Rassemblement Stopper les porteurs de haine – jeudi 30 mai – 18h – devant le bar Le Petit Marais – Nantes

Le Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) appelle à un

RASSEMBLEMENT

habillé.es de couleurs vives

Stopper les porteurs de haine

jeudi 30 mai 18h Nantes devant le bar Le Petit Marais 15, rue Kervégan

Le bar nantais Le Petit Marais a annulé suite à des menaces une soirée drag-queen prévue ce 30 mai dans le cadre du mois des fiertés LGBTQIA+ .

Cette annulation fait suite à d’autres faits à Nantes. Des tags rue Joffre, le 25 juin 2023 : « Mort au LGBT » et « Pédophiles ». L’empêchement, le 7 décembre 2021, d’un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port par des personnes jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». L’annulation en février dernier de concerts de L’Homme armé : une messe pour la paix à la suite d’une campagne d’intimidations par les milieux catholiques intégristes considérant que ce spectacle est « un acte profanatoire ». Ces menaces et annulations montrent les pressions qu’exercent aujourd’hui des groupuscules intégristes et des extrêmes droites.

Nous exprimons notre solidarité avec les responsables et le personnel du bar Le Petit Marais – celui-ci organise ce 30 mai en remplacement de la soirée annulée un échange sur la question de la tolérance envers les LGBTQIA+ en 2024.

Entrave à la liberté d’expression, intolérance, haine, violences, ça suffit.

Nous appelons à ce rassemblement pour rappeler :

– que la seule limite à la liberté d’expression est celle prévue par la loi qui condamne les appels à la haine ou à la violence ;

– que nous dénonçons ces menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion ;

– que nous appelons à ne pas céder face aux actes destinés à faire peur et exigeons le respect de la liberté d’expression ;

– que nous demandons aux pouvoirs publics de protéger les lieux d’expression et les événements prévus ;

– que nous demandons à la justice de retrouver les auteurs de ces menaces et discours de haine et de les poursuivre devant un tribunal.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

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Lien vers le communiqué du 13 mai du CLECED : https://site.ldh-france.org/nantes/communique-cleced-stopper-les-porteurs-de-haine/

Communiqué CLECED : Stopper les porteurs de haine

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED)

COMMUNIQUÉ

Stopper les porteurs de haine

Nantes, le 13 mai 2024

Le bar nantais Le Petit Marais a annulé une soirée drag-queen prévue le 30 mai dans le cadre du mois des fiertés LGBTQIA+. Cette annulation fait suite à des messages circulant sur des comptes sociaux, dans la sphère catholique d’extrême droite, dénonçant l’affiche sur la porte de présentation de la soirée et parlant d’un « manque de respect à la religion chrétienne ». S’en est suivi un débordement de menaces et de haine sur les réseaux sociaux dont certaines à caractère homophobe : « cette soirée [est] blasphématoire », « on allait leur casser la bouche et […] finir sur un coin de trottoir » ou encore que « [votre] bar de merde allait bientôt brûler » et que « les responsables du club [étaient] une bande de dégénérés, de malades mentaux ». Cette soirée thématique était la quatrième et les précédentes s’étaient bien déroulées.

Cette annulation consécutive à des menaces fait suite à d’autres faits à Nantes. Des tags rue Joffre, le 25 juin 2023 : « Mort au LGBT » et « Pédophiles ». L’empêchement, le 7 décembre 2021, d’un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port par des personnes jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». L’annulation en février dernier de concerts de L’Homme armé : une messe pour la paix à la suite d’une campagne d’intimidations par les milieux catholiques intégristes considérant que ce spectacle est « un acte profanatoire »*.

Ces menaces et annulations montrent les pressions qu’exercent aujourd’hui des groupuscules intégristes et des extrêmes droites.

Entrave à la liberté d’expression, intolérance, haine, violences, ça suffit. C’est grave et inadmissible.

Le CLECED rappelle que la seule limite à la liberté d’expression est celle prévue par la loi qui condamne les appels à la haine ou à la violence.

Le CLECED dénonce ces menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion, appelle à ne pas céder face aux actes destinés à faire peur et exige le respect de la liberté d’expression.

Nous exprimons notre solidarité avec les responsables et le personnel du bar Le Petit Marais.

Nous demandons aux pouvoirs publics de protéger les lieux d’expression et les événements prévus.

Nous demandons à la justice de retrouver les auteurs de ces menaces et discours de haine et de les poursuivre devant un tribunal.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

* Communiqué du CLECED du 13 février 2024

Annulation de concerts : le CLECED s’oppose aux intimidations haineuses et obscurantistes de repli sur soi

Deux concerts initialement programmés dans des églises, l’un, à Notre-Dame-d’Espérance à Saint-Nazaire, le 25 mai, l’autre à Sainte-Madeleine à Nantes, le 9 juin, ont été annulés et sont dans l’attente de nouveaux lieux.

Le diocèse de Nantes a fait savoir que « devant des réactions virulentes lors de précédentes représentations de ce concert […], il paraît utile pour le diocèse de prévenir les paroisses concernées en Loire-Atlantique. Ensuite, c’est chacune d’entre elles qui a pris la décision d’annuler ».

La Schola Cantorum de Nantes avec des chœurs et orchestres du département devaient interpréter L’Homme armé : une messe pour la paix, œuvre du compositeur gallois Karl Jenkins, écrite en 1999 et dédiée aux victimes de la crise du Kosovo.

Des milieux catholiques intégristes ont mené une campagne d’intimidations face à ce qui, selon eux, est « un acte profanatoire » au motif qu’à côté de psaumes bibliques et de textes profanes, cette « messe pour la paix » contient un « adhan », appel à la prière musulmane.

Ces menaces en suivent d’autres. Le 7 décembre 2021, des personnes empêchaient un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port à Nantes, jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». Le 6 avril 2023, une personne détériorait un boîtier électrique desservant la salle Paul Fort où avait lieu un spectacle intitulé « Fille ou Garçon »*.

Ces menaces se multiplient et sont de plus en plus violentes. « L’Homme armé », oeuvre pour la paix devient objet de haine alors qu’elle a déjà été chantée dans des églises sans que cela ne provoque de réaction. Ces annulations témoignent des pressions que sont capables d’exercer des groupuscules intégristes et des extrêmes droites et du pouvoir de nuisance qu’ils représentent.

Entraves à la liberté d’expression, intolérance, violences, ça suffit. Des personnes guidées par la haine contre celles et ceux qui ne pensent pas comme elles, ici par la détestation de la religion musulmane, sont parvenues à faire annuler ces concerts. C’est grave.

Nous, CLECED dénonçons ces inadmissibles menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion, appelons à ne pas céder face à ces actes destinés à faire peur et exigeons le respect de la liberté d’expression et, dans le cas présent, de la diffusion de la création artistique.

Nous demandons aux pouvoirs publics de protéger et garantir les libertés.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

* Communiqué du CLECED le 13 avril 2023

Communiqué CLECED : Dressons-nous contre les actes de haine racistes et xénophobes

Le local nantais de la Cimade, association de défense des droits des exilé.es a été maculé de tags haineux à connotation raciste et xénophobe au cours du dernier week-end d’octobre : « Stop immigration », « Arras complices ! »

Ces tags font suite d’une part à des inscriptions du même type ces derniers mois sur des locaux à Nantes d’autres associations défenseuses des droits ou abritant des familles sans hébergement et d’autre part à des dégradations de locaux associatifs en d’autres endroits du pays ces dernières semaines à la suite de l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard à Arras.

Plusieurs responsables politiques et médiatiques, d’extrême-droite ou non, des réseaux sociaux ont mis en cause les associations et les élu.e.s locaux mobilisé.e.s en 2014 contre l’expulsion de la famille du tueur présumé d’Arras. Le CLECED refuse de faire le lien entre ce drame et la mobilisation intervenue il y a 10 ans au nom du respect des droits d’une famille.

Nous dénonçons ces actes de violence, toujours plus nombreux, qui visent à intimider les associations, portent atteinte à la liberté d’association, à la liberté d’expression et à travers elles aux droits des personnes étrangères. Des locaux associatifs sont la cible de la haine envers les étranger·es. Les auteurs de ces actes montrent ainsi qu’ils s’opposent à l’égalité d’accès aux droits et à l’égalité des droits. Le rejet de l’autre mène à la haine ; la haine mène à la violence.

Nous demandons que les personnes responsables de ces menaces et intimidations soient identifiées et poursuivies en justice dans les délais les plus brefs.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

URGENT ! Rassemblement Les menaces et la haine, ça suffit ! lundi 26 juin-19h début rue Joffre Nantes

Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 juin de nouveau, à la suite déjà de nombreuses agressions sur les locaux associatifs, un tag appelant cette fois au meurtre : « Mort aux LGBT » et « Pédophiles » a été fait rue Joffre sur une peinture aux couleurs des fiertés.

Ces messages tagués s’en prennent à l’autre, aux minorités ou exaltent la “fierté blanche”. La haine conduit à la violence. Ces actes menacent les associations, la liberté d’association et la liberté d’expression.Ces menaces y compris de mort, ces intimidations, ça suffit. Nous demandons que les personnes responsables de ces actes soient identifiées et poursuivies en justice et appelons ce soir à nous joindre au rassemblent initié par le Centre Nosig début rue Joffre Nantes – 19h à l’occasion de la pause de nouvelles peintures.

Communiqué CLECED : Appel marche – 24 mai – St Brévin

Le CLECED – Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites – appelle à se joindre à la marche qui aura lieu le mercredi 24 mai à Saint-Brévin – 17h place Henri Baslé.

Ci-dessous le communiqué du 12 mai du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s.
Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

Communiqué commun : Locaux associatifs dégradés, pas de renoncement face aux menaces

Amnesty International
Attac
Libre Pensée
Ligue des droits de l’Homme

A la suite de la dégradation des locaux associatifs situés au 4 place de la Manu à Nantes, nous envoyons ce communiqué de presse.

Après les dégradations ces derniers mois de plusieurs locaux d’associations nantaises défenseuses des droits, le local associatif abritant Amnesty International, Attac, La Libre Pensée et la Ligue des droits de l’Homme vient d’être tagué avec des croix celtiques dont personne ne peut ignorer la provenance car signe de reconnaissance fréquemment utilisé par les extrêmes droites.

Cet acte inqualifiable montre la vraie nature de l’extrême droite. S’en prendre à l’autre quand on n’est pas d’accord, dégrader un local associatif, c’est porter atteinte à la liberté d’association, c’est menacer les associations. La devanture d’un autre local au moins, celui de Nosig – LGBTQI + vient également d’être taguée.

Ces nouvelles dégradations de locaux associatifs ont lieu dans un contexte départemental où un maire démissionne et est contraint de déménager à la suite de la violence commise avec l’incendie de ses voitures et de la façade de sa maison et après que des habitant.e.s ont été l’objet de menaces et d’intimidations par des personnes porteuses des idées d’extrême droite. La haine conduit à la violence.

Nous dénonçons ces actes de violence. Nous déposons plainte et demandons que la ou les personnes responsable.s de ces actes soient poursuivies en justice.

Communiqué CLECED : En finir avec les menaces des extrêmes droites

CLECED

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Communiqué

Nantes, le 12 mai 2023

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s. 

Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

Action symbolique du Collectif des Brévinois attentifs et solidaires à St Brévin le samedi 29 avril

Nous relayons ci-dessous un communiqué de presse du Collectif des Brevinois attentifs et solidaires (CBAS).
Parallèlement à la présence de membres d’autres organisations du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) dont est partie prenante à Nantes la section LDH, deux personnes de la section de Nantes et du pays nantais représenteront celle-ci lors de cette action symbolique.

L’équipe d’animation de la section

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Communiqué de presse du Collectif des Brévinois Attentifs et Solidaires

Une nouvelle fois, une petite poignée d’opposants locaux au transfert du CADA convoque la fachosphère inter régionale, l’Action française (Royalistes), Civitas (cathos intégristes) et bien sûr le Parti de Zemmour, Reconquête, pour déverser des propos haineux, xénophobes et racistes sur le parvis de la Mairie, y faire des saluts nazis et réciter du latin sur le parvis de l’église.

Quelle honte après l’attentat contre le Maire, sa famille et ses biens.

Le Collectif des Brevinois Attentifs et Solidaires, après consultation de l’ensemble de ses membres, n’appelle pas à une contre-manifestation cette fois-ci. En effet, nous avons montré le 25 février que les idées d’accueil de réfugiés à Saint-Brevin sont majoritaires. Nous étions 1200 alors que ces opposants étaient à peine 300. Être dans la réaction en permanence, c’est mettre en relief la politique d’agitation de l’extrême-droite.

Nous préférons consacrer notre énergie à accompagner les réfugiés dans leur intégration et dans la préparation d’un rassemblement festif et musical « Saint-Brevin terre d’accueil » à laquelle participeront tous les « étrangers » vivant à Saint-Brevin : familles ukrainiennes, travailleurs détachés des chantiers et bien sûr demandeurs d’asile du CADA.

Par contre, une action symbolique se déroulera samedi 29 avril à 11H à laquelle la presse est conviée devant le futur CADA, Allée des Pierres Couchées. Le CBAS invite les représentants des divers mouvements, associations qui partagent nos valeurs à se joindre à nous. Le but n’est pas d’être nombreux, mais de montrer notre diversité et notre attachement à ces valeurs communes de fraternité. Il y sera lu un texte émouvant écrit par un réfugié afghan ayant séjourné à Saint-Brevin en 2016 et 2017. Ce texte sera également distribué sur les marchés.

A Saint-Brevin le 24 avril 2023.

Communiqué Collectif CLECED Nantes soutien maire St Brévin

Le 23 mars 2023

Les organisations syndicales et associations : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires réunies dans le Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) tiennent par ce communiqué à apporter leur soutien total à Yannick Morez, maire de St Brévin, victime d’un acte de violence d’une gravité extrême. Ce jet de cocktail molotov fait suite à des menaces à son encontre, celle de sa famille suite à son engagement d’élu pour l’implantation d’un centre d’accueil de demandeur·euses d’asile sur la commune dont il est l’édile. Outre le maire, d’autres élu·es et personnes brévinois·es ont été menacé·es à Saint Brévin. Un tract distribué en début d’année par des personnes s’opposant au CADA fait l’objet de plaintes pour provocation à la discrimination raciale.

Cet acte fait suite à la pression de groupes qui se situent à l’extrême droite, notamment le samedi 25 février devant la mairie de St Brévin, appelant pour certains à prendre les armes contre les étrangers et leurs soutiens. Il s’agit d’un avertissement pour toutes celles et ceux qui soutiennent les personnes exilées. Les organisations syndicales et associations : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires réunies dans le Collectif CLECED soutiennent la ville de St Brévin dans sa décision d’implanter un CADA  et entendent continuer à se mobiliser auprès de Yannick Morez et de ses adjoint·es pour que la démocratie locale perdure et ne soit en aucun cas menacée.

Face à cet acte de violence d’une gravité extrême, notre Collectif exprime le souhait que l’enquête actuellement en cours permette d’identifier les responsables et qu’une réponse pénale adaptée soit apportée.