Communiqué de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine

Nous partageons ce communiqué du 4 juin de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine dont la LDH de Nantes et du pays nantais est membre.

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La Plateforme44 des ONG pour la Palestine se mobilise depuis des dizaines d’années dans le département pour les droits des Palestiniens, contre l’occupation israélienne, le blocus de Gaza, l’apartheid. La Plateforme44 des ONG appelle et soutient toute mobilisation pacifique pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza depuis octobre 2023 et dénonce fermement les irruptions de messages ou symboles d’extrême-droite, racistes et antisémites.

La population palestinienne subit une accélération meurtrière sans précédent à Gaza et en Cisjordanie dont Jérusalem-Est. Le gouvernement israélien invoque sa défense contre le terrorisme pour perpétrer des destructions massives sans rapport avec les objectifs annoncés, et en plus des dizaines de milliers de morts palestiniens, de la non-libération des otages israéliens du Hamas, il met en danger la sécurité des citoyens israéliens.

Pour défaire ce piège politique, militaire et moral qui conduit à des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et risque avéré de génocide, nos organisations revendiquent l’application du droit international en Israël et en Palestine. Seules des solutions politiques mettant un terme à l’occupation et à la colonisation peuvent amener une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien.

Dans le contexte actuel, nous condamnons avec la plus grande fermeté tout propos ou agissement qui tendrait à utiliser le drame gazaoui pour promouvoir une idéologie mortifère et illégale, d’où qu’elle vienne. Nous ne cesserons de repousser fermement les propos violents et ineptes qui désignent toujours un bouc émissaire, là le Juif, ici l’Arabe, pour manipuler les émotions légitimes provoquées par les conflits nés de la négation des droits des peuples.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’Homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), ATTAC44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne).

Observateurs : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture). Avenir Jeunes Bethléem (St-Herblain)

Le mardi 4 juin 2024

Gaza : cessez le feu ! Appel à manifester samedi 1er juin – 15h – Nantes Miroir d’eau

– Le 24 mai, la Cour internationale de Justice (CIJ) ordonnait à Israël d’arrêter immédiatement son opération militaire à Rafah. Dans les instants qui ont suivi, Israël a montré très clairement son mépris du Droit international en continuant et accentuant les bombardements à Rafah et partout dans la bande de Gaza. 

– Le 26 dans la nuit, une véritable boucherie : un camp de réfugiés prétendument sûr, où Israël avait appelé les personnes déplacées à se rendre a été bombardé. Parmi les 100 000 personnes qui y survivent dans des abris totalement précaires? 45 ont été tuées et 250 blessées.

– En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dans les 4 premières semaines de mai, l’armée et les colons ont tué 168 Palestinien.ne.s.

–  Alors que 3 pays européens viennent de reconnaître l’État de Palestine, que faut-il pour que la France prenne des décisions fortes et décisives ?

APPEL à MANIFESTATION
Samedi 1er juin à 15h
au Miroir d’eau à NANTES

Nous exigeons :

– Le cessez le feu immédiat et permanent à Gaza, 

– La levée du blocus de Gaza, 

– La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,

– La libération de tous les otages civils israéliens,

– La fin du nettoyage ethnique en Cisjordanie et à Jerusalem-Est,

– Le respect du Droit international 

De la part de la France :

– la reconnaissance de l’État de Palestine,

– de véritables sanctions envers Israël,

– l’interdiction des produits des colonies,

– la fin des accords de coopération militaire et la livraison d’armes ou de composants à usage militaire,

– l’appui ferme à la CPI et à son procureur attaqué par Israël,

– la convocation de l’Ambassadeur d’Israël en France,

De la part de l’Europe la suspension des Accords d’Association avec Israël

APPEL proposé par

  •  La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’Homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).
    Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture). autre asso : L’association de veille écologiste et citoyenne AVEC [Nantes]
  • autre asso : L’association de veille écologiste et citoyenne AVEC [Nantes]
  • syndicat : FSU44 liste ouverte
  • partis politiques : Ensemble44, GDS, PCF, UCL, PCF44, Jeunes Communistes44, Les Écologistes – EELV Nantes, La France Insoumise 44 liste ouverte

Appel à rassemblement Palestine – mercredi 15 mai – 17h30 – place du Commerce – Nantes – Empêchons une nouvelle Nakba

Nous relayons cet appel à rassemblement de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine dont la LDH est membre :

PALESTINE en DANGER !

Appel à Rassemblement

Mercredi 15 mai à Nantes à partir de 17h30 – Place du Commerce

  • 1947-1953 : plus de 700 000 Palestiniens expulsés
  • 1967 : plus de 300 000 Palestiniens expulsés
  • 2023-2024 : des centaines de Palestiniens expulsés en Cisjordanie dont Jérusalem-Est , des centaines de milliers de Gazaouis déplacés de force à plusieurs reprises et menacés expulsion : empêchons une nouvelle Nakba !

La France ne doit pas laisser faire !

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC 44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne)
Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture)

Invitation à une conférence-débat – En Iran, « Femmes, Vie, Liberté » : un espoir avorté ? – Mardi 14 mai – 18h30, Cosmopolis

Conférence-débat

« Femmes, Vie, Liberté : un espoir avorté ? »

mardi 14 mai à 18h30

Espace Cosmopolis

18 rue Scribe, Nantes – Entrée libre et gratuite

Dans le cadre de l’événement de Cosmopolis « 1979-2024 : L’Iran en révolutions », vous êtes invité.es à une conférence-débat « Femmes, Vie, Liberté : un espoir avorté ? » organisée par la section LDH Nantes et pays nantais avec Maryse Artiguelong, membre du Bureau national de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Vice-présidente de la FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains).

Plus de 18 mois après le début du soulèvement populaire « Femmes, Vie, Liberté » de 2022 suite à la mort de Mahsa Jina Amini, arrêtée et molestée par la police pour non-respect du strict code vestimentaire iranien, les autorités iraniennes continuent de réprimer les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Elles intensifient la répression à l’encontre des femmes et des jeunes filles qui défient les lois sur le port obligatoire du voile et viennent juste de condamner à mort Toomaj Salehi, rappeur très populaire, arrêté en octobre 2022.

Pourtant Narges Mohammadi, figure de la résistance iranienne, arrêtée à douze reprises depuis 30 ans, qui n’a pas pu recevoir le Prix Nobel de la Paix qui lui a été attribué en 2023, pense que le gouvernement a perdu son autorité et que le peuple iranien retournera dans la rue et atteindra ses objectifs en poursuivant les luttes civiles…

Flyer d’invitation, ci-dessous ou cliquez sur le lien suivant : https://partage.ldh-france.org/s/nrR5yd5d8Cp2G8B

Palestine : Rassemblement mercredi 17 avril à 17h au Carrefour des trams à Nantes

Journée internationale de solidarité avec tous les prisonniers politiques dans le monde

Appel à Rassemblement
mercredi 17 avril à 17h au Carrefour des trams à Nantes
Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens !

La Journée de solidarité avec les prisonniers attire l’attention sur ces hommes, ces femmes et ces enfants qui sont derrière les barreaux, dans les prisons israéliennes ;
beaucoup d’entre eux depuis des années mais des milliers de plus depuis le 7 octobre.
Les effets de l‘incarcération de masse sur la population palestinienne ne se limitent pas au nombre de personnes arrêtées et détenues.
Pour les familles et les communautés de prisonniers, ce sont tous les domaines de leur vie qui sont touchés et toute la société palestinienne ciblée.

GAZA toujours sous les bombes ! Cessez-le-feu immédiat et permanent !

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages civils israéliens détenus par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

GAZA stop à l’inhumain ! Stop aux massacres !

À l’appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine et d’organisations du collectif nantais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Gaza : Rassemblement vendredi 29 mars à 17h – croisée des trams + Journée de la Terre samedi 30 mars – 14h30 – miroir d’eau

À l’appel du collectif nantais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, dont la LDH est membre, rassemblement :

Vendredi 29 mars à 17h à la croisée des trams

GAZA : cessez-le-feu immédiat et permanent

Nous exigeons des actes !

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

GAZA un génocide ça ne se regarde pas,

ça se combat et ça s’arrête !


Le collectif nantais « Pour une paix juste et durable » appelle aussi au rendez-vous du samedi 30 mars à 14h30 au miroir d’eau.

Commémorations du 30 mars 1976 : cette année-là, la police israélienne tire sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres.

Le samedi 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens et Palestiniennes dans le monde la «Journée de la Terre».

Mobilisation nationale :

Face au risque de génocide a Gaza, cessez-le-feu immédiat ! Sanctions contre l’État israélien !

Le 30 mars est chaque année une journée particulière en Palestine : c’est « la Journée de la Terre » commémorée depuis le 30 mars 1976. Cette année-là, la police israélienne tire sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres.

Le 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens et Palestiniennes dans le monde la « Journée de la Terre ».

Cette année, nous commémorerons son 48ᵉ anniversaire qui prend évidemment un caractère particulier dans le contexte que nous connaissons et que la Cour internationale de justice (CIJ) caractérise de « risque de génocide ».

Nous exigeons que le pouvoir israélien applique les résolutions de l’Onu, les décisions de la CIJ qui imposent à Israël d’arrêter ses opérations assassines à Gaza et en Cisjordanie (où colons et soldats tuent chaque jour, pendant que tous les yeux sont tournés vers Gaza).

Nous nous félicitons que le Conseil de sécurité de l’Onu appelle à un cessez-le-feu. Netanyahou doit s’y conformer !

Le risque aujourd’hui est que, plus encore que les bombes, la famine et le manque de soin tuent demain encore plus de civils, d’enfants, de femmes ou de vieillards à Gaza.

Il faut que l’exigence du rétablissement de l’aide humanitaire, de l’arrivée de l’eau, des médicaments soit accompagnée de mesures contraignantes : si le gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou ne veut pas s’y plier, alors des sanctions fortes doivent être mises en place.

D’ores et déjà, la France doit cesser toute coopération militaire et sécuritaire et doit exiger de l’Union européenne (UE) interdiction de livraison d’armes vers l’Etat d’Israël). Le parlement canadien l’a voté, le gouvernement français doit le faire.

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

Pour contraindre le pouvoir israélien à respecter le droit international, il faut que des sanctions à son encontre soient mises en place par la France, par l’UE par l’Onu.

En Europe, il faut suspendre l’accord d’association Israël-UE tant que le gouvernement israélien ne se conforme pas au droit international.

La France et l’UE doivent reconnaître immédiatement l’État de Palestine, sur ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, au coté de l’État israélien, seul cadre, conforme aux résolutions de l’Onu, permettant, une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Nous appelons à manifester, se rassembler pour la « Journée de la Terre » partout en France sur les bases de cet appel.

Organisations du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signant cet appel : Mrap, UAVJ, Mouvement de la Paix, Snes-FSU, PCF

Avec le soutien de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Paris, le 28 mars 2024

Chronique LDH de janvier sur JetFM : la Palestine

L’an passé, au même mois de janvier, nous avons proposé une chronique sur la Palestine. Nous voulions en savoir d’avantage sur la situation au Proche Orient et nous rappeler que la situation y était très difficile. D’ailleurs dès le mois suivant, Jénine était le théâtre de nouveaux affrontements. Par contre nous ne pouvions pas prévoir ce qui se déroule actuellement. Cette chronique s’ajoute donc aux multiples tentatives de comprendre ce qui s’y passe et de relayer une parole de soutien au peuple palestinien, une parole destinée à agir pour arriver enfin à une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien.

Écouter cette chronique : https://urlz.fr/pqnw

Manifestation Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Samedi 9 mars – 15h – place Royale – Nantes

De nombreuses organisations appellent à manifester ce samedi 9 mars à Nantes – 15h place Royale pour exiger :
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de populations.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNWRA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la ventes d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

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Ci-dessous :

– le communiqué national de la LDH appelant à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza ;

– le tract unitaire à Nantes : Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

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Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent !

Communiqué LDH

Stop au massacre et à la famine à Gaza : ne laissons pas le pouvoir israélien affamer tout un peuple !

Stop à la guerre contre le peuple palestinien !

Alors que 30 000 Palestiniennes et Palestiniens de Gaza, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués par des bombardements israéliens, la famine s’installe à Gaza. Au moins 576 000 personnes – un quart de la population – souffriraient déjà de sous-alimentation tandis que la totalité des 2,2 millions d’habitants dépend d’une aide humanitaire qui ne parvient qu’au compte-goutte.
Selon l’ONU qui dénonce les entraves des autorités israéliennes, aucun convoi n’a pu se rendre dans le Nord de Gaza depuis fin janvier ; et le Sud du territoire, où sont entassées 1,5 million de personnes, n’est pas épargné avec le danger accru d’une nouvelle offensive terrestre à Rafah annoncée par Benyamin Netanyahou.
Pourtant cela fait plus d’un mois que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures pour protéger les Palestiniennes et les Palestiniens de la bande de Gaza contre le risque de génocide, et notamment pour permettre la fourniture des services de base et l’aide humanitaire requises de toute urgence. Loin de se plier à cette décision contraignante, Israël continue, dans sa logique destructrice, de bloquer l’acheminement des biens de première nécessité et de rendre impossible le fonctionnement des hôpitaux dans lesquels des enfants meurent de faim et de déshydratation.
Il s’agit ni plus ni moins d’une politique délibérée visant à affamer une population entière et à organiser le chaos. L’extrême gravité des crimes commis et la violation de toutes les règles élémentaires du droit international imposent une réaction immédiate et forte de la communauté internationale pour contraindre Israël à respecter les décisions de la CIJ et à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire massive dont a besoin la population de Gaza pour enrayer la famine.
La France et l’Union Européenne (UE) doivent empêcher le massacre en cours à Gaza. La France et l’UE ne doivent pas se rendre complice de la commission d’un génocide. La communauté internationale – dont la France – doit imposer sans délai à Israël le respect du droit international qui s’applique à tous les Etats.

La LDH exige des actes pour sauver la population palestinienne de Gaza.
Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie doivent cesser de livrer des équipements militaires à Israël.
La LDH appelle l’UE à suspendre l’accord d’association UE-Israël.
La LDH exige un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza, l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations, ainsi que la libération de tous les otages encore détenus.
La LDH exige l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire, le rétablissement des financements de l’UNWRA et la levée du blocus de Gaza.

La LDH appelle à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza.

A Paris, manifestation le samedi 9 mars, à 14h, place de la République.

Paris, le 7 mars 2024

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Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

57 ans d’occupation, de colonisation, d’annexion. Blocus inhumain de Gaza depuis 17 ans, nettoyage ethnique en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est… Dans ce contexte d’oppression, le Hamas a commis le 7 octobre des crimes de guerre : 1160 Israéliens tués et 250 otages, en majorité des civils.

Déjà 15O jours de bombardements israéliens contre la population de Gaza assiégée, déplacée de force, entassée, affamée, privée d’eau, d’électricité, d’abris, de soins.

Le bilan est effroyable : déjà 31.000 personnes tuées, 70% sont des femmes et des enfants (13 000 enfants tués !), des milliers de cadavres sous les décombres. A l’échelle de la France plus d’un million de victimes. 78000 blessés, les épidémies se répandent. Le 29 février l’armée israélienne a même tiré sur une foule d’affamés se ruant sur des vivres et tué 114 personnes. Immeubles pulvérisés avec des familles entières. Destruction massive de quartiers, d’infrastructures (hôpitaux, universités…), du patrimoine, des rues, champs, vergers…

La Cour Internationale de Justice (CIJ), instance de l’ONU, a reconnu le 26 janvier l’intention génocidaire d’Israël sur la population de la bande de Gaza et ordonné à Israël d’assurer la protection des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire. En continuant à massacrer, à affamer et à déplacer de force la population Israël confirme et assume le génocide en cours.

Rien ne peut justifier cette agression génocidaire.

L’armée israélienne veut attaquer Rafah au Sud pour détruire le Hamas. L’objectif est aussi d’expulser un maximum de gazaouis vers l’Egypte au mépris du droit international. 1,5 million de personnes y sont entassées dans une précarité totale. Ce serait un carnage et une horreur absolue que la France doit empêcher

Il faut passer aux actes, suspendre toute coopération militaire avec Israël et prendre des sanctions diplomatiques et économiques contre l’État d’Israël. La France signataire de la convention contre le risque de génocide a le devoir de l’empêcher pour ne pas en être complice.

La France doit aussi soutenir l’UNWRA, diffamée et attaquée par les dirigeants israéliens, dont l’aide aux réfugiés palestiniens depuis 1948 est plus que jamais nécessaire (70% de réfugiés à Gaza)

En Cisjordanie occupée la colonisation, les attaques de l’armée et des colons s’accélèrent, 410 palestiniens tués depuis octobre, emprisonnements massifs, l’économie est asphyxiée. Le nettoyage ethnique s’accélère. La France doit s’y opposer. Interdire l’accès au territoire national à 24 colons extrémistes est ridicule.

Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations : Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l’homme, ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), ATTAC44, Urgence Palestine, Comité Palestine, Le comité de Nantes du Mouvement de la paix, Le MNLE Pays de la Loire, … (Liste ouverte)

Syndicats : … (Liste ouverte)

Partis politiques : Ensemble!, PCF, Les Écologistes – EELV Nantes, … (Liste ouverte)

Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

En savoir plus : https://plateforme-palestine.org/

Gaza, Cessez-le-feu immédiat – Manifestation – samedi 17 février à Nantes

La section LDH de Nantes et du pays nantais appelle à la manifestation ce samedi 17 février à Nantes – 15h – place de la défense passive pour :

  • Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
  • Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
  • Levée complète et durable du blocus de Gaza.
  • Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
  • Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens
  • Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël
  • Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

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Ci-dessous la tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH et encore en-dessous l’appel local.

13 février 2024 – Tribune de Patrick Baudouin “Le respect du droit international doit être imposé à Israël” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH

Lire la tribune sur Mediapart

Le plan de partage de la Palestine adopté par l’ONU le 29 novembre 1947 prévoyait la création d’un État juif et d’un État arabe. Si l’État d’Israël a pris naissance le 14 mai 1948, il n’en est toujours pas de même d’un État de Palestine. Ce constat traduit à lui seul la faillite de la communauté internationale. Alors que l’État d’Israël dispose des mêmes droits mais aussi des mêmes obligations que tous les autres États, c’est en toute impunité qu’il a pu de façon quasi constante s’affranchir du respect du droit international. Ainsi en va-t-il de l’absence d’application des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-unies, exigeant le retrait des territoires occupés et prônant la mise en œuvre du droit de chacun des peuples de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues.

C’est en violation complète de ces résolutions qu’Israël a poursuivi et intensifié sa politique de colonisation, suscitant des mouvements de révolte des palestiniens et générant des deux côtés un cycle infernal de violences. Israël a passé outre un avis de la Cour internationale de justice (CIJ) du 8 juillet 2004 selon lequel la construction d’un mur de séparation par la puissance occupante dans le territoire palestinien occupé est « contraire au droit international ». Israël a refusé toute coopération avec la Cour pénale internationale (CPI), pourtant compétente pour instruire les crimes relevant de sa juridiction commis depuis le 13 juin 2014 sur le territoire palestinien occupé. Israël a rejeté l’application de la résolution 2334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de Sécurité exigeant qu’il soit mis un terme à l’expansion des colonies de peuplement pour préserver la solution de deux États.

A l’encontre de cette résolution, une nouvelle loi fondamentale du 19 juillet 2018 intitulée « Israël État nation du peuple juif », outre l’établissement d’un sous statut pour les citoyens non juifs, proclame que « l’État considère le développement de la colonisation juive comme un objectif national et agira en vue d’encourager et de promouvoir ses initiatives et son renforcement ». Cette politique d’humiliation et de négation des droits des palestiniens n’a pu qu’entretenir une stratégie de la terreur, en réalité favorable au mouvement fondamentaliste Hamas, amplifiée avec la constitution de l’actuel gouvernement d’extrême droite. L’inexorable explosion qui menaçait est survenue le 7 octobre 2023 dans des conditions aussi horribles qu’imprévues, à la stupéfaction du monde entier. Les milices terroristes du Hamas ont procédé au massacre d’environ 1300 hommes, femmes, enfants, bébés, et à la prise d’au moins 240 otages. Les auteurs de ces actes de barbarie ne sauraient rester impunis. Mais si l’inhumanité des atrocités imputables au Hamas peut justifier une riposte d’Israël traumatisé dans son existence, cela n’autorise nullement le recours à une violence elle-même inhumaine dictée par une vengeance aveugle. Or c’est pourtant, là encore en violation absolue du droit international, la voie choisie par les autorités israéliennes, celle d’une véritable punition collective d’une brutalité inouïe, frappant indistinctement les populations civiles, entraînant la mort ou les blessures de dizaines de milliers d’innocents dont beaucoup d’enfants. Chaque jour, depuis quatre mois, ce sont des centaines de victimes supplémentaires. Les destructions sont massives, n’épargnant pas même les hôpitaux et transformant la zone de Gaza en un champ de ruines. La population, dont deux millions de déplacés font craindre une épuration ethnique, est soumise aux privations d’eau, d’électricité, de carburants, et de nourriture jusqu’à la famine. La situation est décrite comme une catastrophe humanitaire sans précédent par les organisations humanitaires entravées dans les secours.

C’est dans ce contexte que la CIJ saisie par l’Afrique du Sud a rendu une ordonnance fondée sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. La CIJ estime, avant toute décision sur le fond, qu’il y a urgence à prendre des mesures conservatoires de protection au regard d’un risque réel et imminent de préjudice irréparable. Tout en soulignant aussi que toutes les parties sont liées par le droit international humanitaire, et en appelant donc à la libération immédiate et inconditionnelle des otages détenus par le Hamas, la CIJ juge que L’État d’Israël doit prendre toutes les mesures effectives en son pouvoir pour prévenir et empêcher la commission de tout acte génocidaire, pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide, pour permettre sans délai la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire, et pour assurer la conservation des éléments de preuve relatifs aux allégations d’actes pouvant relever de la Convention sur le génocide.

Cette décision ayant une force contraignante s’impose à Israël. Elle s’impose aussi aux autres États parties à la Convention qui ont l’obligation d’apporter leur concours à la prévention du génocide, sous peine de s’en rendre complices. Plusieurs de ces États, dont sans surprise les États-Unis, au lieu de faire état de leur coopération, ont annoncé de façon choquante une décision précipitée de suspension du financement de l’UNRWA à la suite d’accusations d’Israël dénonçant la participation de 12 membres, sur les 30.000 que compte cette agence onusienne, aux attaques du Hamas du 7 octobre. Or la suppression du soutien financier à l’UNRWA, en contradiction avec la décision de la CIJ, ne peut qu’aggraver la catastrophe humanitaire. La communauté internationale, dont la France au sein de l’Europe s’honorerait d’être un élément moteur, doit exiger de l’État d’Israël la mise en œuvre au plus vite de toutes les mesures conservatoires ordonnées par la CIJ impliquant en réalité l’instauration d’un cessez le feu immédiat et durable. Seule cette démarche constructive peut permettre de parvenir à l’impérative libération concomitante de tous les otages, et à l’amorce d’un processus de paix devant permettre aux deux peuples, israélien et palestinien, de vivre à l’intérieur d’États aux frontières sûres et garanties. Il est temps enfin de ne plus fermer les yeux sur les violations réitérées du droit international par L’État d’Israël, et de mettre un terme à un deux poids deux mesures dévastateur. Israël doit cesser d’être un État exonéré de sanctions que ce soit pour la fourniture d’armements ou pour les poursuites pénales des responsables des crimes commis. Loin de garantir la sécurité de la population israélienne, la primauté donnée au droit de la force plutôt qu’à la force du droit ne fait qu’engendrer son insécurité. Il est grand temps d’exiger d’Israël une inversion de ce choix mortifère.

Patrick Baudouin
Avocat
Président de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)
Président d’honneur de la Fédération internationale des droits humains (FIDH)

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Gaza : Stop au génocide ! Nous exigeons des actes !

APPEL à Manifestation samedi 17 février à Nantes à 15 h – Place des volontaires de la défense passive ( carrefour rue du Calvaire/ rue Boileau)

La population de Gaza, déjà réfugiée à 70%, est sous occupation depuis 1967 et sous blocus depuis 17 ans. Dans ce contexte d’oppression, le Hamas a commis le 7 octobre des crimes de guerre : 1160 israéliens tués et 250 otages, en majorité des civils. Depuis l’armée israélienne commet un génocide à Gaza. La Cour Internationale de Justice (CIJ), instance de l’ONU, a reconnu le 26 janvier l’intention génocidaire d’Israël sur les 2,4 millions d’habitants, de la bande de Gaza (en moyenne 36Km de long sur 10 de large). Pour faire diversion, Israël a diffamé l’UNWRA, agence de l’ONU qui vient en aide aux réfugiés palestiniens.Après 4 mois d’attaques aériennes, terrestres, maritimes le bilan est effrayant :

– 28 000 tués ce qui ferait dont plus de 12 000 mineurs, des milliers de femmes, des centaines de journalistes (Israël interdit l’accès aux journalistes étrangers), médecins, professeurs, personnel de l’ONU…9000 disparus sous les décombres. A l’échelle de la France plus d’un million de tués et disparus ! 70 000 blessés, mutilés, brûlés…
– civils pris en étau, traumatisés, désespérés, épuisés physiquement et psychiquement, affamés, déplacés à 85% (et souvent plusieurs fois), entassés dans des zones elles aussi pilonnées. Eau introuvable ou non potable, pas d’électricité…
– destructions énormes : quartiers entiers, écoles, universités, hôpitaux, patrimoine, champs, vergers…

Le gouvernement israélien prémédite de nouveaux massacres sur le sud de Gaza où s’entassent dans des abris de fortune 1,3 million de personnes dont 600 000 enfants. En dépit des mises en garde et des appels au cessez-le-feu enfin exprimés par ses alliés occidentaux mais qui n’exercent aucune pression réelle sur Israël.

Ces alliés, dont la France, ne doivent pas être complices de ce génocide.

De plus les dirigeants israéliens veulent pousser les Palestiniens affamés et terrorisés vers l’Égypte, sans retour possible sur la terre de Palestine, comme ce fut le cas après la Nakba de 1948. En Cisjordanie occupée la colonisation et le nettoyage ethnique s’accélèrent, l’économie et l’agriculture sont asphyxiées. Depuis octobre 450 tués à Jénine, Naplouse, Tulkarem…par l’armée d’occupation et les colons de plus en plus violents. 4000 nouveaux prisonniers, les gens ne sortent plus et ont peur. Le 12 février un tribunal néerlandais saisi par des ONG de défense des droits humains a ordonné aux Pays-Bas de cesser la livraison des pièces d’avions de combat F-35 utilisés par Israël et qui frappent des civils.

Les dirigeants français doivent suivre cet exemple pour empêcher la poursuite du génocide prémédité par les dirigeants israéliens.

  • Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
  • Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
  • Levée complète et durable du blocus de Gaza.
  • Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
  • Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens 
  • Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël
  • Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens 

Plateforme44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne). Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).
Association politique : Rezé à gauche toute, liste ouverte
Syndicats : Union Pirate Nantes syndicat étudiant, FSU, liste ouverte
Partis politiques : LuttesFI44, Ensemble44, La Gauche démocratique et sociale (GDS44) POI 44, liste ouverte

Contact : afpsnantes@wanadoo.fr Édité le 14 février 2024

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– Parcours envisagé le samedi 17 février à 15 h

  • Départ : Place des Volontaires de la Défense passive
  • Blvd des 50 Otages
  • Préfecture et rue de Strasbourg
  • Bouffay : passage devant Carrefour Feydeau
  • Fin : devant entrée de la Rue de la Paix qui sera renommée Rue du Cessez-le-Feu à Gaza