Appel à présence : 11 novembre – 11h30 – Nantes – Dépôt gerbe – Réhabilitons les fusillés pour l’exemple

Appel à présence pour accompagner ce dépôt de gerbe.

Lundi 11 novembre11h30 – devant le Monument aux morts  – quai Ceineray – Nantes.

——————————————————————————————————————–Association Républicaine des Anciens CombattantsLibre PenséeLigue des droits de l’Homme

Communiqué du 10 novembre 2024

Le Collectif départemental pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple au cours de la guerre 14-18 poursuit son action pour obtenir la réhabilitation par la République des fusillés pour l’exemple au cours de la 1ère guerre mondiale.

        Il déposera ce 11 novembre, comme chaque année, une gerbe à la mémoire des fusillés pour l’exemple, à l’issue de la cérémonie officielle aux Tables Mémorielles à Nantes.

Veillée du Souvenir des 50 Otages – vendredi 18 octobre 2024 – 17h45 – place du Pont Morand Nantes

La section LDH de Nantes et du pays nantais invite à s’associer à la Veillée du Souvenir devant le monument aux Cinquante Otages et à la Résistance ce vendredi 18 octobre à 17h45.

Évocation artistique par le Théâtre D’ici ou d’ailleurs : « 1944 : l’espoir des Jours Heureux »

Une cérémonie aura également lieu le dimanche 20 octobre à Châteaubriant dans la carrière des Fusillés.

11 novembre – 11h. Dépôt gerbe – Réhabilitons les fusillés pour l’exemple !

Au lendemain de la Première Guerre mondiale on trouvait, dans toute la France, des familles de victimes d’abus des tribunaux militaires. Des soldats ont été jugés et fusillés pour « mutilation volontaire », « refus d’obéissance », « désertion » ou « abandon de poste ». Au terme de procédures expéditives, des juridictions militaires d’exception les ont condamnés à mort et très vite exécutés, sans possibilité d’appel ni même de recours en grâce. On les a appelés les « fusillés pour l’exemple ». Cette injustice entraînait des conséquences épouvantables pour leurs familles et descendants ; les épouses des « fusillés pour l’exemple » n’avaient pas droit à la pension de veuve de militaire, les noms des « fusillés pour l’exemple » n’ont pour la plupart pas été inscrits sur les monuments aux morts.

La LDH a demandé dès 1915 l’abandon des tribunaux militaires spéciaux. Après la guerre, un certain nombre de « fusillés pour l’exemple » ont été réhabilités. Pour autant, 639 hommes « fusillés pour l’exemple », dont 12 en Loire-Atlantique, n’ont toujours pas « réintégrés dans notre mémoire collective nationale ». Lors de son congrès de 2015, la LDH a déploré que le centenaire officiel n’ait pas été l’occasion d’un acte fort.

L’Assemblée nationale a adopté, en janvier 2022, une proposition de loi « visant à réhabiliter les militaires « fusillés pour l’exemple » durant la Première Guerre mondiale ». Malheureusement, cette proposition n’a pas été suivie par le Sénat.

Depuis de nombreuses années, un Collectif départemental agit pour la réhabilitation des « fusillés pour l’exemple ». Il est composé de : Association Républicaine des Anciens Combattants, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Collectif nazairien, Déportés, SAEL, Comité départemental du Souvenir des fusillés de Châteaubriant. Il organise des expositions, des débats, interpelle les élus et est présent chaque année le 11 novembre à Nantes, en marge de la cérémonie officielle, pour déposer une gerbe « Fusillés pour l’exemple 14-18 : Réhabilitation ».

Appel à présence pour accompagner ce dépôt de gerbe

11 novembre – 11h – devant le Monument aux morts – quai Ceineray – Nantes

Soirée ciné-débat Film « Fusillés pour l’exemple » – jeudi 24 novembre

Le Collectif départemental* pour la réhabilitation des « fusillés pour l’exemple » et la mairie de Rezé vous invitent à une
Soirée-ciné-débat Film « Fusillés pour l’exemple » Jeudi 24 novembre 20h30 Cinéma Saint Paul – 38 rue Julien Douillard – Rezé
Entrée libre et gratuite* ARAC, LP, LDH, Collectif nazairien, Déportés, Comité du Souvenir, SAEL

Projection débat : « Les Heures Heureuses »

Dans le cadre d’une programmation  » autour de Saint-Alban « , une projection débat des Heures Heureuses, documentaire de Martine Deyres aura lieu le 5 octobre à 20h30 au Cinématographe, rue des Carmélites à Nantes, en présence de la réalisatrice. Un débat sera proposé ensuite avec la participation de Sophie Blondel, coordinatrice santé mentale des Ceméa et Jean-Luc Landas, militant LDH, membre du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous.  
Autres séances: vendredi 30/09 18:15 – – dimanche 2/10 16:15
http://www.lecinematographe.com/Les-Heures-heureuses_a8370.html

Projection-débat « Le village de Bamboula » le 16 mars à 20h

Crédit photo: Yves Forestier, Sygma via Getty images

Projection-débat mercredi 16 mars – 20 h
salle de conférence Manufacture des tabacs, 10bis Bd de Stalingrad, Nantes
(tram 1, arrêt Manufacture)

Avec la participation de personnes qui étaient à l’époque dans le groupe artistique ivoirien dans le Safari Africain, et deresponsables associatifs et syndicaux, acteurs de cette affaire.

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France Télévision a diffusé en janvier le film de 52 minutes intitulé « Le Village de Bamboula ».

Ce film revient sur les événements de 1994 au sein du Safari Africain de Port-Saint-Père à côté de Nantes.

Nous nous réjouissons de voir cette histoire enfin écrite, 28 ans après les faits. De nombreuses organisations associatives ou syndicales nantaises s’étaient mobilisées contre une initiative condamnable dans sa nature comme dans sa réalisation concrète.

C’est d’ailleurs ainsi qu’en avait finalement jugé le Tribunal de Grande Instance de Nantes, estimant qu’exposer des êtres humains aux côtés d’animaux, dans un zoo, au surplus en refusant aux personnes l’accès à un certain nombre de droits fondamentaux (liberté de circuler, repos, salaires minimums, scolarisation des enfants…), constituait une atteinte à la dignité humaine. Nos organisations avaient d’ailleurs obtenu à l’époque le franc symbolique de dédommagement qu’elles demandaient à la Justice.

Cette affaire et ce film résonnent avec les débats qui traversent la société française : le racisme, la condition sociale des personnes immigrées, l’égalité réelle, les rapports entre l’ex-puissance colonisatrice et les personnes qui en ont été victimes, l’image des personnes racisées, dans une société qui peine tant à refléter la diversité d’origine de ses membres, …

Autant de questions brûlantes que ce retour sur ce qui s’est passé, dans les environs de Nantes, il y a 28 ans, permettra d’évoquer.

La LDH, en partenariat avec la Snam-CGT, le Gasprom et le MRAP organise cette projection-débat le mercredi 16 mars à 20 h.

La projection sera précédée de la représentation des Ouvreuses et ouvreurs d’espoir, par la Ligue des droits de l’Homme.

Le film-documentaire « Le Village de Bamboula », porté par la voix de Jean-Pascal Zidi, a été réalisé par Yoann de Montgrand et François Tchernia.

Snam-CGT (Syndicat des musiciens et musiciennes Confédération Générale du Travail)
Gasprom (Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés de Nantes)
LDH (Ligue des droits de l’Homme)
MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)

Communiqué commun « Le village de Bamboula » : une atteinte à la dignité humaine

CGT Snam (Confédération Générale du Travail Syndicat national des artistes et musiciens)


Gasprom (Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés de Nantes)


LDH (Ligue des droits de l’Homme)


MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 5 janvier 2022

 » Le Village de Bamboula  » : une atteinte à la dignité humaine

Les chaînes de télévision France 3 Pays de la Loire et France 2 (*) s’apprêtent à diffuser un film de 52 minutes intitulé « Le Village de Bamboula » qui revient sur les événements de 1994 au sein du Safari Africain de Port-Saint-Père à quelques dizaines de kilomètres de Nantes.

Ne pouvant que nous réjouir de voir cette histoire enfin écrite 28 ans après les faits, nous rappelons aujourd’hui que notre implication aux côtés de très nombreuses autres organisations syndicales ou associatives nantaises avait constitué le sursaut salutaire contre une initiative condamnable dans sa nature comme dans sa réalisation concrète. C’est d’ailleurs ainsi qu’en avait finalement jugé le Tribunal de Grande Instance de Nantes estimant qu’exposer des êtres humains aux côtés d’animaux dans un zoo, au surplus en refusant aux personnes l’accès à un certain nombre de droits fondamentaux (liberté de circuler, repos, salaires minimums, scolarisation des enfants…) constituait une atteinte à la dignité humaine. Nos organisations avaient d’ailleurs obtenu à l’époque le franc symbolique de dédommagement qu’elles demandaient à la Justice.

Mais cette affaire ne fut pas que cela et la résonance qu’aura la diffusion de ce film sera proportionnelle à la vigueur des débats qui traversent la société française : le racisme, la condition sociale des personnes immigrées, l’égalité réelle, les rapports entre l’ex-puissance colonisatrice et les personnes qui en ont été victimes, l’image des personnes racisées dans une société qui peine tant à refléter la diversité d’origine de ses membres, autant de questions brûlantes que ce retour sur ce qui s’est passé dans les environs de Nantes il y a 28 ans permettra d’évoquer.

* le jeudi 6 janvier, à 22 h 35, et mardi 11 janvier, à 9 h 45, sur France 3 Pays de la Loire et le mardi 18 janvier, à 23 h 55, sur France 2.

Centenaire de la naissance de Mehdi Ben Barka

La section de Nantes et du pays nantais organise une série d’événement au mois de novembre 2020 dans le cadre du Festival des Solidarités (FESTISOL – consulter le programme général du FESTISOL) pour la commémoration du centenaire de la naissance de Mehdi Ben Barka. Venez découvrir la richesse et l’actualité de son héritage !

Page 1 flyer
Flyer page 2

Consultez également l’ensemble du programme du Festival des Solidarités 2020 à Nantes

Non à la censure de l’Histoire !

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais – le 7 juillet 2016

Pour faire suite à l’interdiction par le Secrétariat d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire de la Chanson de Craonne lors d’une commémoration de la Grande Guerre en Picardie , nous reproduisons le communiqué de la section LDH Picardie et nous associons à sa demande d’excuses.

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