
Et si Noël était gâché par les grèves parce que les cheminots nous prennent en otage pour les fêtes ? C’est ce que laissent entendre les médias mainstream, le gouvernement et la direction de la SNCF.
Et si Noël était gâché par les grèves parce que les cheminots nous prennent en otage pour les fêtes ? C’est ce que laissent entendre les médias mainstream, le gouvernement et la direction de la SNCF.
Contre la guerre menée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine, des voix s’élèvent en Russie. Celles des femmes notamment comme celles du Conseil des mères et des épouses de soldats, un collectif monté par Olga Tsukanova. Elles dénoncent, entre autres, l’opacité de Moscou sur les pertes.
Le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national de Marine Le Pen, compte déplacer la crèche sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
Bras droit d’Eric Zemmour, Nicolas Bay s’appuie sur un communiqué de l’agence européenne de surveillance des frontières qu’il comprend de travers.
«Les chasseurs premiers écologistes de France» : le slogan avait fait bondir la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en août 2018 quand elle avait découvert la campagne de communication menée par la Fédération nationale des chasseurs. Pour l’association, cette campagne «volontairement provocatrice» utilisait des visuels «fortement inspirés de la charte graphique de la LPO».
Le Nouveau Monde -Tableau de la France néolibérale a paru aux éditions Amsterdam le 10 septembre 2021. Ce livre collectif accorde notamment une large place à la critique des médias et des industries culturelles. Nous publions ici un chapitre (Acrimed).
Lyon, Paris, Montpellier, Rennes : un peu partout en France, l’extrême droite la plus violente s’est manifestée la semaine dernière. Plus aucun filtre, plus aucune volonté de maintenir un semblant de respectabilité : des nervis, parfois très jeunes, expriment librement leur haine et leur violence. A Rennes, fief de gauche, des bagarres ont opposé néofascistes et antifas. Un militant d’extrême droite a failli être lynché.
Bien avant la récupération par l’extrême droite du meurtre de Lola, 12 ans, le 14 octobre, à Paris, de nombreux faits divers médiatisés ont déclenché la mobilisation très intéressée du milieu politique.
Après avoir vu certains de ses propos retirés d’Instagram et Twitter, le rappeur et homme d’affaires Kanye West, qui se fait désormais appeler Ye, a fait part de son projet de détenir son propre réseau social, comme Elon Musk ou Donald Trump. Reporters sans frontières (RSF) s’inquiète de l’émergence de ces nouveaux magnats des réseaux sociaux, et rappelle que les plateformes ne devraient jamais être inféodées aux desideratas des divas du web.
Vladimir Kara-Mourza est l’une des dernières figures emblématiques de l’opposition restée en Russie. Placé derrière les barreaux au printemps dernier après avoir été accusé de discréditer l’armée, il est selon plusieurs médias russes depuis ce jeudi 6 octobre accusé également de haute trahison et encourt vingt ans de prison supplémentaires.
Connue pour avoir brandi une pancarte en défaveur de la guerre en Ukraine à la télévision russe qui l’employait au tout début du conflit, la journaliste Marina Ovsiannikova, 44 ans, a été placée sur la liste des personnes recherchées en Russie, selon une notice consultée ce lundi par l’Agence France-Presse. Le site du ministère russe de l’Intérieur indique que Mme Ovsiannikova est recherchée dans le cadre d’une affaire pénale. Elle avait été inculpée en août pour « diffusion de fausses informations » sur l’armée russe, un crime passible de dix ans d’incarcération, et était depuis lors assignée à résidence.
Xavier Moreau, André Chanclu, Yvan Benedetti ou encore Arnaud Develay… Plusieurs figures de l’extrême droite radicale et du complotisme hexagonal ont fait le déplacement côté russe pour jouer le rôle d’«observateurs étrangers» des référendums d’annexion organisés par Moscou dans le Donbass.
Alors que la Russie poursuit sa guerre contre l’Ukraine, elle mène également une bataille sur le « front intérieur ». Les cibles : les étudiants, avocats, journalistes, artistes s’exprimant contre la guerre en Ukraine. Beaucoup sont aujourd’hui en prison. Analyse de l’arsenal législatif déployé par le Kremlin pour faire taire les voix critiques.
Ces dernières années, les insultes, menaces et campagnes de harcèlement se sont intensifiées contre les journalistes et les médias au Brésil, notamment de la part des autorités publiques, de la classe politique et de ses supporters. Les réseaux sociaux, utilisés comme caisse de résonance, sont devenus un terrain miné. Cette tendance a un impact négatif non seulement sur le travail et la vie personnelle des journalistes, mais aussi sur le débat public et la liberté de la presse dans le pays.
La fachosphère n’a pas tardé à instrumentaliser les incidents en marge de la finale de la Ligue des champions pour cibler immigrés et musulmans. A ce petit jeu, le théoricien du «grand remplacement» Renaud Camus et le youtubeur Papacito se sont particulièrement distingués.
Depuis le début de l’invasion russe, une partie de l’extrême droite française met en scène son engagement humanitaire sur la zone. Mais que font-ils vraiment là-bas ?
La rhétorique de Moscou incite à la destruction du groupe national ukrainien, et légitime les exactions (viols, meurtres de masse…) commises par les soldats russes, selon les experts interrogés.
Reporters sans frontières (RSF) a recensé plus de 50 attaques, qualifiables de crimes de guerre, visant les journalistes et les médias depuis le début du conflit en Ukraine. Des crimes qui démontrent que l’armée russe mène une véritable guerre contre l’information. RSF dépose une cinquième plainte auprès du procureur de la Cour pénale internationale et de la procureure générale d’Ukraine.
Six ans après un premier reportage à Voronej, en Russie, notre journaliste Natacha Tatu est retournée dans cette ville d’un million d’habitants marquée par un fort soutien à Vladimir Poutine. Elle raconte face caméra les coulisses de son voyage et les difficultés à interroger des Russes muselés par la peur et manipulés par la propagande.