Chronique LDH de février sur JetFM : l’Ukraine

La date du 24 février peut ne rien exprimer pour beaucoup d’entre nous mais elle est pour L’Ukraine et la nation qui la compose une triste et cruciale date anniversaire. 

Ce lundi 24 février, cela a fait trois ans que la Russie a entamé sa tentative d’invasion de l’Ukraine. Pour celles et ceux qui, comme nous, veulent soutenir l’Ukraine dans sa résistance, nous avons initié cette chronique en présence de nos ligueuses et ligueurs  mais aussi d’associations directement impliquées dans le soutien au peuple ukrainien, en France et en Ukraine.Bonne écoute : https://urlr.me/UeYm7g

Rassemblements Ukraine 23 et 24 février Nantes

La LDH, avec les associations ukrainiennes et françaises engagées depuis février 2022 et parfois même depuis 2014 aux côtés de l’Ukraine résistante, appelle à manifester partout en France autour du 24 février, date « anniversaire » de l’invasion.

                                               https://www.ldh-france.org/unissons-nous-pour-la-victoire-de-lukraine/

                                 C’est pourquoi nous vous invitons à rejoindre les rassemblements organisés
                                                                place Royale à Nantes
                                 dimanche 23 février entre 12h et 20h et lundi 24 février à 17h45

Non assistance à personnes mal-logées – Lancement des recours contre l’Etat

Le scandale que des personnes, enfants, femmes, hommes vivent à la rue commence à émouvoir l’opinion publique, des associations, dont la LDH, attaquent l’état en justice ! En effet, l’hébergement inconditionnel est une prérogative de l’État et il n’est pas respecté. L’État est hors la loi ! Soutenons cette démarche, et signons la pétition !

40 associations, attaquent l’Etat en justice pour Non-assistance à personnes mal-logées.  

Nos associations, réunies au sein du Collectif des associations pour le logement (ex CAU), ont déposé aujourd’hui, devant le Tribunal administratif de Paris, deux recours en responsabilité contre l’État. L’un sur l’hébergement d’urgence et l’autre sur le Droit au Logement Opposable (DALO). Nous dénonçons le refus de l’État de remplir ses obligations minimales :

·        Héberger dignement toute personne sans-abri qui le demande : au moins 6 000 personnes dont 2 000 enfants sont refoulées par le 115 chaque soir.

·        Loger près de 100 000 foyers reconnus prioritaires et urgents au titre du DALO, dont certains attendent depuis 10 ans.

Avec cette affaire, nous souhaitons que la justice reconnaisse la faute de l’État qui ne met pas tout en œuvre pour respecter ses obligations légales et le préjudice que cela cause à nos structures. 

Nous demandons à ce que des mesures immédiates soient prises : faire respecter les quotas d’attribution de logements sociaux aux ménages prioritaires, relancer la production de logements sociaux, créer autant de places d’hébergement qu’il y a de besoins immédiats, cesser d’introduire des critères illégaux à l’entrée dans l’hébergement d’urgence, etc.

Pour relayer / soutenir / diffuser / s’informer : 

Communiqué de la coordination COLERE Nantes -CRA ni ici ni ailleurs: Des dizaines de millions d’euros pour enfermer les étranger.es à Nantes ! Amplifions la lutte contre le projet de CRA !

Nous vous transférons sous ce lien et repris ci-dessous, le communiqué de presse de la Coordination COLERE Nantes CRA ni ici, ni ailleurs, dont la section LDH est partie prenante, suite à la publication de l’appel d’offres pour la construction d’un CRA à Nantes.

 

DES DIZAINES DE MILLIONS D’EUROS POUR ENFERMER LES ETRANGER.ES A NANTES !

AMPLIFIONS LA LUTTE CONTRE LE PROJET DE CRA !

Ce 31 janvier 2025, le ministère de l’intérieur publiait son appel d’offres pour son projet de construction d’un Centre de Rétention Administrative en Loire-Atlantique. Il s’agira d’un « marché public global sectoriel » comprenant des missions de « conception, construction, aménagement, entretien, hôtellerie et maintenance ». Budget estimé ? 36,6 millions d’euros hors taxe ! Un coût qui n’est que prévisionnel et qui ne comprend pas les salaires des 200 policiers (environ) affectés au CRA, ni les coûts engendrés pour le ministère de la Justice !

Des millions d’euros pour une politique indigne et inutile

Un CRA est un lieu de privation de liberté. Le placement en rétention est une décision administrative, prise par le Préfet, permettant d’enfermer une personne de nationalité étrangère sans titre de séjour dans l’attente de son éloignement forcé du territoire. En réalité, c’est une prison qui ne dit pas son nom.

Les personnes n’y sont pas maintenues pour avoir commis un crime ou un délit, mais du seul fait de leur situation administrative irrégulière. Les conditions d’enfermement dans les CRA sont largement décriées par tou.te.s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, violences, accès aux soins difficile.

L’enfermement des étranger.es ne cesse d’augmenter d’année en année, 16 969 dans l’hexagone en 2023. Cette politique est inutile, indigne et coûteuse. Des millions d’euros chaque année qui pourraient être consacrés à l’accueil, au logement, etc.

Par ailleurs, la construction du CRA prévoit la destruction du bois dormant et de son écosystème, lesquels abritent des espèces protégées et représentent un des rares et derniers espaces verts pour les habitants.

Amplifions la lutte contre le projet de CRA à Nantes

COLERE Nantes vous donne rendez-vous :

• Le 4 mars pour une projection-débat de SAVE OUR SOULS à l’université puis au cinéma le Concorde

• Le 27 mars à une réunion publique à destination des riverains du projet, maison de quartier Erdre-Batignolles

• Le 5 avril pour la deuxième édition de notre festival anti-CRA aux ateliers de Bitche et Magellan

Nous invitons toutes celles et ceux qui le souhaitent à signer et faire connaître la pétition lancée par notre coordination le 29 janvier qui a d’ores et déjà réuni plus de 1 200 signatures.

Nous appelons l’ensemble des organisations associatives, syndicales et politiques à se saisir pleinement du combat que nous portons contre le projet de construction d’un CRA à Nantes. Lutter contre la construction d’un CRA à Nantes, ce n’est pas seulement s’opposer à l’injustice de l’enfermement administratif, c’est lutter contre les amalgames racistes et les politiques de boucs émissaires qui font le jeu de l’extrême droite. Pour le dire autrement : une urgence pour toutes et tous !

Nantes, le 11 février 2025

Signez notre pétition !

Palestine – Appel rassemblement hebdomadaire samedi 15 février 15h – place Royale – Nantes

Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH relaie cet appel :

Appel à rassemblement ce samedi 15 février 15h Place Royale à Nantes
-Stop d’urgence au plan Trump / Netanyhaou
-Intervention forte, urgente de la France !
Il ne suffit plus de « déplorer »

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Application par la France de la résolution de l’Assemblée générale de l’Onu sur l’occupation illicite des Territoires palestiniens par Israël

Lettre ouverte commune dont la LDH signataire, adressée à François Bayrou, Premier ministre

Le 18 septembre 2024, l’Assemblée générale de l’ONU (AGNU) a adopté à une forte majorité une résolution extrêmement importante qui reprend les conclusions de l’avis de la Cour internationale de Justice (CIJ) du 19 juillet 2024 qui statuait que l’occupation du Territoire palestinien (Cisjordanie, Jerusalem Est et Gaza) par l’Etat d’Israël est illégale et que l’Etat d’Israël doit y mettre fin dans les plus bref délais ; de la même manière il doit mettre fin à la colonisation et évacuer tous les colons du territoire occupé ; par ailleurs, l’Etat d’Israël a l’obligation de réparer le préjudice causé à toutes les personnes physiques ou morales concernées dans le Territoire palestinien occupé.

L’AGNU s’est emparé de cet avis et a adopté une résolution qui reprend les conclusions de l’avis de la CIJ, en fixant une date butoir au retrait israélien, au plus tard 12 mois après l’adoption de la dite résolution, soit le 18 septembre 2025.

L’application de cette résolution s’impose à tous les Etats, donc bien évidement à la France. Hors, quatre mois après ce vote, elle n’a toujours rien fait pour l’appliquer.

L’AFPS, et ses partenaires de la Plateforme des ONG pour la Palestine (PFP), de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) ont écrit au Premier ministre pour le mettre devant ses responsabilités et lui demander de prendre sans plus attendre tout acte et mesure visant à donner une application effective à la résolution de l’AGNU et à l’avis de la CIJ.

En l’absence de réponse du Premier ministre dans le délai de deux mois, nous examinerons les suites à donner à ce refus implicite.

Monsieur le Premier ministre,

Saisie par l’Assemblée générale de l’Onu le 30 décembre 2022 d’une demande d’avis « sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu son avis le 19 juillet 2024.

Cet avis indique dans les points 3 à 6 que :

– « la présence continue de l’Etat d’Israël dans le Territoire palestinien occupé est illicite ;

– l’Etat d’Israël est dans l’obligation de mettre fin à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé dans les plus brefs délais ;

– l’Etat d’Israël est dans l’obligation de cesser immédiatement toute nouvelle activité de colonisation, et d’évacuer tous les colons du Territoire palestinien occupé ;

– l’Etat d’Israël a l’obligation de réparer le préjudice causé à toutes les personnes physiques ou morales concernées dans le Territoire palestinien occupé »

L’Assemblée générale de l’ONU, à qui était destiné cet avis, l’a traduit dans la résolution A/ES-10/L.31/REV1 votée le 18 septembre 2024.

Cette résolution engage la France qui l’a d’ailleurs votée, ce dont nous nous félicitons.

La résolution reprend les conclusions de l’avis de la CIJ, en fixant une date butoir au retrait israélien, au plus tard 12 mois après l’adoption de la présente résolution.

Les obligations qui incombent à Israël font l’objet des points 2 et 3 de la résolution :

– Le point 2 « exige d’Israël qu’il mette fin sans délai à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé, laquelle constitue un fait illicite à caractère continu engageant sa responsabilité internationale, et qu’il le fasse au plus tard 12 mois après l’adoption de la présente résolution » soit avant le 18 septembre 2025.

– Cette exigence est précisée au point 3 qui « exige d’Israël qu’il s’acquitte sans délai de toutes les obligations juridiques que lui impose le droit international, y compris celles énoncées par la Cour internationale de Justice, notamment comme suit » (points a à g) : le retrait des forces militaires du Territoire palestinien occupé ; la cessation de toute activité de colonisation, l’évacuation des tous les colons ; la restitution des terres, bien immobiliers et avoirs ; le droit au retour des Palestiniens déplacés durant l’occupation ; la réparation du préjudice ; les obligations énoncées dans les ordonnances en indication de mesures conservatoires dans l’affaire de prévention et répression du crime de génocide ; la cessation de toute entrave au droit à l’autodétermination (…) y compris son droit à un Etat indépendant et souverain sur l’intégralité du Territoire palestinien occupé.

– Les points suivants de la résolution déclinent les obligations qui incombent aux autres parties, les Etats (points 4 et 5), les organisations internationales (point 6) et l’Assemblée générale de l’ONU elle-même (point 7).

Au-delà des prescriptions à caractère général qui incombent aux Etats (points 4a, b, c), sont édictées des prescriptions précises, en particulier :

– les points 4.d/ii et iv enjoignent aux Etats de « prendre des mesures pour empêcher les échanges commerciaux ou les investissements, qui aident au maintien de la situation illicite »

– le point 5.a/ leur enjoint de « prendre des mesures pour que leurs ressortissants et les sociétés et entités relevant de leur juridiction, ainsi que leurs autorités, s’abstiennent de tout acte qui impliquerait la reconnaissance de la situation créée par la présence illicite d’Israël dans le Territoire palestinien occupé ou qui constituerait une aide ou une assistance au maintien de cette situation »

– le point 5.b/leur enjoint de « prendre des mesures pour mettre fin à l’importation de tout produit provenant des colonies de peuplement israéliennes, ainsi qu’à la fourniture ou au transfert d’armes, de munitions et de matériel connexe à Israël, puissance occupante, dans tous les cas où il y aurait des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils pourraient être utilisés dans le Territoire palestinien occupé »

– le point 5.c/leur enjoint de « prendre des sanctions, notamment des mesures d’interdiction de voyager et de gel des avoirs, contre les personnes physiques et morales qui participent au maintien de la présence illicite d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, notamment à l’égard des violences commises par les colons »

– le point 5.d/ « demande d’appuyer toute action visant à faire appliquer le principe de responsabilité au bénéfice de toutes les victimes »

Il revient donc à l’Etat français de prendre des mesures visant les acteurs français responsables de ces agissements illicites, ces acteurs pouvant être des citoyens, des entreprises, des acteurs institutionnels, publics ou privés, dont les collectivités locales.

Il s’agit donc, par des actes réglementaires :

– d’enjoindre aux acteurs économiques, financiers, d’empêcher toute activité et investissement, toute relations économique ou commerciale avec Israël qui seraient de nature à renforcer sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé ;

– d’interdire l’importation de tout produit issus des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ;

– d’interdire toute exportation d’armes ou de matériels connexes en direction d’Israël ;

– d’enjoindre aux colons franco-israéliens de quitter leur résidence dans les colonies ;

– de prendre des mesures contre les militaires franco-israéliens qui interviennent dans le territoire palestinien occupé.

Cette résolution a été votée il y a plus de 4 mois, et nous nous étonnons que la France n’ait pas, depuis cette date, traduit en actes les mesures contraignantes prescrites par la résolution, malgré son vote en faveur de la résolution.

La résolution du 18 septembre a été suivie d’une résolution votée le 3 décembre qui concerne les modalités de la tenue de la conférence internationale fixée du 2 au 4 juin 2025.

Celle-ci aura pour mission « d’examiner l’application des résolutions de l’Organisation des Nations unies relatives à la question de Palestine ».

Sans attendre la tenue de cette conférence, la France, comme les autres Etats, est donc tenue de mettre en application les différentes dispositions de la résolution du 18 septembre.

Nous vous demandons donc de prendre sans plus attendre tout acte et mesure visant à donner une application effective à la résolution de l’ONU et à l’avis de la CIJ, contribuant ainsi à faire cesser les multiples violations par Israël du droit international et de vous assurer de leur exécution.

Eléonore Morel, directrice générale de la Fédération internationale des droits humains (FIDH)

Nathalie Tehio, présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Anne Tuaillon, présidente de l’Association France Palestine solidarité (AFPS)

François Leroux, président de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

Paris, le 24 janvier 2025

Pétition – Non à la construction d’un centre de rétention administrative, ni à Nantes ni ailleurs !

Vous trouverez ci-dessous le lien de la pétition de la Coordination COLERE Nantes CRA ni ici, ni ailleurs, dont la LDH Nantes et pays nantais est partie prenante.

Cette pétition est un moyen pour toutes celles et ceux qui le souhaitent de témoigner leur soutien à la lutte contre l’implantation d’un CRA à Nantes.

Ni à Nantes, ni ailleurs.

Un moyen parmi d’autres de populariser ce combat.

Merci pour vos signatures et partages.

Pétition · Non à la construction d’un centre de rétention administrative, ni à Nantes ni ailleurs ! – France · Change.org

Monsieur le Préfet de la Loire-Atlantique et des Pays de la Loire,

En octobre 2022, le ministère de l’Intérieur annonçait sa volonté de construire 10 nouveaux centres de rétention administrative (CRA) en France, dont un en Loire-Atlantique. Nous sommes une vingtaine d’organisations nantaises (*) à nous opposer à leur construction, à Nantes ou ailleurs.

Les CRA sont des prisons qui ne disent pas leur nom. Ils ont pour but d’enfermer des personnes étrangères qui font l’objet d’une mesure d’éloignement, afin de les éloigner du territoire français. Les personnes n’y sont pas maintenues pour avoir commis un crime ou un délit, mais du seul fait de leur situation administrative irrégulière. Alors que les conditions d’accès aux guichets préfectoraux se durcissent et que les possibilités de régularisation s’amenuisent, un grand nombre de personnes étrangères peuvent aujourd’hui être privées de liberté et ce pour une durée maximum de 90 jours.

Des conditions de rétention indignes

Chaque année, des dizaines de milliers de personnes étrangères sont enfermées sur décision de l’administration française.

Les conditions indignes dans lesquelles sont enfermées les personnes en CRA ne cessent par ailleurs d’être décriées par les acteurs associatifs, institutionnels (Défenseur des Droits, Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté) et politiques : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, recours abusif à la mise à l’isolement, violences policières, difficultés d’accès aux soins. Ces enfermements ont des conséquences dramatiques et trop souvent irréversibles pour celles et ceux qui les subissent. En 2024, tout comme l’année précédente, quatre personnes ont perdu la vie derrière ces murs.

L’enfermement administratif : une politique inutile et hypocrite

L’enfermement en CRA est érigé par ses promoteurs comme une réponse à l’insécurité, entraînant de facto un amalgame entre personnes étrangères et délinquance. Pourtant, rien ne justifie de lier la question de l’immigration à celle de l’insécurité. Les études réalisées dans différents pays concluent sans ambiguïté que les immigrés ne sont pas à l’origine d’une augmentation des taux d’infraction dans les pays d’accueil. Elles mettent en lumière d’autres caractéristiques favorisant la délinquance, autres que celles de l’origine et commune à tou.te.s. La précarité économique reste par exemple un des principaux déterminants de la délinquance, quelle que soit l’origine.

Par ailleurs, le nombre de personnes enfermées est en constante augmentation depuis des années, ce qui ne se traduit pas par une augmentation des éloignements du territoire. Preuve s’il en faut de l’hypocrisie, l’indignité et l’inutilité de cette politique.

CRA, ni ici, ni ailleurs

Nous ne voulons pas d’un traitement discriminatoire réservé aux personnes étrangères qui n’ont pas obtenu de régularisation administrative. Nous sommes contre le principe même de l’enfermement administratif des personnes étrangères et nous exigeons le respect de la dignité de tous les habitants de notre territoire, d’où qu’ils viennent !

Nous demandons à ce que l’État renonce à ce projet de construction d’un Centre de Rétention Administrative en Loire-Atlantique, qu’il abandonne la dizaine d’autres projets en cours et ferme tous les CRA existants.

(*) COLERE Coordination Opposée à l’Enfermement et à la Répression contre les personnes Etrangères

Membres de la coordination COLERE Nantes :

Syndicats : CGT 44 (Confédération Générale du Travail), FSU 44 (Fédération Syndicale Unitaire), SAF (Syndicat des Avocats de France), Union Syndicale Solidaires.

Associations : AFPS 44 (Association France Palestine Solidarité), ASSO Riverains & Amis de la Beaujoire (ARALB), ATTAC 44, AVEC [Nantes] (Association de Veille Écologiste et Citoyenne), Cimade Bretagne-Pays-de-Loire, DAL44 (Droit au Logement), GASPROM, L’Atelier de français de Nantes, L’Autre Cantine, LDH Nantes (Ligue des Droits de l’Homme), Les Amoureux au ban public Nantes, Les Bienveilleurs 44, MRAP Nantes (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), Patron.ne.s Solidaires Nantes, Soutien exilés 44.

Organisations politiques : GDS (Gauche Démocratique et Sociale) & Ensemble!, La France Insoumise 44, Les Écologistes – EELV, Nantes en Commun, REV Pays de la Loire (Révolution Écologique pour le Vivant), UDB Loire-Atlantique (Union démocratique bretonne), UCL Nantes (Union Communiste Libertaire).