Membre de la PLateforme44 des ONG pour la Palestine,
la LDH relaie et appelle : Appel à rassemblement SAMEDI 6 décembreNANTES à 15h place du Change
Pour l’arrêt du génocide ! Pour la fin de l’apartheid, de l’occupation et de la colonisation ! Pour l’auto-détermination du peuple palestinien ! Pour l’application du droit international !
Après la marche du samedi 15 novembre, nous transférons l’appel à une chaîne humaine citoyenne ce dimanche 30 novembre à 11h à Abbaretz contre un projet d’école hors contrat intégriste « sédévécantiste », appel relayé par les Collectifs unitaires de Nantes et de Châteaubriant pour les droits et les libertés contre les idées des extrêmes droites dont la LDH est partie prenante.
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*Dimanche 30 novembre 2025 – 11h, place de la mairie*
Suite au projet d’ouverture sur la commune d’Abbaretz d’une école sédévacantiste intégriste, et face aux enjeux importants que soulève un tel projet, un collectif de citoyens et citoyennes organise une chaîne humaine le dimanche 30 novembre à 11h.
Cette mobilisation s’inscrit dans la continuité du 15 novembre.
Le 15 novembre dernier, la marche citoyenne organisée par le collectif contre l’école a rassemblé près de 1000 personnes, montrant l’attachement fort des citoyens et citoyennes aux valeurs républicaines et au vivre-ensemble.
Fort de ce succès, le collectif appelle désormais à poursuivre et amplifier la mobilisation.
*L’objectif est de défendre les valeurs républicaines, le vivre-ensemble, de lutter contre l’ouverture de l’école sédévacantiste et plus globalement de lutter contre l’entrisme idéologique dans les écoles.*
Un appel large : citoyennes et citoyens, élus, monde éducatif, syndicats, journalistes, etc
Nous appelons :
l’ensemble des citoyennes et citoyennes,
les élus locaux et nationaux,
les personnels et acteurs du monde de l’Éducation,
les organisations syndicales,
les associations,
à se joindre à cette chaîne humaine af in de témoigner de l’importance d’un cadre éducatif transparent, respectueux des droits de l’enfant et conforme aux principes fondamentaux de la République.
Nous invitons également l’ensemble des médias et journalistes à couvrir l’événement.
Déroulé:
11h00 : rassemblement place de la mairie et formation de la chaîne humaine
11h45 : prise de parole publique sur la place de la mairie d’Abbaretz
Cette mobilisation se veut pacifique, citoyenne et ouverte à toutes et tous. Elle a pour objectif de rappeler l’importance du vivre-ensemble, de la cohésion républicaine, et du rôle essentiel des institutions et de la vigilance collective dans la protection des enfants.
Le collectif d’habitantes et habitants contre l’école sédévacantiste à Abbaretz
Le 25 novembre, Journée de lutte contre les violences faites aux femmes, à Nantes nous vous invitons à rejoindre l’appel de l’Intersyndicale Femmes de Nantes et à nous rassembler mardi à 18h30 place Delorme pour une prise de parole et des chants suivis d’une manifestation collective.
Vous trouverez ci-dessous le lien vers le communiqué de la LDH Nationale « 25 novembre 2025 contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences ! »
Pour des politiques publiques garantes des droits de l’enfantIl y a 36 ans, le 20 novembre 1989, l’ONU rédigeait la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) que la France ratifiait en 1990.La CIDE définit des valeurs fondamentales à vocation universelle relatives au développement et à la protection des enfants, au-delà des différences sociales, culturelles, ethniques ou religieuses. Alors que, pour la première fois, la CIDE fait de l’enfant un sujet de droits, force est de constater que les principes énoncés ne sont pas toujours appliqués. En France, ils doivent, toujours et sans cesse, être réaffirmés et défendus.
La LDH, membre du Réseau Education Sans Frontières (RESF) relaie cet appel local à rendre effectifs les droits énoncés dans cette Convention.
Convention Internationale des Droits de l’Enfant
1989-2025 : La Convention Internationale des Droits de l’Enfant aura 36 ans le 20 novembre 2025. Cette convention est contraignante pour l’État Français, mais pour autant, l’État est hors la loi (enfants à la rue, enfants non scolarisés, enfants privés de soins…).
Nous, signataires (membres du RESF) exigeons que les droits des enfants portés par la CIDE et ratifiée par la France soient effectifs.
Un État de droit doit loger ses enfants dignement, leur assurer une bonne santé, les éduquer dignement, les accompagner dans tous leurs besoins pour leur permettre de s’émanciper. Il faut permettre aux enfants d’accéder à ces droits fondamentaux pour nous assurer collectivement de vivre libres égaux et solidaires.
NON aux inégalités qui frappent les enfants de plein fouet.
NON aux injustices et aux discriminations qui font des enfants des victimes.
OUI aux droits inconditionnels pour chacune et chacun de tous les enfants.
OUI la France doit rendre effectifs les droits énoncés dans la CIDE.
Un contexte particulièrement alarmant en Loire Atlantique ;
Il y a d’abord eu des expulsions du territoire national de parents avec leurs enfants scolarisés, en avril 2025, en catimini, pendant les vacances scolaires. Et on note, par ailleurs, une explosion du nombre de familles mises à la rue.
Beaucoup de ces familles ont des enfants scolarisés dans nos établissements scolaires. Cette situation est intolérable et plusieurs collectifs prennent de l’ampleur pour affirmer leur solidarité citoyenne.
Ces collectifs s’appuient sur l’intersyndicale des personnels de l’Education Nationale (CGT Educaction 44, FSU, SUD Education mais aussi sur le réseau associatif (RESF, CEECS, FCPE, LDH, 100 pour 1, MRAP, Libre Pensée, GASPROM, CUS…) et proposent d’organiser ce 20 novembre 2025 des Goûters de la Solidarité devant ou dans les établissements solidaires. Ces goûters ont pour objectif de rendre visible le désir de voir la solidarité s’exprimer et s’affirmer plus largement autour de l’école et dans la société au sens large. Ils peuvent être organisés par des personnels, des parents d’élèves ou des lycéen·nes.
Si vous voulez vous joindre aux goûters sur l’agglomération nantaise, contactez RESF pour être informé des horaires. (contact.resf44@gmail.com)
La coordination COLERE dont notre association est membre et qui se bat contre la construction d’un centre de rétention à Nantes et ailleurs, vous invite à une projection débat en présence de la réalisatrice
Mardi 18 novembre à 20h30 au cinéma le Concorde à Nantes.
Le cinéma le Concorde et COLERE Nantes, vous invitent à une projection-débat du documentaire DEVANT – CONTRECHAMPS DE LA RÉTENTION, en présence de la réalisatrice, Annick Redolfi.
« Pauline, Norah, Kristina attendent pendant des heures, assises sous une cabane en bois perdue au fond du bois de Vincennes. Devant le Centre de rétention administrative (CRA) de Paris, toutes sont venues voir leur proche enfermé. Des vies suspendues à l’attente de leur expulsion ou de leur libération. Sur cette scène, ces femmes se racontent, échangent entre elles, partagent avec les nouveaux visiteurs leur expérience, leur révolte, leurs rêves. Elles sont le miroir de la rétention, son contrechamp. Leurs mots dessinent le paysage d’une zone de non-droit en France, où la violence, l’arbitraire et l’injustice règnent en maître. »
Projection au cinéma le Concorde, mardi 18 novembre 2025, 20h30, suivi d’une discussion avec la réalisatrice et des militante-es de COLERE Nantes.
Durée du film : 78 min. Sortie : le 12 novembre 2025
Le Collectif départemental Pour la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple de 14-18, dont la LDH est partie prenante, déposera, comme il le fait depuis plusieurs années, une gerbe pour la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple de 14-18 dès la clôture de la cérémonie officielle.
Le Collectif appelle à être présent.e pour ce dépôt de gerbe.
Ci-dessous le texte de la prise de parole de la LDH :
Toujours les fusillés pour l’exemple de 14-18
Dans le prolongement de l’affaire Dreyfus, la LDH a dénoncé les injustices commises par les tribunaux militaires.
Depuis la Première Guerre mondiale, la LDH défend les fusillés pour l’exemple qui ont été victimes d’ordres arbitraires et injustes alors qu’ils voulaient, comme l’avait demandé Jaurès, être traités comme des citoyens sous l’uniforme.
Elle demande l’inscription de tous leurs noms sur les monuments aux morts. Leurs sépultures doivent être identifiées et dignement traitées, le transfert de leurs restes dans les communes dont ils étaient originaires doit contribuer à leur rendre justice.
La LDH demande aux municipalités d’inscrire les noms de fusillés pour l’exemple sur les monuments aux morts des communes de résidence des soldats. A défaut d’une reconnaissance officielle par l’État des crimes des conseils de guerre et de la réhabilitation des personnes, le fait d’obtenir des édiles locaux cette inscription au milieu des autres poilus morts pour la France prend la valeur d’une réintégration des infortunés dans la mémoire collective nationale.
La LDH cherche aussi à faire entrer dans la mémoire collective ce qui a fait infiniment plus de victimes : les déportés administratifs dans les bagnes coloniaux et les soldats affectés aux « bataillons de discipline » qui, du fait des tâches qui leur étaient confiées, ont été souvent voués à la mort.
Elle est attachée à faire connaître toutes les victimes au sein de l’armée française, en particulier les engagés volontaires étrangers européens incorporés dans des régiments de marche de la Légion étrangère, les soldats coloniaux victimes de recrutements forcés, de promesses non tenues, d’un emploi inconsidéré et d’un quasi-abandon après-guerre, et celui des dizaines de milliers d’originaires des colonies qui ont connu une mortalité très élevée dans les usines d’armement.
Avec toutes les associations proches, elle défend la réintégration non seulement des fusillés dans la mémoire nationale mais aussi des mutins, engagés étrangers et soldats coloniaux.
Toujours, les fusillés pour l’exemple seront honorés. Le combat continue pour la réhabilitation.
La section LDH de Nantes et du pays nantais, membre du Collectif Prison44, vous invite à assister aux CINÉ-DÉBATS programmés dans le cadre des
32e Journées Nationales Prison
du 4 au 23 novembre 2025
« Quelle prison pour faire société ? »
3 films pour 9 soirées :
KER MADELEINE, 2025, documentaire :
Grégory, Joao et Laurent terminent leur peine de prison à la campagne à la ferme Ker Madeleine. Cette ferme accueille des détenus qui bénéficient d’une mesure d’aménagement de peine appelée « placement extérieur ».
PORNIC – mardi 04/11 – 20:30
REZÉ – jeudi 06/11 – 20:00
NANTES – Cinéma Bonne Garde – lundi 10/11 – 20:00
LA TURBALLE – jeudi 13/11 – 18:30
LA PEINE de Cédric Gerbehaye, 2023 :
Une immersion longue au cœur de la prison bruxelloise, une plongée intime et inédite dans les profondeurs de la condition carcérale à travers le quotidien des hommes et des femmes qui y vivent.
NANTES – Le Cinématographe – mercredi 05/11 – 20:30
LA TURBALLE – jeudi 6/11 – 20:30
BOUGUENAIS – jeudi 13/11 – 20:00
DIVATTE-SUR-LOIRE – vendredi 21/11- 20:10
SING SING de Greg Kwedar, 2024 :
Incarcéré à la prison de Sing Sing pour un crime qu’il n’a pas commis, Divine G se consacre corps et âme à l’atelier théâtre réservé aux détenus.
DIVATTE-SUR-LOIRE – dimanche 23/11 – 20:10
Projection suivie à chaque fois d’un débat avec des intervenants sur le sujet.
La LDH invite à se joindre à ces deux moments à l’appel de l’inter-collectif Personne à la rue ! dont elle est partie prenante.
1. Appel à rassemblement de soutien vendredi 17 octobre, à 9 heures, au Tribunal Administratif de Nantes, en soutien aux familles et personnes vulnérables expulsées et laissées à la rue dans notre département, toujours plus nombreuses. À l’appel des représentants des parents d’élèves de l’école Aimé Césaire à Nantes et de l’inter-collectif « Personne à la rue ! » – voir communiqué de presse.
2. Appel à présence samedi 18 octobre, de 14h à 17h, place du Change, en centre-ville, l’inter-collectif « Personne à la Rue ! » tiendra sa vigie place du Change, pour échanger et interpeller sur la situation. N’hésitez pas à vous y joindre, avec vos supports, affiches, idées !
À noter que le 17 octobre est aussi la Journée Mondiale du Refus de la misère et que des événements ont lieu vendredi 17 octobre à partir de 17 heures et samedi 18 octobre Place du Bouffay à partir de midi avec le collectif nantais du Refus de la misère également partie prenante de l’inter-collectif Personne à la rue !
Avec l’aimable contribution de Frap pour l’intercollectif Personne à la rue ! et les familles menacées.
Une intense pression policière attentatoire à la liberté de manifester
Lors des blocages et des manifestations du 10 et 18 septembre, les observateurs de l’ONL ont pu constater une présence massive et ostentatoire des forces de police.
Le 10, les policiers ont réalisé de nombreux contrôles et sont intervenus systématiquement pour disperser les tentatives de blocage des manifestant·es. Ils ont procédé à de nombreuses interpellations. Le nombre des forces de police et leur extrême diligence contrastaient avec leur attentisme sur d’autres blocages, notamment à l’appel de syndicats agricoles.
Le 18, • des CRS positionnés rue Tournefort ont chargé les manifestants sur le quai avant leur passage devant la préfecture. • des CRS positionnés sur le quai Ceineray, en face de la préfecture, ont fait des sommations, adressées au cortège de la manifestation, pour dispersement d’attroupement avant de renoncer à charger. • des CRS ont chargé les manifestant·es place du Pont Morand, bousculé plusieurs d’entre elles et d’entre eux, ont blessé violemment un homme avec un coup de matraque et ont bloqué des manifestants regroupés. • des tirs de grenades lacrymogènes non discriminés et un tir tendu de la BAC ont été observés sur l’île Feydeau au croisement de la rue Kervegan et de la rue Bon Secours. Cet usage de la force contrastait avec le caractère pacifique de la manifestation, quasi exempte de violences physiques et de dégradations matérielles. Il est apparu ainsi nettement disproportionné. Il s’inscrit dans le cadre d’un discours alarmiste du ministre de l’Intérieur, annonçant violences et destructions, et justifiant la mobilisation d’un nombre inégalé de forces de police sur l’ensemble du territoire français et d’une surveillance de plus en plus généralisée. Ces constats effectués le 18 apparaissent également valables, selon les témoignages recueillis, pour la manifestation du 10. L’ONL rappelle que la simple participation à une manifestation, même non déclarée, n’est pas punie par la loi. Le qualificatif d’« attroupement » utilisé pour disperser des participants à une manifestation en cours apparaît clairement dévoyé, dans la mesure où les circonstances ne le rendaient pas absolument nécessaire au maintien de l’ordre public. Par ailleurs, la manifestation a été empêchée d’effectuer le parcours prévu, soit un passage par Talensac pour accéder à la Place Bretagne : des manifestant.es regroupés autour du ballon du syndicat Solidaires ont été bloqués pendant une dizaine de minutes. Plusieurs personnes ont témoigné avoir été obligées d’enlever leurs badges ou plier leurs drapeaux à la fin de la manifestation. L’ONL rappelle qu’en dehors de toute manifestation, c’est le droit à la liberté d’expression qui s’applique dans l’espace public. Enfin, la surveillance par drones a été autorisée par arrêté préfectoral pour les deux mouvements du 10 et du 18. La pression policière associée à la surveillance, au contrôle et aux contraintes de déplacement à laquelle nous avons assisté s’apparente à une logique d’intimidation de citoyen.es qui veulent exprimer leur désaccord avec les projets économiques et politiques du pouvoir en place. Elle porte ainsi atteinte aux libertés de manifester et d’expression.
l’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestant·es, et les biens en accomplissant cette mission de manière adaptée et proportionnée.
L’ONL se tient à la disposition de toutes et tous pour informer sur les droits en manifestation, recueillir les témoignages et orienter les victimes. (Adresse mail : ONlibertes@posteo.com)
*L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association