Palestine – Rassemblement Samedi 29 mars 14h – Croisée des trams – Nantes

Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH relaie cet appel :
– APPEL A SE RASSEMBLER  Pour la protection du peuple palestinien et l’accomplissement de ses droits, nous citoyens, nous disposons de moyens. Nous les ferons connaître ! Samedi 29 mars à 14 h  Carrefour des trams à Nantes
– JUSTICE POUR LA PALESTINE – nous signons cette pétition et la diffusons largement :
https://www.change.org/p/fin-de-l-occupation-du-territoire-palestinien-par-isra%C3%ABl-la-france-doit-agir?

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Membre de la MCM, la LDH relaie cette invitation:

Comprendre pour Agir – La MCM vous donne rendez-vous dans ses locaux pour aborder ensemble la situation du peuple palestinien

Mercredi 2 avril à 18h30

Pour stopper le nettoyage ethnique du peuple palestinien : Droit international ? Sanctions ? Résistance ? Solidarités ?

Maison des Citoyens du Monde  8 rue Lekain, 44000 Nantes

https://www.mcm44.org/spip.php?article3556

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Message reçu de Gaza : Hossam Shabat, journaliste à Al Jazeera, tué lundi soir à Beit Lahiya
« Si vous lisez ceci, cela veut dire que j’ai été tué – très probablement pris pour cible – par les forces d’occupation israéliennes. Quand tout a commencé, je n’avais que 21 ans -un étudiant avec des rêves comme tout le monde. Depuis 18 mois, j’ai dédié chaque moment de ma vie à mon peuple. J’ai documenté les horreurs dans le nord de Gaza minute par minute, déterminé à montrer au monde la vérité qu’ils ont essayé d’enterrer. J’ai dormi sur les trottoirs, dans les écoles, dans les tentes partout où je pouvais. Chaque jour était une bataille pour la survie. J’ai enduré la faim pendant des mois, mais je n’ai jamais quitté mon peuple. »Par Dieu j’ai accompli mon devoir de journaliste. J’ai tout risqué pour rapporter la vérité, et maintenant, je suis enfin en repos – quelque chose que je n’ai pas su au cours des 18 derniers mois. 

J’ai fait tout ça parce que je crois en la cause palestinienne. Je crois que cette terre est à nous, et ça a été le plus grand honneur de ma vie de mourir en la défendant et en servant son peuple.
Je vous le demande maintenant : n’arrêtez pas de parler de Gaza. Ne laissez pas le monde détourner le regard. Continuez à vous battre, continuez à raconter nos histoires jusqu’à ce que la Palestine soit libre. »


                Pour la dernière fois, Hossam Shabat, du nord de Gaza.
                Pressentant être ciblé, il avait confié ce message à des proches.

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Le bureau de l’AFPS44 pour la Plateforme44 des ONG pour la Palestine

GAZA – URGENT – Appel mercredi 19 mars à 18 h – Miroir d’eau, Nantes

Après la reprise des bombardements massifs de la population civile de Gaza par Israël, faisant des centaines de morts et blessés, la LDH se joint à l’appel à manifester de l’AFPS partout en France, afin d’appeler à faire cesser ces massacres !

LDH, Paris, 18/03/2025 – 18h00

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Israël fait voler en éclats trêve et cessez-le-feu à Gaza :

A Nantes, APPEL au Miroir d’Eau

Mercredi 19 mars à 18 h

On savait que la trêve à Gaza n’était qu’une posture passagère de la part du Premier ministre israélien. À peine la cérémonie d’investiture du Président américain terminée que les signes les plus inquiétants se sont multipliés : nouvelles agressions militaires de la Cisjordanie, destruction des camps de réfugiés de Jénine et Tulkarem, déplacement forcé de 40 000 Palestinien·nes, tergiversations sur la poursuite des négociations, changements brutaux des règles du jeu concernant les libérations de prisonniers, blocage des convois d’aide humanitaire à Gaza, coupure de l’alimentation en électricité… Le génocide continuait à bas bruit depuis deux mois. Il s’agit bien d’une volonté concertée d’enterrer définitivement tout espoir d’un cessez-le-feu définitif à Gaza. Les raisons officiellement annoncées par Netanyahu et son ministre de la guerre ne tiennent pas la route une seule seconde !

Lire le Communiqué de l’AFPS de ce jour https://www.france-palestine.org/Israel-fait-voler-en-eclats-treve-et-cessez-le-feu-a-Gaza

Le bureau de l’AFPS44

Palestine – Samedi 15 mars à 15h – Place Royale et déambulation – STOP à La DÉPORTATION de milliers de Palestiniens !

La LDH, membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, relaie cet appel :

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La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine appelle ses adhérent.e.s et sympathisant.e.s à une manifestation ( drapeaux, keffiehs etc)
SAMEDI 15 mars à partir de 15 h départ Place Royale

Chacun pourra porter une valise ( fournie si vous n’en disposez pas ! ) symbolisant cette nouvelle Nakba, l’expulsion.
Des haltes avec prise de parole, musique rythmeront le défilé
SOYONS NOMBREUX

pour alerter sur la DÉPORTATION de dizaines de milliers de Palestinien.e.s

– des camps de réfugié.e.s de Cisjordanie ( à ce jour 40 000 source ONU) avec interdiction de retour pendant un an. Leurs préoccupations : de quoi se vêtir, de quoi manger car ils ont quitté leurs demeures dans la précipitation.

– des collines au sud de Hébron  ( Massafer Yatta – Sussyia) en Cisjordanie occupée où les colons détruisent les cultures, attaquent les habitants.

– de Jérusalem-Est ( à bas bruit)

– de Gaza, car des menaces pourraient être rapidement mises en œuvre envers la population ( Le Plan Trump est applaudi par le gouvernement israélien)

pour exiger de la France que de véritables SANCTIONS soient imposées à l’occupant israélien
Le peuple palestinien est en danger ! Ne les oublions pas !

Pour la Plateforme44 : le bureau de l’AFPS44

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La France doit appeler Israël à rétablir l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza

Plateforme nationale des ONG françaises pour la Palestine
Paris, 4 mars 2025

Après l’annonce par Israël de la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza dimanche 3 mars, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France à exiger le rétablissement immédiat de l’entrée de l’aide humanitaire dans le cadre de la seconde phase du cessez-le-feu.

Israël a annoncé ce dimanche 3 mars la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. L’Etat israélien met ainsi en danger la vie de 2 millions de Palestiniens vivant actuellement dans la bande de Gaza, qui sont dépendants de l’aide humanitaire pour leur survie. 

La France doit appeler Israël à rétablir immédiatement l’entrée de l’aide humanitaire sans restriction dans la bande de Gaza dans le cadre de la deuxième phase du cessez-le-feu, qui devait permettre de nouveaux échanges de captifs et installer une « fin permanente de la guerre ». Les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels indiquent que les parties à un conflit doivent autoriser et faciliter le passage rapide et sans entrave des secours humanitaires destinés aux civils dans le besoin.

Le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice a ordonné à Israël de permettre la fourniture d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, dans le cadre de la procédure intentée par l’Afrique du Sud contre Israël pour l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza. Selon les mandats d’arrêt délivrés par la Cour pénale internationale à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et Yohav Gallant, les deux responsables israéliens portent chacun la responsabilité pénale du crime de guerre consistant à faire de la famine une méthode de guerre.

Selon un récent rapport des Nations Unies sur l’évaluation des dommages et des besoins, plus de 60 % des habitations – environ 292 000 – et 65 % des routes ont été détruites dans l’enclave d’environ 360 kilomètres carrés. 95 % des hôpitaux ne sont plus en état de fonctionner. 70 % des champs de cultures vivrières ont été détruits. Après 15 mois de bombardements incessants, tout est à reconstruire. Environ 52 milliards de dollars seront nécessaires pour reconstruire la bande de Gaza.

Israël a imposé un siège total à la bande de Gaza après les attaques du 7 octobre 2023 et laissé entrer l’aide humanitaire au compte-goutte jusqu’à l’accord de cessez-le-feu de janvier 2025. Fin 2024, l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC) classait la bande de Gaza en phase 4, nécessitant des mesures d’urgence pour éviter une situation de famine généralisée.

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Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
14, passage Dubail
75010 Paris
Site Internet : www.plateforme-palestine.org

Membres : Amani, Artisans du Monde, AURDIP, AFPS, AJPF, Cedetim, CEMEA, Chrétiens de la Méditerranée, Cimade, CCFD-Terre Solidaire, Comité Gaza Jérusalem Méditerranée, Culture de Palestine, Enfants Réseau Monde/Services, FSGT, LDH, MRAP, Mouvement de la Paix, MIR, MAN, Pax Christi France, Secours Catholique-Caritas France, SIDI, UJFP, SGAP 38.

Observateurs : ACAT-France, ActionAid France, Agir ensemble pour les droits de l’Homme, Amnesty International France, Association Pour Jérusalem, CRID, Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, Francas, GAIC, Humanité & Inclusion-Handicap International, Médecins du Monde,One Justice, Palmed France, Première Urgence Internationale, ritimo, Amis de Sabeel France.

Palestine Samedi 1er mars, 15h place Royale, distribution de tracts

La LDH, membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, relaie cet appel et cette pétition :

Samedi 1er mars à 15h
Place Royale, à Nantes
Distribution de tracts d’information et d’appel à action
à l’appel de la Plateforme 44  des ONG pour la Palestine

Fin de l’occupation du territoire palestinien par Israël : la France doit agir !
Pétition à l’initiative de la LDH, la FIDH et l’Association France Palestine Solidarité
Le 18 septembre 2024, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait par 124 voix, dont celle de la France, une résolution de la plus haute importance concernant l’occupation et la colonisation israélienne de la Palestine. Conformément à l’avis de la Cour internationale de Justice, la résolution affirme que l’occupation du territoire palestinien par Israël est illégale et rappelle que la colonisation est un crime de guerre et qu’Israël doit y mettre fin dans un délai d’un an, soit le 18 septembre 2025 au plus tard. Elle réaffirme le droit à l’autodétermination du peuple palestinien, y compris son droit à un Etat indépendant et souverain sur l’intégralité du territoire palestinien occupé (Cisjordanie dont Jérusalem-Est, et bande de Gaza). Au-delà des obligations à caractère général qui incombent aux Etats, ils doivent également respecter des prescriptions précises, à savoir :
– d’enjoindre aux acteurs économiques, financiers, d’empêcher toute activité et investissement, toute relation économique ou commerciale avec Israël qui seraient de nature à renforcer sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé ;
– d’interdire l’importation de tout produit issu des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ;
– d’interdire toute exportation d’armes ou de matériels connexes en direction d’Israël ;
– d’enjoindre aux colons franco-israéliens de quitter leurs résidences dans les colonies ;
– de prendre des mesures contre les militaires franco-israéliens qui interviennent dans le territoire palestinien occupé.
Plus de cinq mois après le vote de cette résolution, la France n’a toujours pas pris la moindre mesure pour se conformer à cette résolution.
Nous demandons au gouvernement français de prendre des mesures visant les acteurs français responsables de ces agissements illicites, pour empêcher tout ce qui permet à l’occupation et la colonisation de perdurer. Ces acteurs peuvent être des citoyens, des entreprises, des institutions publiques dont des collectivités locales ou des organisations privées.
Signer la pétition

Palestine – Appel rassemblement hebdomadaire samedi 15 février 15h – place Royale – Nantes

Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH relaie cet appel :

Appel à rassemblement ce samedi 15 février 15h Place Royale à Nantes
-Stop d’urgence au plan Trump / Netanyhaou
-Intervention forte, urgente de la France !
Il ne suffit plus de « déplorer »

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Application par la France de la résolution de l’Assemblée générale de l’Onu sur l’occupation illicite des Territoires palestiniens par Israël

Lettre ouverte commune dont la LDH signataire, adressée à François Bayrou, Premier ministre

Le 18 septembre 2024, l’Assemblée générale de l’ONU (AGNU) a adopté à une forte majorité une résolution extrêmement importante qui reprend les conclusions de l’avis de la Cour internationale de Justice (CIJ) du 19 juillet 2024 qui statuait que l’occupation du Territoire palestinien (Cisjordanie, Jerusalem Est et Gaza) par l’Etat d’Israël est illégale et que l’Etat d’Israël doit y mettre fin dans les plus bref délais ; de la même manière il doit mettre fin à la colonisation et évacuer tous les colons du territoire occupé ; par ailleurs, l’Etat d’Israël a l’obligation de réparer le préjudice causé à toutes les personnes physiques ou morales concernées dans le Territoire palestinien occupé.

L’AGNU s’est emparé de cet avis et a adopté une résolution qui reprend les conclusions de l’avis de la CIJ, en fixant une date butoir au retrait israélien, au plus tard 12 mois après l’adoption de la dite résolution, soit le 18 septembre 2025.

L’application de cette résolution s’impose à tous les Etats, donc bien évidement à la France. Hors, quatre mois après ce vote, elle n’a toujours rien fait pour l’appliquer.

L’AFPS, et ses partenaires de la Plateforme des ONG pour la Palestine (PFP), de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) ont écrit au Premier ministre pour le mettre devant ses responsabilités et lui demander de prendre sans plus attendre tout acte et mesure visant à donner une application effective à la résolution de l’AGNU et à l’avis de la CIJ.

En l’absence de réponse du Premier ministre dans le délai de deux mois, nous examinerons les suites à donner à ce refus implicite.

Monsieur le Premier ministre,

Saisie par l’Assemblée générale de l’Onu le 30 décembre 2022 d’une demande d’avis « sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu son avis le 19 juillet 2024.

Cet avis indique dans les points 3 à 6 que :

– « la présence continue de l’Etat d’Israël dans le Territoire palestinien occupé est illicite ;

– l’Etat d’Israël est dans l’obligation de mettre fin à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé dans les plus brefs délais ;

– l’Etat d’Israël est dans l’obligation de cesser immédiatement toute nouvelle activité de colonisation, et d’évacuer tous les colons du Territoire palestinien occupé ;

– l’Etat d’Israël a l’obligation de réparer le préjudice causé à toutes les personnes physiques ou morales concernées dans le Territoire palestinien occupé »

L’Assemblée générale de l’ONU, à qui était destiné cet avis, l’a traduit dans la résolution A/ES-10/L.31/REV1 votée le 18 septembre 2024.

Cette résolution engage la France qui l’a d’ailleurs votée, ce dont nous nous félicitons.

La résolution reprend les conclusions de l’avis de la CIJ, en fixant une date butoir au retrait israélien, au plus tard 12 mois après l’adoption de la présente résolution.

Les obligations qui incombent à Israël font l’objet des points 2 et 3 de la résolution :

– Le point 2 « exige d’Israël qu’il mette fin sans délai à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé, laquelle constitue un fait illicite à caractère continu engageant sa responsabilité internationale, et qu’il le fasse au plus tard 12 mois après l’adoption de la présente résolution » soit avant le 18 septembre 2025.

– Cette exigence est précisée au point 3 qui « exige d’Israël qu’il s’acquitte sans délai de toutes les obligations juridiques que lui impose le droit international, y compris celles énoncées par la Cour internationale de Justice, notamment comme suit » (points a à g) : le retrait des forces militaires du Territoire palestinien occupé ; la cessation de toute activité de colonisation, l’évacuation des tous les colons ; la restitution des terres, bien immobiliers et avoirs ; le droit au retour des Palestiniens déplacés durant l’occupation ; la réparation du préjudice ; les obligations énoncées dans les ordonnances en indication de mesures conservatoires dans l’affaire de prévention et répression du crime de génocide ; la cessation de toute entrave au droit à l’autodétermination (…) y compris son droit à un Etat indépendant et souverain sur l’intégralité du Territoire palestinien occupé.

– Les points suivants de la résolution déclinent les obligations qui incombent aux autres parties, les Etats (points 4 et 5), les organisations internationales (point 6) et l’Assemblée générale de l’ONU elle-même (point 7).

Au-delà des prescriptions à caractère général qui incombent aux Etats (points 4a, b, c), sont édictées des prescriptions précises, en particulier :

– les points 4.d/ii et iv enjoignent aux Etats de « prendre des mesures pour empêcher les échanges commerciaux ou les investissements, qui aident au maintien de la situation illicite »

– le point 5.a/ leur enjoint de « prendre des mesures pour que leurs ressortissants et les sociétés et entités relevant de leur juridiction, ainsi que leurs autorités, s’abstiennent de tout acte qui impliquerait la reconnaissance de la situation créée par la présence illicite d’Israël dans le Territoire palestinien occupé ou qui constituerait une aide ou une assistance au maintien de cette situation »

– le point 5.b/leur enjoint de « prendre des mesures pour mettre fin à l’importation de tout produit provenant des colonies de peuplement israéliennes, ainsi qu’à la fourniture ou au transfert d’armes, de munitions et de matériel connexe à Israël, puissance occupante, dans tous les cas où il y aurait des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils pourraient être utilisés dans le Territoire palestinien occupé »

– le point 5.c/leur enjoint de « prendre des sanctions, notamment des mesures d’interdiction de voyager et de gel des avoirs, contre les personnes physiques et morales qui participent au maintien de la présence illicite d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, notamment à l’égard des violences commises par les colons »

– le point 5.d/ « demande d’appuyer toute action visant à faire appliquer le principe de responsabilité au bénéfice de toutes les victimes »

Il revient donc à l’Etat français de prendre des mesures visant les acteurs français responsables de ces agissements illicites, ces acteurs pouvant être des citoyens, des entreprises, des acteurs institutionnels, publics ou privés, dont les collectivités locales.

Il s’agit donc, par des actes réglementaires :

– d’enjoindre aux acteurs économiques, financiers, d’empêcher toute activité et investissement, toute relations économique ou commerciale avec Israël qui seraient de nature à renforcer sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé ;

– d’interdire l’importation de tout produit issus des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ;

– d’interdire toute exportation d’armes ou de matériels connexes en direction d’Israël ;

– d’enjoindre aux colons franco-israéliens de quitter leur résidence dans les colonies ;

– de prendre des mesures contre les militaires franco-israéliens qui interviennent dans le territoire palestinien occupé.

Cette résolution a été votée il y a plus de 4 mois, et nous nous étonnons que la France n’ait pas, depuis cette date, traduit en actes les mesures contraignantes prescrites par la résolution, malgré son vote en faveur de la résolution.

La résolution du 18 septembre a été suivie d’une résolution votée le 3 décembre qui concerne les modalités de la tenue de la conférence internationale fixée du 2 au 4 juin 2025.

Celle-ci aura pour mission « d’examiner l’application des résolutions de l’Organisation des Nations unies relatives à la question de Palestine ».

Sans attendre la tenue de cette conférence, la France, comme les autres Etats, est donc tenue de mettre en application les différentes dispositions de la résolution du 18 septembre.

Nous vous demandons donc de prendre sans plus attendre tout acte et mesure visant à donner une application effective à la résolution de l’ONU et à l’avis de la CIJ, contribuant ainsi à faire cesser les multiples violations par Israël du droit international et de vous assurer de leur exécution.

Eléonore Morel, directrice générale de la Fédération internationale des droits humains (FIDH)

Nathalie Tehio, présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Anne Tuaillon, présidente de l’Association France Palestine solidarité (AFPS)

François Leroux, président de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

Paris, le 24 janvier 2025

Plateforme Palestine – Appel à rassemblement 15h à Nantes le samedi 1er février – place Royale

Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH relaie cet appel :

Appel à rassemblement
Place Royale à 15h

Samedi 1er février
Nantes

Bonjour à toutes et à tous,

1 – A Gaza, une trêve fragile dans un paysage d’apocalypse, en Cisjordanie bouclée, l’armée tue, les colons accentuent leurs actions de vandalisme, l’UNRWA doit quitter Jérusalem-Est. 
Et que fait la France ?

Appel à rassemblement de la Plateforme44/Palestine
Place Royale à 15h, à Nantes 

Samedi 1er février

2 – Relais d’une information reçue à l’AFPS44 et LDH Nantes :  un groupe de personnes qui se sont rendues au match Israël-Japon le 30 juillet 2024 à Nantes dans le cadre des J.O. ont reçu une amende pour la raison suivante « rassemblement d’individus suspects en vue, potentiellement, de manifester ». Ils et elles ont contesté l’amende et sont convoqué.e.s le 3 février 2025 à 9h00 au Tribunal de police de Nantes. Il n’y a pas de manifestation prévue devant le tribunal, mais une présence massive dans la salle d’audience. (Pour y rentrer, prévoir carte d’identité)

Donc, pas de sono ni drapeau ! Rdv devant le Palais de Justice à Nantes un peu avant l’audience.

3 – La Semaine du film palestinien est commencée !

https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://afps44.france-palestine.org/pages/agir/la-semaine-du-film-palestinien-2025/&ved=2ahUKEwjL5unzxZ2LAxVvLPsDHTw3AiEQFnoECBUQAQ&usg=AOvVaw2UWcJsQQ6IEVtja-nnFKuv 

Le bureau de l’AFPS44

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Plateforme des ONG françaises pour la Palestine (dont la LDH est membre)

Communiqué de presse

Attaque israélienne à Jénine – La France doit reconnaître l’illégalité de l’occupation

Alors que l’armée israélienne a lancé une opération militaire meurtrière à Jénine dans un contexte d’accélération de la colonisation, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France à appliquer la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU du 18 septembre 2024 afin qu’Israël mette fin à l’occupation et la colonisation du Territoire palestinien occupé.

Ce mardi 21 janvier, une opération militaire de grande ampleur menée par les forces israéliennes dans la région de Jénine, en Cisjordanie occupée, a causé la mort d’au moins 10 Palestiniens et fait près de 40 blessés, d’après le ministère palestinien de la santé. Cette opération ne se limite pas au camp de réfugiés, mais s’étend également à la ville de Jénine et à ses environs, incluant notamment Qabatia et Kafr Qaddum. Depuis le 7 octobre 2024, l’OCHA a dénombré 853 Palestiniens tués en Cisjordanie (Jérusalem-Est incluse) dans le contexte de l’occupation.

Cette offensive a lieu dans le contexte de l’intensification de la colonisation israélienne, qui a atteint des niveaux records en 2023, selon un rapport publié par la représentation de l’Union européenne dans le territoire palestinien occupé en août 2024. Des permis de construire ont ainsi été accordés par les autorités israéliennes pour 30 682 logements en Cisjordanie – un chiffre annuel jamais atteint depuis la signature des accords d’Oslo en 1993. Les violences des colons israéliens ont également connu une explosion. Selon l’OCHA, le nombre d’incidents marqués par des violences de colons est passé de 96 cas en 2016 à environ 1420 cas en 2024. Plus de 710 000 colons vivent actuellement en Cisjordanie, contre 3,2 millions de Palestiniens. En outre, l’entrée en vigueur jeudi 29 janvier de la fermeture des locaux de l’UNRWA à Jérusalem-Est ainsi que l’interdiction faite à l’agence onusienne de travailler avec des responsables israéliens met en danger 870 000 Palestiniens de Cisjordanie, Jérusalem-Est comprise, qui bénéficient des services de 96 écoles et 43 centres de soins.

Au regard du droit international, ces colonies et l’occupation israélienne en Cisjordanie – comme dans la bande de Gaza – sont illégales. La Cour internationale de Justice a, dans un avis consultatif du 19 juillet 2024, déclaré que l’occupation par Israël du Territoire palestinien était illégale. L’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté le 18 septembre 2024 une résolution qui exige d’Israël de mettre fin à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé au plus tard d’ici au bout de 12 mois.

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France à appliquer cette résolution, qui enjoint les États à « prendre des mesures pour mettre fin à l’importation de tout produit provenant des colonies de peuplement israéliennes, ainsi qu’à la fourniture ou au transfert d’armes, de munitions et de matériel connexe à Israël, puissance occupante, dans tous les cas où il y aurait des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils pourraient être utilisés dans le Territoire palestinien occupé » et à « prendre des sanctions, notamment des mesures d’interdiction de voyager et de gel des avoirs, contre les personnes physiques et morales qui participent au maintien de la présence illicite d’Israël dans le Territoire palestinien occupé ». La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle en outre la France à sanctionner les membres du gouvernement israélien qui soutiennent l’intensification de la colonisation et les violations massives des droits humains dans le Territoire palestinien occupé.

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Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
Site Internet : www.plateforme-palestine.org

Palestine, Appel à rassemblement devant la Préfecture – Samedi 25 janvier à 15h – Nantes

Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH relaie cet appel

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Bonjour à toutes et à tous,
La Plateforme44 des ONG pour la Palestine appelle à un rassemblement
Samedi 25 janvier à 15 h devant la préfecture à Nantes

1 – Imposer la fin des massacres, du génocide, du déni d’humanité / Exiger la Suspension de l’Accord d’Association entre l’Union Européenne et l’État d’Israël

à l’Appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

2 – Dénoncer l’attaque en cours de l’armée israélienne – après celle de l’Autorité palestinienne – dans le camp de Jenine : « un petit Gaza » !

3 – Apporter un soutien aux milliers de prisonniers politiques palestiniens et dénoncer la torture qui leur est infligée.
     Nous nous associerons à l’exigence de libération de George Ibrahim Abdallah en prison en France alors qu’il est libérable depuis 1999.

Il n’y aura pas de paix sans justice.

Pour la Plateforme44 : le bureau de l’AFPS44

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Extrait de l’appel national du collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens:

Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens dénonce la guerre menée par l’État israélien contre le peuple palestinien qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années. Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre, y compris ceux qui ont été commis le 7 octobre 2023.
Tout cela aurait pu être évité si le monde occidental, y compris l’Union européenne, n’avait pas constamment protégé Israël de l’obligation de rendre des comptes. Nous demandons qu’il soit mis fin à cette impunité et que des sanctions soient prises contre l’État d’Israël tant qu’il ne se conforme pas au droit international.
L’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël fait de l’UE le premier partenaire commercial de l’État d’Israël, tout en ouvrant les portes de l’Union Européenne à celui-ci dans de nombreux autres domaines. Nous demandons la suspension de cet accord d’association tant qu’Israël ne respecte pas le droit international et les droits humains, en rappelant que ces derniers sont identifiés comme « éléments essentiels » par l’article 2 de l’accord. Toutes les institutions de l’Union européenne, tous les États membres, doivent prendre leurs responsabilités et engager les procédures nécessaires pour que cette suspension soit effective le plus rapidement possible.[…]Dans le cadre des manifestations coordonnées en Europe pour la suspension de l’accord d’association UE-Israël, nous appelons à manifester partout en France les vendredi 24 et samedi 25 janvier prochain, et à aller ensemble manifester à Bruxelles le dimanche 26 janvier.

GAZA – Urgence ! Rassemblement et remise de lettre à la Préfète pour E Macron

Communiqué de l’Association France Palestine Solidarité – le 14 mai 2018

Après le massacre d’aujourd’hui,
soyons très nombreux au rassemblement déjà annoncé

mercredi 16 mai à 18h,  Rue Barillerie/50 Otages

  • Pose d’une plaque « rue de la Nakba »
  • Marche vers la Préfecture
  • Remise d’une lettre pour E. Macron

Israël tue ! L’inaction internationale aussi !
La France doit imposer des sanctions.