Tissé Métisse – samedi 30 novembre – 18H : Spectacle « Quand l’espoir s’en mêle » +19H : L’extrême droite dans nos territoires. Comment fait-on ? – Cité des Congrès – Nantes

La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à participer au Festival Tissé Métisse 2024 ce samedi 30 décembre – 15H à 1H – Cité des Congrès – Nantes.

Le billet d’entrée est unique et donne accès à l’ensemble du festival ! Prévente : 19€ – Sur place : 22€ – Étudiants & Jeunes (6 à 15 ans) : 10 € – Tarif réduit : 8 € Minimas sociaux, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de l’AAH et ayant droit

15 spectacles, débats, courts métrages, expositions, animations, partages, échanges, tables rondes, courts métrages, lectures, programmation famille-enfance, … Programme et achat du billet : www.tisse-metisse.org

La LDH souligne deux moments en particulier :

18H – salle 450 : Spectacle « Quand l’espoir s’en mêle »

Créé et joué par des militantes et militants de la LDH, professionnelles et professionnels, amatrices et amateurs. Mis en scène par Claudine Merceron avec le « Théâtre d’ici ou d’ailleurs ». Création lumière : Jean-Marc Pinault

« Un espoir qui déjoue, dans les rires et les pleurs, les menaces qui pèsent contre les droits humains, le vivre ensemble, le vivant…

Un espoir qui aide à lutter, à résister, à désobéir… L’humour est son allié, le débat son arme, l’égalité son horizon.

La LDH se mêle de tout, de l’accueil des migrants, des retraites, du climat, du maintien de l’ordre, des violences sexistes… partout, au marché, à la cantine, en manif !

Quand l’espoir s’en mêle, il n’y a plus qu’à réfléchir, débattre, agir en commun pour démêler les fils de la complexité de notre monde. »

Venez nombreuses et nombreux.

ATTENTION : l’accès aux salles est limité en nombre de places.
Il vous faut retirer une CONTREMARQUE gratuite distribuée sur la mezzanine pour la salle 450 et en Grande Halle pour la salle 800, 30mn avant chaque spectacle.

http://www.tisse-metisse.org/?titre=quotquand-l-espoir-s-en-melequot-par-la-cie-du-theatre-d-ici-ou-d-ailleurs&mode=programmation&id=2159

19H – salle 200 : L’extrême droite dans nos territoires. Comment fait-on ?

La Fête Tissé Métisse est née de son opposition et de ses inquiétudes face à la montée de l’extrême droite au début des années 90.

Suite aux résultats des élections européennes du mois de juin 2024 (puis des législatives), Tissé Métisse a organisé un temps d’expression libre autour de ces résultats qui auront confirmé l’ancrage de l’extrême droite dans le paysage politique avec près de 11 millions de votes en leur faveur. Quelle perception avons-nous de ce vote ? Que signifie-t-il ? Comment combattre les idées trompeuses et violentes de l’extrême droite ?

Tissé Métisse souhaite porter essentiellement l’analyse au local sur la réalité du RN en Loire-Atlantique et sur la métropole nantaise. Leur cible et leur méthode ? Le risque localement du basculement du vote de gauche vers le vote RN ?

Animé par Pierre-Yves Bulteau, journaliste Avec : Bassem Asseh, représentant de la fondation Jean Jaurès, Amal Labadi, présidente adjointe de Tissé Métisse, Kévin Semiramoth, bénévole et membre du bureau de l’association LGBTQIA+ Nosig, Maxim Hupel, ancien agriculteur, militant en milieu rural et collaborateur du député Jean-Claude Raux (6ème circonscription de Loire-Atlantique)

http://www.tisse-metisse.org/?titre=lextreme-droite-dans-nos-territoires-comment-fait-on-&mode=programmation&id=2180

Rassemblement hebdomadaire jusqu’au CESSEZ-LE-FEU au Liban et à Gaza – Samedi 23 nov – 16h – place du Change – Nantes

Nous relayons cet appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, dont la LDH est membre:

Appel à rassemblement
CESSEZ-LE-FEU au Liban et à Gaza

Samedi 23 novembre à 16 h Place du Change, à Nantes

Ce que nous demandons :
– le cessez-le-feu en Palestine et au Liban 
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et des otages civils israéliens 
– le soutien aux responsables de toutes les agences de l’ONU ( UNRWA – CIJ notamment) et donc le soutien à la Cour pénale internationale pour que les criminels soient jugés
– Le retrait d’Israël des territoires illégalement occupés et la fin de la colonisation
– L’embargo sur les livraisons d’armes à destination d’Israël
– Des sanctions diplomatiques et la suspension de l’accord UE/Israël
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine
– Une solution politique négociée pour une paix juste et durable dans toute la région par la reconnaissance absolue de tous les droits humains et politiques des Palestiniens à égalité avec les Israéliens.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).

Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Pour les associations de la Plateforme44 :

le bureau de l’AFPS44

Contact possible : Madame Hervy 07 81 22 76 02

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Israël-Palestine – La France doit s’engager à exécuter les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale

Selon 11 associations et ONG, la France doit s’engager à exécuter les mandats d’arrêt délivrés 21 novembre 2024 par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de responsables israéliens et palestiniens. 

La Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a délivré le 21 novembre 2024 des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benyamin Netanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, et Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri (Deif) pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Israël et en Palestine depuis le 7 octobre 2023. »

Nos organisations appellent la France à s’engager à procéder à l’arrestation des personnes visées par ces mandats d’arrêts si elles se rendent sur le territoire français, à coopérer avec la CPI afin de s’assurer que les auteurs de crimes soient confrontés à la justice et à soutenir la Cour contre les pressions qui ont lieu et risquent de se poursuivre à son encontre. La délivrance de ces mandats renforce en outre la nécessité de prendre des sanctions à l’encontre des autorités israéliennes.

Nous rappelons que les États parties au Statut de Rome ont « l’obligation de coopérer pleinement avec la CPI (article 86 du Statut) et de veiller à ce que leur législation nationale prévoie des procédures pour exécuter toutes les demandes de coopération de la Cour formulées au titre du chapitre IX du Statut (article 88 du Statut) »

Nous saluons la déclaration du ministère français des Affaires étrangères du 20 mai dernier, selon laquelle la France “soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations” La délivrance de ces mandats d’arrêt est une étape majeure pour mettre fin à l’impunité qui règne depuis des années en Israël et dans le territoire palestinien occupé. Nous attendons désormais, plus que des déclarations, une action résolue de la France pour exécuter ces mandats d’arrêts.

Le statut de la Cour pénale internationale (CPI), créée pour sanctionner les auteurs des crimes internationaux les plus graves, c’est-à-dire le crime de génocide, le crime de guerre, les crimes contre l’humanité et d’agression, s’applique à tout individu indépendamment de sa qualité officielle [1].

Il est nécessaire que les responsables de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire, qu’ils fassent partie du Hamas ou du gouvernement israélien, répondent de leurs actes. Selon l’ONU, plus de 43972 Palestiniens et 1500 Israéliens sont morts depuis le 7 octobre 2023.

Signataires : Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Association France Palestine Solidarité, AJPF, AURDIP, CCFD-Terre Solidaire, la Cimade, Chrétiens de la Méditerranée, Ligue des droits de l’Homme (LDH), MRAP, Pax Christi France, Union juive française pour la Paix.
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INFORMATION SUR UNE MOBILISATION EUROPEENNE

Briser le mur du silence : protection du peuple palestinien

La LDH appelle au rassemblement du 27 novembre 2024, à 12h30, devant le Parlement européen, à Strasbourg

Depuis plus d’un an le peuple palestinien fait face à un génocide en cours à Gaza, à l’accélération du nettoyage ethnique et de la colonisation et à une répression sans précédent par l’Etat d’Israël.

Il y fait face sans aucune protection, dans l’indifférence d’une grande partie de la communauté internationale et dans un silence assourdissant.

C’est la raison pour laquelle nous nous mobiliserons devant le Parlement européen de Strasbourg, aux côtés de parlementaires européens, le mercredi 27 novembre pour exiger le cessez-le-feu, l’arrêt du génocide en cours, la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid et la protection du peuple palestinien.

L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et assurer la protection du peuple palestinien !
– Arrêt immédiat de l’agression du peuple palestinien : Cessez-le-feu immédiat – Fin de la colonisation, de l’occupation, de l’apartheid
– Fin de l’impunité d’Israël : Des sanctions maintenant – Suspension de l’accord d’association
– Droit à l’autodétermination du peuple palestinien : Justice, égalité, liberté – Reconnaissance de l’État de Palestine

De toute la France, de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg, de Belgique, retrouvons-nous devant le Parlement européen à Strasbourg pour briser le mur du silence !

Stop génocide – Cessez-le-feu – Protection du peuple palestinien !

Organisations signataires de l’appel – France : Amis de Sabeel France (ADSF), Alternative Communiste, APPEL Égalité, Association France Palestine, Solidarité (AFPS) avec AFPS Alsace, Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (AURDIP), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac Strasbourg, Campagne BDS France, Confédération générale du travail (CGT) avec CGT Haut Rhin, Cimade Grand Est, Collectif Freedom for Palestine de Belfort, Collectif Judéo-arabe et citoyen pour la Palestine Strasbourg (CJACP), Collectif Palestine 68, Collectif Strasbourg Palestine, Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPRPO), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Forum Palestine Citoyenneté, Gauche écosocialiste, Jeunes communistes de France 67, La Courneuve Palestine, La France Insoumise (LFI) avec LFI 68 et LFI 67, Les écologistes, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) avec MRAP Strasbourg, NPA l’Anticapitaliste 67, Parti communiste français (PCF), PEPS Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Union syndicale Solidaires, Tsedek, Union juive française pour la paix (UJFP), Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami.e.s Contre la Guerre (4ACG).

Organisations signataires de l’appel – Europe : Association belgo-palestinienne (ABP) – Belgique, AssoPacePalestina – Italie, BDS Berlin – Allemange, BDS NL – Pays-Bas, Comité pour une Paix Juste au Proche-Orient – Luxembourg, Collectif Urgence Palestine Genève – Suisse, European Coordination of Commitees and Associations for Palestine (ECCP) – Europe, European Jews for Palestine (EJP) – Europe, IPSC / Irish Palestinian Solidarity Campaign – Irlande.

Manifestation : Lutter contre les violences sexuelles et sexistes – Lundi 25 novembre – 18 heures – Place des Volontaires de la Défense Passive – Nantes

À l’occasion de la Journée de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, qui est l’affaire de toutes et tous, la LDH appelle à rejoindre les initiatives partout en France.

A Nantes, rendez-vous le lundi 25 novembre à 18 heures, Place des Volontaires de la Défense Passive.

Ci-dessous le communiqué LDH :

Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous

Communiqué LDH d’appel à rassemblements le samedi 23 novembre, à 14h, gare du Nord à Paris et partout en France

Voir la carte des rassemblements partout en France

La journée du 25 novembre est chaque année l’occasion de montrer notre solidarité avec et pour les femmes et les filles du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes ; qu’elles soient économiques, physiques ou psychologiques, des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des Etats théocratiques. Partout dans le monde, certaines catégories de femmes sont particulièrement exposées à des rapports de domination mortifères : femmes en situation de handicap ou de grande précarité, femmes migrantes, femmes trans, lesbiennes et bi.

Ces violences interviennent dans toutes les sphères de la vie publique et privée, toutes deux irriguées par la culture patriarcale. Pour les éradiquer, il faut une volonté politique pour une prise en charge globale (judiciaire, psychologique, sociale…) des femmes victimes de violences. Cela suppose le déblocage de moyens à la hauteur.

Cette année, cette journée est marquée en France, et même au-delà de nos frontières, par le procès Mazan qui suscite un émoi sans précédent, notamment face l’incroyable courage de Gisèle Pelicot. En demandant la levée du huit clos, celle-ci a affirmé sa volonté que la honte change de camp, que soit exposées en pleine lumière la mécanique du viol et la rhétorique des violeurs, cherchant toujours à minimiser leur responsabilité en mettant en cause la victime.

Ce que révèle ce procès en termes d’enracinement d’une culture de domination patriarcale exige une mobilisation sur le long terme de l’ensemble des structures de nos sociétés, pour que la lutte contre les violences sexuelles et sexistes – sous toutes leurs formes – soit considérée comme une priorité permettant d’épargner des vies et de respecter les droits fondamentaux des femmes.

La qualité de la poursuite pénale doit être améliorée : les plaintes doivent être mieux recueillies, il faut mener correctement et sans préjugés une instruction à charge et à décharge, multiplier les espaces où faire face à la détresse, prendre en compte, quand c’est nécessaire, la situation dramatique des enfants dont les mères sont victimes de violences.

Mais pour faire correctement son travail, la justice a besoin de moyens, alors qu’elle en manque depuis des années, en dépit de multiples déclarations faisant de la défense des droits des femmes « une grande cause nationale ». Certains dispositifs auraient dû être évalués avant d’être généralisés. Ainsi en est-il des cours criminelles départementales (CCD), censées désengorger les cours d’assises et améliorer les statistiques de jugement des affaires de viol perçues comme « simples ». Non seulement ces CCD n’ont pas eu cette vertu, mais surtout cette réforme a révélé de terribles effets pervers, parmi lesquels la déqualification presque systématique des viols aggravés (notamment pour racisme ou torture), ce en violation manifeste de l’obligation de répression effective des crimes de viol imposée par la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH).

D’autres institutions doivent également évoluer. C’est le cas de la police, souvent première interlocutrice des femmes victimes de violences. De plus, la réforme de la police judiciaire risque d’entraîner une baisse de compétence pour les enquêtes, alors que les preuves doivent être recueillies le plus tôt possible. C’est aussi le cas de l’inspection du travail pour lutter contre le harcèlement au travail, de l’Education nationale dont le rôle en matière de prévention est irremplaçable. Ainsi, il est urgent que les trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle, obligatoires depuis 2001, soient effectivement mises en place. On en est loin.

Plus globalement, la montée généralisée de courants d’extrême droite, conservateurs, empreints d’un masculinisme décomplexé et d’une volonté de faire taire toute volonté d’émancipation, de remettre les femmes à leur place et, plus encore, d’empêcher toute émergence du mouvement #MeToo ne peut qu’inquiéter et doit être combattue.

Ce combat est l’affaire de toutes et tous. C’est pourquoi, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle ses militantes et militants à rejoindre les initiatives qui, partout en France, auront lieu le samedi 23 novembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes.

Paris, le 15 novembre 2024

Télécharger le communiqué « Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous » en format PDF

Invitation soirée apéritif-discussion avec Coordination COLERE Nantes – CRA ni ici ni ailleurs – jeudi 21 novembre 18h30 au Labo Diva

La Coordination COLERE Nantes – CRA (Centres de Rétention Administrative) ni ici ni ailleurs, dont la LDH Nantes et pays nantais est membre, vous invite ce jeudi 21 novembre à venir discuter autour d’un verre au Labo Diva (24 mail des chantiers – Nantes) à partir de 18h30 : venez découvrir ou discuter du sujet de la rétention et de son actualité nantaise (projet de construction d’un centre de rétention).

La récupération raciste du meurtre de Philippine a été l’occasion pour le gouvernement d’annoncer sa volonté de généraliser encore davantage l’enfermement des étranger·es. En plus de doubler le nombre de place en CRA, le nouveau ministre de l’Intérieur voudrait doubler le temps maximal de rétention.

Mais quelle est la réalité des CRA et de cette politique d’enfermement ? A quoi et surtout à qui sert-elle réellement ? Où en est le projet de construction à Nantes ?

Cet apéritif-discussion est organisé dans le cadre du festival Migrant Scène de la CIMADE.

A cette occasion, des juristes des Centres de Rétention Administrative du Mesnil Amelot et de Rennes seront également présent.e.s pour répondre aux questions et témoigner.

En espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux.

1000ème jour de guerre en Ukraine – Rassemblement silencieux – Mardi 19 novembre – 18h – Place Graslin – Nantes

Mardi prochain 19 novembre marquera le 1000ème jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine.

Cet anniversaire sera marqué à Nantes par un rassemblement à l’initiative de l’association franco-Ukrainienne VOLYA à 18h Place Graslin.

Les associations, mouvements et partis politiques, Amnesty international, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), France Russie – CEI Nantes, Association France-Palestine Solidarité (AFPS), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale (GDS),  Gauche Eco-socialiste (GES), Union Démocratique Bretonne (UDB) ont décidé d’appeler à ce rassemblement silencieux.

Appel à rassemblement – Palestine, Liban – samedi 16 nov à 16h – place du Change à Nantes

Nous relayons cet appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine dont la LDH est membre :

Cessez-le-feu en Palestine et au Liban !

Les États comme la France, qui ne font rien pour arrêter Israël dans sa folie meurtrière, sont objectivement complices.

Appel à rassemblement par les associations de la Plateforme44 pour la Palestine 
Place du Change à Nantes
Samedi 16 novembre à 16 h 

407ème jour à Gaza

Les massacres continuent à Gaza. Ce sont les femmes et les enfants qui sont les plus touchés et meurent sous les bombes, les drones qui visent volontairement la tête. C’est un peuple qu’on assassine !

Des scènes d’apocalypse : des chiens se disputant de la chair humaine. Horrible !

La famine sévère au nord de Gaza est assumée par Israël pour organiser le nettoyage ethnique.

L’anarchie est entretenue par l’armée israélienne Il est clair qu’Israël a intérêt à ces pillages, qu’il pourrait faire cesser immédiatement. affirme un Palestinien de Gaza.

C’est une violation des Conventions de Genève!

En Cisjordanie, l’annexion » est en marche, cautionnée par les Etats-Unis de Trump

Au Liban, des villages sont détruits, Beyrouth est attaqué, des centaines de milliers de déplacés survivent, désespérés.

Des attaques sournoises visent la CIJ

Comme chaque semaine nos associations interpellent nos autorités pour dire « Que faites-vous ? »

Quelles mesures fortes sont envisagées par nos dirigeants ? AUCUNE

Dès lors que pouvons nous faire ?

– nous informer auprès des médias reconnus pour leur indépendance

– boycotter les produits israéliens, le faire savoir courtoisement aux vendeurs

– signer les pétitions pour exiger de Carrefour et BNP Paribas de se désengager définitivement de toute collaboration à la colonisation, au génocide

– interpeller nos élu.es

Ce que nous demandons :

– le cessez-le-feu en Palestine et au Liban

– la libération des prisonniers politiques palestiniens et des otages civils israéliens

– le soutien aux responsables de toutes les agences de l’ONU ( UNRWA – CIJ notamment) et donc le soutien à la Cour pénale internationale pour que les criminels soient jugés

– Le retrait d’Israël des territoires illégalement occupés et la fin de la colonisation

– L’embargo sur les livraisons d’armes à destination d’Israël

– Des sanctions diplomatiques et la suspension de l’accord UE/Israël

– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine

– Une solution politique négociée pour une paix juste et durable dans toute la région par la reconnaissance absolue de tous les droits humains et politiques des Palestiniens à égalité avec les Israëliens

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Une coalition mondiale d’ONG appelle à un cessez-le-feu immédiat au Liban

Communiqué commun dont la LDH est signataire
Face à l’escalade récente et alarmante des attaques israéliennes aveugles et généralisées à travers le Liban, nous, les organisations soussignées, appelons la communauté internationale à réclamer sans équivoque un cessez-le-feu immédiat au Liban.

Israël et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers depuis octobre 2023. Pendant près d’un an, les combats entre les deux parties se sont essentiellement limités aux régions frontalières du Liban et d’Israël. Toutefois, depuis la mi-septembre 2024, Israël a considérablement intensifié ses attaques au Liban, détruisant les infrastructures civiles et tuant de nombreux civils dans tout le pays. Depuis le 23 septembre, plus de 2 600 personnes – essentiellement des civils – ont été tuées au Liban, un quart du pays est sous ordre d’évacuation et plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées de force, dont plus de 460 000 Libanais et Syriens qui ont traversé la frontière pour se rendre en Syrie. La Syrie n’est toujours pas sûre pour le retour des réfugiés syriens, et des dizaines de rapatriés ont été arrêtés après avoir franchi la frontière, tandis que de nombreux autres risquent d’être arrêtés et persécutés à l’avenir.

Le 17 septembre, Israël a intensifié sa guerre contre le Liban en lançant des attaques aveugles contre des téléavertisseurs et des talkies-walkies. Israël a piégé des milliers d’appareils, tuant 32 personnes, dont deux enfants, et en mutilant ou en blessant plus de 3 000. Ces attaques ont semé la terreur car les appareils ont explosé simultanément en milieu de journée dans des zones civiles, telles que des épiceries, des rues publiques et lors d’un enterrement public. Selon Human Rights Watch et Amnesty, ces attaques sont interdites par le droit humanitaire international, et Amnesty a demandé qu’elles fassent l’objet d’une enquête pour crimes de guerre.

Peu après, Israël a commencé à mettre en œuvre une politique de punition collective en bombardant et en rasant des immeubles entiers, en particulier dans la banlieue sud de Beyrouth, au Sud-Liban et dans la vallée de la Bekaa, tuant des dizaines de civils et détruisant des infrastructures civiles telles que des hôpitaux et des routes, ainsi que de vastes terres agricoles. En outre, l’armée israélienne a systématiquement utilisé des détonations pour détruire des bâtiments dans de nombreux villages du Sud-Liban – un rapport indique que près d’un quart des maisons de 25 municipalités ont été détruites, y compris des mosquées. Human Rights Watch a constaté qu’Israël a également utilisé du phosphore blanc en rafale dans des zones résidentielles peuplées du Sud-Liban, blessant près de 200 personnes depuis octobre 2023. L’utilisation du phosphore blanc dans les zones peuplées est interdite par le droit international humanitaire en raison des dommages aveugles qu’il peut causer en propageant de la fumée et des incendies, ce qui ne permet pas de faire la distinction entre les civils et les combattants.

Même les personnes déplacées ont été prises pour cible dans tout le Liban, dans les endroits où elles ont cherché refuge. Le 15 octobre, Israël a mené une attaque aérienne sur un immeuble de quatre étages, tuant 22 personnes d’une même famille, dont deux enfants et 12 femmes, après qu’elles aient été déplacées du Sud-Liban et aient trouvé refuge dans le village chrétien maronite d’Aitou, à l’extrême nord du Liban. Ces attaques se sont apparentées à des massacres de familles déplacées et de ceux qui leur fournissaient un abri, alimentant la méfiance parmi les civils, ce qui pourrait semer des tensions sectaires et faire basculer le Liban dans l’agitation civile.

Israël a également attaqué des personnes protégées au Liban, notamment des travailleurs de la santé, des intervenants d’urgence, des soldats de la paix de la FINUL et des journalistes. Le 25 octobre, l’armée israélienne a pris pour cible une maison dans la ville de Hasbaya, à majorité druze, abritant 18 journalistes locaux et régionaux, pendant que les habitants dormaient, tuant trois journalistes. Les véhicules qui se trouvaient devant la maison portaient clairement la mention « PRESSE » et la ville n’avait jamais été prise pour cible auparavant et n’avait reçu aucun ordre d’évacuation avant l’attaque. Le Comité de protection des journalistes a recensé l’assassinat d’au moins 137 journalistes à Gaza et au Liban depuis octobre 2023 et a noté qu’il s’agit de la période la plus meurtrière pour les journalistes depuis la création de l’organisation il y a plus de 30 ans.

Au cours du mois d’octobre, les soldats de la paix de la FINUL ont été attaqués à 30 reprises, 20 de ces attaques étant imputables aux FDI, notamment le 10 octobre lorsqu’un char des FDI a ouvert le feu sur le quartier général de la FINUL à Naqoura, blessant deux soldats de la paix. Les attaques d’Israël contre les soldats de la paix et les travailleurs humanitaires des Nations unies et le mépris constant des résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies et des avis de la Cour internationale de justice sapent le respect pour les Nations unies et érodent l’intégrité du droit international et de l’ordre mondial fondé sur des règles. En outre, lors d’au moins quatre attaques, Israël a tué plusieurs membres des Forces armées libanaises (FAL), bien qu’elles ne soient pas impliquées dans le conflit.

Les attaques israéliennes contre le secteur de la santé ont tué 165 travailleurs de la santé et en ont blessé 262 autres depuis octobre 2023. Entre le 17 septembre 2024 et le 16            octobre 2024, l’Organisation mondiale de la santé a recensé 72 travailleurs de la santé tués et 43 blessés. Plusieurs hôpitaux et près de la moitié des centres de soins de santé primaires du pays ont été contraints de fermer en raison des attaques et des dégâts matériels, tandis que de nombreux autres ne sont que partiellement opérationnels. Israël a également commis des attaques à double tranchant, c’est-à-dire qu’il frappe un endroit et attend l’arrivée des premiers intervenants avant d’attaquer une seconde fois. Les attaques délibérées contre des personnes ou des infrastructures protégées constituent de graves violations du droit humanitaire international, et les frappes à double tour ont été condamnées par les dirigeants des pays du Nord dans d’autres contextes.

Le Liban était déjà confronté à une crise à plusieurs niveaux avant que les hostilités entre le Hezbollah et Israël ne commencent en octobre 2023, et le pays est maintenant confronté à une catastrophe aggravée alors qu’Israël intensifie ses attaques, détruisant des pans entiers d’infrastructures civiles dans des zones densément peuplées à travers tout le pays.

A notre tour, nous, les soussignés, appelons la communauté internationale à :

● Exiger un cessez-le-feu immédiat et durable au Liban et restreindre le transfert d’armes à Israël afin d’arrêter toute nouvelle escalade et de parvenir à un cessez-le-feu. Cela devrait inclure des restrictions sur la fourniture de pièces pour les systèmes d’armes et l’accès aux ports pour les transferts d’armes.
● Accroître l’aide humanitaire au Liban par l’intermédiaire des principales agences d’aide internationale qui ont lancé des appels humanitaires pour le Liban, notamment le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
● Condamnent et exigent la fin immédiate des attaques contre les personnes et les sites protégés au Liban.
● Exiger la fin du ciblage israélien du personnel et des institutions de l’ONU, y compris la FINUL et l’UNRWA.

Signataires : Access Center for Human Rights (ACHR), Access Now, African Caribbean Medical Association UK, Al Rawiya, Alternative Press Syndicate – Lebanon, American-Arab Anti-Discrimination Committee (ADC), American Friends Service Committee, Arab American Institute (AAI), Arab Reform Initiative, Arab Watch Coalition, ARIJ (Arab Reporters for Investigative Journalism), Association for Freedom of Thought and Expression (AFTE), Badil: The Alternative Policy Institute, Caesar Files for Justice, Cairo Institute for Human Rights Studies, Cedar Centre for Legal Studies (CCLS), Center for International Policy, Committee to Protect Journalists (CPJ), Daraj, Darfur Network for Human Rights (DNHR), Digital Action, Digital Citizenship (DCO), Egyptian Front for Human Rights, EuroMed Rights, FairSquare, Free Syrian Lawyers Association (FSLA), Friends Committee on National Legislation, Frontliners for Change, GATE Institute at Sofia University, Gulf Centre for Human Rights (GCHR), Human Rights First, HuMENA for Human Rights and Civic Engagement, International Refugee Assistance Project (IRAP), Justice for Life, Kawaakibi Foundation, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Lebanese Center for Human Rights, Legal Agenda, MenaFem Movement for Economic Development and Ecological Justice, MENA Rights Group, Middle East Democracy Center, NDN Collective, Nottingham Muslim Women’s Network, PAX for Peace, Quincy Institute for Responsible Statecraft, REDWORD for Human Rights & Freedom of Expression, Refugees Platform in Egypt, Samir Kassir Foundation, SMEX, Solidarity 2020 and Beyond, Syrian American Council, The Tahrir Institute for Middle East Policy (TIMEP)

Le 14 novembre 2024

Chronique JetFM de novembre : la santé

Aaah la santé ! On s’en inquiète au cours de nos échanges : comment ça va ? Toutes les occasions sont bonnes, fêtes d’anniversaire, de fin d’année : tant qu’on a la santé…!

Mais la santé, elle, comment  va t-elle, la santé en France, celle du corps soignant ? Est-ce qu’on le lui demande au corps soignant, comment il va ? Après une rude mise à l’épreuve durant la covid, a-t-il été sondé, écouté, soutenu, aidé ? En attendant les réponses, voici une citation, autant qu’un constat, permettant d’appréhender une facette des enjeux en cours : « L’Hôpital public c’est la richesse de ceux qui n’ont rien ». Bonne écoute !

https://urlr.me/k51yR

Appel à présence : 11 novembre – 11h30 – Nantes – Dépôt gerbe – Réhabilitons les fusillés pour l’exemple

Appel à présence pour accompagner ce dépôt de gerbe.

Lundi 11 novembre11h30 – devant le Monument aux morts  – quai Ceineray – Nantes.

——————————————————————————————————————–Association Républicaine des Anciens CombattantsLibre PenséeLigue des droits de l’Homme

Communiqué du 10 novembre 2024

Le Collectif départemental pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple au cours de la guerre 14-18 poursuit son action pour obtenir la réhabilitation par la République des fusillés pour l’exemple au cours de la 1ère guerre mondiale.

        Il déposera ce 11 novembre, comme chaque année, une gerbe à la mémoire des fusillés pour l’exemple, à l’issue de la cérémonie officielle aux Tables Mémorielles à Nantes.

Invitation Table ronde régionale : « Défaire ensemble l’extrême droite et ses idées » – samedi 16 novembre – 14h – Angers

Table ronde régionale associative et syndicale

organisée par le Comité régional des Pays de la Loire de la LDH

le 16 novembre 2024 de 14h00 à 18h00

accueil à partir de 13h30

 à la Bourse du Travail, salle Pelloutier – 14 Place Louis Imbach- Angers (49)

Table ronde n° 1 /  de 14h à 15h45 / Mieux comprendre

les idées qu’il faut combattre, les modes d’action, les spécificités territoriales de l’implantation de l’extrême droite, avec :

Ludivine BANTIGNY, historienne autrice entre autres de « Battre l’extrême droite » aux éditions du Croquant

Julien COLLINET, Journaliste à la Topette, journal local d’investigation

Djamal BLANCHARD, de l’association « Les Pas sans Nous »

Table ronde n°2 / de 16h à 17h 45 / Mieux fédérer les énergies

que les associations et syndicats ont mis en place en leur sein et avec les autres, les enseignements qu’ils en tirent, les perspectives de combats communs avec les porte-paroles en Pays de la Loire de ATTAC, CFDT, CGT, Confédération Paysanne, FSU,  SAF, Syndicat de la magistrature, Planning familial, Greenpeace, Solidaires….

Synthèse et conclusion par Philippe Legrand

co-responsable du groupe de travail « lutte contre les extrêmes droites » à la LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), lors de son 92e congrès national, à Bordeaux, du 18 au 20 mai 2024, a adopté une résolution générale intitulée « Pour une alternative démocratique, sociale et écologique ». Au travers de cette résolution, la LDH se propose d’être une table commune et ouverte permettant l’agrégation des différentes forces syndicales, associatives et politiques, pour faire émerger une alternative politique unitaire à même de défaire l’extrême droite dans les urnes pour les élections municipales de 2026 puis l’élection présidentielle de 2027.

Le congrès s’est clôturé par une table ronde, à laquelle de nombreux partenaires associatifs et syndicaux ont participé pour amorcer ce travail commun. Etaient présentes et présents : Attac, la Cimade, la CFDT, la CGT, la Confédération paysanne, la FSU Greenpeace, Oxfam, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, Union syndicale Solidaires,

Cet après-midi de rencontres et d’échanges est une déclinaison régionale de ce travail amorcé au niveau national dans nos organisations respectives. Par ce mouvement ascendant et descendant, gageons que les pistes de réflexions et d’actions qui se dégageront de cette journée apporteront une contribution utile à défaire l’extrême-droite et ses idées.

Palestine – Appel à rassemblement – Samedi 9 novembre – 16h – Place du Change – Nantes

Nous relayons cet appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine dont le LDH est membre :

Bonjour à toutes et à tous,

Suite à la réunion d’hier soir de représentants des associations de la Plateforme44, appel à rassemblement samedi 9 novembre à 16h,

ATTENTION : c’est Place du Change

Appel sur les mots d’ordre  :

  • Cessez-le-Feu en Palestine et au Liban 
  • Stop au génocide 
  • Stop à l’accélération de la colonisation en Cisjordanie 
  • Libération de tous les prisonniers politiques palestiniens 
  • Libération de tous les otages civils israéliens 
  • Fin de toute livraison d’armement 
  • Non à la venue du ministre-colon Smotrich raciste, chef du Parti sioniste religieux, partisan de l’annexion des territoires palestiniens qui vient en France le 13 nov. lever des fonds pour l’armée israélienne

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Israël, Gaza, Liban… Mettre des mots sur l’horreur est un droit
Communiqué LDH« La première victime de la guerre, c’est la vérité ». On ne connaît pas avec certitude l’auteur de la citation. En revanche, on sait sans l’ombre d’un doute qu’elle se vérifie, encore et toujours plus, à chaque conflit armé. L’actuelle offensive militaire d’Israël menée en Cisjordanie occupée, à Gaza, au Liban, en Iran… illustre, hélas, qu’à une époque où la communication n’a pas de frontières, la vérité est prise pour cible sur les lieux du conflit – ce dont témoignent le blocus médiatique imposé par Israël et les 182 journalistes tués à Gaza – tout comme elle est déniée aux opinions publiques.Cela se vérifie en France où, tournant le dos aux vérités, une série d’acteurs politiques, religieux, communautaires, servent de relais actifs à la vision de l’extrême droite israélienne. Pour cela, ils multiplient les initiatives visant moins à cristalliser la sympathie qu’à délégitimer toute parole adverse, empêcher toute mise en débat, toute tentative d’analyse. Il s’agit là de faire disparaître la catastrophe humaine et politique en cours, la rupture radicale d’avec le cadre international mis en place à l’issue de la Seconde guerre mondiale par un pays qui se réclame de la démocratie.On a ainsi entendu un grand rabbin de France exprimer, toute honte bue et à plusieurs reprises, sa volonté de voir l’armée israélienne « finir le job », justifier le massacre de civils, de femmes et d’enfants en en rejetant la seule responsabilité sur le Hamas, ignorer superbement les éléments de base du droit humanitaire international.La timide déclaration du président de la République, introduisant la notion de « barbarie » pour mettre en doute la dimension de « guerre de civilisation » brandie par la partie israélienne a de même donné lieu à un déchaînement de critiques offusquées notamment à l’initiative du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Comme si le gouvernement israélien n’avait pas agi militairement et sciemment contre l’Onu, comme si les députés de la Knesset n’avaient pas annulé l’accord encadrant les relations d’Israël et de l’Unrwa…Dans le droit fil de ce déchaînement sanguinaire, une députée annonce une proposition de loi pour lutter contre les « formes renouvelées d’antisémitisme ». Comme si l’histoire s’était arrêtée le 7 octobre 2023, comme si rien de notable ne s’était passé depuis, il s’agit là encore, d’assimiler toute critique du gouvernement israélien et de ses exactions à de l’antisémitisme. Le contenu de la loi en question a l’allure d’un triple bâillon : condamnation renforcée de l’apologie du terrorisme, condamnation de toute « négation de l’Etat d’Israël », condamnation de toute comparaison avec la Shoah afin d’éviter tout « relativisme ».Il faut le dire clairement : cet aveuglement aux simples faits, à toute rigueur historique, cet acharnement mis à faire taire, à faire obstacle à toute réflexion, à éliminer toute perspective de règlement négocié du sort des otages, de l’avenir de Gaza, toute désescalade du massacre n’ont rien à voir avec la lutte contre l’antisémitisme. Ils contribuent à favoriser un laisser-faire qui n’est ni plus ni moins qu’une non-assistance à peuples en danger. Ils ébranlent dangereusement l’ordre juridique international construit au lendemain de la Seconde guerre mondiale. En s’attaquant à la liberté fondamentale du droit d’expression, ils contribuent à exacerber les tensions en France et dans le monde. Sous nos yeux, une catastrophe sanglante est en cours, dont nul ne sortira indemne. Pour la LDH (Ligue des droits de l’Homme), l’urgence humanitaire, politique et juridique, pour les peuples de la région, pour la paix dans le monde, suppose qu’on regarde l’horreur en face et qu’on lui oppose tous les débats, toutes les initiatives visant à promouvoir une alternative de paix à l’horreur en marche.Paris, le 5 novembre 2024
 
Six organisations dénoncent la tenue du gala prévu à Paris le 13 novembre par l’association Israël Is Forever avec la participation du ministre israélien Bezalel Smotrich
Communiqué commun dont la LDH est signataireLe 13 novembre prochain devrait avoir lieu, à Paris, un gala organisé par l’association Israël Is Forever, avec, comme invité-vedette, le ministre israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich. Les organisateurs ont comme objectif la « mobilisation des forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël ».À l’heure où l’Etat d’Israël poursuit depuis plus d’un an une guerre totale contre le peuple palestinien à Gaza et aussi en Cisjordanie, en commettant quotidiennement des massacres qui apparaissent comme une stratégie de terreur à l’égard de la population palestinienne… À l’heure où la Cour internationale de justice (CIJ) déclare, à travers plusieurs ordonnances, que la perpétration d’un génocide à Gaza était plausible et où elle rappelle aux Etats qu’il est de leur devoir de tout faire pour empêcher ce génocide… À l’heure où la même CIJ a rappelé que la colonisation du territoire palestinien occupé est illégale et a statué que cette occupation est illégale… À l’heure où l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) exige qu’Israël se retire de ce territoire et que les Etats s’abstiennent de toute activité de nature à soutenir la colonisation…La tenue de ce gala dans la capitale française, constituerait une injure au droit international et une marque de mépris pour l’ONU et pour les ordonnances prononcées par la plus haute juridiction internationale ainsi que pour la résolution votée par la France le 18 septembre.Rappelons qui sont les deux principaux acteur et actrice de ce gala révoltant :Nili Kupfer-Naouri, présidente de l’association Israël Is Forever, organisatrice du gala, est une avocate ayant les nationalités française et israélienne qui tient publiquement des propos qui s’apparentent à de l’apologie de crimes de guerre. Parmi ses nombreuses déclarations, citons : « Il n’y a pas de population civile innocente à Gaza » ou : « Qu’il ne reste plus rien de Gaza et qu’on [peut] y installer une grande hityashvut, une grande réimplantation juive » ou encore« Nous ne voulons plus de voisins barbares. Nous comprenons que nous devons obtenir notre sécurité et c’est par l’émigration en masse des arabes de Gaza et par une installation juive ». De plus, Nili Kupfer-Naouri a publié sur son réseau social une photo où on la voit participant à une manifestation au poste frontière de Rafah, empêchant les camions d’aide humanitaire d’entrer à Gaza pour porter secours à la population civile, acte qui vient en contradiction avec l’ordonnance de la CIJ du 26 janvier 2024.Bezalel Smotrich est le ministre israélien des Finances et le ministre exerçant la tutelle sur la Cisjordanie occupée. Habitant dans une colonie et se revendiquant lui-même « fasciste », Smotrich incarne la figure du sionisme religieux le plus fanatique. Depuis son entrée au gouvernement le 29 décembre 2022, le nombre de colonies et les hectares de terres confisqués par Israël ont augmenté dans des proportions jamais vues depuis les accords d’Oslo. Toutes ses déclarations traduisent son mépris du droit international, à l’image de « Nous encourageons la colonisation avec force travail et d’une manière stratégique dans tout le pays ». Elles révèlent aussi tout le racisme et la haine qui animent ce personnage, comme celle où il avait indiqué qu’il « était justifié et moral de bloquer l’aide humanitaire pour la bande de Gaza, même si cela pouvait entraîner la mort de deux millions de Palestiniens. ».  Déjà présent à Paris en mars 2023, Smotrich avait déclaré : « Il n’y a pas de Palestinien, car il n’y a pas de peuple palestinien… C’est la vérité historique, c’est la vérité biblique et cette vérité, les Arabes en Israël doivent l’entendre de même que certains Juifs ».En mars 2023, la France, par la voix du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères avait dénoncé les « propos irresponsables » de Smotrich. Aujourd’hui, comment comprendre qu’il soit autorisé à appeler à la haine, à faire l’apologie d’actes criminels sur le territoire français, ce qu’il ne manquera pas de faire, chacun le sait, à partir du moment où il sera autorisé à venir en France.Pour la justice, pour le respect de la mémoire des dizaines de milliers de Palestiniennes et Palestiniens massacrés à Gaza et en Cisjordanie, pour l’arrêt de la monstrueuse guerre d’anéantissement et de conquête menée par le gouvernement israélien d’extrême droite en Palestine et au Liban, ce gala de la haine et de la honte ne doit pas avoir lieu.Signataires : Association France Palestine solidarité (AFPS), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale Unitaire (FSU)Paris, le 4 novembre 2024