20 novembre Anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant

Pour des politiques publiques garantes des droits de l’enfantIl y a 36 ans, le 20 novembre 1989, l’ONU rédigeait la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) que la France ratifiait en 1990.La CIDE définit des valeurs fondamentales à vocation universelle relatives au développement et à la protection des enfants, au-delà des différences sociales, culturelles, ethniques ou religieuses. Alors que, pour la première fois, la CIDE fait de l’enfant un sujet de droits, force est de constater que les principes énoncés ne sont pas toujours appliqués.  En France, ils doivent, toujours et sans cesse, être réaffirmés et défendus. 


La LDH, membre du Réseau Education Sans Frontières (RESF) relaie cet appel local à rendre effectifs les droits énoncés dans cette Convention.

Convention Internationale des Droits de l’Enfant

1989-2025 : La Convention Internationale des Droits de l’Enfant aura 36 ans le 20 novembre 2025. Cette convention est contraignante pour l’État Français, mais pour autant, l’État est hors la loi (enfants à la rue, enfants non scolarisés, enfants privés de soins…).

Nous, signataires (membres du RESF)  exigeons que les droits des enfants portés par la CIDE et ratifiée par la France soient effectifs.

Un État de droit doit loger ses enfants dignement, leur assurer une bonne santé, les éduquer dignement, les accompagner dans tous leurs besoins pour leur permettre de s’émanciper. Il faut permettre aux enfants d’accéder à ces droits fondamentaux pour nous assurer collectivement de vivre libres égaux et solidaires.

NON aux inégalités qui frappent les enfants de plein fouet.

NON aux injustices et aux discriminations qui font des enfants des victimes.

OUI aux droits inconditionnels pour chacune et chacun de tous les enfants.

OUI la France doit rendre effectifs les droits énoncés dans la CIDE.

 Un contexte particulièrement alarmant en Loire Atlantique ; 

Il y a d’abord eu des expulsions du territoire national de parents avec leurs enfants scolarisés, en avril 2025, en catimini, pendant les vacances scolaires. Et on note, par ailleurs, une explosion du nombre de familles mises à la rue.

Beaucoup de ces familles ont des enfants scolarisés dans nos établissements scolaires. Cette situation est intolérable et plusieurs collectifs prennent de l’ampleur pour affirmer leur solidarité citoyenne.

Ces collectifs s’appuient sur l’intersyndicale des personnels de l’Education Nationale (CGT Educaction 44, FSU,  SUD Education  mais aussi sur le réseau associatif (RESF, CEECS, FCPE, LDH, 100 pour 1, MRAP, Libre Pensée, GASPROM, CUS…) et proposent d’organiser ce 20 novembre 2025 des Goûters de la Solidarité  devant ou dans les établissements solidaires. Ces goûters ont pour objectif de rendre visible le désir de voir la solidarité s’exprimer et s’affirmer plus largement autour de l’école et dans la société au sens large. Ils peuvent être organisés par des personnels, des parents d’élèves ou des lycéen·nes.

Si vous voulez vous joindre aux goûters sur l’agglomération nantaise, contactez RESF pour  être informé des horaires. (contact.resf44@gmail.com)

Vous pouvez également de signer la pétition nationale du Réseau Education Sans Frontières : https://reseau-resf.fr/APPEL-NATIONAL-UNITAIRE-JEUNES-SCOLARISES-EN-DANGER

Parrainage républicain – Samedi 6 avril à Rezé à 14h

Suite à l’expulsion brutale de collégien.ne.s géorgien.ne.s et de leurs familles pendant les vacances de printemps, une mobilisation des associations et des syndicats de l’agglomération nantaise s’est mise en place autour des familles expulsées ou menacées d’expulsion. Une pétition a été lancée*. A l’occasion de la rentrée scolaire, la mobilisation continue avec l’organisation d’une cérémonie de parrainage républicain. Vous trouverez ci-dessous l’invitation à cet événement.

Nous, collectif de parents d’élèves, enseignant·es, citoyen·nes

de Loire-Atlantique et de Rezé

sommes résolu·es à manifester notre soutien

aux familles étrangères expulsées et menacées d’expulsion.

Une cérémonie de parrainage républicain aura lieu le

Samedi 6 septembre

à 14h00 – Hôtel de ville de Rezé

Place Jean-Baptiste Marcet

Suivie d’un goûter solidaire, participatif et musical

Jardin Hubertine Auclert, à deux pas de l’Hôtel de Ville

Avec No-sé

duo acoustique guitare et voix

https://www.facebook.com/groupeNoSe

Espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux

*Pétition « Non aux décisions inhumaines : soutien aux collégien.nes géorgien.nes expulsé.es : https://chng.it/Pd7bjvwzwm

Rassemblement de soutien aux collégien-nes géorgien-nes expulsé-es mardi 27 mai 18h Préfecture Nantes

Enfants expulsés, enfants en danger

Citoyennes et citoyens indigné-es

Mais plus que jamais déterminé-es

Comme vous le savez peut-être, au cours des vacances scolaires de printemps, deux familles géorgiennes ont été expulsées de l’agglomération nantaise, direction la Géorgie, dans des conditions d’une brutalité inadmissible.

Un rassemblement de soutien est organisé demain mardi 27 mai à 18h devant la Préfecture de Nantes (avec demande d’audience au préfet par une délégation).

En espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux.

Le lien vers la pétition :

https://chng.it/Pd7bjvwzwm

Communiqué commun : Expulsion de deux collégien-nes de Rezé pendant les vacances : non aux décisions inhumaines

Communiqué

16 avril 2025

Expulsion de deux collégien-nes de Rezé pendant les vacances : non aux décisions inhumaines

Mardi 8 avril à l’aube, Aleksandre et Anastasia, deux élèves du collège Salvador Allende à Rezé et leur mère ont été arrêté-es, et expulsé-es le jour même vers la Géorgie, pays que la famille avait fui pour des raisons politiques. Le père, absent au moment de l’expulsion, a pour le moment été épargné par cette violente mesure mais se voit donc séparé de sa famille.

L’entourage social de la famille est sous le choc de cette expulsion expéditive, mise en oeuvre pendant la période des vacances scolaires, ce qui freine bien sûr les possibilités de mobilisation. Cela n’a par ailleurs pas permis aux élèves du collège de dire au revoir à leurs camarades, et cela ne tient pas compte de leur vie familiale ni de la situation humanitaire liée aux risques qu’il et elles encourent dans un contexte de fortes tensions politiques en Géorgie.

Cette expulsion brutale a été menée au mépris de leur intégration, décrite par un proche : « Ils montraient une grande volonté de s’intégrer. Les parents suivaient les cours de français au centre socioculturel. La mère faisait des ménages dans des hôtels. La fille de 13 ans et le garçon de 11 ans faisaient de la danse et du foot*. » Les enseignants de l’école Pauline-Roland, où il et elle ont suivi leur apprentissage de primaire, attestent de la qualité de leur scolarité. La maire de Rezé a fait part de son indignation. Le principal de leur établissement, dans un message adressé aux parents d’élèves, dénonce un « acte [qui] va à l’encontre des valeurs prônées au sein du collège public Salvador Allende* ».

Plusieurs expulsions de familles géorgiennes ont eu lieu dans l’Ouest de la France (Quimper, Lorient, Pontivy, Landivisiau) le même jour, suscitant également de vives réactions.

Nous dénonçons ces décisions et interventions inhumaines qui remettent en cause les droits à l’éducation, à la vie de famille, à la dignité, ainsi que le principe de Fraternité républicaine. Nous demandons à ce que cessent ces expulsions conformes aux instructions du Ministère de l’intérieur aux services préfectoraux, répondant à une politique du chiffre et à une désignation des étranger-es comme boucs-émissaires. Nous militons pour une politique d’accueil, respectueuse des droits humains et reconnaissant l’immigration comme une source d’enrichissement au sein de la société et en aucun cas comme un fardeau.

Appel à rassemblement mardi 22 avril à 18 heures devant le collège

*Ouest France, 9 avril 2025

Signataires : Confédération Générale du Travail Education 44, FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’élèves) du collège Allende, Fédération Syndicale Unitaire 44, Gasprom, La Cimade, LDH (Ligue des droits de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), !Collectif Enfants étrangers, Citoyens solidaires – RESF, Union syndicale Solidaires 44.

Droit à l’éducation : Manifestation ce samedi 6 avril – 10h30 – Miroir d’eau – Nantes

Une nouvelle manifestation est appelée ce samedi 6 avril 10h30 Miroir d’eau – Nantes organisée par des organisations de parents d’élèves, d’enseignant.es et de lycéen.nes pour l’égalité d’accès aux savoirs scolaires.

La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à rejoindre cette manifestation pour l’égalité effective d’accès au droit à l’éducation.

Pour la Défense du Service Public d’Education – Manifestation – Samedi 23 mars – 10h30 – Miroir d’eau – Nantes

La section LDH de Nantes et du pays nantais transfère ce communiqué et invite à rejoindre cette manifestation à l’appel de toutes les organisations syndicales du département.

La LDH appelle à faire vivre l’égalité effective d’accès au droit à l’éducation.

Écrits pour la fraternité : premier prix national pour la classe de 4e D Dispositif Monde du collège Hector Berlioz

Chaque année, depuis 1991, la Ligue des droits de l’Homme organise le concours national « Écrits pour la fraternité », dont le thème était cette année « Rien n’est tel que le rêve pour engendrer l’avenir ». Le concours est ouvert aux classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels.
En proposant aux enfants et jeunes de s’exprimer librement sur un thème lié aux droits humains, l’association souhaite apporter sa contribution à la formation de celles et ceux qui seront les citoyennes et citoyens de demain.

L’œuvre de la classe de 4ème D Dispositif Monde du Collège Hector Berlioz de Nantes, « Déclaration pour la paix, un rêve d’avenir », avait été sélectionnée par la section de Nantes et a obtenu le premier prix
national de travaux collectifs 4e-3e. Voici le lien de téléchargement de cette œuvre, ainsi que le lien de téléchargement de la vidéo qui l’accompagne.

La culture aussi est un droit

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 dans son article 27, précise que « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent ». Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC – adopté en 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies), par son nom même, met au même niveau les droits économiques, sociaux et culturels. Ce Pacte requiert des États qu’ils agissent en vue d’assurer le plein exercice des droits économiques, sociaux et culturels.

Ainsi, la culture est un droit essentiel reconnu comme tel.

Face à la pandémie avec le Covid 19, pour préserver le droit à la santé, il appartient aux exécutifs au niveau national, européen et mondial de maintenir le plus possible l’effectivité de tous les droits et d’arbitrer de manière adaptée et équilibrée les contradictions pouvant apparaître entre les différents droits.

Force est de constater qu’avec l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement a fait des choix. Il privilégie le fonctionnement des entreprises en permettant aux salariés d’aller au travail laissant ainsi s’agglutiner les personnes dans les transports en commun ; il permet l’ouverture des lieux de culte avec une jauge proportionnelle à la grandeur de l’édifice. Il ferme les lieux culturels, les cinémas et musées, les cafés-restaurants, les salles de sport et les cours en amphithéâtre pour les étudiants.

Les artistes ont le droit de créer et de diffuser leurs œuvres ; les citoyennes et les citoyens ont le droit d’avoir accès à la culture dont le spectacle vivant.

La Ligue des droits de l’Homme (LdH) demande que le droit à la culture puisse s’exercer avec la réouverture des endroits de rencontre artistiques – espace public et lieux culturels – dans des modalités permettant de concilier la liberté de la culture et les mesures sanitaires à définir en concertation avec les professionnels concernés.

Dans ce cadre, la LdH exprime sa solidarité avec le mouvement actuel des professionnels du spectacle.

JEUDI 2 AVRIL À 18h30 : projection débat au Pôle Etudiant du documentaire, « Caricaturistes Fantassins de la Démocratie »

JEUDI 2 AVRIL À 18h30 : projection débat au Pôle Etudiant

L’AEPE (Associations des Etudiants du Parcours Europe) organise une projection débat du documentaire, « Caricaturistes Fantassins de la Démocratie » le  2 avril à 18h30 en présence du caricaturiste nantais FRAP, au Pôle  Etudiant – Université de Nantes, chemin de la Censive du Tertre. L’AEPE invite la section de Nantes et du pays nantais de la LDH à cette projection et souhaite la participation d’un/une ligueur(se) lors de la discussion citoyenne, suite à la projection.

Synopsis et détails

12 fous formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes qui défendent la démocratie en s’amusant, avec comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: français, tunisiens, russes, mexicains, américains, burkinabés, chinois, algériens, ivoiriens, vénézuéliens, israéliens et palestiniens.

Caricaturistes, fantassins de la démocratie est un film documentaire français réalisé par Stéphanie Valloatto, sorti en 2014. Produit par Radu Mihaileanu, il est présenté hors compétition au Festival de Cannes 2014.

Première sortie : 28 mai 2014 (France) RéalisatriceStéphanie Valloatto

Durée : 106 minutes – Bande originaleArmand Amar – ScénarioRadu

MihaileanuStéphanie Valloatto