Rassemblement hebdomadaire jusqu’au CESSEZ-LE-FEU au Liban et à Gaza – Samedi 23 nov – 16h – place du Change – Nantes

Nous relayons cet appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, dont la LDH est membre:

Appel à rassemblement
CESSEZ-LE-FEU au Liban et à Gaza

Samedi 23 novembre à 16 h Place du Change, à Nantes

Ce que nous demandons :
– le cessez-le-feu en Palestine et au Liban 
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et des otages civils israéliens 
– le soutien aux responsables de toutes les agences de l’ONU ( UNRWA – CIJ notamment) et donc le soutien à la Cour pénale internationale pour que les criminels soient jugés
– Le retrait d’Israël des territoires illégalement occupés et la fin de la colonisation
– L’embargo sur les livraisons d’armes à destination d’Israël
– Des sanctions diplomatiques et la suspension de l’accord UE/Israël
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine
– Une solution politique négociée pour une paix juste et durable dans toute la région par la reconnaissance absolue de tous les droits humains et politiques des Palestiniens à égalité avec les Israéliens.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).

Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Pour les associations de la Plateforme44 :

le bureau de l’AFPS44

Contact possible : Madame Hervy 07 81 22 76 02

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Israël-Palestine – La France doit s’engager à exécuter les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale

Selon 11 associations et ONG, la France doit s’engager à exécuter les mandats d’arrêt délivrés 21 novembre 2024 par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de responsables israéliens et palestiniens. 

La Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a délivré le 21 novembre 2024 des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benyamin Netanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, et Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri (Deif) pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Israël et en Palestine depuis le 7 octobre 2023. »

Nos organisations appellent la France à s’engager à procéder à l’arrestation des personnes visées par ces mandats d’arrêts si elles se rendent sur le territoire français, à coopérer avec la CPI afin de s’assurer que les auteurs de crimes soient confrontés à la justice et à soutenir la Cour contre les pressions qui ont lieu et risquent de se poursuivre à son encontre. La délivrance de ces mandats renforce en outre la nécessité de prendre des sanctions à l’encontre des autorités israéliennes.

Nous rappelons que les États parties au Statut de Rome ont « l’obligation de coopérer pleinement avec la CPI (article 86 du Statut) et de veiller à ce que leur législation nationale prévoie des procédures pour exécuter toutes les demandes de coopération de la Cour formulées au titre du chapitre IX du Statut (article 88 du Statut) »

Nous saluons la déclaration du ministère français des Affaires étrangères du 20 mai dernier, selon laquelle la France “soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations” La délivrance de ces mandats d’arrêt est une étape majeure pour mettre fin à l’impunité qui règne depuis des années en Israël et dans le territoire palestinien occupé. Nous attendons désormais, plus que des déclarations, une action résolue de la France pour exécuter ces mandats d’arrêts.

Le statut de la Cour pénale internationale (CPI), créée pour sanctionner les auteurs des crimes internationaux les plus graves, c’est-à-dire le crime de génocide, le crime de guerre, les crimes contre l’humanité et d’agression, s’applique à tout individu indépendamment de sa qualité officielle [1].

Il est nécessaire que les responsables de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire, qu’ils fassent partie du Hamas ou du gouvernement israélien, répondent de leurs actes. Selon l’ONU, plus de 43972 Palestiniens et 1500 Israéliens sont morts depuis le 7 octobre 2023.

Signataires : Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Association France Palestine Solidarité, AJPF, AURDIP, CCFD-Terre Solidaire, la Cimade, Chrétiens de la Méditerranée, Ligue des droits de l’Homme (LDH), MRAP, Pax Christi France, Union juive française pour la Paix.
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INFORMATION SUR UNE MOBILISATION EUROPEENNE

Briser le mur du silence : protection du peuple palestinien

La LDH appelle au rassemblement du 27 novembre 2024, à 12h30, devant le Parlement européen, à Strasbourg

Depuis plus d’un an le peuple palestinien fait face à un génocide en cours à Gaza, à l’accélération du nettoyage ethnique et de la colonisation et à une répression sans précédent par l’Etat d’Israël.

Il y fait face sans aucune protection, dans l’indifférence d’une grande partie de la communauté internationale et dans un silence assourdissant.

C’est la raison pour laquelle nous nous mobiliserons devant le Parlement européen de Strasbourg, aux côtés de parlementaires européens, le mercredi 27 novembre pour exiger le cessez-le-feu, l’arrêt du génocide en cours, la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid et la protection du peuple palestinien.

L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et assurer la protection du peuple palestinien !
– Arrêt immédiat de l’agression du peuple palestinien : Cessez-le-feu immédiat – Fin de la colonisation, de l’occupation, de l’apartheid
– Fin de l’impunité d’Israël : Des sanctions maintenant – Suspension de l’accord d’association
– Droit à l’autodétermination du peuple palestinien : Justice, égalité, liberté – Reconnaissance de l’État de Palestine

De toute la France, de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg, de Belgique, retrouvons-nous devant le Parlement européen à Strasbourg pour briser le mur du silence !

Stop génocide – Cessez-le-feu – Protection du peuple palestinien !

Organisations signataires de l’appel – France : Amis de Sabeel France (ADSF), Alternative Communiste, APPEL Égalité, Association France Palestine, Solidarité (AFPS) avec AFPS Alsace, Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (AURDIP), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac Strasbourg, Campagne BDS France, Confédération générale du travail (CGT) avec CGT Haut Rhin, Cimade Grand Est, Collectif Freedom for Palestine de Belfort, Collectif Judéo-arabe et citoyen pour la Palestine Strasbourg (CJACP), Collectif Palestine 68, Collectif Strasbourg Palestine, Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPRPO), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Forum Palestine Citoyenneté, Gauche écosocialiste, Jeunes communistes de France 67, La Courneuve Palestine, La France Insoumise (LFI) avec LFI 68 et LFI 67, Les écologistes, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) avec MRAP Strasbourg, NPA l’Anticapitaliste 67, Parti communiste français (PCF), PEPS Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Union syndicale Solidaires, Tsedek, Union juive française pour la paix (UJFP), Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami.e.s Contre la Guerre (4ACG).

Organisations signataires de l’appel – Europe : Association belgo-palestinienne (ABP) – Belgique, AssoPacePalestina – Italie, BDS Berlin – Allemange, BDS NL – Pays-Bas, Comité pour une Paix Juste au Proche-Orient – Luxembourg, Collectif Urgence Palestine Genève – Suisse, European Coordination of Commitees and Associations for Palestine (ECCP) – Europe, European Jews for Palestine (EJP) – Europe, IPSC / Irish Palestinian Solidarity Campaign – Irlande.

Manifestation : Lutter contre les violences sexuelles et sexistes – Lundi 25 novembre – 18 heures – Place des Volontaires de la Défense Passive – Nantes

À l’occasion de la Journée de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, qui est l’affaire de toutes et tous, la LDH appelle à rejoindre les initiatives partout en France.

A Nantes, rendez-vous le lundi 25 novembre à 18 heures, Place des Volontaires de la Défense Passive.

Ci-dessous le communiqué LDH :

Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous

Communiqué LDH d’appel à rassemblements le samedi 23 novembre, à 14h, gare du Nord à Paris et partout en France

Voir la carte des rassemblements partout en France

La journée du 25 novembre est chaque année l’occasion de montrer notre solidarité avec et pour les femmes et les filles du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes ; qu’elles soient économiques, physiques ou psychologiques, des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des Etats théocratiques. Partout dans le monde, certaines catégories de femmes sont particulièrement exposées à des rapports de domination mortifères : femmes en situation de handicap ou de grande précarité, femmes migrantes, femmes trans, lesbiennes et bi.

Ces violences interviennent dans toutes les sphères de la vie publique et privée, toutes deux irriguées par la culture patriarcale. Pour les éradiquer, il faut une volonté politique pour une prise en charge globale (judiciaire, psychologique, sociale…) des femmes victimes de violences. Cela suppose le déblocage de moyens à la hauteur.

Cette année, cette journée est marquée en France, et même au-delà de nos frontières, par le procès Mazan qui suscite un émoi sans précédent, notamment face l’incroyable courage de Gisèle Pelicot. En demandant la levée du huit clos, celle-ci a affirmé sa volonté que la honte change de camp, que soit exposées en pleine lumière la mécanique du viol et la rhétorique des violeurs, cherchant toujours à minimiser leur responsabilité en mettant en cause la victime.

Ce que révèle ce procès en termes d’enracinement d’une culture de domination patriarcale exige une mobilisation sur le long terme de l’ensemble des structures de nos sociétés, pour que la lutte contre les violences sexuelles et sexistes – sous toutes leurs formes – soit considérée comme une priorité permettant d’épargner des vies et de respecter les droits fondamentaux des femmes.

La qualité de la poursuite pénale doit être améliorée : les plaintes doivent être mieux recueillies, il faut mener correctement et sans préjugés une instruction à charge et à décharge, multiplier les espaces où faire face à la détresse, prendre en compte, quand c’est nécessaire, la situation dramatique des enfants dont les mères sont victimes de violences.

Mais pour faire correctement son travail, la justice a besoin de moyens, alors qu’elle en manque depuis des années, en dépit de multiples déclarations faisant de la défense des droits des femmes « une grande cause nationale ». Certains dispositifs auraient dû être évalués avant d’être généralisés. Ainsi en est-il des cours criminelles départementales (CCD), censées désengorger les cours d’assises et améliorer les statistiques de jugement des affaires de viol perçues comme « simples ». Non seulement ces CCD n’ont pas eu cette vertu, mais surtout cette réforme a révélé de terribles effets pervers, parmi lesquels la déqualification presque systématique des viols aggravés (notamment pour racisme ou torture), ce en violation manifeste de l’obligation de répression effective des crimes de viol imposée par la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH).

D’autres institutions doivent également évoluer. C’est le cas de la police, souvent première interlocutrice des femmes victimes de violences. De plus, la réforme de la police judiciaire risque d’entraîner une baisse de compétence pour les enquêtes, alors que les preuves doivent être recueillies le plus tôt possible. C’est aussi le cas de l’inspection du travail pour lutter contre le harcèlement au travail, de l’Education nationale dont le rôle en matière de prévention est irremplaçable. Ainsi, il est urgent que les trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle, obligatoires depuis 2001, soient effectivement mises en place. On en est loin.

Plus globalement, la montée généralisée de courants d’extrême droite, conservateurs, empreints d’un masculinisme décomplexé et d’une volonté de faire taire toute volonté d’émancipation, de remettre les femmes à leur place et, plus encore, d’empêcher toute émergence du mouvement #MeToo ne peut qu’inquiéter et doit être combattue.

Ce combat est l’affaire de toutes et tous. C’est pourquoi, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle ses militantes et militants à rejoindre les initiatives qui, partout en France, auront lieu le samedi 23 novembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes.

Paris, le 15 novembre 2024

Télécharger le communiqué « Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous » en format PDF