Des personnes des collectifs « Maison du peuple » et « Base (d’action sociale et écologique) », voulant notamment mettre en place un lieu d’hébergement d’urgence pour les personnes à la rue, sont rentrées dans la nuit de dimanche à lundi dans l’ancien collège Notre-Dame-du-Bon-Conseil à Nantes.
Les occupants ont été expulsés du lieu par la police ce lundi 20 décembre. Des coups de matraque ont été donnés, des grenades tirées. Douze personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Ces personnes ont occupé un lieu qui certes ne leur appartient pas, mais est désaffecté depuis 2014 et est destiné à être démoli.
L’expulsion de ce même lieu le 28 juillet dernier n’avait pas donné lieu à des arrestations, ni celle d’un bâtiment vide rue de Gigant le 30 octobre suite à son occupation par les mêmes collectifs.
Pour l’Observatoire nantais des libertés (ONL), la manière dont cette dernière expulsion s’est déroulée suivie de nombreuses interpellations est disproportionnée et donne à penser que les forces de l’ordre veulent intimider les occupants. Sinon, pourquoi arrêter et mettre en garde à vue ces militantes et militants pendant une journée ?
L’ONL réaffirme que les acteurs de la société civile, ici des personnes qui demandent notamment le respect du droit à l’hébergement, ne doivent pas être traités comme des délinquants et demande que l’action de ces personnes ne soit pas « criminalisée ».
L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association
Notre chronique de décembre sur JetFM est consacrée aux mineurs non accompagnés :
À une époque où les ressources de tout ordre viennent à manquer, les conflits économiques s’ajouter aux conflits armés, des enfants de tous pays tentent un voyage souvent sans retour vers un improbable eldorado. Après la traversée, l’accueil. Comment cet accueil se déroule-t-il entre nos frontières, et notamment dans notre ville ? Il y a des institutions, des associations et il y a nous. Il y a ce qui que l’on fait et ce que l’on ne fait pas pour aider ces jeunes apatrides à trouver un logement, un travail, une reconnaissance et de la tranquillité. Voici une immersion auprès des mineurs non accompagnés, les MNA.
Les familles qui habitaient le bidonville sur l’Île de Nantes, rue St Domingue, ont déplacé leur trente caravanes sous la menace d’une expulsion imminente le lundi 20 novembre, vers un terrain voisin. Cette expulsion n’avait pas été demandée par le propriétaire du lieu. La police est requise pour une nouvelle expulsion demain matin, mercredi 8 décembre. Pour un déplacement vers un nouveau terrain ? Illégal puisque contrairement au projet de Résorption des Bidonvilles porté par la Dihal, aucune proposition n’est faite d’un lieu, éventuellement temporaire qui permette à ces familles de continuer leur intégration par le travail et la scolarisation des enfants, en attendant que les demandes de logements qu’ils sont plusieurs à avoir faites soient validées.
Le Collectif Romeurope agglomération nantaise est une fois de plus scandalisé par le traitement appliqué à ces familles, de façon répétée, sans égard pour les conditions de pandémie et d’avis de tempête. Devrions-nous nous habituer ?
Le Collectif invite la presse à être présente sur place ce mercredi matin 8 décembre, à partir de 8h30, rue de Guyane sur l’Île de Nantes.
Le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous, auquel participe la section LdH de Nantes et du pays nantais, organise dans le cadre de la journée nationale d’action pour l’hôpital public une distribution de tracts et une signature d’une carte postale adressée au Président de la République (cf PJ) ce samedi à partir de 14h00 à l’entrée principale de l’Hôtel Dieu.
Notre association nationale est signataire de l’appel national (cf ci-dessous), nous nous invitons à participer à cette action, à signer et faire signer cette carte postale en l’imprimant par vos propres moyens et à l’envoyer par courrier postal (affranchissement non nécessaire).
En comptant sur vous pour la défense et la promotion de l’hôpital public,
L’équipe d’animation de la section
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URGENCE POUR L’HÔPITAL PUBLIC – DÉSASTRE SANITAIRE EN COURS
APPEL POUR UNE
JOURNÉE NATIONALE D’ACTION LE 4 DÉCEMBRE 2021
manifestation à Paris à 13 h et actions locales, départementales ou régionales
Notre accès à une santé de qualité et de proximité est de moins en moins assuré malgré l’abnégation des personnels. L’hôpital public se désintègre avec partout des fermetures de lits, de services, en particulier d’urgence et de SMUR mais aussi en psychiatrie, en chirurgie, en médecine, en soins de suite…
Le laisser-faire actuel privilégie le secteur privé, avec des conséquences dramatiques pour l’accès aux soins (dépassement d’honoraire, frais administratifs… mais aussi recul de la proximité).
C’est une catastrophe sanitaire qui s’amplifie. La situation actuelle des hôpitaux a pour conséquence d’accroître les souffrances des malades, des personnes en situation de handicap, et de provoquer une surmortalité. Le renoncement aux soins s’accroît.
Le gouvernement ne peut se contenter de distribuer quelques millions ici et là pour tenter de calmer les esprits.
L’hôpital public est garant de l’accès aux soins de toutes et tous.
Nous demandons un plan d’urgence pour l’hôpital public !
– Un choc d’attractivité pour les personnels, par une vraie reconnaissance salariale, par une amélioration de leurs conditions de travail, mais aussi en leur permettant de travailler conformément à leur éthique ce qui suppose de les écouter et de réformer la gouvernance. Il faut changer les systèmes de fonctionnement et de management basés sur des critères de performance et de rentabilité. Il n’y pas de soins sans humanité !
– Un vaste plan de formation, de recrutement et la titularisation des contractuel.le.s :
– La réouverture de tous les lits et services fermés et des ouvertures autant que de besoin.
– L’établissement d’une vraie démocratie sanitaire unissant personnels et usagers-citoyens.
Les moyens financiers suffisants doivent en être donnés par une modification du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2022.
Nous, organisations associatives, syndicales et politiques, appelons nos militants, nos adhérents, les citoyens et les citoyennes à participer à cette journée d’action :
Les signataires :
Associations : ATTAC, Association des familles victimes du saturnisme (AFVS) CNNR, Confédération Internationale Solidaire et Ecologiste, , Convention pour une république écologique, Convergence des collectifs de défense et de développement des services publics, Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et maternités de proximité, Ensemble& Solidaires unrpa, Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique, Femmes Egalité, INDECOSA CGT, LaSantéUnDroitPourTous, LDH, People’s Health movement, Réseau Education Populaire, Résistance Sociale, RPS FIERS, UFAL Associations locales ATTAC38, Attac Nord-Essonne, CoDéS 25, Collectif de défense et de développement des Services Publics en Sud Luberon, Convergence SP 37, Convergence Val de Marne, DDSP Creuse, UFAL Paris
Collectifs : CIH, CIU, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), , Coordination nationale des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception (CADAC), DAL (Droit au logement), La santé n’est pas une marchandise, Le Printemps de la psychiatrie, Le printemps du Care,
Comités de la Coordination : Montluçon, Aubenas, Ardennes, Le Manifeste Sud aveyronnais, Ruffec, Sarlat, Châteaudun, Concarneau, Douarnenez, Morlaix, Dole, Collectif 37 Notre Santé en Danger, Feurs, Brioude, Nantes; Montargis, Marmande, Ambert, Oloron Sainte Marie, CV70, Montceau Les Mines, Rambouillet, Châtellerault-Loudun, Luçon, Remiremont, Nord-Essonne, Montreuil, Ivry sur Seine,
Mutuelles : Alternative Mutualiste
Syndicats : AMUF, CGT Santé et Action Sociale, FSU, Sud PTT, Sud Santé Sociaux, USP (Union syndicale de la Psychiatrie), Union Syndicale Solidaire Organisations locales :FGR-FP 44, Union Locale SUD/SOLIDAIRES Région de Montargis
Organisations politiques : Europe Ecologie Les Verts, Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, Gauche Républicaine et Socialiste, Génération.s, LFI, NPA, Nouvelle Donne, Parti Communiste Français, République et Socialisme
Nous transférons cet appel, pour information. Ayant ce samedi 27 novembre l’assemblée générale annuelle de la section de Nantes et du pays nantais, les militant.e.s de la section ne pourront pas y être présent.e.s.
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Le Collectif Mineurs Non Accompagnés 44, dont la LdH est partie prenante, se mobilise ce samedi 27/11/2021 pour un happening à 11h15 place du Bouffay à Nantes (rdv à 11h00 sur place)
Voir en pj le communiqué de presse envoyé aux médias et le tract diffusé aux associations et aux jeunes.
Il s’agira de faire un happening avec des corps recouverts d’un drap blanc avec des slogans du genre : « la rue m’a tué, le 115 m’a laissé dehors », « la rue tue », « un toit c’est un droit »…
Avec en fond une sono qui passe la réponse du répondeur du 115 : « en raison d’un grand nombre d’appel, nous vous invitons à rappeler ultérieurement ».
Soyons nombreux.euses pour exiger la mise à l’abri des jeunes qui sont actuellement sans solution !
« L’émergence de mouvements populistes pose un défi aux démocraties libérales et leur nature reste encore difficile à analyser et à comprendre. Conséquence de la fin des grandes idéologies ? Manifestation des replis identitaires ? Refus des contraintes qu’imposent la mondialisation et la lutte contre le réchauffement climatique ? Produit des inégalités ? Bien souvent, l’explication du populisme se limite à une simple analyse politique. Pourtant, en s’auto-alimentant par les réseaux sociaux et avant d’être un phénomène qui se traduit électoralement par des votes contestataires, il s’agit d’un fait global qui ne peut être isolé des dynamiques sociales et économiques. »
Notre association, soucieuse de l’accès aux droits sociaux pour toutes et tous est adhérente de l’URIOPSS (Union Régionale des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux). Cette dernière appelle à soutenir la marche revendicative devant la préfecture de Nantes le 17 novembre à 14h, pour exiger que les personnels qui travaillent dans les secteurs du handicap, de la protection de l’enfance et de la lutte contre les exclusions ne soient pas eux mêmes exclus des mesures prises dans cadre du Ségur de la santé. Pour la LdH, la satisfaction de ces demandes permettrait de rendre plus effective le droit à l’accompagnement et l’égalité d’accès à ce droit notamment pour les personnes en situation de handicap. Nous vous remercions de vous mobiliser. En PJ, vous trouverez ici le courrier de l’URIOPSS envoyé aux parlementaires et ici l’article de Ouest-France suite à la conférence de presse du 6 octobre.
La Maison de l’Avocat propose une exposition des œuvres de Yvan Ropars, peintre engagé, du 8 au 18 novembre 2021 (vernissage le 9 novembre à 18h30). Vous y êtes invité-e-s.
Bien que ne participant pas directement aux activités de la Maison du Peuple, notre association appelle à soutenir le rassemblement qu’elle organise le 30 octobre à 15h au miroir d’eau pour porter les revendications suivantes : des locaux pour héberger toutes et tous.
Vous trouverez donc ici le communiqué de presse, rédigé par la Maison du Peuple.
Appel à être présentdevant le prochain conseil métropolitain – cité des congrès Vendredi 8 octobreà 8H30 avec tractage aux élus de la lettre (format A5 ci-joint) à l’entrée de la séance du conseil
Lors de ce conseil métropolitain les règles d’attribution du 1% métropolitain doivent être votées
Objectif : mettre la pression sur les maires pour que ce budget de 1% ne soit pas un leurre ou un dispositif de plus non mis en œuvre !