Habitat 44 veut vider le village de la Bernardière de ses habitants sans délais.

Communique de Presse du Comité de Défense du Village de la Bernardière – Le 29 Juin 2016

Avec les plus démunis, nous revendiquons le droit à la ville.

Les Elus (es)de Nantes Métropole et de la commune de Saint Herblain qui se situe au 2ème rang dans le département pour le nombre de contribuables ISF (Impôts sur la fortune) derrière Nantes et devant Vertou et Orvault s’emploient à « gentrifier » ce quartier au détriment des plus démunis.

Les habitants de ce village historique apprécient leurs maisons et le quartier auquel ils sont attachés. Mais le bailleur et les élus (es) n’ont qu’une préoccupation : faire payer aux habitants leur histoire, celle d’un quartier populaire qui a vécu des problèmes sociaux liés à l’enclavement et aux difficultés économiques mais aussi des heures heureuses. Sans concertation avec les habitants, sans attendre le résultat des études, le bailleur et la collectivité, au mépris de leurs engagements d’une « mutation en douceur », ont fait pression sur les habitants pour que ceux-ci déposent des demandes de relogement en leur affirmant que le destruction était inéluctable et qu’il fallait qu’ils profitent des propositions qu’on allait leur faire, sinon…

De plus, non seulement ils murent les maisons, mais encore détruisent leurs équipements intérieurs, dans une logique d’une violence symbolique implacable. Ils ont maintenant beau jeu d’affirmer que la majorité des habitants veulent partir. Comment résister à une telle pression, à une telle violence, dans un environnement que l’on ne cesse de dégrader ! (tout en mettant en place, pour faire bonne figure, en ce mois de juin et jusqu’à la fin de l’année,, un nettoyage des abords).

Les bailleurs impliqués ont fait signer aux associations de locataire une charte de relogement, qui, au-delà des garanties qu’elle peut offrir, a surtout pour but de faire que l’ANRU cautionne le choix de la démolition sans voir que les règles relatives à la concertation, qu’elle a elle-même édictées, ne sont pas respectées.

Mais, alors que la « fée relogement » passe chaque semaine pour faire rêver le peuple, le pire est que les bailleurs sociaux et la MOUS organisent leur départ à la périphérie voir à la campagne, alors même que l’on sait qu’un tel éloignement ne peut être qu’une source de fragilisation supplémentaire…….

De fait, les premiers « relogements », principalement, hors agglomération, sont un échec au plan de l’égalité des droits, au plan social et de l’emploi. Ils renforcent la certitude que les habitants sont les victimes d’un mépris fondamental de leurs droits.

Les élus (es) et les bailleurs sociaux ont refusé l’idée d’un double relogement (relogement provisoire en attendant que l’on puisse leur proposer un logement dans le quartier rénové) laissant croire aux habitants que deux déménagements « c’est des soucis » et que  si les familles quittent le quartier, c’est pour ne pas y revenir.

Quant aux propositions de relogement, en voici 4 exemples significatifs,  : toutes prévoient une augmentation significative du loyer, ou des charges en contradiction la charte de relogement :

  • Un ménage accepte une mutation à Orvault Grand Val, le garçon bénéficie d’un emploi précaire proche du quartier de Bellevue. Sans permis ni voiture, il a décidé de demander une mutation pour revenir à Bellevue, d’où l’utilité du double relogement …..
  • Un ménage âgé avec une personne très handicapée accepte une mutation à Cordemais, après un premier refus à Saint Père en Retz, le chauffage tout électrique augmentera les charges à payer ;
  • Un ménage et deux enfants s’est vue proposer, 9 mois après la demande de mutation, un logement au Tillay de type T5 avec un loyer à 700€, les ressources du foyer ne le permette pas. Le loyer actuel d’une maison avec jardin est de 550€ avec un résiduel de 220€ – refus de la proposition ;
  • Un ménage, à très faibles ressources, avec un enfant a reçu deux offres pour deux appartements T2, à la Changeterie à St Herblain, similaires et dans le même immeuble. Il a refusé en raison de l’état dégradé de l’immeuble et de l’environnement social, mais comme il a refusé 2 propositions (alors que c’étaient les mêmes) le risque est qu’on ne lui permette pas de refuser la troisième proposition, qui pourrait être encore similaire. Ou est la possibilité de choix ?

Les propositions inadaptées à leur situation ne sont pas l’exception. Nombreux sont encore les habitants qui, malgré les pressions, refusent les propositions de la Fée relogement lorsqu’ils ont la possibilité d’en mesurer les risques et la réalité.

Nous soutenons que la destruction n’est pas une solution et que la rénovation du village est une réponse pour mettre en échec ces pratiques ségrégationnistes sources d’éloignement et d’exclusion.
Les habitants ont droit à la justice sociale, à la ville et ne pas être contraints à l’éloignement du quartier de Bellevue dont les fonctionnalités répondent à leurs besoins.

Alors que des logements en accession existent déjà à la périphérie du village comme les activités économiques et que des espaces existent pour réussir une rénovation et favoriser la création d’emplois adaptés, les décideurs persistent.

Le comité de défense va saisir le défenseur des droits et engager les procédures judiciaires nécessaires.

Grande manifestation  » SOLIDARITÉ, URGENCE! « 

Communiqué de la coordination Ni Pauvre Ni Soumis – Nantes – 10 mars 2016

Le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis appelle à une grande manifestation sur la dynamique   » SOLIDARITÉ, URGENCE!   »

JEUDI 24 MARS 2016
Rassemblement de 16h30 à 18h30
Place Royale à Nantes

Des possibilités de co-voiturage sont prévus sur l’ensemble du département.

Alors que le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis  fête son 8ème anniversaire, il est fondamental que nos revendications d’un accès à l’emploi pour tous et d’un revenu d’existence pour ceux qui ne peuvent plus ou pas travailler du fait de leur handicap ou de la maladie soient prises en compte dans les politiques publiques:

Nous faisons un appel aux citoyens pour le vivre-ensemble, pour une solidarité en actes.
Nous faisons un appel aux politiques car la solidarité est un enjeu majeur.
Nous entendons nous faire entendre dans la rue lors de cette grande manifestation.

Nous comptons sur votre mobilisation !
Il est donc nécessaire que nous y soyons nombreux!

Salutations associatives

La coordination Ni Pauvre Ni Soumis 44
02 51 80 68 00 /  06 87 69 30 45
nipauvrenisoumis44@free.fr

Invitation de la presse à une répétition du Choeur des droits de l’Homme

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais, de la Ligue des Droits de l’Homme, le 12 octobre 2015

Madame, Monsieur le rédacteur en chef
Oui, elle est là et bien là, nous en faisons le pari… cette solidarité parfois cachée derrière le consumérisme, les préjugés, l’intolérance, et il suffit souvent de presque rien pour la réveiller… Nous croyons à l’énergie collective, à la liberté d’expression, nous savons qu’il n’y a pas de droits individuels sans droits collectifs, et nous souhaitons réaffirmer les liens entre les peuples et la nécessité de donner à chacune et chacun un toit, un emploi, des papiers, un avenir solidaire. Solidarité, tu nous tiens ! Tu nous lies, nous relies.

La section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme organise en partenariat avec de nombreuses associations locales une Fête de la Solidarité sous les Nefs des Machines de l’île de Nantes le samedi 24 octobre prochain avec un programme très éclectique : musique bretonne, jazz, chanson française, électorock, hip hop, chorales, fanfare, spectacle mouvant…

Cette Fête de la Solidarité est l’occasion d’une première d’un spectacle du Chœur des droits de l’Homme construit avec près de quarante choristes venus d’horizon divers, sur des musiques et des textes originaux.

Nous vous invitons à une séance de répétition du Chœur des droits de l’Homme qui a lieu ce mardi 13 octobre à 20h à la salle de l’Egalité, bd du Pdt René Coty à Nantes (tram 1 arrêt Egalité).

Cette répétition sera l’occasion de découvrir ce chœur original, portant les valeurs de la solidarité, qui se produira lors de l’évènement culturel et festif du 24 octobre.

En souhaitant votre présence à cette répétition, veuillez croire à nos salutations distinguées.
Pour la LDH et les associations partenaires

Ligue des droits de l’Homme Syndicat des Avocats de France Syndicat de la Magistrature Communiqué de presse Pour le droit à la vérité et à la justice Nantes, le 5 mai 2015

Ligue des droits de l’Homme

Syndicat des Avocats de France

Syndicat de la Magistrature

Communiqué de presse

Pour le droit à la vérité et à la justice

Nantes, le 5 mai 2015

Le parquet de Nantes a classé sans suite les plaintes déposées contre x, à la suite de la manifestation du 22 février 2014, par six personnes s’estimant victimes de violences policières. Malgré cette décision, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature souhaitent qu’une instruction soit ouverte sur les événements survenus.

En effet, il ressort d’éléments qui ont été rendus publics, que, d’une part plusieurs personnes ont été gravement blessées, dont trois jeunes manifestants à l’œil (l’un l’a perdu) ; et que, d’autre part, plusieurs des différentes armes (flash ball, lanceur de balle de défense, grenades,…) mises à la disposition de la police ont été utilisées au cours de cette manifestation.

Comme nous le soulignions encore en novembre dernier, quand une opération de maintien de l’ordre se termine par une atteinte corporelle irréversible, connaître les conditions dans lesquelles les forces de police ont opéré est légitime. C’est pourquoi nous demandons que la vérité soit établie sur les manières, circonstances et conditions dans lesquelles chacune des personnes blessées l’a été, que les responsabilités soient recherchées et par conséquent la justice rendue.

Par-delà, nous disons qu’il faut faire cesser l’instrumentalisation consistant à considérer a priori « les manifestants » et « les policiers » comme des adversaires. En outre, nous réaffirmons que pouvoir contester collectivement ce que l’on estime être injuste, c’est exercer une liberté publique fondamentale. Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté et de la démocratie ainsi que de leur apprentissage. Elle ne doit pas conduire à une mise en danger.

Rassemblement Ni pauvres ni soumis

Pour rappel, la LDH est partie prenante du mouvement « Ni Pauvre Ni Soumis ».
A l’attention de toutes les associations membres de NPNS 44
Merci de diffuser à vos adhérents et vos réseaux

Le mouvement  Ni Pauvre Ni Soumis appelle à une grande manifestation sur la dynamique
« Les INÉGALITÉS ne connaissent pas la crise…
…mais la FRATERNITÉ peut exister en actes »
JEUDI 19 MARS 2015

Rassemblement de 16h30 à 18h30 sur la Place Royale à Nantes

Des possibilités de co-voiturage sont prévus sur l’ensemble du département.

Alors que le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis  fête son 7ème anniversaire,  il est fondamental que nos revendications d’un accès à l’emploi pour tous et d’un revenu d’existence pour ceux qui ne peuvent plus ou pas travailler du fait de leur handicap ou de la maladie soient prises en compte dans les politiques publiques:
Nous faisons un appel aux citoyens pour le vivre-ensemble, pour une fraternité en actes.
Nous faisons un appel aux politiques à trois jours des élections départementales où la solidarité est un enjeu majeur.

Nous entendons nous faire entendre dans la rue lors de cette grande manifestation.
Nous comptons sur votre mobilisation !
Il est donc nécessaire que nous y soyons nombreux!
Salutations associatives

La coordination Ni Pauvre Ni Soumis 44
02 51 80 68 00 /  06 87 69 30 45
nipauvrenisoumis44@free.fr

Halte à la banalisation des idées de haine et de racisme

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 19 janvier 2015.

Dans la nuit de samedi à dimanche, des inscriptions à caractère raciste ont été apposées sur le Mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes.

Face à cette souillure, la Ligue des droits de l’Homme rappelle la nécessité de lutter contre toutes les discriminations et toutes les formes de racisme.

Plus que jamais, il s’agit de rester vigilant face aux offensives contre les principes de la République qui s’accompagnent d’une instrumentalisation de la haine, du racisme et de la banalisation de certaines idées.

Faut-il rappeler qu’à Nantes samedi 10 janvier, nous étions plus de 80 000 à dire notre volonté de vivre ensemble libres, égaux et solidaires. Nous avons dit non à celles et ceux  qui veulent diviser les habitants de notre pays et portent atteinte à la paix civile.

C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme soutient l’initiative à se rassembler ce lundi 19 janvier à 18h30 sur l’Esplanade du Mémorial à Nantes.

8 mars et tous les jours : ce que nous voulons, c’est l’égalité !

Communiqué et appel à manifester d’un groupe unitaire d’associations, collectifs, syndicats et partis politiques, auquel se joint la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 4 mars 2014.

Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Pour autant les droits des femmes sont les premiers remis en cause en période de crise, de politiques d’austérité et de montée des intégrismes politiques et religieux : attaques tout azimut contre les ABCD de l’égalité, recul sur la PMA, essai de revenir sur le droit à l’avortement, etc .

LA  LOI SUR LA FAMILLE VICTIME D’UN MANQUE DE COURAGE POLITIQUE !

Lundi 13 Février 2014, le gouvernement a revu ses ambitions à la baisse en annonçant le report sine die du projet de loi sur la Famille, qui devait être examiné cette année. Cette annonce est survenue au lendemain d’une énième Manif « anti-choix » farouchement opposée à la PMA et GPA, mesures qui ne figuraient pourtant pas dans le projet de loi.
De quoi le gouvernement a-t-il eu peur ?
Des accusations de « familiphobie » des manifestant-es ? Des campagnes de désinformation des lobbys conservateurs ? Du contexte d’ « hystérisation » du débat ?

Où est le courage politique du gouvernement qui promettait de défendre « toutes les familles » ?
Ce revirement donne l’impression qu’il abandonne un chantier auquel le candidat Hollande avait pourtant promis de s’attaquer. Il ouvre un nouveau boulevard à celles et ceux qui manifestaient contre le mariage pour tous hier et qui, aujourd’hui, s’opposent aux ABCD de l’égalité à grands coups de désinformation.

Les forces progressistes qui luttent aujourd’hui pour l’égalité des droits entre tous les enfants, entre les citoyens et citoyennes, entre les différentes formes de familles ne se démobiliseront pas ; elles
réclament « une loi, des droits! » pour tout-es, ainsi pour les trans avec un changement d’état civil libre et gratuit, le libre choix des parcours médicaux, la mise en place d’une réelle sensibilisation contre la transphobie, l’homophobie, la lesbophobie et le sexisme.

Ensemble, elles combattent l’obscurantisme et le conservatisme prégnants, ensemble elles ne laisseront pas le gouvernement céder aux thèses alarmistes et rétrogrades des tenant-es d’un modèle familial traditionaliste et archaïque, qui se nourrit des peurs et des rumeurs et méprise tous ceux et celles qui ne s’y conforment pas.
Car l’enjeu de l’égalité, c’est bien de déconstruire dès le plus jeune âge les stéréotypes qui génèrent assignations et discriminations, et dont la conséquence la plus extrême, les violences faites aux femmes, s’exerce au quotidien et fait mourir une femme tous les trois jours !

POUR LE DROIT A DISPOSER DE NOTRE CORPS ICI ET AILLEURS !

Décembre 2013 : dans le sillage de l’offensive des opposants faisant rejeter par le Parlement européen le rapport Estrela, recommandant la légalisation des droits sexuels et reproductifs, le gouvernement espagnol Rajoy, sous couvert d’une loi organique de « protection de la vie et des droits de la femme enceinte », tente de faire annuler la loi de 2010 autorisant l’avortement. Cette démarche vient s’inscrire dans le mouvement européen réactionnaire et conservateur qui n’a toujours pas accepté le droit des femmes à disposer de leur corps, qui les considèrent comme des sous citoyennes incapables de décider par et pour elles-mêmes.
Le combat des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le notre.  Il doit aboutir à l’inscription du droit à l’avortement dans les droits fondamentaux européens.

On ne fait pas barrage à l’extrême droite en reculant face à elle, mais en restant déterminé à lutter contre toutes les discriminations  et à porter un projet de société égalitaire.

C’est la nécessité de ce combat que nous réaffirmons ce 8 mars
pour le droit à disposer de notre corps, pour notre autonomie, pour l’égalité des droits !

RDV le 8 mars à 15h30 au tribunal de grande instance (angle rue Olympe de Gouges).

Signataires (liste en cours) : Planning familial 44, durEs à queer, FSU 44, Ensemble 44, Parti de gauche 44, Union syndicale Solidaires 44, Centre LGBT Nantes, Solidarité femmes 44, Ligue des droits de l’Homme de Nantes et du pays nantais, CIDF 44, EELV 44, UDB Loire-Atlantique, UDB Jeunes, Espace Simone de Beauvoir, …