Marche des fiertés à Nantes : affirmer ensemble l’égalité des droits sans aucune discrimination

Le 17 mai avait lieu la journée internationale de lutte contre les LGBTphobies qui commémore la suppression en 1990 par l’OMS de l’homosexualité de la liste des maladies mentales. C’est une journée qui doit nous rappeler que le combat contre les actes LGBTphobes continue, un combat dans lequel la Ligue des droits de l’Homme (LDH) s’engage pleinement.

En France, le nombre d’agressions physiques à l’égard d’une personne se définissant comme LGBT a augmenté[1]. Dans le même temps, la politique du gouvernement peine à passer des paroles aux actes. Pour preuve, le énième recul du gouvernement sur l’ouverture de la PMA pour les femmes seules et les couples de femmes.

De même, les politiques mises en œuvre par le gouvernement ne permettent pas d’accueillir dignement toutes les personnes qui fuient leurs pays et souhaitent se réfugier en France pour y vivre leur identité de genre et leurs vies privées comme elles l’entendent.

La Ligue des droits de l’Homme, fidèle à sa mission, poursuivra son combat pour assurer l’égalité et l’effectivité des droits pour toutes et tous et partout. Elle réclame l’ouverture de la PMA à toutes les femmes sans rien céder aux lobbys religieux et aux visions moralistes de la famille. Elle exige des moyens en faveur des associations de terrain. Elle plaide pour un droit d’asile réaffirmé et ouvert avec toutes les garanties nécessaires d’instruction et de recours afin d’accueillir toute personne menacée en raison de son orientation sexuelle ou son identité de genre.

Ainsi, la Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyens et les citoyennes à se joindre à la Marche organisée à Nantes le samedi 1er juin à 14h.

63e Vigilance Ni Pauvres Ni Soumis – 18/02/17 15h-16h Cours des 50 Otages

Communiqué du Collectif Ni Pauvres Ni Soumis 44

Le 63ème rassemblement silencieux « Vigilance NPNS 44 » aura lieu le samedi 18 février de 15h à 16h Cours des 50 otages comme chaque 3ème samedi du mois.

Rassemblées autour d’une même revendication, les associations membres du mouvement Ni pauvre, ni soumis, revendiquent pour les personnes en situation de handicap et atteintes de maladie invalidante, un revenu d’existence décent, c’est-à-dire, un revenu personnel égal au montant du smic brut pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler.

Lire le pacte associatif

Appel du 21 janvier 2017 : Women’s March sur Nantes

Communiqué d’un large groupement d’associations auquel s’associe la LdH Nantes et pays nantais

En solidarité avec la Women’s March des américaines du 21 janvier, contre l’idéologie sexiste, homophobe, xénophobe et raciste défendue aux Etats-Unis et en Europe.

Rassemblons-nous à Nantes, le samedi 21 janvier à 15h, Place des Volontaires de la Défense Passive pour marcher jusqu’à la Place du Bouffay, renommée « Angela Davis » pour cette occasion.


Venez nombreuses et nombreux rejoindre cette marche !

L’appel au rassemblement est signé par les associations et syndicats partenaires :

le Planning Familial 44 – Solidarité FEMMES 44 – Ensemble 44 – Ciné Femmes – Osez le féminisme 44 – L’UD CGT 44 – SOS Homophobie – Centre LGBT – Espace Simone de Beauvoir – Association les Filles

Un appel à manifestation similaire à été lancé au niveau national ; les association, syndicats et partis signataires de cet appel sont :

Alerta Feminista, Amicale du Nid, Assemblée des Femmes, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, CGT, Les Chiennes de Garde, Collectif 13 Droits des Femmes, Collectif National pour les Droits des Femmes, Conseil National des Associations Familiales Laïques, Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes, Coordination Lesbienne en France, Les Effronté-e-s, Ensemble !, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes égalité, Femmes Libres Radio Libertaire, Les Glorieuses, Ligue des droits de l’Homme, Association Home, Maison des femmes Thérèse Clerc à Montreuil, Marche Mondiale des Femmes, Nouveau Parti Anticapitaliste, Osez le Féminisme !, Pantsuit Nation France, Paris Against Trump, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Le Planning Familial, Regards de Femmes, Réseau féministe, Ruptures, Skb Union des femmes socialistes (Turquie), Snpes-pjj/Fsu, SOS Racisme, Union Syndicale Solidaires

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Appel du 21 janvier 2017 : Women’s March sur Nantes

Le samedi  21 janvier 2017, au lendemain de la prestation de serment de Donald Trump, les associations féministes et de défense des droits humains organiseront une marche pour les droits des femmes à Washington.

Nous, féministes français.es, ne pouvons rester indifférent.e.s alors que le nouveau président de la première puissance mondiale s’apprête à appliquer l’idéologie violemment sexiste, homophobe, xénophobe et raciste qu’il a défendue durant toute sa campagne.

Ces idées, certain.es les appliquent en Europe où tous les droits des femmes ne sont pas encore acquis, et ceux acquis peu respectés. Elles traversent aussi les programmes électoraux de certain.es candidat.es à la présidentielle française, porteurs de graves régressions.

Devant ces dangereux signaux envoyés à toutes les femmes et hommes de progrès du monde, nous témoignerons notre solidarité avec la « Women’smarch » des américaines en organisant, comme dans toutes les villes en France, des rassemblements similaires en solidarité avec la « Women’smarch ».

Marche du 25/11/2016 contre les violences faites aux Femmes – Nantes

Manifestation organisée à Nantes par un collectif d’associations composé de : Espace Simone de Beauvoir, Autre Cercle, Amnesty International, CIDFF (Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles), FSU (Fédération Syndicale Unitaire), Jolis Mômes, LdH (Ligue des Droits de l’Homme), Les Filles, Mouvement Le Nid, Osez le féminisme, RAFU (Réseau d’Actions Féministes Unises, Solidatité Femmes, Toit et Moi, UNEF.

La Marche partira de la Place du Commerce le 25/11/2016 à 17h30

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RAFU appelle à se rassembler pour protester contre les violences sexistes

Communiqué du Réseau d’Actions Féministes Unis (RAFU)

Le mardi 8 novembre 2016, à Nantes, rue de Crucy, une femme de 48 ans est retrouvée morte, le corps tuméfié et le visage couvert de lésions.

Un homme l’a battue à mort et laissée sans vie, il a fallu plusieurs jours avant que son corps ne soit découvert. Il est son ancien compagnon, condamné en 2015 pour des violences conjugales.

La nuit du 20 au 21 octobre 2016, une femme de 33 ans a été frappée à coup de pioche, étranglée par un homme de 50 ans, à son domicile à St-Molf (44). Son corps est retrouvé brûlé dans un champ juste à côté.

Les deux hommes ont été arrêtés.

Ces actes nous rappellent que chaque jour, dans le monde, des milliers de femmes sont tuées parce qu’elles sont femmes. La première cause mondiale de mortalité des femmes entre 15 et 44 ans, c’est la violence sexiste.

Ils ne sont ni des « drames passionnels », ni des drames relevant de la seule sphère privée. Ils sont l’expression d’une idéologie de haine, menant souvent au meurtre. La société, dans son ensemble, au même titre que le racisme, l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et toutes les formes d’ostracisme, doit reconnaître et condamner unanimement les féminicides.

Pour cette femme morte sous les coups de cet homme,
Pour cette femme meurtrie puis brûlée par un homme,
Pour toutes les autres,
Pour dire stop aux féminicides,
Stop à la sidération, stop au déni et stop à la banalisation,
Pour alerter, informer, interpeller sur les violences faites aux femmes, sur les féminicides, sur leur prise en charge, leur traitement judiciaire…,

Notre réaction doit être immédiate. Aussi, nous appelons toutes celles et tous ceux qui comme nous sont indigné.e.s devant cette violence meurtrière et la banalisation de la violence sexiste à un rassemblement devant les lieux du crime :

RAFU , Réseau d’Actions Féministes Unies,
appelle à un rassemblement
Jeudi 17 novembre 2016 à 18h30
6 rue Crucy à Nantes

Signataires de RAFU, collectif constitué d’associations et individuEs contre la banalisation des violences sexistes : ALFA, CIDFF, Ensemble! 44, Féministes Plurielles, Gasprom, Les filles, Ligue des droits de l’homme, Osez le féminisme 44 !, Le Planning familial, Solidarité Femmes Loire-Atlantique, SOS homophobie

Habitat 44 veut vider le village de la Bernardière de ses habitants sans délais.

Communique de Presse du Comité de Défense du Village de la Bernardière – Le 29 Juin 2016

Avec les plus démunis, nous revendiquons le droit à la ville.

Les Elus (es)de Nantes Métropole et de la commune de Saint Herblain qui se situe au 2ème rang dans le département pour le nombre de contribuables ISF (Impôts sur la fortune) derrière Nantes et devant Vertou et Orvault s’emploient à « gentrifier » ce quartier au détriment des plus démunis.

Les habitants de ce village historique apprécient leurs maisons et le quartier auquel ils sont attachés. Mais le bailleur et les élus (es) n’ont qu’une préoccupation : faire payer aux habitants leur histoire, celle d’un quartier populaire qui a vécu des problèmes sociaux liés à l’enclavement et aux difficultés économiques mais aussi des heures heureuses. Sans concertation avec les habitants, sans attendre le résultat des études, le bailleur et la collectivité, au mépris de leurs engagements d’une « mutation en douceur », ont fait pression sur les habitants pour que ceux-ci déposent des demandes de relogement en leur affirmant que le destruction était inéluctable et qu’il fallait qu’ils profitent des propositions qu’on allait leur faire, sinon…

De plus, non seulement ils murent les maisons, mais encore détruisent leurs équipements intérieurs, dans une logique d’une violence symbolique implacable. Ils ont maintenant beau jeu d’affirmer que la majorité des habitants veulent partir. Comment résister à une telle pression, à une telle violence, dans un environnement que l’on ne cesse de dégrader ! (tout en mettant en place, pour faire bonne figure, en ce mois de juin et jusqu’à la fin de l’année,, un nettoyage des abords).

Les bailleurs impliqués ont fait signer aux associations de locataire une charte de relogement, qui, au-delà des garanties qu’elle peut offrir, a surtout pour but de faire que l’ANRU cautionne le choix de la démolition sans voir que les règles relatives à la concertation, qu’elle a elle-même édictées, ne sont pas respectées.

Mais, alors que la « fée relogement » passe chaque semaine pour faire rêver le peuple, le pire est que les bailleurs sociaux et la MOUS organisent leur départ à la périphérie voir à la campagne, alors même que l’on sait qu’un tel éloignement ne peut être qu’une source de fragilisation supplémentaire…….

De fait, les premiers « relogements », principalement, hors agglomération, sont un échec au plan de l’égalité des droits, au plan social et de l’emploi. Ils renforcent la certitude que les habitants sont les victimes d’un mépris fondamental de leurs droits.

Les élus (es) et les bailleurs sociaux ont refusé l’idée d’un double relogement (relogement provisoire en attendant que l’on puisse leur proposer un logement dans le quartier rénové) laissant croire aux habitants que deux déménagements « c’est des soucis » et que  si les familles quittent le quartier, c’est pour ne pas y revenir.

Quant aux propositions de relogement, en voici 4 exemples significatifs,  : toutes prévoient une augmentation significative du loyer, ou des charges en contradiction la charte de relogement :

  • Un ménage accepte une mutation à Orvault Grand Val, le garçon bénéficie d’un emploi précaire proche du quartier de Bellevue. Sans permis ni voiture, il a décidé de demander une mutation pour revenir à Bellevue, d’où l’utilité du double relogement …..
  • Un ménage âgé avec une personne très handicapée accepte une mutation à Cordemais, après un premier refus à Saint Père en Retz, le chauffage tout électrique augmentera les charges à payer ;
  • Un ménage et deux enfants s’est vue proposer, 9 mois après la demande de mutation, un logement au Tillay de type T5 avec un loyer à 700€, les ressources du foyer ne le permette pas. Le loyer actuel d’une maison avec jardin est de 550€ avec un résiduel de 220€ – refus de la proposition ;
  • Un ménage, à très faibles ressources, avec un enfant a reçu deux offres pour deux appartements T2, à la Changeterie à St Herblain, similaires et dans le même immeuble. Il a refusé en raison de l’état dégradé de l’immeuble et de l’environnement social, mais comme il a refusé 2 propositions (alors que c’étaient les mêmes) le risque est qu’on ne lui permette pas de refuser la troisième proposition, qui pourrait être encore similaire. Ou est la possibilité de choix ?

Les propositions inadaptées à leur situation ne sont pas l’exception. Nombreux sont encore les habitants qui, malgré les pressions, refusent les propositions de la Fée relogement lorsqu’ils ont la possibilité d’en mesurer les risques et la réalité.

Nous soutenons que la destruction n’est pas une solution et que la rénovation du village est une réponse pour mettre en échec ces pratiques ségrégationnistes sources d’éloignement et d’exclusion.
Les habitants ont droit à la justice sociale, à la ville et ne pas être contraints à l’éloignement du quartier de Bellevue dont les fonctionnalités répondent à leurs besoins.

Alors que des logements en accession existent déjà à la périphérie du village comme les activités économiques et que des espaces existent pour réussir une rénovation et favoriser la création d’emplois adaptés, les décideurs persistent.

Le comité de défense va saisir le défenseur des droits et engager les procédures judiciaires nécessaires.

Grande manifestation  » SOLIDARITÉ, URGENCE! « 

Communiqué de la coordination Ni Pauvre Ni Soumis – Nantes – 10 mars 2016

Le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis appelle à une grande manifestation sur la dynamique   » SOLIDARITÉ, URGENCE!   »

JEUDI 24 MARS 2016
Rassemblement de 16h30 à 18h30
Place Royale à Nantes

Des possibilités de co-voiturage sont prévus sur l’ensemble du département.

Alors que le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis  fête son 8ème anniversaire, il est fondamental que nos revendications d’un accès à l’emploi pour tous et d’un revenu d’existence pour ceux qui ne peuvent plus ou pas travailler du fait de leur handicap ou de la maladie soient prises en compte dans les politiques publiques:

Nous faisons un appel aux citoyens pour le vivre-ensemble, pour une solidarité en actes.
Nous faisons un appel aux politiques car la solidarité est un enjeu majeur.
Nous entendons nous faire entendre dans la rue lors de cette grande manifestation.

Nous comptons sur votre mobilisation !
Il est donc nécessaire que nous y soyons nombreux!

Salutations associatives

La coordination Ni Pauvre Ni Soumis 44
02 51 80 68 00 /  06 87 69 30 45
nipauvrenisoumis44@free.fr