Depuis plus de trois semaines maintenant, l’Ukraine est envahie et bombardée par l’armée russe. Des dizaines d’enfants, des centaines de civils ont déjà été tués, le théâtre de Marioupol qui accueillait des centaines de familles a été bombardé comme de nombreuses infrastructures publiques. Des quartiers, des villes entières même ont été détruites, les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, se comptent par millions, des armes non conventionnelles auraient été utilisées par l’armée russe, les dossiers l’attestant sont en cours d’instruction….
Depuis plus de trois semaines, l’Ukraine résiste malgré des forces armées totalement disproportionnées et la destruction de tous les aéroports ukrainiens, civils et militaires, par l’armée russe. Les autorités ukrainiennes démocratiquement élues résistent. La population ukrainienne résiste… Mais pour combien de temps ?
En Ukraine, sous les bombes et dans des conditions que chacun.e peut imaginer abominables, la solidarité est en permanence au rendez-vous pour aider autant que faire se peut celles et ceux qui ont tout perdu.
En Russie, malgré la désinformation institutionnalisée et la répression renforcée, des milliers de citoyen.ne.s se mobilisent contre cette guerre.
Nous sommes à leurs côtés, et comme des millions de citoyen.ne.s de par le monde, notamment en Europe, nous appelons à renforcer, à démultiplier la solidarité avec la résistance ukrainienne, avec le peuple ukrainien, contre la guerre impérialiste décidée par Poutine, pour l’arrêt de l’invasion russe. Nous appelons au cessez-le-feu immédiat, au retrait des troupes russes d’Ukraine et à une solution négociée. Notre boussole commune est le respect du droit à l’autodétermination de chaque peuple et la solidarité avec tous ceux qui sont occupés ou annexés.
Dans notre département, plusieurs associations, et en premier lieu l’association franco-ukrainienne TRYZUB, des ONG, de nombreuses collectivités locales se mobilisent pour accueillir les réfugié.e.s et aider l’Ukraine. Nous appelons chacune et chacun de vous à se joindre dans la mesure de ses moyens à ces initiatives solidaires.
Nous demandons aussi que soient réellement traqués les oligarques russes officiellement sanctionnés en faisant la transparence sur leurs avoirs et en s’attaquant notamment aux paradis fiscaux dans lesquels ils se sont domiciliés.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui refusent le dépeçage et la destruction de l’Ukraine à se mobiliser pour arrêter cette guerre, pour la paix.
Faites connaître et participez aux initiatives de solidarité qui s’organisent près de chez-vous, aidez l’Ukraine sous les bombes. Soutenez aussi les Russes qui, comme la courageuse journaliste Marina Ovsiannikova, s’opposent à cette guerre.
Ces trois dernières semaines, trois manifestations de soutien à l’Ukraine ont été organisées à Nantes, avec de très nombreux participant.e.s. Ces manifestations massives sont utiles, nécessaires, indispensables même, pour renforcer l’opposition à la guerre et isoler Poutine, pour construire la paix.
Aujourd’hui la priorité c’est la solidarité concrète à tout le peuple Ukrainien et à l’accueil des réfugié.e.s.
Mais, si la guerre contre l’Ukraine se poursuit, nécessitant la construction d’une solidarité s’inscrivant dans la durée , nous vous appellerons à un nouveau rassemblement, les 2 ou 3 avril prochain, pour l’Ukraine, pour la Paix, en soutien à la résistance et au peuple ukrainien. Nous avons besoin de vous.
La Paix a besoin de vous.
L’Ukraine a besoin de vous.
Nantes le 18 mars 2022
Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association Locale des Femmes Algériennes Appel Egalité (ALFA), Amnesty International, ATTAC, Association de Veille Ecologiste et Citoyenne (AVEC), France-Russie CEI Nantes, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE), Mouvement de la Paix, Mouvement contre le Racisme pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Planning Familial, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, Europe Ecologie Les Verts (EELV), FI/Union Populaire, Gauche Démocratique et Sociale (GDS), Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), Nantes en commun, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Place Publique, Parti Socialiste (PS 44) , Union Démocratique Bretonne (UDB),….
Nantes Samedi 12 mars – Rassemblement 15h30 Place Graslin (prises de parole)
Suivi d’une
Marche pour l’Ukraine
Marche pour la Paix
Contre la guerre décidée par Poutine.
Pour l’arrêt de l’invasion russe.
Pour le retrait des troupes russes d’Ukraine.
Marche pour la solidarité
Solidarité avec la résistance et le peuple ukrainien.
Pour l’accueil de tou.te.s les réfugiée.e.s.
Solidarité aussi avec celles et ceux qui en Russie même dénoncent cette guerre que Poutine interdit même de nommer.
Ce nouveau rendez-vous de solidarité avec l’Ukraine à NANTES est appelé par les associations, syndicats, partis et mouvements politiques suivants :
AFPS, ALFA Appel Egalité, ARAC, ATTAC, AVEC, Alternatiba-Nantes, Comité du Souvenir, Culture en Lutte, Droit Au Logement 44, Femmes Solidaires, France-Russie CEI Nantes, GIGNV, LDH, MNLE, Mouvement de la Paix, MRAP, Planning Familial, Russie étonNantes, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, EELV, FI/Union Populaire, GDS, GRS, Génération Ecologie 44, Nantes en commun, NPA, PCF, Place Publique, PS 44, UDB, etc….(liste en cours)
La marche partira de la Place Graslin, puis rue Racine, rue Franklin, rue du Calvaire, bd des 50-Otages jusqu’au monument mémorial où des prises de parole auront lieu.
La section de Nantes et du pays nantais appelle à ce rassemblement.
Stop à la guerre, condamnation de l’agression militaire contre l’Ukraine,
Pour une solution négociée
Le collectif national des marches pour la paix réitère son appel du 24 février 2022 aux mobilisations les plus larges partout en France pour la voie du dialogue et de la paix et pour une solution politique négociée.
Plus que jamais l’action est nécessaire pour réaffirmer la condamnation de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine en violation du droit international, dire stop à la guerre, retrait des troupes russes, non à l’engrenage militaire et exiger une solution négociée.
Le collectif réaffirme sa solidarité active avec toutes les populations victimes des politiques guerrières, en premier lieu les Ukrainiens, et avec l’ensemble des réfugiés à qui il faut ouvrir les frontières et apporter une aide matérielle.
Dans le même temps, le collectif exprime sa solidarité avec tous les peuples qui se mobilisent pour arrêter la guerre et pour trouver des solutions négociées et en particulier avec les Russes qui manifestent malgré la répression pour exiger l’arrêt de cette guerre et le retrait des troupes russes d’Ukraine.
Le collectif appelle les citoyennes et citoyens et toutes les organisations membres du collectif à contribuer au succès de la mobilisation prévue.
à Nantes
Rassemblement
samedi 5 mars – 15h – Monument des 50 Otages
à Nantes, les associations, syndicats, partis et mouvements politiques suivants appellent à se rassembler à 15h devant le Monument aux 50 Otages :
Mouvement de la Paix Nantes, AFPS, Alternatiba-Nantes, AVEC, Femmes Solidaires, France-Russie-CEI Nantes, GIGNV, LDH, MNLE, MRAP, Russie étonNantes, Sortir du Nucléaire, CFDT 44, CGT, FSU, Solidaires, Ensemble !, France Insoumise/Union Populaire44, GDS, Génération Écologie 44, PCF, PS, …
Dans le cadre du Festival des solidarités, la Ligue des droits de l’Homme propose un photoreportage « Medhi Ben Barka » par Pierre Boulat, à l’Espace Cosmopolis du 3 au 13 novembre 2021 (Flyer ci-joint).
En France, des assassinats politiques ont été commis sur la personne de tel et tel opposant au régime politique dirigeant son pays d’origine. La France a une pratique systématique de non-poursuite et donc d’impunité pour les assassins et leurs commanditaires impliqués dans ces assassinats politiques, dans ces assassinats d’États. Ce fut le cas pour ceux qui firent disparaître Mehdi BEN BARKA, le 29 octobre 1965. Mehdi Ben Barka, principal opposant politique au régime marocain du roi Hassan II, chef de file du mouvement tiers-mondiste et pan-africaniste, reste « disparu » et sans sépulture depuis 1965. Il n’aura pas même bénéficié de l’humaine dignité qui aurait justifié que soit menée et poursuivie une enquête révélant son sort, aboutissant aux sanctions en justice des coupables et révélant les commanditaires de ce crime d’État.
Cher.e.s membres du Collectif national et départemental des marches pour la Paix,
Cher.e.s adhérent.e.s, sympathisant.e.s
Comme l’exprime l’appel constitutif du Collectif national « En marche pour la Paix », disons haut et fort partout en France « Pour la Paix : stop la guerre – stop la violence – stop la misère, exprimons notre volonté de vivre en paix dans un monde de solidarité, de justice, de fraternité. Nous sommes persuadés qu’aucune de nos diffférences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune ».
Action samedi 25 septembre avec en pièces jointes l’affiche et l’appel national.
Le Comité de Nantes du Mouvement de la Paix vous donne rendez-vous à 14h30 à l’entrée de la rue de la Barillerie – Cours des 50 Otages.
Voir aussi : L’Appel international de scientifiques aux dirigeants des États détenant des armes nucléaires [1]
Communiqué du collectif d’associations pour l’organisation de cette manifestation dont la LdH Nantes et pays nantais est partie prenante, Nantes le 20/11/2020
Un constat
Aujourd’hui plus que jamais, nos combats mettent en lumière les
inégalités femmes / hommes et la nécessité de poursuivre la
construction des luttes pour les éradiquer.
La crise sanitaire que nous traversons révèle une fois de plus l’importance d’un service public fort que ce gouvernement démantèle pourtant avec hargne. La fonction publique c’est 62% de femmes : et ce sont elles qui sont les plus mobilisées pour organiser la continuité de l’État. Car ce sont les métiers les plus féminisés qui sont au front : les infirmières et aides soignantes, les personnels soignantes, les femmes dans les Ehpad, les professeures des écoles qui accueillaient les enfants des soignantes. Les employées de la grande distribution ou du commerce, les femmes de ménage, les ouvrières et ouvriers sont aussi sollicité·es car leurs activités rendent souvent impossible le télétravail.
La précarité explose. Toutes les associations caritatives la
vivent, Restau du Coeur, Secours Populaire se débattent pour assurer
le minimum vital. Les femmes seules, les jeunes, toutes celles et
ceux qui survivaient de contrats précaires et de petits boulots se
retrouvent sans rien à la fin de leur contrat. Ce qui entraîne
aussi 30 % de pensions alimentaires impayées ou
irrégulièrement. Et les loyers ne baissent pas. Et les risques de
marginalisation augmentent, pour les étudiantes qui ne s’en sortent
pas, pour les femmes isolées à la rue avec des enfants.
Une fois encore, c’est la société dans son ensemble qui a
besoin des plus méprisé·es du capitalisme dont les femmes
constituent le gros des troupes. Nous voulons dans le même temps
affirmer notre soutien à celles qui, parce que confinées avec un
compagnon violent, risquent leur vie. Ce soutien passe bien sûr par
la vigilance citoyenne
de chacun·e·s et
aussi par tous les moyens de communication
afin de
prévenir et alerter
sur les situations de violences
et secourir
les victimes.
Nous dénonçons les
difficultés encore plus grandes d’accès
à l’IVG, du fait du confinement et de l’engorgement des
hôpitaux. C’est un droit fondamental et il doit rester un acte
chirurgical prioritaire.
Le Grenelle
des violences conjugales est loin d’avoir répondu à nos attentes.
De manière
totalement incompréhensible et inacceptable la ligne d’écoute
nationale 3919, pour les femmes victimes de violences, créée et
assurée par la Fédération Nationale Solidarité Femmes est mise en
danger par l’intention de l’État d’ouvrir cette ligne à la
concurrence. Cette procédure met à
mal l’initiative
féministe et l’indépendance
associative pour le 3919 qui
a assuré la prise en charge de centaines de milliers d’appels
durant toutes ces années, y compris durant le Grenelle et la crise
du Covid, grâce au professionnalisme de ces écoutantes.
Nous voulons aussi rendre visibles les
violences au travail. Le racisme accentue la discrimination à
l’embauche, et cantonne encore davantage les femmes dans certains
emplois. 80% des femmes disent être
victimes de sexisme au travail, 20% de harcèlement sexuel au
travail, 10 viols ou tentatives de viol ont lieu chaque jour en
France sur un lieu de travail. 70% des victimes disent ne pas en
avoir parlé à leur supérieur. Quand elles l’ont fait, 40%
d’entre elles estiment que le règlement leur a été défavorable
(elles ont été mutées, placardisées, voire licenciées).
Après bien d’autres milieux mis en cause, c’est au tour du milieu
sportif de faire l’actualité : harcèlements, agressions,
viols, nous voulons que les responsables, quel que soit leur niveau
de responsabilité, soient désignés, soient rejetés et surtout
jugés. Mais l’enseignement supérieur n’est pas en reste :
selon l’Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes, 1
étudiante sur 20 a été victime de viol, 1 sur 10 d’agression
sexuelle. Très peu parlent, jugeant que ça ne servirait à rien !
D’ailleurs la plupart pensent qu’il n’y a pas de structure spécifique
mise en place par les institutions universitaires et de recherche,
et, lorsqu’elle existe, n’en ont jamais entendu parler.
Les femmes sont toujours rendues
responsables des réactions machistes : sortant trop tard le
soir dans les rues , hier trop voilées, aujourd’hui habillées
trop court dans les écoles, perturbant les chances de succès des
garçons à l’école. Toutes
ces réactions abjectes pour justifier le contrôle du
corps des femmes. Ya basta le patriarcat !
Partout
dans le monde, les femmes sont les premières victimes des
crises économiques et du
changement climatique, surtout
en cas de catastrophes naturelles (moindre accès à l’information,
prise en charge des enfants, augmentation des distances pour les
approvisionnements en eau et en bois, recul
de la scolarisation des petites filles).
Partout
dans le monde, des
femmes, des
jeunes filles
vivent l’excision, sont
prostituées ou mariées de force, subissent
la stérilisation forcée ou sont
contraintes à des
avortements clandestins. Des femmes reléguées dans les camps de
réfugié.es se
débattent
pour
survivre à l’enfer. Les
femmes de Pologne luttent contre un Etat obscurantiste et
le mouvement « Pro-Vie » pour
obtenir un vrai droit à l’IVG. Nous
pensons à elles.
Ces derniers
mois ont vu les mobilisations féministes grandir à un point que
nombre d’entre nous n’avait pas encore expérimenté. Elles sont
le signe que nos actions au quotidien participent de cette prise de
conscience radicale : l’égalité n’est pas acquise. Nous ne
pouvons que nous réjouir de ces mobilisations
dont le caractère international est un encouragement, comme le
rappel d’un système de domination qui dépasse toutes les
frontières. Nous nous réjouissons de ces « Rosies »
dans les cortèges contre la réforme de retraite à point, de ce
gant levé qui réunit toutes les générations. Nous
nous réjouissons que le 8 mars les inégalités salariales soient
dénoncées. Nous
nous réjouissons des soutiens apportés aux femmes grévistes de la
clinique du Parc à Nantes. Nous nous réjouissons de la mobilisation
unie de plus de 2 000 manifestant.es à Nantes pour le 25 novembre
l’an passé. Ces mobilisations inventives et enthousiasmantes sont et
seront les nôtres jusqu’à la victoire !
Nous
savons qualifier
les
violences : racisme,
sexisme,
harcèlement
moral, cyberharcèlement,
harcèlement
sexuel, agression sexuelle, inceste, viol, par surprise, par
intimidation, par force, par personne ayant autorité, viol conjugal,
mutilations
sexuelles, mariage forcé,
prostitution,
qui
peuvent toucher femmes,
jeunes filles et
enfants..
Nos
revendications
Nous voulons que les discriminations à l’égard des personnes
LGBTQI+ cessent, en milieu scolaire, dans le sport, au travail comme
dans la vie courante. En 2019, 1970 victimes d’actes homophobes,
transphobes et lesbophobes ont été recensés. Les lesbiennes
subissent une double discrimination : en tant que femmes, et en
tant que lesbiennes. Nous en avons plus qu’assez des discriminations
dans l’adoption, nous voulons la PMA pour toutes les femmes et la
reconnaissance de la filiation pour la deuxième mère.
Ce dont nous avons besoin, c’est d’une politique forte des
pouvoirs publics, en matière de prévention des violences, d’accueil
des victimes, et de traitement des situations à hauteur
de leur gravité, que
ce soit en ville ou dans les zones rurales. Pour celles-ci, des
permanences et des équipes mobiles sont nécessaires ou
doivent être renforcées. La
communication la plus large possible doit permettre d’identifier de
façon claire les lieux et personnes ressources existantes pour
briser l’isolement des victimes.
Le Grenelle
des violences conjugales nous laisse sur notre
faim :
dans les situations de violences
conjugales, toujours rien d’inscrit
dans la loi sur le retrait du droit
d’hébergement, le retrait de
l’autorité parentale, du droit de visite du père, l’exclusion
de la résidence alternée, la possibilité pour les victimes de
dissimuler l’adresse des enfants ainsi que celle de leur école et
ce, sans le prononcé d’une Ordonnance de Protection.
Et il n’y a
toujours
pas assez
de places pour accueillir les femmes et leurs enfants dans des
centres d’hébergements spécifiques.
Nous
ne voulons pas d’ouverture à la concurrence de la ligne d’écoute
nationale 3919.
Et visiblement, le Grenelle n’a eu aucun effet sur le nombre de
féminicides : (nombre à préciser au dernier moment)
Nous voulons la fin de l’objection de conscience spécifique à
l’IVG et le renforcement des centres pour garantir une égalité
d’accès pour toutes.
Au travail, nous voulons en finir avec l’impunité des auteurs de
harcèlement et de violence, que cela devienne un thème obligatoire
de négociation, que les entreprises qui ne mettent pas de cadre en
place soient sanctionnées, Les salariées victimes de violences
doivent être protégées de toute sanction ou licenciement. Des
jours de congés exceptionnels devraient
leur être octroyés pour entreprendre leurs démarches. Elles
devraient bénéficier
d’aménagements d’horaires et de postes, ou de facilités de
mutation. Elles devraient bénéficier de la priorité absolue de
relogement dans le parc du 1 % patronal.Nous ne voulons plus que
les victimes de violences subissent une double peine. Nous voulons
que la norme 190 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail)
contre les violences sexistes et le harcèlement sexuel au travail
soit immédiatement transcrite par la France.
Nous voulons qu’une demande d’asile soit traitée favorablement
pour les femmes victimes de menaces d’excision, de mariage forcé ou
en raison de leur orientation sexuelle et qui se réfugient en
France. L’arrêt des violences administratives pour les femmes
migrantes, dépendantes
du statut de leur conjoint. Que
ces femmes accèdent à un statut
autonome, donc, que les lois
françaises leur soient appliquées en France. Quel que soit
leur pays d’origine, nous demandons que les résidentes ne soient pas
soumises à des lois discriminatoires.
En somme, nous voulons
une véritable loi cadre qui traite de toutes les questions à la
fois.
Mais nous constatons que dans notre département aussi, les
féminicides n’ont pas cessé. 3
meurtres connus
à ce jour (21 octobre) dans
le cadre conjugal : 1 à Saint-Herblain (18 mai), 1 à Pornic
(26 mai), 1 à Herbignac (10 juillet).
Persuadées de la nécessité d’un avenir d’égalité, qui
passera par une transformation sociale évidemment féministe, nous
ne lâcherons rien, nous nous retrouvons aujourd’hui 25 novembre 2020
pour le dire, encore et encore : nous sommes fortes, nous sommes
fières, féministes et toujours en colère.
Le collectif d’associations signataire de cet appel à manifestation et du texte ci-dessus est composé de : SOlidarité femmeS Loire Atlantique, 44 Vilaines Filles, Osez le féminisme 44, Alfa Apel EgalitE, Emulsion, Femmes Solidaires-comité de Nantes, RAFU ( Réseau d’Actions Féministes Unies), Collectif abolitionniste nantais, Ciné Femmes, Espace Simone de Beauvoir, Le Mouvement du Nid, Attac 44, LDH-Nantes, UD CGT44, FSU 44, Solidaires 44, CFDT, Ensemble!44, France Insoumise Nantes, Jeunes Communistes de Loire-Atlantique, UDB de Loire–Atlantique, Génération-s Loire Atlantique, EELV44…
Communiqué de la section de Nantes, Nantes le 19/06/20
La plateforme des ONG pour la Palestine dont notre association est partie prenante organise, dans le cadre de la journée mondiale des réfugiés, une action d’information auprès du public, sur la situation particulière des Palestiniens dont plus de la moitié de la population est constituée de personnes réfugiées (7,9 millions sur 12,7). Il s’agira d’un défilé silencieux avec points fixes et panneaux explicatifs. Vous trouverez un tract joint à ce message.
Rendez-vous à 14h30 carrefour rue de la Barillerie/cours des 50 otages
Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais du 30/01/2020
Membre de la Plate-forme 44 des ONG pour la Palestine, la LDH de Nantes et du pays nantais appelle au rassemblement contre le plan « Trump » :
Nous ne laisserons pas la Palestine disparaître de la carte !
Trump vient de rendre public son « plan » qui soutient l’annexion par Israël de Jérusalem-Est, du Golan, de la vallée du Jourdain et de toutes les colonies israéliennes en Palestine occupée. Tout ceci est absolument contraire aux résolutions de l’ONU ! En saluant cette initiative, le gouvernement français se déshonore.
La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, doit prendre des initiatives pour la mise en œuvre des droits du peuple palestinien et non être complice du plan qui entend les enterrer.
APPEL à Action de rue :
information – signature de la pétition en ligne
VENDREDI 31 janvier de 15 h à 17 h à Nantes :
carrefour rue de la Barillerie – 50 Otages
Soyons nombreux si possible avec vos smartphones et tablettes pour la signature en ligne. Une pétition papier sera à disposition Distribution d’un tract
La section LdH de Nantes et du pays nantais invite au rassemblement ce lundi 2 décembre à 18h devant le Consulat d’Algérie, 57 rue du Général Buat à Nantes, pour la libération immédiate et sans conditions de Louisa Hanoune et de tous les détenus d’opinion en Algérie.
La section lira le texte ci-joint lors de ce rassemblement.
« La LDH, section de Nantes et du Pays nantais, exige la libération immédiate et sans conditions des détenus d’opinion en Algérie.
En Algérie, depuis le 22 février 2019, un mouvement « Hirak » de contestation populaire inédit et massif, se rassemble en une vaste manifestation tous les vendredis à Alger.
Malgré des interdictions de manifester, une bonne partie de la jeunesse (notamment) est dans la rue, réclamant l’éviction « de responsables politiques corrompus, corrupteurs et prédateurs », « l’ouverture d’une société bloquée ».
Les manifestants et manifestantes revendiquent « le droit d’avoir un avenir ».
Le « Hirak » exige le démantèlement du « système politique » au pouvoir depuis 1962.
Il a obtenu en Avril, la démission de Abdelaziz Bouteflika (Pt depuis 1999).
Les manifestants disent « NON à des élections présidentielles, le 12 Décembre, qui ne feraient que régénérer ce système »
Parmi ceux-ci, Louisa Hanoune, célèbre figure politique de l’opposition depuis des décennies, est emprisonnée depuis le 9 Mai.
Son expression, son action politiques sont criminalisées. En effet, elle a été jugée et condamnée à 15 ans de prison pour « Atteinte à l’autorité militaire » et « Complot contre l’Etat » ! Elle fait appel de ce jugement.
Qui est Louisa Hanoune ?
. Elle dirige un parti politique trotskiste, le Parti des Travailleurs (PT)… Elle est députée, d’ailleurs élue à 5 reprises.
. Elle a été 3 fois candidate aux élections présidentielles dès que « l’ouverture au multipartisme » a rendue la chose possible.
. Féministe, elle dénonce Le code de la famille.
Ses revendications capitales pour l’Algérie sont : les instaurations d’une Démocratie et le respect des Droits de l’Homme.
Comment y parvenir ? Il s’agirait pour elle et pour bon nombre de militants à ses côtés, de mettre en place – d’élire – une Assemblée Constituante destinée à rédiger une Constitution nouvelle, visant donc, un changement de système, de régime et pas seulement un changement de responsables politiques, d’ailleurs perpétuellement puisés dans cette oligarchie militaire toute puissante.
Souvenons-nous : en 1987, déjà, la jeunesse était dans la rue. La répression fut mortelle.
Deux chefs historiques de la Guerre d’Algérie -Ahmed Ben Bella (MDA) et Hocine Aït Ahmed (FFS)- n’ont pu accepter que l’armée tire sur cette jeunesse. Ils ont réussi à faire taire leurs antagonismes pour s’allier et construire pour la première fois depuis 1962, un projet, une alternative démocratique au régime d’Alger. L’avocat Ali Mécili, cheville ouvrière de cette initiative, a été assassiné en Avril 1987, à Paris.
Et tant de manifestations ou d’actes de résistance ont été violemment réprimées depuis…
Aujourd’hui, des moyens lourds sont mis en œuvre pour disperser les manifestations comme pour ce 41ème vendredi. Ils sont accompagnés de centaines d’arrestations arbitraires et d’emprisonnements, d’intimidations de journalistes, d’universitaires, d’étudiants, de syndicalistes, d’avocats, de défenseurs des Droits de l’Homme et plus généralement de manifestants pacifiques.
Toute alternative démocratique serait-elle, hier comme aujourd’hui, interdite aux Algériens ?La section de Nantes et du Pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme exige la libération immédiate et sans conditions des détenus d’opinion en Algérie. »
Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais, Nantes le 24/09/19
Nous vous avions déjà informé du soutien de la Ligue des droits de l’Homme à la militante algérienne emprisonnée pour ses opinions Louisa Hanoune. Nous vous rappelons ci-dessous ce communiqué du 17 juin 2019.
A cette occasion nous vous avions invités à participer à un rassemblement organisé le 20 juin devant le consulat d’Algérie à Nantes.
Dans le contexte de répression qui s’installe de plus en plus en Algérie ces temps-ci, nous vous invitons à participer à
Un rassemblement pour la libération de Louisa Hanoune
et des prisonniers politiques
devant le consulat d’Algérie le 26 septembre à 18h
La LdH, section de Nantes et du Pays nantais, exige la libération immédiate et sans conditions des détenus d’opinion en Algérie.
En Algérie, malgré des interdictions de manifester, une bonne partie de la jeunesse (notamment) est dans la rue, réclamant l’éviction « de responsables politiques corrompus, corrupteurs et prédateurs », « l’ouverture d’une société bloquée ».
Les manifestants et manifestantes revendiquent « le droit d’avoir un avenir » et « le droit d’avoir des droits ».
Ce sont des centaines de manifestant-e-s qui ont été arrêté-e-s ( certain-e-s relaché-e-s ) depuis le début des manifestations, ces mois derniers.
De nombreux militant-e-s sont emprisonné-e-s pour avoir exprimé, manifesté leurs opinions politiques.
Parmi ceux-ci, Louisa Hanoune, célèbre figure politique de l’opposition depuis des décennies, est emprisonnée depuis le 9 Mai.
Son expression, son action politiques sont criminalisées. En effet, elle vient d’être jugée et condamnée à 15 ans de prison pour « Atteinte à l’autorité militaire » et « Complot contre l’Etat » !
Elle fait appel de ce jugement.
Qui est Louisa Hanoune ?
. Elle est députée, d’ailleurs élue à 5 reprises.
. Elle a été 3 fois candidate aux élections présidentielles dès que « l’ouverture au multipartisme » a rendue la chose possible.
. Elle dirige un parti politique trotskiste, le Parti des Travailleurs (PT).
. Féministe, elle dénonce Le code de la famille.
Ses revendications capitales pour l’Algérie sont : les instaurations d’une Démocratie et du respect des Droits de l’Homme.
Par quels moyens parvenir à ces instaurations ?
Il s’agirait pour elle et pour bon nombre de militants à ses côtés, de mettre en place – d’élire – une Assemblée Constituante destinée à rédiger une Constitution nouvelle, visant donc, un changement de régime, de système et pas seulement un changement de responsables politiques, d’ailleurs perpétuellement puisés dans cette même oligarchie militaire toute puissante.
Louisa Hanoune emprisonnée est mise hors course.
Toute expression et toute action politiques lui sont ainsi interdites y compris lors des relatives ouvertures à la parole que pourrait constituer la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 14 décembre prochain.
Souvenons-nous : en 1987, déjà, la jeunesse était dans la rue. La répression fut mortelle.
Deux chefs historiques de la Guerre d’Algérie -Ahmed Ben Bella (MDA) et Hocine Aït Ahmed (FFS)- n’ont pu accepter que l’armée tire sur cette jeunesse. Ils ont réussi à faire taire leurs antagonismes pour s’allier et construire pour la première fois depuis 1962, une alternative démocratique au régime d’Alger. L’avocat Ali Mécili, cheville ouvrière de cette initiative, a été assassiné en Avril 1987, à Paris.
Et tant d’autres manifestations ont été violemment réprimées depuis…
Toute alternative démocratique serait-elle, hier comme aujourd’hui, interdite aux Algériens ?
La section de Nantes et du Pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme exige la libération immédiate et sans conditions des détenus d’opinion en Algérie.