En 2021, le tribunal judiciaire de Libourne avait condamné Valérie Murat et l’association Alerte aux toxiques à payer 125 000 euros de dommages et intérêts au bénéfice du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) et d’autres plaignants.
Communiqué commun et pétition dont la LDH est signataire
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu aujourd’hui SON NOUVEL AVIS très attendu sur les risques du glyphosate. Cette évaluation doit permettre à la Commission européenne et aux Etats membres de l’UE de décider ou non de la ré-autorisation du glyphosate, substance active du célèbre Roundup de Monsanto-Bayer, pesticide le plus vendu au monde, d’ici la fin de l’année. Une trentaine d’organisations de la société civile mobilisée depuis des années sur ce sujet, avec PLUS D’UN DEMI-MILLION DE CITOYEN-NE-S VIA LEUR PÉTITION COMMUNE, exigent que la France joue un rôle moteur et sans ambiguïté pour faire interdire en 2023 le glyphosate en Europe. Alors que des doutes subsistent sur la position que portera la France au niveau européen, il est urgent d’en finir avec cette substance classée « cancérogène probable » pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/ONU).
Des marches sont organisées en France samedi 21 mai contre Monsanto-Bayer et les autres géants des pesticides. Un coup de semonce contre l’État, qui a «failli dans l’obligation de protection de ses citoyens».
Jeudi 25 février, une coalition d’associations, soutenue par des dizaines de députés européens, adresse une interpellation à l’Efsa, l’autorité européenne chargée de l’évaluation des risques dans le domaine des denrées alimentaires et des pesticides. Cette tribune en explique les raisons.