
Sarah Mardini et Seán Binder, deux bénévoles pour une ONG de sauvetage grecque sur l’île de Lesbos risquent 25 ans de prison pour avoir secouru des embarcations en détresse.
Sarah Mardini et Seán Binder, deux bénévoles pour une ONG de sauvetage grecque sur l’île de Lesbos risquent 25 ans de prison pour avoir secouru des embarcations en détresse.
Le décret sur les opérations humanitaires en mer, promulgué lundi en Italie, force les navires à retourner à quai sitôt un sauvetage effectué, quitte à partir précipitamment d’une zone maritime où d’autres bateaux de migrants pourraient être secourus. Pour les ONG, cette nouvelle règle provoque des cas de conscience. Entretien.
Plus de 250 exilés ont été secourus dans la Manche en seulement quatre jours. Ce chiffre, communiqué la semaine dernière par la préfecture maritime de la Manche, illustre bien un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Les migrants sont de plus en plus nombreux à tenter la périlleuse traversée, quitte à prendre la mer plus au sud, donc plus loin des côtes britanniques.
Le Geo Barents, le navire humanitaire de Médecins sans frontières (MSF) a porté secours, lundi, à 71 personnes en grande détresse dans les eaux libyennes. À son arrivée sur les lieux du drame, 22 personnes, dont des enfants, avaient déjà disparu.