Le logement est-il un droit fondamental ? Quels sont les devoirs de l’État ? Sont-ils respectés en France et à Nantes ? Que va changer le projet de loi Kasbarian-Bergé ? La Ligue des Droits de l’Homme, section Nantes et pays nantais, fait le point avec Annie :
Droits économiques, sociaux et culturels
Invitation Attac-LDH Présentation-débat projet Réforme des retraites – 1er mars
Invitation Attac-LDH Présentation-débat projet Réforme des retraites – 1er mars – 19h30 – MCM – 8 rue Lekain – Nantes
Nathalie, 58 ans, assistante maternelle manifestante à Clermont-Ferrand le 11 février : « Il faut peut-être une réforme, mais pas comme ça, pas celle-ci, qui est trop dure, trop brutale dans le contexte actuel. Il y a d’autres manières de faire, c’est certain ».
Oui, cette réforme serait une régression sociale.
Oui, l’examen de cette réforme forme un déni de démocratie.
Oui, cette réforme est inutile et brutale. Pourquoi et comment ?
Nous sommes toutes et tous concerné.es. Parlons-en !
A l’invitation d’Attac et de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)
mercredi 1er mars
19h30 – accueil dès 19h15
Maison des Citoyens du Monde
8 rue Lekain – Nantes
Avec deux présentations :
- La première avec un diaporama sur les enjeux sociaux de la réforme par Attac
- La seconde sur les menaces pesant sur la démocratie par Jean-Michel Ducomte, professeur de droit et membre de la LDH
La soirée se conclura par un pot avec prix libre et dont les bénéfices seront reversés aux organisations syndicales.
Éléments de débat :
Cette réforme aggraverait la précarisation et les inégalités entre les hommes et les femmes, entre les métiers pénibles et ceux qui le sont moins, entre les métiers mal payés et les hauts revenus, entre les personnes avec un emploi stable et celles occupant les métiers discontinus.
Elle affaiblirait encore la justice sociale.
Elle contribuerait à détricoter un peu plus la société solidaire et nuirait à ce qui fait société à proprement parler.
Ce projet de réforme qui, par ailleurs, s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, universités, services publics, logement, santé… va peser sur les jeunes, les chômeurs, les femmes, les retraités…
Après une réforme du Code du travail par ordonnances, le gouvernement utilise une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution) en s’appuyant non pas sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif. Le gouvernement veut ainsi s’affranchir d’un véritable débat sur ce projet de réforme qui menace notre avenir commun.
La démocratie sociale, la démocratie dans son ensemble sont mises à mal.
De telles méthodes et des mesures d’injustice sociale ne peuvent qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.
Appel à manifester aux flambeaux jeudi 16 février | Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
La section de Nantes et du pays nantais appelle, dans le prolongement des 19, 31 janvier, 7 février et 11 février à manifester aux flambeaux ce jeudi 16 février avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
- à Nantes: à 18h30, au Miroir d’eau
- à Châteaubriant : à 18h30
A Nantes, rendez-vous LdH 18h30 arrêt tram Duchesse Anne.
Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale
Cliquez ici pour lire le communiqué national de la LDH.
Appel à manifester samedi 11 février | Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
La section de Nantes et du pays nantais appelle, dans le prolongement des 19, 31 janvier et 7 février, à manifester samedi 11 février avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
- à Nantes: à 14 h, au Miroir d’eau
- à Ancenis : à 10 h, à la station Esso
- à Châteaubriant : les modalités restent à définir
A Nantes, rendez-vous LdH 14h arrêt tram Duchesse Anne.
Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale
Retrouvez ici le communiqué national de la LdH.
Appel à manifester mardi 7 février | Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
La section de Nantes et du pays nantais appelle, dans le prolongement de celles des 19 et 31 janvier à manifester mardi 7 février avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
A Nantes, rendez-vous LdH 10h30 arrêt tram Duchesse Anne.
Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale
Retrouvez ici le communiqué national de la LDH.
Café débat jeudi 2 février sur la réforme des retraites
Invitation CAFÉ-DÉBAT
Jeudi 2 février 2023– 20 h
Bar La Pioche
Talensac – angle rues Basse Porte et Bel Air – Nantes
Réforme des retraites : une nouvelle régression des droits sociaux, un déni de la démocratie…
Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la Ligue des droits de l’Homme ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent… Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.
La réforme des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.
Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite…
C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester.
Courtes introductions par deux membres de la LDH,
- Philippe Legrand, ancien inspecteur du travail
- Jean-Michel Ducomte, professeur de droit public
puis débat dans et avec la salle
Prenons le temps d’en parler !
Appel à manifester mardi 31 janvier | Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
La section de Nantes et du pays nantais appelle, dans le prolongement de celle du 19 janvier, à manifester ce mardi 31 janvier avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
– Nantes : 10h30 miroir d’eau ;
– Ancenis : 10h station Esso ;
– Châteaubriant : 10h30 place de la Mairie.
A Nantes, rendez-vous LdH 10h30 arrêt tram Duchesse Anne.
Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale
Cliquez ici pour lire le communiqué national de la LDH.
Communiqué Collectif contre les extrêmes droites et leurs idées
Les organisations
réunis dans un collectif contre les extrêmes droites et les idées qu’elles diffusent largement dans la société, la politique et le champ médiatique,
ont voulu réagir dans un communiqué commun à la prise de position de Marine Le Pen dans le contexte de la lutte sociale pour les retraites.
Communiqué
Nantes le 25 janvier 2023
Les organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires et SAF) et les associations (LDH, MRAP, ATTAC, AFPS, FAL) de Loire-Atlantique dénoncent les propos mensongers des représentant·es du RN qui prétendent être à aux côtés des travailleur·euses dans le mouvement social contre le projet de retraites du gouvernement Borne.
Depuis toujours, les extrêmes droites en général et le RN en particulier sont hostiles aux salarié·es et à leurs représentant·es syndicaux·les.
À l’Assemblée Nationale,les élu·es du RN ont voté contre le partage des richesses et les propositions visant à taxer les hauts revenus, et les produits de luxe, à augmenter le SMIC, à indexer les salaires sur l’inflation ou à valoriser les petites retraites… La liste est longue des votes du RN contre le progrès social et le renforcement des conquis sociaux.
Les extrêmes droites ne seront jamais aux côtés des travailleur·euses, elles profitent de la misère, elles profitent de la précarité afin d’apparaître comme légitime et faire croire qu’elles apporteraient des réponses en accédant au pouvoir.
Les organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires et SAF) et les associations (LDH, MRAP, ATTAC, AFPS, FAL) de Loire-Atlantique continueront à s’opposer aux idées des extrêmes droites et à dénoncer les propos trompeurs de leurs dirigeant·es.
Appel à manifester: Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
La section LdH de Nantes et du pays nantais appelle à manifester ce jeudi 19 janvier avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
Nous vous donnons rendez-vous à 10h30 au début de la rue de Strasbourg (côté Miroir d’eau)devant la boutique « Comptoir national de l’or ».
De plus, nous vous invitons tous aussi à signer massivement la pétition de l’intersyndicale nationale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale
Ci-dessous : communiqué national d’appel à manifester de la LdH.
Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux Communiqué LDH Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent. Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent. Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé. Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, la procédure annoncée constituant un véritable déni de démocratie si le gouvernement va jusqu’au bout de ce qu’il a annoncé. En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif. Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance. Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême-droite. La mobilisation qui se dessine pour jeudi prochain à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester le 19 janvier aux côtés des organisations syndicales. 1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. » Paris, le 17 janvier 2023 |
Menace d’expulsion d’un bidonville : communiqué du Collectif Romeurope
Nous relayons ce communiqué du Collectif Romeurope agglomération nantaise.
Jeudi 8 décembre, les familles habitant le bidonville situé rue Vulcain à Nantes ne se déplaceront pas au T.J. et ne se feront pas représenter pour se défendre de l’assignation en référé de Mme La Maire de Nantes pour « installation sans droit ni titres » sur l’ancienne déchetterie de la Prairie de Mauves.
Le feu dans les broussailles de la Prairie de Mauves, survenu en août 22, a détruit leurs caravanes voisines et tous leurs biens.
En septembre, après nettoyage du terrain attenant au terrain incendié, les familles y ont été dirigées par la Ville de Nantes, et s’y sont installées après rachat de caravanes et de biens indispensables. Tout en poursuivant les contrats de travail dans lesquels ils étaient engagés. C’est l’occupation de ce terrain là qui leur vaut assignation !
Découragées par les expulsions incessantes qu’elles subissent depuis des années de présence sur l’agglomération nantaise, et dans l’incompréhension d’une situation qui ne leur propose d’autre solution qu’un autre lieu qui entraînera une nouvelle expulsion, malgré leurs demandes de logement du plus grand nombre d’entre eux depuis 3 ans voire plus, ces familles ont décidé d’exprimer par leur absence l’injustice de cette situation.
Le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise est composé
– d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI
– d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire
– d’associations d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44, CEMEA
– d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil rom Ste-Luce, Sol’Rom St-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault, Solida-Roms-Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron, Fraternité couëronnaise, Roata Nantes, CFR 295, Une Famille Un Toit, Les Forges
– ainsi que de citoyens.
Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.