hop désormais planétaire.
Après « Porteurs d’espoir », la LDH met à nouveau l’espoir en scèneavec le spectacle « Quand l’espoir s’en mêle »
Un espoir qui déjoue, dans les rires et les pleurs, les menaces qui pèsent contre les droits humains, le vivre ensemble, le vivant… Un espoir qui aide à lutter, à résister, à désobéir… L’humour est son allié, le débat son arme, l’égalité son horizon La LDH se mêle de tout, de l’accueil des migrants, des retraites, du climat, du maintien de l’ordre, des violences sexistes… partout, au marché, à la cantine, en manif ! Quand l’espoir s’en mêle, il n’y a plus qu’à réfléchir, débattre, agir en commun pour démêler les fils de la complexité de notre monde. Venez avec nous. Un spectacle créé et joué par des militants de la LDH, comédiens professionnels et amateurs. Mis en scène par Claudine Merceron avec le « Théâtre d’ici ou d’ailleurs ». Avec : Les pros : Cédric Cartier, Élodie Henry, Michel Hermouet, Kristine Maerel, Claudine Merceron, Emmanuel Siret. Les amateurs : Myriam Auger, Béatrice Bachelier, Sylvie Clabecq, Marc Depriester, Fabienne Froger, Jeanne Gantier.
Débat participatif organisé par l’association Désir de Démocratie
« Liberté d’expression et d’information : peut-on tout dire en démocratie ? »
Interviendront en début de débat :
Antony Torzec, rédacteur en chef de Médiacités Nantes
et Jean-Michel Ducomte, membre de la section de Nantes et du pays nantais
et du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme !
au café associatif du Pellerin, le Trois Francs Six Sous
dimanche 3 décembre de 10h30 à 12h30
(accueil à partir de 10h – entrée libre)
« Liberté d’expression et d’information : peut-on tout dire en démocratie ? »
La parole est-elle vraiment libre en France ? Si on entend bien souvent « On ne peut plus rien dire ! », on constate aussi à l’inverse que tout se dit, parfois sans limites, par exemple sur les réseaux sociaux. Sans compter la tendance aux discours moralistes qui commentent ce qui pourrait se dire ou pas. Alors que permet réellement la liberté d’expression, principe fondateur des droits de l’Homme ? En tant que citoyens, a-t-on le droit de dire tout ce qu’on pense ? Partout ? La liberté d’expression pose également la question du droit à l’information, que ce soit du point de vue de celui qui la délivre que de celui qui la reçoit. La liberté des médias est-elle garantie en France ? Qui contrôle l’information ? À quelles fins peut-elle être utilisée ? Et qu’en est-il de la censure aujourd’hui ? Voire de l’autocensure ?
Voici les questions que nous souhaitons mettre au débat aujourd’hui avec vous, après avoir posé quelques points de repère avec nos invités : Antony Torzec, journaliste, rédacteur en chef de Médiacités Nantes et Jean-Michel Ducomte, membre de la section de Nantes et du pays nantais et du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme .
La section LDH de Nantes et du pays nantais, partie prenante du Collectif nantais « Journées nationale Prison » appelle à participer à cette journée d’information publique.
30èmes Journées nationale Prison
Le 16 novembre de 18h30 à 21h30
Journée d’information publique : entrée gratuite
Sortie de prison : comment réussir L’APRÈS ?
18h30-19h45 : Accueil, Jeu de la réinsertion, Forum des associations
19h45-21h30 : Table ronde et débat autour de réinsertion
Salle des variétés, 20 Rue Frère Louis, Nantes (44200)