
Il s’agirait de trois femmes et deux hommes en fonction au moment des faits au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez (Pas-de-Calais), chargé des secours dans la Manche.
Il s’agirait de trois femmes et deux hommes en fonction au moment des faits au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez (Pas-de-Calais), chargé des secours dans la Manche.
La ministre britannique de l’Intérieur promet de mettre un terme aux traversées de la Manche sur des embarcations de fortune. Suella Braverman a présenté ce mardi 7 mars un projet de loi visant à automatiquement expulser les migrants arrivés irrégulièrement, sans qu’ils puissent demander l’asile. En dehors des Conservateurs, le projet fait l’unanimité contre lui.
Près de 150 personnes ont été secourues par les garde-côtes français et britanniques des deux côtés de la Manche, dimanche 29 janvier. Depuis le début de l’année, malgré une militarisation de la frontière toujours plus accrue, 991 migrants ont atteint le Royaume-Uni à bord d’embarcations de fortune.
La légalité du projet de relocalisation des demandeurs d’asile au Rwanda, validé en décembre dernier par la Haute-Cour de Londres, est de nouveau portée devant la justice britannique. En attendant la décision de la cour d’appel, aucun vol ne pourra quitter le Royaume-Uni pour Kigali.
Un homme s’est jeté sous un train, mardi, en périphérie de Calais, à proximité d’un point de distribution de repas aux migrants. D’après une association sur place, il s’agit d’un migrant soudanais d’une trentaine d’années. Une enquête a été ouverte.
Plus de 45 000 traversées illégales de la Manche depuis l’Europe continentale vers le Royaume-Uni ont été recensées en 2022, dépassant le record de l’an dernier qui était de plus de 28 000, selon les chiffres du gouvernement publiés dimanche. Dans ses vœux du Nouvel An, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a repris la position très dure de ses prédécesseurs, évoquant le sujet de l’immigration illégale comme l’une de ses priorités.
Des courriels internes au département du Home Office, envoyés début novembre et obtenus par la BBC, révèlent que des centaines de migrants ont été détenus illégalement, parfois pendant plusieurs semaines, dans des centres censés les accueillir temporairement.
Après la mort de quatre personnes exilées dans un naufrage dans la Manche, des associations de la société civile et des militant⋅e⋅s du Royaume-Uni, de la France, de la Belgique et d’ailleurs se sont réunies pour commémorer celles et ceux qui sont mort⋅e⋅s et demander la fin immédiate de l’environnement hostile auquel sont confronté⋅e⋅s les exilé⋅e⋅s des deux côtés de la Manche.
Les gouvernements français et britannique ont annoncé des mesures encore plus sévères à l’encontre des exilé⋅e⋅s.
Ces politiques constituent une attaque contre les personnes forcées de fuir la guerre, les conflits et les persécutions en quête de sécurité, et qui risquent leur vie en mer.
L’histoire continuera à se répéter si les gouvernements britannique et français poursuivent leur politique de fermeture des frontières.
Dans la nuit de mardi à mercredi, quatre personnes sont mortes après le naufrage de leur embarcation, au milieu de la Manche. Déterminés à atteindre leur but, ni ce drame, ni les dangers liés à la traversée du détroit en hiver ne font douter les migrants du camp de Loon-Plage, près de Dunkerque.
Une importante opération de secours est déployée depuis ce mercredi matin 6h dans la Manche pour un « incident » impliquant une « petite embarcation », terme généralement utilisé pour qualifier les bateaux de fortune à bord desquels les migrants se rendent au Royaume-Uni.
Avant de se retrouver dans le camp de migrants de Loon-Plage, dans le nord de la France, Idriss était étudiant dans une université de région parisienne. Après l’expiration de son visa, et le refus de son renouvellement par les autorités, le jeune tchadien, écœuré, n’a pas eu la force de continuer ses études. En colère, il souhaite désormais rejoindre le Royaume-Uni par la mer, au péril de sa vie.
Le tribunal administratif de Lille a annulé des arrêtés de la préfecture du Pas-de-Calais interdisant aux associations non mandatées par l’Etat de distribuer repas et boissons aux migrants dans le centre de Calais, a annoncé mardi l’avocat des associations.
2022 s’annonce comme une année record sur les côtes anglaises concernant les arrivées de migrants, à bord d’embarcations de fortune. Ce mercredi 12 octobre, le nombre moyen de personnes par bateau a dépassé les cinquante pour la première fois. Mais c’est un autre chiffre qui inquiète les ONG : celui des mineurs disparus des radars.
Lancement du concours des « Écrits pour la fraternité » à destination des enfants et des jeunes ![]() C’est sur le thème de la paix que nous proposons aux jeunes de s’exprimer pour cette 31e édition, à partir d’une citation de René Cassin : « Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’Homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit. » En savoir plus Contactez la section de la LDH la plus proche de chez vous pour participer, dans le cadre d’un établissement scolaire ou en individuel ou contactez directement le siège de la LDH : communication@ldh-france.org |
Lors d’une audience au tribunal administratif de Lille mardi, le rapporteur public a estimé que l’arrêté préfectoral qui interdit depuis deux ans aux associations de distribuer des repas dans le centre-ville de Calais était « disproportionné ». Paul Groutsch a demandé son annulation, affirmant que les arguments portés par les autorités étaient infondés. Le texte a, selon lui, « pour effet de compliquer l’accès pour ces populations précaires à des biens de première nécessité ».
Dans un rapport publié jeudi, l’organisation britannique Medical Justice alerte sur ”les graves répercussions de la menace d’expulsion vers le Rwanda sur la santé mentale” des demandeurs d’asile au Royaume-Uni.
Ces derniers mois, les autorités britanniques ont sous-traité la surveillance et l’interception des bateaux de migrants dans la Manche à deux sociétés privées, payées au total 2,5 millions de livres. Malgré des mesures dissuasives, les arrivées de migrants au Royaume-Uni sont toujours plus nombreuses.
Plus de 250 exilés ont été secourus dans la Manche en seulement quatre jours. Ce chiffre, communiqué la semaine dernière par la préfecture maritime de la Manche, illustre bien un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Les migrants sont de plus en plus nombreux à tenter la périlleuse traversée, quitte à prendre la mer plus au sud, donc plus loin des côtes britanniques.
Accidents de la route, suicides ou noyade… À la frontière franco-britannique, chaque année, des dizaines d’exilés perdent la vie, dans cette région où ils transitent par milliers. Des drames qui, d’après les associations, pourraient être évités si les autorités proposaient un « dispositif d’accueil digne ».
En mars dernier, un accident dans la gare de Valenciennes, dans le nord de la France, a été relayé par les autorités et les médias. Un jeune homme faisant partie d’un groupe d’exilés, monté sur le toit d’un wagon, est mort électrocuté. Derrière ce décès, qui s’ajoute à de nombreux autres dans le Calaisis, Maël Galisson, membre du Gisti, a retracé une histoire individuelle : celle de Yassin Osman, parti d’Érythrée en 2018.