La LDH participe à la Journée des droits des femmes, le 8 mars. A Nantes, manifestations à 11h30 et 18h30

La section LDH Nantes et pays nantais appelle aux manifestations et rassemblements prévus à Nantes le vendredi 8 mars à l’occasion de la Journée des droits des femmes :

– à 11h30 au Miroir d’eau avec l’intersyndicale CGT – FSU – Solidaires – UNSA – CFDT : https://www.grevefeministe.fr/

– à partir de 13h aux Nefs sur la Zone d’Occupation Féministe (ZOF) et

– à 17h30 discours puis 18h30 manifestation au départ de la place du Bouffay : https://nantes.indymedia.org/events/115743/nantes-greve-zone-doccupation-et-manif-feministe/

         – à 18h30 place Graslin, les chorales féministes nantaises, en chœur « Simone et les chants rouges » invitent à chanter pour la journée internationale des droits des femmes.

     Ci-dessous l’appel national de la LDH :

Journée internationale des droits des femmes
8 mars 2024

Rien que l’égalité mais toute l’égalité !
Partout dans le monde, les femmes ont su, par leurs luttes, faire reculer les inégalités de genre et cette année encore, le 8 mars doit être l’occasion de le rappeler. 
Pour autant, le combat pour l’égalité est loin d’être fini. Nos sociétés, française comprise, restent porteuses dans les rapports sociaux, le langage et les pratiques quotidiennes, de l’héritage millénaire d’une vision patriarcale et genrée des rôles masculins et féminins. Partout, dans tous les milieux, des femmes continuent d’être confrontées à des injustices et à des discriminations, à subir des violences, à ne pas être traitées à l’égal de l’homme au sein de leur famille et dans l’emploi, à ne pas avoir le même accès aux ressources naturelles et économiques, aux fonctions de pouvoir. De tels constats n’empêchent pourtant pas certains courants conservateurs, le plus souvent proches de l’extrême droite, de continuer leurs croisades pour faire obstacle à toute avancée en matière d’égalité femmes-hommes. 
En ce qui concerne les violences sexuelles et sexistes, les derniers mois resteront incontestablement marqués par l’impact du mouvement #Metoo et la façon dont celui-ci a mis en lumière les violences physiques et psychiques dont des femmes, des jeunes filles, parfois même des fillettes, ont pu faire l’objet. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) salue le courage de toutes celles qui se sont élevées pour dénoncer l’omerta dont leurs agresseurs ont trop souvent bénéficié. L’ampleur du phénomène montre que seule une mobilisation de la société tout entière permettra que le corps des femmes cesse d’être maltraité, nié, exploité. L’école et l’ensemble des structures éducatives et sociales ont un rôle essentiel à jouer. Ce sont la prévention et l’éducation dès le plus jeune âge qui sont les meilleurs atouts pour changer les choses. Il faut en particulier promouvoir et rendre effectives la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedef ou Cedaw) adoptée en 1979 et la Convention n° 210 du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul, adoptée en 2011.
De même, il faut que l’ensemble des droits qui, en France, permettent l’égalité entre les femmes et les hommes soient rendus effectifs. Il est inadmissible qu’aujourd’hui encore les inégalités salariales persistent, que les femmes soient massivement présentes dans les secteurs les moins rémunérés, constituent la majorité des travailleuses à temps partiel et pauvres. Il revient aux pouvoirs publics de veiller à ce que les lois garantissant l’égalité professionnelle soient réellement appliquées et de conditionner, à cet effet, les aides publiques aux entreprises à un comportement vertueux en matière d’égalité.
Au moment où l’avortement est menacé dans de nombreux pays, y compris parmi les plus riches ou ceux qui se revendiquent comme des démocraties, la LDH se félicite de voir inscrite dans la Constitution la garantie de la liberté de recourir à l’avortement. Elle estime toutefois que cela implique nécessairement l’octroi de moyens ad hoc pour permettre à toutes les femmes qui le souhaitent d’avoir accès à l’IVG.
Parce qu’elle défend une société mixte dans laquelle les femmes et les hommes sont libres et égaux en droits et que ceux-ci sont indivisibles et universels, quel que soit le genre, la LDH appelle ses adhérentes et adhérents à participer massivement aux différentes initiatives qui auront lieu le 8 mars.

Communiqué de Presse « COLERE Nantes – CRA, ni ici, ni ailleurs » – Réunion publique au bar « Mon Oncle » ce mercredi 6 mars à 20h

Communiqué de la Coordination Opposée à L’Enfermement et à la Répression des Étranger.e.s de Nantes (COLERE Nantes – CRA ni ici, ni ailleurs) dont la section LDH est partie prenante.

Communiqué de presse

Réunion publique contre le projet de CRA à Nantes

Un CRA (Centre de Rétention Administrative), c’est une prison qui ne dit pas son nom. On y enferme, sur décision administrative du préfet, des hommes et femmes « sans papiers » en attendant d’être expulsé·e·s.

A onze reprises, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour l’enfermement d’enfants dans les CRA, dont des nourrissons.

Les conditions d’enfermement sont largement décriées par tou·te·s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, soins médicaux inadaptés…

Ce mercredi 6 mars à 20h, COLERE Nantes vous invite à sa réunion publique de lancement au bar Mon Oncle (16 rue d’Alger).

COLERE Nantes (Coordination Opposée à L’Enfermement et à la Répression des Etranger·e·s) est née à la suite de l’annonce en 2022 par le ministre de l’Intérieur de sa volonté de construire un centre de rétention administrative dans le département de la Loire-Atlantique.

En réponse, nos organisations associatives, syndicales et politiques se sont réunies sous le nom de « COLERE Nantes », qui :

• S’oppose à la construction d’un CRA en Loire-Atlantique ;

• Refuse le principe même de l’enfermement administratif des personnes étranger.e.s et revendique la fermeture de tous les CRA ;

• Dénonce le traitement pénal discriminatoire réservé aux personnes étranger.e.s qui n’ont pas obtenu de régularisation administrative, et la double peine que les personnes sortant de prison exécutent pour le simple fait d’être étranger·e·s ;

• Combat tous les racismes ;

• Revendique la solidarité internationale entre les peuples.

Aussi, COLERE Nantes organisera le samedi 13 avril 2024, une action de sensibilisation place Royale ainsi qu’une grande journée festive le samedi 27 avril aux ateliers de Bitche (3 rue de bitche).

D’autres évènements dont des manifestations, projections, s’y ajouteront.

Membres de la coordination COLERE Nantes :Syndicats : Union Syndicale Solidaires, SAF, CGT 44, FSU 44.Associations : LDH, GASPROM, Soutien exiles 44, Cimade, ATTAC 44, Les Bienveilleurs 44, DAL44, MRAP, AVEC, AFPS.Organisations politiques : Les Écologistes–EELV Nantes, GDS, Ensemble!, La France Insoumise 44, Nantes en Commun

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