Pas de chasse aux sorcières à l’université

Grève générale en Birmanie : mobilisation monstre contre le pouvoir militaire



Nouvelle journée de manifestations contre le pouvoir militaire, lundi 22 février, à Rangoun. © Ye Aung Thu, AFP

Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à travers le pays lundi lors d’une journée de grève générale contre le pouvoir militaire malgré les mises en garde des autorités et la répression violente du week-end.

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Pour la Liberté, la Justice, la Démocratie et le respect des droits humains en Syrie

Lancement du site « Parcours victimes »






« Quelle que soit la cause de leur malheur toutes les victimes ont le droit à des aides »

Jérôme Bertin, directeur général de France Victimes, une fédération qui regroupe 130 associations d’aides aux victimes, détaille lundi sur franceinfo le fonctionnement du site  parcours-victimes.fr que lance son organisation.

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21 février 1944 : Exécution des héros de l’affiche rouge

Vaccins contre la Covid-19 : il faut plus de transparence pour restaurer la confiance

« Le terme islamo-gauchisme ne désigne aucune réalité à l’université », selon Pap Ndiaye




Pap Ndiaye, le nouveau  directeur général du Palais de la Porte dorée


Pap Ndiaye, historien, professeur des universités à Sciences Po et futur directeur général du Palais de la Porte Dorée (à partir du 1er mars) est l’invité du Grand entretien d’Ali Baddou sur France Inter.

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Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19



La journée internationale de lutte pour les droits des femmes n’est pas la fête de la femme


« Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». C’est le thème retenu cette année pour la Journée internationale des droits des femmes (IWD 2021) du 8 mars.

Ce choix vise à célébrer les incroyables efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19. Il s’aligne également sur le thème prioritaire de la 65e session de la Commission de la condition de la femme, ainsi que sur la campagne phare Génération Égalité.

La Covid et le confinement, les fermetures des écoles, ont épuisé particulièrement les femmes au travail comme à la maison ! Appauvries et précarisées, elles sont encore plus vulnérables face aux violences. Pourtant, le confinement a révélé au grand jour le rôle primordial des femmes, premières de corvée dans les secteurs les plus indispensables à la société.   

Au programme à Troyes et dans l’Aube:

A l’initiative des Colleuses Féminicides, samedi 6 mars à 13h place de l’hôtel de ville : marche féministe et inclusive pour toutes et tous contre les violences faites aux femmes.

Le collectif TroyesPetitesChattes remettra en place la campagne de sensibilisation de distribution des affiches aux commerçants.es pour leur rappeler que le 8 mars n’est pas une journée commerciale mais bien une journée de revendications !

Le CIDFF Aube interviendra devant différents publics jeunes sur le sexisme, les stéréotypes et le harcèlement. Les animations prendront la forme de réunions de réflexion et d’échanges en petit groupe ou en visioconférence. Huit interventions seront proposées auprès du Centre international d’études pédagogiques, d’une classe relais, d’élèves du Lycée Marie-de-Champagne et d’étudiants-es de licence à l’IUT. Il mettra aussi à disposition de la Mission locale son expo « Un pays, une femme, une époque ».

Solidarité Femmes et l’autrice troyenne Julie Desb lancent une opération avec son livre « Racines d’Elles » : 2 livres achetés = 1 livre offert à une femme suivie par Solidarité Femmes Aube. L’opération se déroulera du lundi 8 Mars au dimanche 14 Mars. L’autrice dédicacera son livre le samedi 13 Mars de 14H à 17H30 au local Solidarité Femmes au centre Leclerc de St Parres aux Tertres (Règlements sur place en espèces ou en chèque.)

Commandes possibles en ligne du 8 au 14 Mars :

Prix du livre : 19,70 €, prix avec envoi postal : 24 €. Les livres achetés en ligne seront comptabilisés dans cette opération.


Cette journée sera également soutenue par :

l’Association Agui de La Chapelle-Saint-Luc 

le Centre Musawa pour la recherche sur la femme

La Ligue des Droits de l’Homme

– Le MRAP

Et toutes les autres associations s’inscrivant dans le mouvement mondial en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

17 février 2021 : la fin de la trêve dans l’accès aux soins

L’avis du CNRS

L’« islamogauchisme » n’est pas une réalité scientifique

17 février 2021 INSTITUTIONNEL


« L’islamogauchisme », slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique. Ce terme aux contours mal définis, fait l’objet de nombreuses prises de positions publiques, tribunes ou pétitions, souvent passionnées. Le CNRS condamne avec fermeté celles et ceux qui tentent d’en profiter pour remettre en cause la liberté académique, indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques. Le CNRS condamne, en particulier, les tentatives de délégitimation de différents champs de la recherche, comme les études postcoloniales, les études intersectionnelles ou les travaux sur le terme de « race », ou tout autre champ de la connaissance.

Concernant les questions sociales, le rôle du CNRS, et plus généralement de la recherche publique, est d’apporter un éclairage scientifique, une expertise collective, s’appuyant sur les résultats de recherches fondamentales, pour permettre à chacun et chacune de se faire une opinion ou de prendre une décision. Cet éclairage doit faire état d’éventuelles controverses scientifiques car elles sont utiles et permettent de progresser, lorsqu’elles sont conduites dans un esprit ouvert et respectueux.

La polémique actuelle autour de l’ « islamogauchisme », et l’exploitation politique qui en est faite, est emblématique d’une regrettable instrumentalisation de la science. Elle n’est ni la première ni la dernière, elle concerne bien des secteurs au-delà des sciences humaines et des sciences sociales. Or, il y a des voies pour avancer autrement, au fil de l’approfondissement des recherches, de l’explicitation des méthodologies et de la mise à disposition des résultats de recherche. C’est là aussi la mission du CNRS.

C’est dans cet esprit que le CNRS pourra participer à la production de l’étude souhaitée par la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation visant à apporter un éclairage scientifique sur les champs de recherche concernés. Ce travail s’inscrirait dans la continuité de travaux d’expertise déjà menés sur le modèle du rapport « Recherches sur les radicalisations, les formes de violence qui en résultent et la manière dont les sociétés les préviennent et s’en protègent » réalisé en 2016 par l’alliance Athena, qui regroupe l’ensemble des forces académiques en sciences humaines et sociales dans les universités, les écoles et les organismes de recherche, ou du rapport « Les sciences humaines et sociales face à la première vague de la pandémie de Covid-19 – Enjeux et formes de la recherche », réalisé par le CNRS en 2020.

Contact Priscilla Dacher Responsable du bureau de presse du CNRS +33 1 44 96 46 06 priscilla.dacher@cnrs.fr

L’appel de deux parlementaires à rapatrier les enfants français prisonniers en Syrie : « Ils sont innocents ! »



Une femme et ses enfants au camp d’al-Hol géré par les Kurdes © AFP / Delil SOULEIMAN

C’est un « électrochoc » que veulent créer le sénateur communiste Pierre Laurent et le député LR-UDI Pierre Morel-À-L’Huissier. Ils appellent les parlementaires à réclamer le rapatriement des 200 enfants français prisonniers au Kurdistan syrien, avec leurs mères djihadistes. « Ces enfants sont innocents », clament-ils.

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Pour un avenir sans surveillance biométrique de masse : signez la pétition européenne

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Aux États -Unis, la réforme de la législation d’Internet est lancée: le Safe Tech Act


L’impunité dont jouissent les plates-formes  numériques à la suite de l’attaque du Capitole (largement coordonnée par Facebook) a fait réagir les démocrates.

71 % des Américains sont favorables à cette réforme.

Le projet ne vise pas un article particulier de la « section 230 » (la décence dans les communications, pas de poursuite pénale), il propose d’augmenter les cas où l’immunité serait levée. En 2018 déjà,  le congrès avait éliminé l’immunité des plates-formes dans le cas de trafic sexuel et de pornographie infantile.


Si cette proposition voit le jour, les plates-formes ne seraient plus à l’abri de poursuites. Acte  fort. Les Rohingyas de Birmanie pourraient par exemple porter plainte aux USA  contre Facebook  qui a reconnu en 2018 s’être laissé instrumentaliser dans le génocide.

« Chacun a le droit de dire ce qu’il veut, mais cela ne veut pas dire qu’il y a un droit à ce  que la parole soit répercutée à 2 milliards d’individus. La parole et l’amplification sont deux choses séparées ».

Clivage droite gauche, démocrates républicains, plutôt passé futur ?

« Les enjeux sont plus grands,  la coalition [des réformateurs] est plus large et la question est devenue encore plus centrale dans nos sociétés ».

En France et en Europe le sujet est largement débattu, notamment l’aspect financier, mais d’autres voix s’élèvent pour demander une réflexion sur les impacts nocifs.

Le droit qui a été supprimé de la Constitution algérienne



Yacine Mebarki purge actuellement une peine d’un an de prison après qu’une cour d’appel algérienne a confirmé, en novembre 2020, le chef d’accusation de « dénigrement» de l’islam, entre autres.  © Privé

L’article relatif à la liberté de croyance a été effacé – ainsi que toute prétention de le respecter ?

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Précarité Alimentaire : les Banques Alimentaires publient le profil des bénéficiaires




Tous les deux ans, l’institut CSA réalise une étude pour les Banques Alimentaires, afin de définir le profil des bénéficiaires de l’aide alimentaire et proposer des solutions adaptées. Cette étude a été menée du 30 septembre au 10 novembre 2020 sur près de 1000 bénéficiaires des associations partenaires de la Fédération Française des Banques Alimentaires. Elle permet également de mesurer l’impact de la crise sanitaire sur la précarité alimentaire.

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Escroqueries, trafic d’aides au séjour irrégulier : démantèlement d’un important réseau dans l’Est de la France



L’affaire avait débuté à l’aéroport de Roissy avec la découverte par les douanes de faux documents, notamment des passeports. Crédit : Pixabay


Des policiers de Metz ont démantelé lundi un réseau d’escroquerie et d’immigration irrégulière qui aurait fait des centaines de victimes, notamment parmi la communauté africaine en situation irrégulière, en France. Ce réseau s’illustrait par des escroqueries aux annonces d’emplois sur Facebook, du trafic d’aides aux séjours irréguliers et des arnaques au crédit.

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Titres de séjour : le trafic lucratif des rendez-vous





Ces difficultés d’accès aux préfectures pour les demandes de régularisation ont dopé un business parallèle.  A l’aide de robots informatiques, des rendez-vous sont captés par des particuliers dès leur mise en ligne, puis facturés.

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Comment éviter une 4e vague psychologique à nos jeunes



ALISTAIR BERG VIA GETTY IMAGES
Une vie étudiante et sociale entre parenthèses. L’apprentissage de la liberté, la responsabilité, parfois même la vie affective sont mis en pause. Plus de « petits boulots » pour subvenir à ses besoins primaires, pour préparer ses vacances ou parfois se divertir. Les tensions sont fortes parfois dans les familles, l’isolement pèse dans la solitude des chambres d’étudiants, l’incertitude est présente pour chacun. Des drames aussi, qu’il s’agisse de tentatives de suicide, de développement d’addictions chez les jeunes ou les étudiants.

Nous proposons 4 mesures simples et efficaces.

Par Odile Agopian et Marcel Rufo

Directrice de la Santé Mentale – Ramsay Santé

Pédopsychiatre

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L’État sévèrement critiqué pour sa gestion des migrants à Calais et Grande-Synthe



Une vue d’un campement de migrants à Calais. Crédit : Mehdi Chebil

Une délégation de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) s’est rendue au mois de décembre à Calais et à Grande-Synthe. Elle y a constaté la « dégradation » des conditions de vie des migrants et a jugé la politique sécuritaire de l’État « désastreuse ».

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Covax, la solidarité mondiale minée par le nationalisme vaccinal