Fable cruelle à l’assemblée
dénichée par Jean Camus
dénichée par Jean Camus
La fachosphère n’a pas tardé à instrumentaliser les incidents en marge de la finale de la Ligue des champions pour cibler immigrés et musulmans. A ce petit jeu, le théoricien du «grand remplacement» Renaud Camus et le youtubeur Papacito se sont particulièrement distingués.
Depuis le début de l’invasion russe, une partie de l’extrême droite française met en scène son engagement humanitaire sur la zone. Mais que font-ils vraiment là-bas ?
Le gratin des commentateurs politiques la scrutait depuis longtemps : l’officialisation de la candidature d’Emmanuel Macron est intervenue au soir du 3 mars, à travers l’annonce d’une « lettre aux Français » publiée le lendemain dans la presse quotidienne régionale (PQR). Qu’elle ait été ou non mise à la Une, qu’elle ait été ou non publiée in extenso ne change rien au problème central : la porosité – pour ne pas dire plus – entre journalisme et communication, qui aboutit à la co-fabrication d’un « événement » devenant dès lors indissociablement politique et… médiatique. Les rédactions parlent d’un texte tout en « sobriété » ? Elles en ont fait un cirque.
Lors d’un déplacement mardi 8 juin dans la Drôme, Emmanuel Macron en chemise, s’avance vers les personnes venues le rencontrer pour l’occasion. La suite, nous la connaissons : tandis qu’il sert la main du président, un jeune homme, décrit comme proche de l’extrême-droite, le gifle soudainement. Un geste condamné unanimement par l’ensemble des responsables politiques qui traduit la violence du climat politique actuel. L’occasion de revenir sur la symbolique sacrée du corps du président qui dépasse sa simple acception mortelle en interrogeant Élodie Mielczareck, sémiolinguiste spécialisée dans le langage verbal et non verbal, conférencière et autrice. Son prochain livre, « Anti-bullshit » paraîtra en octobre 2021 chez Eyrolles.