Grâce à la plateforme d’interpellation de VoxPublic, vous pouvez interpeller vos parlementaires directement par mail et/ou par Twitter. Merci d’agir maintenant et de faire connaître cette action autour de vous ! |
Le 14 novembre 2023, la majorité sénatoriale a voté un texte considérablement durci, en adoptant un grand nombre d’amendements, tous plus répressifs les uns que les autres. Les outrances et propos stigmatisants à l’égard des personnes migrantes ont servi de justification à ces dispositions consternantes. Aucune mesure pouvant « rendre la vie impossible » aux personnes exilées n’a été oubliée, conformément aux ambitions de longue date du ministre de l’Intérieur. |
Nous appelons chacune et chacun à se joindre à cette démarche collective pour faire entendre la voix de la solidarité et de la justice. Le projet de loi sera débattu à l’Assemblée nationale, en séance publique, à partir du lundi 11 décembre. Il est essentiel que les citoyen·nes fassent pression sur les député.es pour qu’elles et ils votent contre ce texte scandaleux et dangereux. |
Interpellez vos député·es |
Cette campagne est organisée par ANVITA, CCFD-Terre Solidaire, la Cimade, le Centre Primo Levi, Dom’Asile, Emmaüs France, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Paris d’Exil, Solidarité Asie France (SAF), SINGA, l’Union des Étudiants Exilés (UEE) et Utopia 56. |
Politique de l’immigration
Contre le projet de loi « Asile et Immigration » : Manifestation Nantes 2 décembre – 16h
La LDH appelle à cette manifestation.
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Pour une politique migratoire d’accueil
Nous refusons le nouveau projet de loi asile et immigration
NON À LA LOİ DARMANİN !
Le Collectif national Uni.e.s Contre l’Immigration Jetable (UCIJ 2023) s’oppose à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile.
Le projet de loi « asile et immigration » initial était déjà synonyme de précarité aggravée des étranger-e-s y compris celles et ceux ayant des papiers. Après son passage au Sénat, le projet s’inspire des pires idées d’extrême-droite sur les personnes étrangères.
Le projet attaque les droits fondamentaux des personnes étrangères à un niveau d’inhumanité jamais atteint auparavant, au mépris des textes internationaux dans un élan de surenchère xénophobe.
Il y a 40 ans, des marcheurs issus des quartiers populaires de grandes villes françaises arrivaient à Paris pour dénoncer le racisme et défendre l’égalité des droits. 40 ans après, ce combat est toujours d’actualité.
Si ce texte de loi était voté, les droits des étranger·es en général seraient fortement restreints :
– fin du renouvellement automatique de certains titres de séjour ;
– possibilité de supprimer le titre de séjour, voire d’expulser toute personne étrangère sur simple décision administrative, à la discrétion des préfets.
Les dispositifs pour précariser, réprimer et expulser les personnes étrangères seraient renforcés :
– Aide médicale d’Etat pour les sans papiers transformée en aide médicale d’urgence et donc supprimée pour l’immense majorité des soins ;
– Délit de séjour irrégulier rétabli alors qu’il a été aboli en 2012 ;
– Quotas migratoires votés par le Parlement tous les 3 ans fixant le nombre d’étranger-e-s admis-es à s’installer en France (hors demandeurs d’asile) ce qui est une façon d’exclure de toute possibilité de régularisation des milliers de personnes qui pourraient l’être ;
– Accès restreint aux cartes de séjour et de résident pour les conjoint-e-s de Français-es et les parents d’enfants français ;
– Droit aux allocations familiales et à l’aide personnalisée au logement (APL) conditionné à 5 ans de séjour régulier ;
– Acquisition automatique de la nationalité à leur majorité pour les enfants nés en France de parents étrangers serait supprimée ;
Et bien d’autres mesures toutes plus inhumaines et restrictives des droits les unes que les autres.
Les obligations de quitter le territoire Français (OQTF) seraient rendues encore plus faciles et même systématisés sans même vérifier que les personnes sont expulsables ce qui aggravera le nombre de personnes dites ni-ni, c’est à dire ni régularisables, ni expulsables, mais privées de tous leurs droits.
Dans ce cadre, le ministre de l’Intérieur veut construire des CRA (Centre de Rétention Administrative) dont un à Nantes pour enfermer et expulser les personnes étrangères.
Un CRA est un lieu de privation de liberté. Le placement en rétention est une décision administrative, prise par le Préfet, permettant d’enfermer une personne de nationalité étrangère sans titre de séjour dans l’attente de son éloignement forcé du territoire. Un CRA est une prison qui ne dit pas son nom ; on y enferme des hommes, des femmes et des enfants seulement parce que ces personnes sont « sans papiers ».
C’est pourquoi, nous ne voulons pas de CRA, ni à Nantes, ni ailleurs.
Concernant la régularisation des sans-papiers par le travail, l’article 3 qui prévoyait un titre de séjour de plein droit dans les métiers « en tension » a été supprimé. Aucun employeur n’aura intérêt à avouer à l’État qu’il utilise de la main-d’œuvre sans-papiers.
Nous revendiquons une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits. C’est possible quand les responsables politiques le décident comme on l’a vu avec les réfugié-e-s ukrainien-ne-s.
Le Collectif UCİJ appelle à se mobiliser sur tout le territoire.
MANİFESTATİON
Nantes – Samedi 2 décembre – 16h – Miroir d’eau
Signataires locaux : Attac, Cimade, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Confédération Générale du Travail-UD, Confédération Syndicale des Familles, Égide Solidarités, Droit au Logement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Gasprom-asti, Isonomia, La Libre Pensée, Le Cercle du Marronnage, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques 44, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Nara, Pacco, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires
Soutenu par : Association de Veille Écologiste et Citoyenne, Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, La France Insoumise, Les Écologistes (EELV)
Communiqué CBAS, LDH, MRAP, Caritas : Saint-Brevin terre d’accueil, « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? »
Nous relayons ce communiqué du CBAS, LDH, MRAP, Caritas : Saint-Brévin terre d’accueil annonçant le colloque « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? » du samedi 23 septembre (10h – 19h), à Saint-Brevin, salle de l’Étoile de Jade (cf article précédent pour les infos pratiques)
Colloque national Saint-Brévin terre d’accueil « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? »
Étoile de Jade à Saint-Brévin
Samedi 23 septembre 2023 de 10 à 19h : Inscription en ligne obligatoire (10 € => celle-ci était à prix libre jusqu’à présent mais les organisateurs ont dû ouvrir une nouvelle billetterie suite au parasitage de la première par des opposants cherchant à limiter le nombre de participants) : https://cbas44.home.blog/colloque-23-septembre-2023-saint-brevin-les-exile-ees-pourquoi-comment/
avec possibilité de restauration.
Programme ci-dessous et dans ce lien : https://partage.ldh-france.org/s/Ws9icwaPJoDtZRF
Rassemblement contre le projet de loi Darmanin – samedi 26 août à Nantes
Communiqué
Le 25 août 2023
Dans le cadre d’un appel du Collectif national Uni.es contre une immigration jetable (ici l’Appel), une journée de mobilisation partout en France a lieu ce samedi 26 août contre le projet de loi Asile et immigration dit loi Darmanin. Refusons le nouveau projet de loi asile et immigration.
Non à la loi Darmanin !
RASSEMBLEMENT
samedi 26 août – 17h – Miroir d’eau – Nantes
Signataires locaux : Attac, Amnesty International, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Confédération Générale du Travail-Union Locale, Droit au Logement, Égide Solidarités, France Palestine Solidarité, Gasprom-asti, Les Bienveilleurs, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple en colère, Médecins du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, (liste en cours)
Soutenu par : Ensemble !, Europe Écologie-Les Verts, Gauche Démocratique et Sociale
Le collectif Uni.e.s Contre l’Immigration Jetable (UCIJ 2023) s’oppose
à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile. Il revendique une politique migratoire d’accueil digne et le respect des droits de toutes et tous.
Le 26 août 2023, commémoration de l’expulsion de l’église Saint-Bernard à Paris en 1996 !
Refusons le nouveau projet de loi asile et immigration.
Non à la loi Darmanin !
Communiqué CLECED : Appel marche – 24 mai – St Brévin
Le CLECED – Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites – appelle à se joindre à la marche qui aura lieu le mercredi 24 mai à Saint-Brévin – 17h place Henri Baslé.
Ci-dessous le communiqué du 12 mai du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires
En finir avec les menaces des extrêmes droites
Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.
C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.
Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.
Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.
La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.
Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.
Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s.
Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.
Invitation réunion débat : Non au projet de loi Darmanin – jeudi 4 mai 2023 – 20h
Décidé à contrôler les frontières, à protéger l’ordre public et à lutter contre l’immigration irrégulière, G. Darmanin a présenté un projet mensongèrement équilibré entre humanité et fermeté.
Les sénateurs de la commission des lois l’ont trouvé « timoré » et ont adopté de multiples amendements « pour rectifier le tir ».
Après l’annonce présidentielle d’un découpage du projet en plusieurs textes le 22 mars, la Première ministre vient d’annoncer que « le gouvernement ne présentera qu’à l’automne un projet de loi sur l’immigration afin de se donner le temps d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, possiblement avec les Républicains ».
D’ores et déjà les enjeux contenus dans le projet de loi Darmanin :
– portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes exilées
– multiplient les conditions restreignant l’accès au séjour et son renouvellement
– renforcent les mesures répressives associant immigration et délinquance
Débattons-en :
– pour dénoncer toutes les mesures qui seront prises contre les personnes exilées
– pour continuer à défendre l’accueil, la dignité et les droits de toutes celles et tous ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les dégâts environnementaux. »
Rendez-vous le jeudi 4 mai 2023 à 20h salle A (1er étage) de la Manufacture des tabacs – 10 bis bvd de Stalingrad 44000 Nantes.
Rassemblement Nantes 29 avril – 17h : Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation
Le collectif UCIJ national (Uni.es Contre Une Immigration Jetable) dont notre association est partie prenante appelle à un rassemblement le 29 avril sur tout le territoire, pour dire « Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation » et « Non à l’opération Wuambushu (à Mayotte)! » et » Non aux mesures Darmanin ! «
A Nantes, la LDH et d’autres associations et organisations, soutenues par des partis politiques, vous invitent à rejoindre le rassemblement prévu, le 29 avril à 17h au miroir d’eau.
En effet, même si Emmanuel Macron a affirmé que la loi immigration serait découpée en plusieurs textes et si Elizabeth Borne annonce le report de son examen à la rentrée prochaine, ne baissons pas la garde et continuons d’alerter comme nous l’avons fait le 18 février pour dénoncer les Centres de Rétention Administrative (CRA), et les 4 et 25 mars pour dénoncer le projet de loi immigration. Par ailleurs, les opérations d’expulsions qui ont lieu actuellement à Mayotte et qui sont la honte de la France exigent notre mobilisation pour alerter sur la situation et exiger leur arrêt immédiat. Merci de venir nombreuses et nombreux!
Manifestation : Non au projet de loi asile et immigration – samedi 25 mars – 17h – Miroir d’eau
Vous trouverez ci-dessous un appel à une manifestation à Nantes le 25 mars : Nous refusons le projet de loi Asile et Immigration
Puis en dessous, une déclaration du 22 mars des associations et collectifs au niveau national, que partagent les associations et collectifs locaux, à la suite des dernières décisions gouvernementales à ce sujet.
Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil Nous refusons le projet de loi asile et immigration |
Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centres et locaux de rétention administrative. Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”. Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreuses personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique… Les droits sont de plus en plus bafoués Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des personnes étrangères sont de plus en plus précarisés. L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé… En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-e-s en France sont considéré-e-s comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Mobilisations sur tout le territoire le 25 mars ! Nous refusons le projet de loi asile et immigration Manifestation Samedi 25 mars , 17h, Miroir d’eau – Nantes Signataires locaux : Attac, Collectif à la criée, Collectif Romeurope, Collectif soutien migrants, Droit au Logement, Égide Solidarités, Gasprom-Asti, Fédération Syndicale Unitaire, La Cimade, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires, …Soutenu par : Ensemble !, Europe Écologie-Les Verts, Gauche Démocratique et sociale… ———–Report de l’examen du projet de loi Asile Immigration. Les associations et collectifs ne sont pas dupes. Paris, le 22 mars 2023 Les organisations prennent acte de la décision du gouvernement de reporter l’examen du projet de loi Asile et Immigration, qui devait être débattu en séance publique au Sénat à partir du 28 mars. Le Président de République vient d’annoncer que le projet de loi ne sera pas retiré mais que les propositions du gouvernement seront reprises dans le cadre de différents textes, « présentés dans les semaines à venir. » Depuis plusieurs mois, les associations et collectifs dénoncent les effets délétères des mesures contenues dans ce projet de loi sur les droits et conditions de vie des personnes exilées. Mercredi dernier, l’examen du texte en commission des lois au Sénat les a même considérablement aggravés. Les organisations signataires appellent le gouvernement à prendre en compte leurs nombreuses propositions pour la mise en place d’une politique migratoire fondée sur l’accueil, le respect des droits fondamentaux et la dignité humaine. Elles demandent au gouvernement de ne pas faire passer des dispositions, qu’elles soient législatives ou réglementaires, qui ne feront que fragiliser et restreindre les droits des personnes exilées. Les associations et collectifs appellent donc le gouvernement à abandonner définitivement ce projet de loi. Liste des organisations signataires : Amnesty International France, Anafé, ANVITA, ARDHIS, CCFD-Terre Solidaire, Cimade, Centre Primo Levi, Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry, Coordination des sans-papiers 75, CRID, Dom’Asile, Etokinekin diakité, Emmaüs France, Femmes de la Terre, Fondation Abbé Pierre, Gisti, Human Rights Watch, Ligue des Droits de l’Homme, LTF, Médecins du Monde, Mrap, Paris d’Exil, Secours catholique – Caritas France, Solidarité Asie France, Thot, Tous migrants, Union des étudiants exilés, Union syndicale Solidaires, UniR |
Non à la loi Darmanin ! Manifestation 4 mars, Nantes, 17h, Miroir d’eau
Appel « Uni.es contre l’immigration jetable. Pour une politique migratoire d’accueil »
Nous refusons le nouveau projet de loi asile et immigration
Non à la loi Darmanin !
Le nouveau projet de loi Asile & Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF et des IRTF, dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de Centre et Locaux de Rétention Administrative.
Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant-es sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”. Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux étranger-es, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique… Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des étranger-es sont de plus en plus précarisés.
L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé…
En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-es en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire :
* le 4 mars : mobilisations partout en France contre la loi Darmanin ! voir ci-joint le tract national
Nous appelons à la mobilisation :
MANİFESTATİON
samedi 4 mars, 17h, Miroir d’eau – Nantes
Signataires : à la criée, Accueil des Mİneurs Pays de Pouzauges, Alfa Apel Égalité, Alternatiba, Attac, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Droit au Logement, Échanges et Solidarité Montaigu-Vendée, Égide Solidarités, Fédération Syndicale Unitaire, Gasprom-asti, La Cimade, Les Bienveilleurs, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires, Youth for Climate… (liste non close)
Soutenu par : Avec, Ensemble !, Europe Écologie-Les Verts, Nantes en Commun…(liste non close)