Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a participé samedi à un événement organisé par le syndicat étudiant UNI. Une visite de courtoisie qui ne passe pas.
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Explorez les équilibres politiques et les profils des membres du gouvernement nommés samedi 21 septembre.
Après la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre, le 5 septembre, près de deux mois après les législatives anticipées, son gouvernement a été annoncé samedi 21 septembre au soir sur le perron de l’Elysée.
« Violence totale », « retour en arrière », « insulte »… Philippe Croizon en colère après la suppression du secrétariat d’État aux personnes handicapées
Bruno Retailleau à l’Intérieur, symbole d’une droite dure conservatrice
Figure d’une droite libérale-conservatrice aux convictions inflexibles, partisan d’une « politique de civilisation », Bruno Retailleau a été nommé samedi au prestigieux ministère de l’Intérieur, où sa radicalité risque de faire grincer des dents dans l’opposition de gauche, mais aussi dans le camp présidentiel. Il était d’ailleurs un opposant farouche au rapprochement entre la Macronie et Les Républicains.
L’UNICEF France déplore l’absence d’une politique globale dédiée aux droits de l’enfant
« L’UNICEF France exprime sa déception face à l’absence d’un portefeuille spécifiquement dédié aux droits de l’enfant dans sa globalité au sein du nouveau gouvernement.
Si la nomination d’Agnès Canayer en tant que chargée de la Famille et de la Petite enfance est un signe positif pour la prise en compte des tout-petits, cela ne couvre pas l’ensemble des besoins spécifiques des 15 millions d’enfants en France. Réduire la question de l’enfance à la famille ou à la petite enfance laisse en suspens les défis majeurs auxquels font face les enfants plus âgés, notamment en matière de protection, de santé, d’éducation et de lutte contre la pauvreté.
Alors que monte le vote en faveur de l’extrême droite, l’école n’échappe pas à ses idées. Les enseignantes et enseignants font face à une libération de la parole raciste, notamment dans les territoires et villes où est implanté le RN.
Tous ont demandé l’anonymat. Les enseignants qui témoignent de la montée des idées d’extrême droite dans leurs établissements scolaires ne veulent pas le faire sous leurs vrais noms. « Si jamais la mairie apprend que c’est moi qui ai parlé, c’est mon école qui va en payer le prix », s’inquiètent des professeurs de Béziers, Orange ou Hénin-Beaumont, des villes dirigées par l’extrême-droite. Mais ailleurs aussi, les salles de classe et salles des professeurs font l’expérience de la montée de ces idées.
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« Rester combatifs » : à la veille d’une rentrée sans ministre, les profs inquiets mais mobilisés
La rentrée scolaire va se faire avec un gouvernement démissionnaire. La situation est inédite, alors que l’Éducation nationale s’est largement mobilisée l’an dernier contre la réforme du « choc des savoirs » et pour un plan d’urgence dans le 93.
Anticor saisit à nouveau la justice pour réexaminer sa demande d’agrément, Matignon renvoie au prochain gouvernement
L’association Anticor a perdu son agrément en juin 2023. Cette disposition lui permettait depuis 2015 d’intervenir dans des procédures judiciaires, dont des dossiers politico-financiers.
Après les révélations de Blast en 2023 sur un cours dispensé aux futurs enseignants du public par l’Institut national supérieur du professorat de Paris, le gouvernement a diligenté une enquête. Malgré les demandes insistantes des syndicats et d’une députée, le ministère refuse de rendre public le rapport de l’Inspection générale de l’éducation. Proche de la mouvance « antiwoke » et du Printemps républicain, le directeur de l’INSPÉ – qui offre des interventions à des formateurs islamophobes – est maintenu à son poste. Nouvelles révélations.
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Dans un climat de surenchère entre les ministres de l’Intérieur et de l’Éducation, qui se disputent le régalien et une posture de fermeté face à la menace terroriste, un écolier de 10 ans s’est retrouvé pendant près de trois heures face à des gendarmes ! Répondant à la circulaire du garde des Sceaux demandant « une réponse pénale ferme et rapide » aux actes antisémites et à l’apologie du terrorisme, le parquet de Perpignan a cru bon faire entendre cet élève de CM2 d’une école de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Tout est parti d’une question posée en classe par un môme qui s’est peut-être mal exprimé, ou a pu être mal compris. L’école l’a signalé et les autorités en ont fait l’un des plus jeunes suspects jamais entendu pour « apologie du terrorisme ».
Invité surprise du gouvernement Borne en 2022, Pap Ndiaye, premier ministre noir de l’Education nationale, universitaire reconnu mais sans expérience politique, n’aura jamais réussi à dépasser le statut de symbole dans l’ombre d’un président omniprésent sur l’école.