Collectif droit à la santé. Invitation à participer manifestation 5 octobre.

Le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tousdont notre section est adhérente invite à participer à l’initiative des organisations syndicales du 5 octobre prochain (rassemblement à 10h devant la préfecture à Nantes).

Le Collectif nantais relaie le communiqué de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité dont il est membre.

La crise sanitaire a mis en évidence la faiblesse du service public hospitalier et pourtant les fermetures n’ont jamais cessé, les personnels, pris dans des injonctions paradoxales, sous-payés, confrontés à des conditions de travail délétères, démissionnent.

Le manque de soignants, l’éloignement des structures hospitalières, mettent en danger les patients.

Nous demandons que le droit à la santé soit respecté partout et pour tous, pour cela un service public est une nécessité, tant pour la médecine de 1er recours que pour les soins spécialisés.

Nous demandons l’arrêt immédiat de toutes les fermetures et réductions de postes, de lits et de services. Nous exigeons un recrutement massif des personnels et une répartition égalitaire de ceux ci sur tous les territoires en fonction des besoins et de l’intérêt général.

Invitation Rencontre-Débat – Jeudi 30 sept. – 20h – Espace Cosmopolis – Nantes

Invitation RENCONTRE-DÉBAT

POUR UNE DÉMOCRATIE FORTE DE TOUTES SES VOIX

Avec Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme, et des membres de la LdH Nantes et pays nantais

Alors que les dernières élections ont été frappées par un record d’abstentionnisme, la Ligue des droits de l’Homme Nantes et pays nantais profite de l’événement « Décryptages. Quelle démocratie à l’heure du numérique ? » pour proposer une soirée en deux temps :
– visite libre des expositions et installations,
– suivie d’un échange en présence de Marie-Christine Vergiat,
sur les enjeux à faire vivre une démocratie solidaire où chacune et chacun a sa place et son destin en main.

Jeudi 30 septembre 2021
19h : visite libre des expositions
20h : Réunion-Débat avec Marie-Christine Vergiat

Participation libre à l’un ou l’autre de ces deux moments

ESPACE COSMOPOLIS
18 rue Scribe – passage Graslin – 44000 Nantes

COVID-19 : L’espace Cosmopolis vous accueille dans le respect des consignes sanitaires en vigueur.

Rassemblement journée internationale droit à l’avortement Mardi 28 septembre 17h30 place du Bouffay à Nantes

A l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement, le Planning Familial 44 organise un rassemblement ce mardi 28 septembre à 17h30 place du Bouffay – Nantes.

La Ligue des droits de l’Homme (LdH) invite à être présent.e à ce rassemblement.

Voir ci-dessous le communiqué national de la LdH qui vous a été envoyé.

La LdH

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24.09.2021

IVG : Exigeons un droit effectif pour toutes

Communiqué LDH

La LDH appelle au rassemblement le samedi 25 septembre à 14h devant l’hôpital Tenon, à Paris (75020) et à participer aux manifestations qui, partout en France, soutiendront cette exigence
Au Texas, les Républicains viennent de rendre illégal l’avortement au-delà de six semaines même en cas de viol et d’inceste. Les médecins, l’ensemble du personnel médical, toute personne dont « le comportement aide ou encourage un avortement » seront passibles de poursuites et il revient même à chaque citoyen de poursuivre ceux-ci au civil. La Cour suprême des Etats-Unis a malheureusement décidé de ne pas retoquer la loi texane.

Ce vote rappelle – si besoin était – que le droit à l’avortement est loin d’être acquis pour toutes les femmes et, au sein même de l’Union européenne (en Pologne, en Slovénie, en Hongrie, à Malte…), les femmes doivent se battre contre des gouvernements acquis aux revendications des mouvements anti-avortements, eux-mêmes organisés à l’échelon international et dotés de moyens financiers importants.

En France, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est légale depuis 1975 mais il reste encore beaucoup à faire avant que toutes les femmes qui le souhaitent aient accès à l’avortement dans de bonnes conditions et pour que soit pleinement reconnu le caractère inaliénable des droits sexuels et reproductifs. Les restrictions imposées aux politiques publiques en matière de santé ont notamment conduit à la fermeture de plusieurs centres de santé pratiquant l’IVG et la pandémie a compliqué les déplacements des femmes désireuses de se faire avorter. A cet égard, on ne peut que regretter que la proposition de loi proposant un allongement des délais de deux semaines (les faisant passer de douze à quatorze semaines) ait été rejetée en juin dernier par le Sénat, alors même qu’en dépit des réserves du gouvernement elle avait été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale. La France n’est pas non plus épargnée par les actions des lobbies anti-choix qui n’hésitent pas à attaquer les locaux du Planning familial, comme ce fut le cas à Strasbourg, Nantes ou Paris.

A l’occasion de la journée du 28 septembre, Journée mondiale du droit à l’avortement, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) tient à rappeler sa volonté de faire du droit à l’avortement un droit effectif pour toutes et appelle à participer aux manifestations qui, partout en France, soutiendront cette exigence.

Paris, le 24 septembre 2021

Ce samedi 25 septembre, journée internationale de la paix et journée de l’ONU pour l’élimination des armes nucléaires

Bonjour à chacune et chacun,

Cher.e.s membres du Collectif national et départemental des marches pour la Paix,

Cher.e.s adhérent.e.s, sympathisant.e.s

Comme l’exprime l’appel constitutif du Collectif national « En marche pour la Paix », disons haut et fort partout en France « Pour la Paix : stop la guerre – stop la violence – stop la misère, exprimons notre volonté de vivre en paix dans un monde de solidarité, de justice, de fraternité. Nous sommes persuadés qu’aucune de nos diffférences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune ».

Action samedi 25 septembre avec en pièces jointes l’affiche et l’appel national.

Le Comité de Nantes du Mouvement de la Paix vous donne rendez-vous à 14h30 à l’entrée de la rue de la Barillerie – Cours des 50 Otages.

Voir aussi : L’Appel international de scientifiques aux dirigeants des États détenant des armes nucléaires [1]

[1] https://culturedelapaix.org/blogs/Rennes/2021/01/02/appel-international-de-scientifiques-aux-dirigeants-des-etats-detenant-des-armes-nucleaires/

Université d’Été des Mouvements Sociaux et des Solidarités 24 au 28 août : programme et inscription

Venez retrouver la Ligue des droits de l’Homme et des centaines de collectifs, associations et syndicats à Nantes du 24 au 28 août lors de 

l’Université d’Été des Mouvements Sociaux et des Solidarités (UEMS).

Au programme, près de 200 activités : ateliers, séminaires, temps forts, activités culturelles et artistiques, hors-les-murs, mais aussi des temps conviviaux pour nous retrouver après plus d’un an de pandémie.

La section de Nantes et du pays nantais de la LdH organise, en partenariat avec le SAF (Syndicat des Avocats de France), ATTAC, l’OPP (Observatoire parisien des libertés publiques) et l’ONL (Observatoires nantais des libertés), un séminaire intitulé : « Face à la répression et à la surveillance généralisée : de la résistance à l’initiative »Ce sera l’occasion de mettre en partage les réflexions sur la façon dont le système autoritaire qui s’est mis en place, avec ses quatre volets, le durcissement législatif, la répression policière, l’instrumentalisation de la justice et la surveillance généralisée, contraignent les mouvements sociaux non seulement à résister mais à inventer de nouvelles façons d’agir.

La LdH nationale participe à l’animation de deux temps forts, le FORUM « La pandémie du Covid-19, une crise systémique globale » et le FORUM « Technologies numériques: pour l’intérêt collectif ou pour les profits ? ».Vous pouvez déjà consulter ici: le pré-programme des ateliers et séminaires

L’UEMS se déroulera dans les locaux de l’école d’architecture (Ensa – Quai François Mitterrand) et des lieux associatifs et syndicaux proches.

Les inscriptions sont désormais ouvertes !

Ne ratez pas ces cinq jours de débats, de formation, de résistances et de convivialité. C’est le moment de vous inscrire : c’est par ici.

Attention : l’inscription prend quelques minutes. Avant de vous inscrire, vous pouvez consulter l’article « Inscriptions : mode d’emploi ». Les frais d’inscription sont fonction des revenus. Vous pouvez vous inscrire gratuitement si vous êtes une personne en situation de précarité.

RDV fin août, en espérant vous retrouver nombreuses et nombreux !

Pétition de soutien aux jeunes majeurs étrangers

En février 2021, une campagne en faveur des jeunes majeurs étrangers arrivés mineurs isolés, est lancée par un communiqué commun à l’initiative de la LDH  signé par plus de 70 associations et publié dans le Monde, ainsi que  par une pétition nationale.

En effet ces jeunes en parcours d’études, diplômés ou susceptibles d’être embauchés sont, à leur majorité, souvent victimes d’un refus de titre de séjour et d’une obligation de quitter le territoire français. Il est donc demandé entre autres l’arrêt de la suspicion systématique, par la préfecture, sur les papiers d’identité présentés et la délivrance de titre de séjour pour tout jeune majeur ayant obtenu un diplôme professionnel.

Pour reprendre cette campagne au niveau local, plusieurs associations (liste ci-dessous) se sont mobilisées et ont organisé:

– une conférence de presse (lien vers l’article dans 20 Minutes : https://www.20minutes.fr/societe/3012051-20210401-nantes-diplomes-voire-deja-recrutes-migrants-menaces-expulsion)

– une interpellation des élus locaux (maires, députés et sénateurs)

– une pétition mise en ligne  sur change.org (texte repris ci-dessous):

https://www.change.org/soutenirlesjeunesmajeursétrangers

Nous vous invitons à signer cette pétition et à la diffuser largement: « Aidons ces jeunes à sortir de l’impasse, à continuer et réussir leur parcours en France »,
 

Merci pour votre engagement.


Pour le collectif constitué pour la campagne « jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse »

Bienveilleurs 44, Collectif Romeurope agglomération nantaise, Confédération Syndicale des Familles, Du Monde Dans la Classe, École JEM, Égide Solidarité, Fédération Syndicale Unitaire, Gasprom – ASTI de Nantes, Hébergeurs solidaires, L’autre cantine, La Cimade, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Réseau Éducation Sans Frontières, Soutien Mineurs Isolés Rezé, Une Famille Un Toit

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Monsieur le préfet de Loire Atlantique,

L’actualité a mis au grand jour la situation de JEUNES MAJEURS ÉTRANGERS présents depuis des années en France, arrivés mineurs isolés, en cours d’études, d’apprentissage, souvent diplômés. Alors qu’ils sont prêts à s’engager dans un emploi, souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre, du jour où ils arrivent à leur majorité, ils se voient souvent opposer un refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF).

Depuis des années, associations, enseignant.e.s, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élu.e.s sonnent l’alarme. C’est un terrible gâchis humain et social : ces jeunes, qui ont été opiniâtres et persévérants pour se former dans des conditions de vie difficiles, sont du jour au lendemain déclarés indésirables, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation. Certaines collectivités fournissent un hébergement digne en finançant des associations gestionnaires de lieux permettant de mettre à l’abri certains jeunes, dont la minorité est contestée. Nombre de ces jeunes majeurs étrangers, se voient proposer des promesses d’embauche en CDI.

Et pourtant, nombres d’entre eux se voient refuser le titre de séjour qu’ils sollicitent. Dès aujourd’hui, les possibilités sont là pour une amélioration réelle et immédiate du traitement de leurs dossiers :

·       il faut faire cesser la suspicion qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors même que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays.

·       il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter afin d’obtenir un titre de séjour (comme des passeports), à plus forte raison alors que la réglementation permet que d’autres documents soient acceptés, par exemple les cartes consulaires ;

·       il faut que ces jeunes puissent continuer à avoir accès après 18 ans à des formations générales ou professionnelles et notamment à des contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable.

C’est pourquoi nous souhaitons Monsieur le Préfet, que ces jeunes majeurs étrangers installés en Loire Atlantique puissent trouver des solutions pragmatiques afin de continuer et réussir leurs parcours en France.

Rassemblement Nantes 15 mai. Jérusalem, escalade des violences contre les Palestiniens, la France et l’Union européenne doivent agir !

A l’appel de la Plateforme des ONG pour la Palestine dont la LDH fait partie : Rassemblement samedi 15 mai à Nantes14h30 au carrefour rue de la Barillerie et cours des 50 otages.
Symboles palestiniens et pacifistes souhaités.
Respect des gestes barrière (masques, distanciation…)

Ci-dessous le communiqué national de la La Ligue des droits de l’Homme (LdH).

La section de Nantes et du pays nantais de la LdH

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Jérusalem, escalade des violences contre les Palestiniens, la France et l’Union européenne doivent agir !Communiqué LDH
Ce qui est en train de se produire en Palestine et en Israël n’est que la conséquence d’une politique délibérée, celle du gouvernement israélien bien sûr mais aussi celle de la communauté internationale et, en particulier, celle des Etats-Unis de M. Trump.
Le mépris évident des droits du peuple palestinien, la volonté permanente de l’expulser de ses terres, l’interdiction de mener toute vie normale que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie, ne peuvent conduire qu’à des violences toujours plus fortes, toujours plus insupportables dès lors qu’elles frappent des populations civiles dont la Ligue des droits de l’Homme (LDH) entend rappeler qu’elles ne doivent, en aucun cas et quelles qu’elles soient, être frappées par un usage démesuré de la force, être victimes d’assassinats extra judiciaires ou être transformées en cibles indiscriminées.
Face à cette tragédie qui ne peut qu’aller toujours plus loin, l’Union européenne est incapable de mettre en œuvre une politique commune et la France a adopté une attitude qui met sur le même pied l’occupant et l’occupé.
Le président de la République doit se rendre à l’évidence. En traitant le gouvernement de M. Netanyahou, fidèle allié des régimes autoritaires européens, comme un interlocuteur fiable, la France n’a en rien contribué à la recherche d’une solution et a contribué au traitement d’apartheid que subissent le peuple palestinien et les citoyens arabes d’Israël.
La LDH appelle le gouvernement français à changer de position et à reconnaître l’Etat de Palestine. Elle appelle la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, à faire appliquer toutes les résolutions utiles des Nations unies et à entreprendre les démarches nécessaires à l’envoi d’une force de paix dans la région.
Paris, le 12 mai 2021

Loi climat, la marche d’après le dimanche 9 mai

Appel à mobilisation, partout en France, dont la LDH est signataire

Appel signé par près de 300 organisations

Pendant qu’ils avancent à reculons, nous marchons partout en France !

Alors que les débats sur la loi Climat et Résilience viennent de prendre fin à l’Assemblée nationale, nous constatons que le texte, déjà initialement bien en deçà de ce qu’il faudrait pour atteindre les objectifs de réductions des émissions de gaz à effet-de-serre que la France s’est fixés, a encore été raboté par les députés. Malgré l’ambition affichée de « grand texte du quinquennat » et après à peine deux semaines de débats dans l’Hémicycle, cette loi ne sera de toute évidence pas à la hauteur de l’amorce du plan de changement systémique fourni par les 150 de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), et encore moins à la hauteur de l’urgence climatique. Le gouvernement avait pourtant l’opportunité de marquer un véritable tournant dans sa politique pour que la France traduise enfin en mesures concrètes son engagement pris lors de l’Accord de Paris en 2015. Force est de reconnaître que le travail de sape des lobbies a porté ses fruits.

Cette loi aurait pu être l’instrument d’une réorganisation de notre société en donnant les moyens à tous les citoyens et citoyennes de vivre dignement en préservant la planète, et donc notre avenir. Elle aurait pu être l’instrument clé de régulation pour faire payer les plus gros pollueurs et réduire la pression exercée sur les plus précaires, déjà les plus impactés par les effets du dérèglement climatique. Elle aurait pu anticiper la reconversion des emplois des secteurs les plus polluants et la création d’emplois dits « verts ».

Cette loi devient le symbole du crash de la politique climatique d’Emmanuel Macron.

En l’état actuel, la loi Climat et Résilience ne permettra pas de nous assurer un avenir juste et soutenable. Le gouvernement d’Emmanuel Macron continue à mener une politique à des années lumières des enjeux climatiques et de la volonté démocratique. Pourtant, l’urgence n’a jamais été aussi criante dans un monde ravagé par la Covid-19 et sous la menace du dérèglement climatique dont l’intensité s’accroît un peu plus chaque jour à mesure que le gouvernement garde le silence.

Nous n’avons plus le temps d’attendre du Président de la République qu’il mette en adéquation ses actes avec ses paroles, comme si le dérèglement du climat n’avait pas d’impact sur le vivant ou sur le risque d’augmentation de la fréquence des pandémies. Les mesures proposées par les 150 de la CCC auraient permis que la lutte contre le dérèglement climatique soit socialement juste, sans que personne ne soit mis de côté.

Alors le dimanche 9 mai, nous nous retrouverons une nouvelle fois dans la rue partout en France. Nous marcherons pour clamer le désaveu généralisé de cette loi Climat et Résilience et la trahison de la promesse faite par Emmanuel Macron au processus démocratique de la CCC. Nous marcherons pour dénoncer le pouvoir laissé aux lobbies qui condamnent nos vies en toute impunité.

Nous exigeons, dès maintenant, la reconversion des emplois dans tous les secteurs polluants, l’accès aux soins, à un logement décent, à de la nourriture saine, de l’eau potable et de l’air pur pour toutes et tous, la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles. Des mesures pour modifier nos moyens de production et de consommation doivent être prises en tenant compte que ce n’est possible qu’en réduisant les inégalités pour construire une société plus juste. Nous sommes profondément convaincus que la justice climatique va de pair avec la justice sociale.

Le dimanche 9 mai, nous marcherons car nous n’avons plus le choix face à ce gouvernement qui demeure éternellement sourd. Nous marcherons, ensemble, dans la joie et avec détermination. Car, si Emmanuel Macron avance à rebours de l’Histoire, nous sommes déjà en train de construire l’après.

Nantes – Miroir d’eau à 14 heure